CHINE AFRIQUE

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jeudi 30 août 2012

Un livre  d'un auteur occidental démonte le mythe du « néo-colonialisme chinois » - china radio international

Un livre  d'un auteur occidental démonte le mythe du « néo-colonialisme chinois  - china radio international
Un livre  d'un auteur occidental démonte le mythe du « néo-colonialisme chinois »
  2012-08-29 19:24:20  cri
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La version chinoise de « Cadeau du dragon : la vraie histoire de la Chine en Afrique » est sortie récemment dans les librairies chinoises. Cet ouvrage a été écrit en 2009 par Deborah Brautigam, professeure à l'American University de Washington et experte en relations sino-africaines. La parution du livre, à l'époque, avait entraîné un fort intérêt pour l'analyse des relations sino-africaines. Au bout de 30 ans de recherche et d'enquête de terrain, Deborah Brautigam apporte un nouvel éclairage sur les relations sino-africaines, parfois déformées dans les médias occidentaux.
Abondants faits à l'appui, l'auteur raconte comment la Chine aide l'Afrique à sortir de la pauvreté et à se développer. Elle analyse également les points de vue en vogue, accusant la Chine de « néo-colonialisme » et de « pillage des ressources africaines ». Elle fait remarquer que le développement chinois en Afrique a apporté une plus grande richesse au continent. La Chine, assure-t-elle, a joué un rôle incontestable dans le développement africain. « Certains, souligne-t-elle, voient le développement chinois en Afrique comme une agression, une pratique néo-colonialiste. Je ne partage pas ce point de vue. Le colonialisme est un mot politique très fort qui est synonyme d'agression menée par un pays contre un autre. La Chine n'agit pas de la sorte, elle y cherche simplement des opportunités d'affaires. » Certains affirment que l'aide chinoise et le mode d'investissement commercial de la Chine ont entraîné la corruption en Afrique. Deborah Brautigam, si elle concède certains problèmes dans l'aide chinoise en Afrique, souligne que la Chine ne constitue pas un « donateur voyou ». En fait, les aides chinoises et son mode d'investissement commercial ont permis de réduire la corruption. Au lieu de remettre du fonds de prêts ou des aides aux gouvernements des pays bénéficiaires comme le font la Banque mondiale et d'autres pays donateurs, la Chine verse les fonds aux sociétés chinoises concernées via la Banque de Chine. De plus, aucune preuve ne vient démontrer que la politique chinoise d'aide inconditionnelle a fait empirer les conditions de vie dans les pays bénéficiaires. En l'espace d'une trentaine d'années, Deborah Brautigam s'est rendue dans plus de 20 pays africains, en suivant de près d'importants projets de coopération entre la Chine et l'Afrique. Pour elle, les craintes de l'Occident sur le comportement chinois en Afrique sont infondées, et tirent leurs origines d'informations erronées, qui ne correspondent pas, selon elle, à la vérité. En revanche, la coopération économique et commerciale sino-africaine et les aides chinoises ont joué un rôle positif dans le développement économique africain et pour l'élévation du niveau de vie des populations. Elle a souligné, en outre, qu'au bout de 30 ans, l'énorme dragon qu'est la Chine a permis à une centaine de million de Chinois de sortir de la pauvreté. Et cela, sans aide étrangère. A côté des investissements, le commerce, les aides et l'expérience chinoise constituent un important « cadeau » à l'Afrique, pour reprendre les termes de l'auteur. Comme le dit Deborah Brautigam, les succès de la Chine dans la réduction de la pauvreté et le développement économique ont prouvé que les pays en développement comme la Chine peuvent éradiquer la pauvreté et réaliser leur développement économique. Si les Chinois ont réussi une telle transformation en l'espace d'une génération, pourquoi pas les Africains ? À part l'élévation de la conscience sur le développement, l'autre cadeau apporté par le « dragon chinois » à l'Afrique, c'est le transfert de centre de gravité de l'Afrique. Car le continent, autrefois un peu à l'écart sur le plan international, revient un peu plus au centre. L'approfondissement des relations sino-africaines a ravivé l'attention de la communauté internationale envers l'Afrique, de sorte que le continent africain a désormais davantage de marge pour choisir ses partenaires. Plusieurs grands pays, dont la Chine, ont lancé depuis ces dernières années des forums pour développer leurs relations avec l'Afrique. Par ailleurs, l'intégration africaine a enregistré un essor évident sur le plan international. Enfin, ces dix dernières années, les aides et investissements de la Chine en Afrique ont non seulement permis de développer l'emploi localement et les recettes fiscales, mais elles ont aussi apporté des technologies pratiques aux pays bénéficiaires, permis la formation de nombreux Africains, et élevé la capacité de production et le niveau de vie de la population de ces pays.

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