Tuesday, 14 August 2012 12:24
Lors de la 4ème Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Fcsa) en 2009, le gouvernement chinois avait proclamé les huit nouvelles mesures visant à soutenir le développement de l’Afrique et à promouvoir la coopération pragmatique Chine-Afrique dans les trois ans à venir. Parmi ces mesures, six concernent l’économie et le commerce qui couvrent une dizaine de contenus concrets. Depuis plus de deux ans, grâce aux efforts conjugués des parties chinoise et africaine, la mise en œuvre de ces mesures avance de manière favorable.
Prenant l’aide au développement comme exemple, plus de 30 missions techniques agricoles ont été envoyées en Afrique. Et les mesures concernant la construction des écoles et la fourniture du matériel médical sont en cours de réalisation comme prévu. Sur le plan du financement, nous avons signé avec les pays africains des accords de prêt bloquant plus de 8 milliards Us dollar de crédits à caractère préférentiel. Sur le plan de la promotion des échanges commerciaux, tous les Pma (pays les moins avancés, ndr) africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine ont bénéficié du traitement de tarif douanier zéro pour 60 % de leurs produits exportés vers la Chine.
D’après les prévisions, toutes les mesures économiques et commerciales seront concrétisées d’ici à la fin de cette année comme promis.
La concrétisation des mesures susmentionnées a promu l’amélioration de la vie du peuple et des conditions du développement des pays africains et a renforcé leur capacité « hématopoïétique ». Prenons comme exemple l’Ouganda. La mission technique chinoise a transféré à plus de 3000 Ougandais la technique de pisciculture en eau douce et de traitement des aliments pour poissons. Les prêts concessionnels accordés par la Chine ont financé le maintien des routes qui facilitent la circulation de personnes et du matériel.
Bénéficiant du traitement de tarif douanier zéro, l’exportation des produits ougandais vers la Chine a augmenté respectivement de 32 % en 2010 et de 51 % en 2011. Un taux de croissance supérieur à ceux de l’exportation ougandaise à l’étranger pour la même période.
Le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique a atteint 166, 3 milliards de US dollars en 2011, soit une augmentation de 31 % par rapport à l’an 2010 et 15 fois supérieur que durant l’année 2000. En 2011, la Chine a importé des marchandises africaines dont la valeur est de 93, 2 milliards de Us dollars, soit une augmentation respective de 39 % par rapport à l’an dernier. Généralement, les produits chinois exportés vers l’Afrique correspondent parfaitement aux besoins de consommateurs de toutes les classes sociales avec la bonne qualité et le prix raisonnable.
Certes, nous avons constaté qu’il y a un petit nombre de commerçants (chinois, ndr) malhonnêtes qui fabriquent et vendent des produits de mauvaise qualité ou de contrefaçon. Le gouvernement chinois y attache une grande importance car neuf départements ministériels chinois, dont le ministère du Commerce, ont entamé une opération spéciale de lutte contre l’exportation vers l’Afrique des produits de mauvaise qualité, de contrefaçon et des produits violant les droits de propriété intellectuelle. Dans l’avenir, nous allons explorer continuellement avec les pays africains la création d’un mécanisme coordonné, combinant la répression immédiate et le contrôle à long-terme, pour ne plus laisser entrer les produits de mauvaise qualité et à prix trop bas sur le marché africain.
Tout en assurant la qualité des produits exportés vers l’Afrique, nous avons pris de nombreuses mesures pour agrandir l’importation des produits d’origine africaine. Par exemple, nous avons accordé le traitement du tarif douanier zéro aux produits d’origine africaine, créé le centre de l’exposition et de la vente pour les produits africains. Jusqu’aujourd’hui, ce centre basé à Yiwu a déjà attiré un bon nombre de commerçants venant de plus de 20 pays africains qui y ont implanté des stands.
Prochainement, nous allons élargir davantage le nombre des produits bénéficiant du traitement de tarif douanier zéro, renforcer la coopération avec les pays africains dans les domaines de dédouanement, de contrôle et de quarantaine, en vue de faire développer le commerce sino-africain de manière saine et équilibrée.
La coopération sino-africaine dans le domaine de l’investissement s’est développée de manière très rapide ces dernières années, témoignant qu’il existe une forte complémentarité entre les deux parties au niveau des ressources, du marché et de la structure industrielle, prouvant aussi le caractère gagnant-gagnant de cette coopération qui est bénéfique aux développements économiques des deux parties.
