(La Nation (Djib) 27/08/2012)
Intervenant devant un parterre de ministres Africains en charge de l'information et des medias, dont le ministre djiboutien de la Culture et de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, Porte-parole du gouvernement, M. Abdi Houssein Ahmed, de plusieurs managers de radios et télévisions Africaines, de hauts responsables Chinois du secteur des médias audiovisuels, dont notamment, Mr.
Cai Fuchao, Ministre de l'Administration D'Etat de la Radio, Film et Télévision (SARF, State Administration of Radio, Film and Television) et M. Zhai Jun, Vice ministre des Affaires Etrangères, le Président Ping a relevé que le fait médiatique et la liberté d'expression ne sont pas, contrairement à l'idée véhiculée, des nouveautés en Afrique, appelant à concentrer les efforts sur le développement du secteur afin de le rendre non seulement productif mais aussi afin « qu'il porte loin la voix de l'Afrique ».
« L'Afrique doit avoir toutes les possibilités techniques et politiques de dire au reste du monde le récit des événements qui se déroulent sur son sol.
Elle doit pouvoir le faire avec ses compétences propres et selon son angle et sa sensibilité propres », a-t-il notifié.
S'arrêtant sur quelques projets entrepris par l'Union africaine afin de consolider et professionnaliser le secteur des médias en Afrique, Dr. Ping a précisé que la Commission de l'Union Africaine a entrepris la mise en place du Réseau Panafricain des Médias (PAMNET) et du Portail Panafricain des Medias, notant, à cet égard, que la mise en place de ces deux instruments vise à établir une nouvelle plateforme de partage et de dialogue menant à un débat ouvert sur les Médias au niveau africain, d'une part et à améliorer la compréhension de la situation des médias en Afrique et faciliter la prise de décision sur les questions inhérentes aux médias, d'autre part.
Le président Ping a, par ailleurs, indiqué que la Commission de l’Union Africaine a soutenu de manière active le lancement du Réseau des Journalistes Africains pour la Paix et la Sécurité (NetPeace).
Et ce en vue, a-t-il souligné, de consolider la culture de la Paix et aider l'industrie des médias à être crédible et indépendante.
Le Forum sino-africain sur les médias s'inscrit dans l’optique de la concrétisation des dispositions du plan d'action de Beijing 2007-2009, adopté le 5 novembre 2006.
Des dispositions selon lesquelles l'Afrique et la Chine se sont engagées pour encourager «leurs médias respectifs à jouer un rôle positif dans l'approfondissement de la connaissance mutuelle et de l'amitié».
En vertu de cet engagement, la Chine devait aider les pays africains à former le personnel des radios et télévisions et à « inviter des responsables et des autorités de la presse et des groupes de médias, ainsi que des journalistes africains, à venir en Chine pour échanger des vues, faire des reportages et explorer des modalités de coopération efficace ».
Cai Fuchao, Ministre de l'Administration D'Etat de la Radio, Film et Télévision (SARF, State Administration of Radio, Film and Television) et M. Zhai Jun, Vice ministre des Affaires Etrangères, le Président Ping a relevé que le fait médiatique et la liberté d'expression ne sont pas, contrairement à l'idée véhiculée, des nouveautés en Afrique, appelant à concentrer les efforts sur le développement du secteur afin de le rendre non seulement productif mais aussi afin « qu'il porte loin la voix de l'Afrique ».
« L'Afrique doit avoir toutes les possibilités techniques et politiques de dire au reste du monde le récit des événements qui se déroulent sur son sol.
Elle doit pouvoir le faire avec ses compétences propres et selon son angle et sa sensibilité propres », a-t-il notifié.
S'arrêtant sur quelques projets entrepris par l'Union africaine afin de consolider et professionnaliser le secteur des médias en Afrique, Dr. Ping a précisé que la Commission de l'Union Africaine a entrepris la mise en place du Réseau Panafricain des Médias (PAMNET) et du Portail Panafricain des Medias, notant, à cet égard, que la mise en place de ces deux instruments vise à établir une nouvelle plateforme de partage et de dialogue menant à un débat ouvert sur les Médias au niveau africain, d'une part et à améliorer la compréhension de la situation des médias en Afrique et faciliter la prise de décision sur les questions inhérentes aux médias, d'autre part.
Le président Ping a, par ailleurs, indiqué que la Commission de l’Union Africaine a soutenu de manière active le lancement du Réseau des Journalistes Africains pour la Paix et la Sécurité (NetPeace).
Et ce en vue, a-t-il souligné, de consolider la culture de la Paix et aider l'industrie des médias à être crédible et indépendante.
Le Forum sino-africain sur les médias s'inscrit dans l’optique de la concrétisation des dispositions du plan d'action de Beijing 2007-2009, adopté le 5 novembre 2006.
Des dispositions selon lesquelles l'Afrique et la Chine se sont engagées pour encourager «leurs médias respectifs à jouer un rôle positif dans l'approfondissement de la connaissance mutuelle et de l'amitié».
En vertu de cet engagement, la Chine devait aider les pays africains à former le personnel des radios et télévisions et à « inviter des responsables et des autorités de la presse et des groupes de médias, ainsi que des journalistes africains, à venir en Chine pour échanger des vues, faire des reportages et explorer des modalités de coopération efficace ».
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