CHINE AFRIQUE

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samedi 25 décembre 2010

Beijing (République Populaire de Chine) : aspects positifs d'une politique africaine

Beijing (République Populaire de Chine) : aspects positifs d'une politique africaine: "La République Populaire de Chine, grand pays d'Asie de par sa population (1,3 milliard) et son économie (la 3ème du monde), est aussi un grand ami de l'Afrique. Notre séjour à Beijing nous a permis effectivement de comprendre davantage que la Chine accorde du prix et beaucoup de considération aux populations africaines.

En effet, toute la politique chinoise, en ce début du 21ème siècle consiste à agir pour consolider et développer ses relations d'amitié et de coopération avec les pays africains et les autres pays en développement à travers le monde. Ainsi, le 12 janvier 2006, le gouvernement chinois avait publié un document de la Politique de la Chine à l'égard de l'Afrique, dans lequel il a défini les objectifs de sa politique à l'égard de ce continent ainsi que les mesures à prendre. Une programmation a été faite dans tous les domaines pour la période à venir. Les principes directeurs de cette politique africaine de la Chine peuvent se résumer de la façon suivante, selon un exposé du représentant du Ministère chinois des Affaires Etrangères : de part et d'autre, entretenir une amitié sincère et se traiter d'égal à égal ; adhérer inébranlablement aux cinq principes de la coexistence pacifique; respecter le libre choix des pays africains quant à leur voie de développement ; les soutenir dans leurs efforts d'union afin d'accroître leur puissance. Mieux, il s'agit pour la Chine, d'assurer les avantages réciproques en vue d'un développement partagé, sans oublier, dit-on, les autres aspects liés aux soutiens divers à apporter aux pays africains dans leur développement économique et leur construction nationale. Il s'agit, entre autres, de développer avec eux une coopération multiforme dans les domaines économique, commercial et du progrès social, et de promouvoir un développement partagé. Cette politique africaine de la Chine est fondée sur les intérêts stratégiques communs et à long terme des deux parties. Elle ne saurait changer avec l'évolution du contexte international et de la situation intérieure de chacune des deux parties, nous a-t-on affirmé. Pour tout dire, l'amitié sino-africaine correspond aux intérêts fondamentaux des peuples chinois et africain. Dans ce nouveau siècle, la Chine entend renforcer davantage ses relations politiques, sa coopération et ses échanges tous azimuts avec les pays africains et travailler de concert avec ceux-ci pour explorer de nouveaux champs, de nouvelles modalités et de nouvelles voies de coopération. Dans cette perspective, le forum sur la coopération sino-africaine et ses actions de suivi a posé un certain nombre d'axes à même de relever certains défis qu'apporte la mondialisation économique, et d'assurer un développement partagé. En octobre 2000, la 1ère Conférence ministérielle du Forum s'est tenue à Beijing, annonçant ainsi la création officielle du Forum. C'est au cours de cette Conférence qu'avaient été adoptés les deux documents importants que sont la Déclaration de Beijing et le Programme de coopération sino-africaine sur le développement économique et social. La Chine et l'Afrique se sont mis d'accord pour oeuvrer au développement d'un partenariat sino-africain de type nouveau, caractérisé par la stabilité dans la durée, l'égalité et les avantages réciproques. Aussi, plusieurs actions ont été posées comme l'adoption du Plan d'Action d'Addis-Abéba (2004-2006) et la planification de la coopération sino-africaine dans les domaines politique, économique et social pour les trois années suivantes. Aujourd'hui, le Forum sur la coopération sino-africaine est devenu une plate-forme importante pour renforcer le dialogue collectif entre la Chine et l'Afrique et un mécanisme efficace pour développer leur coopération pragmatique. Le sommet a adopté deux documents finaux : la Déclaration du Sommet de Beijing du FCSA et le Plan d'Action de Beijing (2007-2009) du FCSA qui a proclamé l'établissement, entre la Chine et l'Afrique, d'un partenariat stratégique de type nouveau, et planifié, de façon globale, la coopération sino-africaine dans les trois ans à venir. Sur le Sommet, le Président Hu Jintao avait annoncé les huit mesures que la Chine envisage de prendre pour renforcer la coopération pragmatique avec les pays africains et soutenir le développement en Afrique. Il s'agit d'augmenter l'aide chinoise aux pays africains et la doubler en 2009 par rapport à 2006 ; d'accorder des prêts préférentiels de 3 milliards de dollars US et des crédits acheteurs préférentiels à l'exportation de 2 milliards de dollars US aux pays africains ; de créer un fonds de développement sino-africain dont le capital s'élèvera progressivement à 5 milliards de dollars US pour soutenir les entreprises chinoises et les encourager à investir en Afrique ; de construire le Centre de conférences de l'Union africaine pour soutenir le renforcement de la solidarité et le processus de l'intégration des pays africains ; d'annuler les dettes gouvernementales liées aux prêts sans intérêt arrivant à échéance à la fin de 2005 des pays pauvres très endettés et des pays les moins avancés africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine, entre autres.



Coopération économique et commerciale en nette progression

En 2008, la Chine a pris en charge quelque 800 projets et activé 100 autres bénéficiant de prêts préférentiels pour les pays africains. Parmi les projets réalisés avec l'assistance chinoise, le chemin de fer Tanzanie-Zambie long de 1 860 km est un témoin éloquent de l'amitié sino-africaine. Aussi, les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique augmentent rapidement. Au début des années 1950, le volume commercial n'était que de 12 millions de dollars américains. En 2000, il a franchi pour la première fois le cap des 10 milliards de dollars, et en 2007, il a atteint 73.31 milliards de dollars, soit une croissance de 32,2% par rapport à l'année 2006. En 2008, le volume a atteint 106.84 milliards de dollars, soit une croissance de 45,1% par rapport à l'année 2007. Jusqu'à la fin de l'année 2007, les investissements directs chinois en Afrique ont totalisé 14.6 milliards de dollars, couvrant 48 pays africains et des domaines aussi variés que l'agriculture, l'élevage, la pêche, le textile, l'énergie, les infrastructures, l'hydraulique et l'électricité, et elles ont joué un rôle actif dans la promotion du développement socio-économique, la création d'emplois et l'élévation du niveau de vie de la population en Afrique. En fin 2007 aussi, la Chine a signé avec des pays africains 66 accords de coopération culturelle et réalisé 164 projets culturels. Elle a créé des centres culturels chinois respectivement au Bénin, à l'Ile Maurice et en Egypte. En 2008, le gouvernement chinois a accordé plus de 20 000 bourses aux étudiants africains. La Chine et l'Afrique possèdent des positions identiques sur de nombreux problèmes internationaux ou régionaux d'importance majeure. Pour l'histoire, la Chine n'oubliera jamais par exemple le fait qu'en 1971, c'est avec l'appui des pays africains et de nombreux autres pays en développement qu'elle a recouvré son siège légitime au sein de l'ONU. Comme quoi, entre la Chine et l'Afrique, l'histoire est pleine d'aspects importants qui méritent d'être portés à la connaissance des peuples, au nom du désir d'ouverture tous azimuts de cette puissance asiatique sur le monde.

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