Cette coopération est marquée par les particularités suivantes :
• Un accroissement très rapide. Le flux de l’investissement direct chinois s’est totalisé à 2,1 milliard de Us dollars pour l’année 2010, soit une multiplication de 40 fois par rapport à l’année 2001.
• Une couverture bien élargie. Les investissements chinois couvrent la totalité des pays sur le continent africain. Quelques 2000 entreprises chinoises se sont établies dans une cinquantaine de pays africains, parmi lesquels on retrouve les pays riches en ressources naturelles comme Angola et les autres peu dotées en ressources naturelles comme le Mali.
• Des domaines largement étendus. L’investissement dans le secteur de l’énergie et des ressources minières ne représente que 25 % du total de l’investissement chinois en Afrique, alors que 75 % d’investissement couvre des domaines aussi variés que la finance, les manufactures, le commerce et les services, l'agriculture et le transport.
• Des investisseurs d’origines variés. A côté des entreprises d’Etat, les entreprises privées sont devenues de nouvelles forces vives des investisseurs. Dans certains pays africains, leurs nombres sont déjà au-delà de la moitié des entreprises chinoises sur place.
Force est de constater que les entreprises chinoises investissent en Afrique en respectant l’usage international et la loi du marché, font la concurrence loyale et entreprennent la coopération internationale. Cette coopération diversifiée et tous azimuts ne se limite pas par pays ni par domaine. Depuis ces dernières années, à travers les mesures telles que la construction des zones de coopération économique et commerciale sur le continent africain, le gouvernement chinois a pu monter une plate-forme efficace pour faciliter l’investissement des entreprises chinoises en Afrique. Pour l’étape suivante, nous allons encourager les entreprises chinoises à investir davantage en Afrique et les orienter vers des secteurs comme la transformation plus poussée des ressources naturelles et la manufacture, dans le but de promouvoir le développement local et de créer des emplois, tout en prêtant un souci particulier à la protection de l’environnement. Nous souhaitons que les investisseurs chinois assurent une meilleure intégration économique et sociale dans les pays africains pour réaliser un développement durable et partagé.
La Chine a accordé ses aides économiques aux pays africains, destinées notamment aux projets d’amélioration de la vie du peuple, à la formation des talents et à la fourniture de matériel. La Chine a fait de son mieux pour aider les pays africains dans la mesure de ses moyens.
Ces aides économiques n’occupent qu’une petite proportion du Pib chinois et n’ont pas dépassé la capacité d’un pays en voie de développement. L’aide au développement est une importante voie à travers laquelle les différents pays se soutiennent l’un l’autre pour assurer le développement en commun.
Elle comprend non seulement les aides fournies par des pays développés aux pays en développement, mais aussi les aides mutuelles entre ces derniers. L’économie chinoise qui était à un niveau relativement arriéré dans le passé, se situe d’aujourd’hui à la deuxième place mondiale. Ce changement est inséparablement lié aux soutiens et assistances de nombreux pays, y compris les pays africains.
Par exemple, suite à la survenue du séisme de Wenchuan en 2008, des pays africains qui ne sont pas riches ont accordé à la Chine leurs aides. Par conséquent, il nous faut donner, dans la mesure de notre capacité, un coup de main aux pays africains au fur et à mesure de notre développement. En incarnant l’amitié traditionnelle sino-africaine, mais aussi en témoignant de notre morale et responsabilité internationales, cela nous permet de créer un environnement favorable pour notre développement.
Les relations économique et commerciale sino-africaines sont entrées dans une nouvelle phase qui nous exige d’améliorer la qualité et d’élever le niveau de coopération en combinant les attentes respectives de la Chine et de l’Afrique. L’enjeu est de maintenir l’ampleur et le rythme de la coopération, d'élargir davantage les domaines de la coopération, d'éviter les actions à courte vue et de bien planifier à long-terme afin d’assurer les avantages réciproques et le développement commun.
A cet effet, nous allons continuer à prendre des mesures énergiques pour soutenir le développement de l’Afrique. On retrouve, entre autres, les mesures suivantes : continuer à prêter assistance aux pays africains tout en mettant l’accent sur les aides susceptible d’améliorer la vie du peuple, continuer à élargir la coopération d’investissement et de financement entre les deux parties, encourager et soutenir les entreprises chinoises à élargir leurs investissements en Afrique en les orientant vers les domaines de l’industrie manufacturière et du service dans le but de renforcer la capacité de développement autonome de l’Afrique, soutenir les pays africains dans leurs efforts d’améliorer leurs infrastructures par le biais des divers types de coopération et moyens de financement afin de promouvoir l’intégration économique africaine.
Prenant l’aide au développement comme exemple, plus de 30 missions techniques agricoles ont été envoyées en Afrique. Et les mesures concernant la construction des écoles et la fourniture du matériel médical sont en cours de réalisation comme prévu. Sur le plan du financement, nous avons signé avec les pays africains des accords de prêt bloquant plus de 8 milliards Us dollar de crédits à caractère préférentiel. Sur le plan de la promotion des échanges commerciaux, tous les Pma (pays les moins avancés, ndr) africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine ont bénéficié du traitement de tarif douanier zéro pour 60 % de leurs produits exportés vers la Chine.
D’après les prévisions, toutes les mesures économiques et commerciales seront concrétisées d’ici à la fin de cette année comme promis.
La concrétisation des mesures susmentionnées a promu l’amélioration de la vie du peuple et des conditions du développement des pays africains et a renforcé leur capacité « hématopoïétique ». Prenons comme exemple l’Ouganda. La mission technique chinoise a transféré à plus de 3000 Ougandais la technique de pisciculture en eau douce et de traitement des aliments pour poissons. Les prêts concessionnels accordés par la Chine ont financé le maintien des routes qui facilitent la circulation de personnes et du matériel.
Bénéficiant du traitement de tarif douanier zéro, l’exportation des produits ougandais vers la Chine a augmenté respectivement de 32 % en 2010 et de 51 % en 2011. Un taux de croissance supérieur à ceux de l’exportation ougandaise à l’étranger pour la même période.
Le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique a atteint 166, 3 milliards de US dollars en 2011, soit une augmentation de 31 % par rapport à l’an 2010 et 15 fois supérieur que durant l’année 2000. En 2011, la Chine a importé des marchandises africaines dont la valeur est de 93, 2 milliards de Us dollars, soit une augmentation respective de 39 % par rapport à l’an dernier. Généralement, les produits chinois exportés vers l’Afrique correspondent parfaitement aux besoins de consommateurs de toutes les classes sociales avec la bonne qualité et le prix raisonnable.
Certes, nous avons constaté qu’il y a un petit nombre de commerçants (chinois, ndr) malhonnêtes qui fabriquent et vendent des produits de mauvaise qualité ou de contrefaçon. Le gouvernement chinois y attache une grande importance car neuf départements ministériels chinois, dont le ministère du Commerce, ont entamé une opération spéciale de lutte contre l’exportation vers l’Afrique des produits de mauvaise qualité, de contrefaçon et des produits violant les droits de propriété intellectuelle. Dans l’avenir, nous allons explorer continuellement avec les pays africains la création d’un mécanisme coordonné, combinant la répression immédiate et le contrôle à long-terme, pour ne plus laisser entrer les produits de mauvaise qualité et à prix trop bas sur le marché africain.
Tout en assurant la qualité des produits exportés vers l’Afrique, nous avons pris de nombreuses mesures pour agrandir l’importation des produits d’origine africaine. Par exemple, nous avons accordé le traitement du tarif douanier zéro aux produits d’origine africaine, créé le centre de l’exposition et de la vente pour les produits africains. Jusqu’aujourd’hui, ce centre basé à Yiwu a déjà attiré un bon nombre de commerçants venant de plus de 20 pays africains qui y ont implanté des stands.
Prochainement, nous allons élargir davantage le nombre des produits bénéficiant du traitement de tarif douanier zéro, renforcer la coopération avec les pays africains dans les domaines de dédouanement, de contrôle et de quarantaine, en vue de faire développer le commerce sino-africain de manière saine et équilibrée.
La coopération sino-africaine dans le domaine de l’investissement s’est développée de manière très rapide ces dernières années, témoignant qu’il existe une forte complémentarité entre les deux parties au niveau des ressources, du marché et de la structure industrielle, prouvant aussi le caractère gagnant-gagnant de cette coopération qui est bénéfique aux développements économiques des deux parties.
Cette coopération est marquée par les particularités suivantes :
• Un accroissement très rapide. Le flux de l’investissement direct chinois s’est totalisé à 2,1 milliard de Us dollars pour l’année 2010, soit une multiplication de 40 fois par rapport à l’année 2001.
• Une couverture bien élargie. Les investissements chinois couvrent la totalité des pays sur le continent africain. Quelques 2000 entreprises chinoises se sont établies dans une cinquantaine de pays africains, parmi lesquels on retrouve les pays riches en ressources naturelles comme Angola et les autres peu dotées en ressources naturelles comme le Mali.
• Des domaines largement étendus. L’investissement dans le secteur de l’énergie et des ressources minières ne représente que 25 % du total de l’investissement chinois en Afrique, alors que 75 % d’investissement couvre des domaines aussi variés que la finance, les manufactures, le commerce et les services, l'agriculture et le transport.
• Des investisseurs d’origines variés. A côté des entreprises d’Etat, les entreprises privées sont devenues de nouvelles forces vives des investisseurs. Dans certains pays africains, leurs nombres sont déjà au-delà de la moitié des entreprises chinoises sur place.
Force est de constater que les entreprises chinoises investissent en Afrique en respectant l’usage international et la loi du marché, font la concurrence loyale et entreprennent la coopération internationale. Cette coopération diversifiée et tous azimuts ne se limite pas par pays ni par domaine. Depuis ces dernières années, à travers les mesures telles que la construction des zones de coopération économique et commerciale sur le continent africain, le gouvernement chinois a pu monter une plate-forme efficace pour faciliter l’investissement des entreprises chinoises en Afrique. Pour l’étape suivante, nous allons encourager les entreprises chinoises à investir davantage en Afrique et les orienter vers des secteurs comme la transformation plus poussée des ressources naturelles et la manufacture, dans le but de promouvoir le développement local et de créer des emplois, tout en prêtant un souci particulier à la protection de l’environnement. Nous souhaitons que les investisseurs chinois assurent une meilleure intégration économique et sociale dans les pays africains pour réaliser un développement durable et partagé.
La Chine a accordé ses aides économiques aux pays africains, destinées notamment aux projets d’amélioration de la vie du peuple, à la formation des talents et à la fourniture de matériel. La Chine a fait de son mieux pour aider les pays africains dans la mesure de ses moyens.
Ces aides économiques n’occupent qu’une petite proportion du Pib chinois et n’ont pas dépassé la capacité d’un pays en voie de développement. L’aide au développement est une importante voie à travers laquelle les différents pays se soutiennent l’un l’autre pour assurer le développement en commun.
Elle comprend non seulement les aides fournies par des pays développés aux pays en développement, mais aussi les aides mutuelles entre ces derniers. L’économie chinoise qui était à un niveau relativement arriéré dans le passé, se situe d’aujourd’hui à la deuxième place mondiale. Ce changement est inséparablement lié aux soutiens et assistances de nombreux pays, y compris les pays africains.
Par exemple, suite à la survenue du séisme de Wenchuan en 2008, des pays africains qui ne sont pas riches ont accordé à la Chine leurs aides. Par conséquent, il nous faut donner, dans la mesure de notre capacité, un coup de main aux pays africains au fur et à mesure de notre développement. En incarnant l’amitié traditionnelle sino-africaine, mais aussi en témoignant de notre morale et responsabilité internationales, cela nous permet de créer un environnement favorable pour notre développement.
Les relations économique et commerciale sino-africaines sont entrées dans une nouvelle phase qui nous exige d’améliorer la qualité et d’élever le niveau de coopération en combinant les attentes respectives de la Chine et de l’Afrique. L’enjeu est de maintenir l’ampleur et le rythme de la coopération, d'élargir davantage les domaines de la coopération, d'éviter les actions à courte vue et de bien planifier à long-terme afin d’assurer les avantages réciproques et le développement commun.
A cet effet, nous allons continuer à prendre des mesures énergiques pour soutenir le développement de l’Afrique. On retrouve, entre autres, les mesures suivantes : continuer à prêter assistance aux pays africains tout en mettant l’accent sur les aides susceptible d’améliorer la vie du peuple, continuer à élargir la coopération d’investissement et de financement entre les deux parties, encourager et soutenir les entreprises chinoises à élargir leurs investissements en Afrique en les orientant vers les domaines de l’industrie manufacturière et du service dans le but de renforcer la capacité de développement autonome de l’Afrique, soutenir les pays africains dans leurs efforts d’améliorer leurs infrastructures par le biais des divers types de coopération et moyens de financement afin de promouvoir l’intégration économique africaine.
* Vice-ministre
du Commerce
et co-président du Comité de suivi chinois du Fcsa
du Commerce
et co-président du Comité de suivi chinois du Fcsa
Par M. LI Jinzao
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