CHINE AFRIQUE

POUR DES RELATIONS RESPECTUEUSES, AMICALES, FRANCHES ET FRATERNELLES

vendredi 13 décembre 2013

Des hommes d'affaires chinois en prospection à Abidjan

Des hommes d'affaires chinois en prospection à Abidjan
Côte D'Ivoire - Une délégation d'hommes d' affaires de Wenzhou, l'une des villes chinoises les plus dynamiques sur le plan économique, séjourne à Abidjan, à la recherche d'opportunités d'investissement.



   
 Il s'agit de chercher des opportunités de coopération avec la Côte d'Ivoire et de partager, avec les Ivoiriens, l'expérience et le savoir-faire des Chinois en

lundi 9 décembre 2013

Pourquoi l'Afrique ne sera pas dès demain la nouvelle Chine - Economie - www.lavoixdunord.fr

Pourquoi l'Afrique ne sera pas dès demain la nouvelle Chine - Economie - www.lavoixdunord.fr

Pourquoi l'Afrique ne sera pas dès demain la nouvelle Chine

Publié le
Par Paris (AFP)© 2013 AFP

Au moment où beaucoup d'investisseurs voient en l'Afrique un nouvel

jeudi 21 novembre 2013

lundi 28 octobre 2013

LIVRE « LE JAUNE ET LE NOIR » : Tidiane Ndiaye raconte l’épopée « triomphale » de la Chine en Afrique

LIVRE « LE JAUNE ET LE NOIR » : Tidiane Ndiaye raconte l’épopée « triomphale » de la Chine en Afrique

Dans « Le jaune et le noir. Enquête historique » (Gallimard, Collec. « Continent Noirs », 2013, 180 p.), l’anthropologue et économiste franco-sénégalais, Tidiane Ndiaye, raconte l’« épopée triomphale » de la Chine en Afrique. Il montre d’abord que les relations entre le continent noir et l’empire du Milieu remontent bien avant la colonisation européenne. Dans un second temps, l’auteur se livre à une analyse décapante, sinon accablante, de la stratégie actuelle de « prédation », de « dévastation et de pillage » de l’empire du Milieu, qui s’apparente, selon Tidiane Ndiaye, au jeu de go dont le principe consiste à conquérir ou

lundi 14 octobre 2013

La nouvelle obsession d’Obama : le rôle de la Chine en Afrique | Mondialisation

Afrique ChineLa nouvelle obsession d’Obama : le rôle de la Chine en Afrique | Mondialisation
 
Les pays sont des «pièces d’un échiquier sur lequel se joue un grand jeu pour la domination du monde», écrivait Lord Curzon, vice-roi des Indes, en 1898, rien n’a changé. Le massacre du centre commercial de Nairobi était une façade derrière laquelle une sanglante invasion en bonne et due forme de l’Afrique et une guerre en Asie sont le grand enjeu.
Les tueurs du centre commercial du groupe Al-Shabaab sont venus de Somalie. Si un pays est une métaphore impériale, c’est la Somalie. Partageant une langue et une religion commune, les Somaliens ont été divisés entre les Britanniques, les Français, les Italiens et les Ethiopiens. Des dizaines de milliers de

jeudi 10 octobre 2013

Les séries chinoises débarquent en Afrique

Les séries chinoises débarquent en Afrique












































En mars dernier, dans le discours qu'il a tenu au Centre de convention international Julius Nyerere en Tanzanie, le président chinois Xi Jinping a parlé du succès que remportait dans ce pays la série Doudou et ses belles-mères, d'origine chinoise.
En quelques mois, l'engouement pour les séries chinoises en Afrique n'a

lundi 7 octobre 2013

Kenya : futur point d'entrée de la Chine en Afrique pour supplanter le dollar ?

Kenya : futur point d'entrée de la Chine en Afrique pour supplanter le dollar ?
Kenya : futur point d'entrée de la Chine en Afrique pour supplanter le dollar ?
Le Kenya souhaiterait en effet prochainement héberger une chambre de compensation pour la devise de l’Empire du Milieu au sein de sa Banque centrale; ce qui, le cas échéant - serait une première sur le continent africain. Même si Pékin envahit pas à pas l’Afrique du Nord au sud...
Uhuru Kenyatta en Chine


Simple coïncidence ? Alors que le Kenya vient d’être le théâtre d’une attaque terroriste particulièrement meurtrière et que les dessous de l’affaire pourraient réserver quelques surprises, précisons que Nairobi est en train de remettre en cause la

Les Africains doivent-ils mettre leur destin entre les mains des Chinois ? - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Les Africains doivent-ils mettre leur destin entre les mains des Chinois ? - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain
Les Africains doivent-ils mettre leur destin entre les mains des Chinois ?








La Chine veut doubler ses prêts à l’Afrique à hauteur de 20 milliards de dollars américains, au cours des trois prochaines années. Voilà un geste apparent, visant à renforcer les liens avec

Le “rêve chinois” et nous Alliance stratégique avec l'Afrique et enjeux de puissance - Liberté Algérie , Quotidien national d'information

Le “rêve chinois” et nousPar : Salim Tamani

Le “rêve chinois” et nous Alliance stratégique avec l'Afrique et enjeux de puissance - Liberté Algérie , Quotidien national d'information
A travers “Understanding China”, Pékin veut expliquer le secret de sa réussite et l’extraordinaire métamorphose de son économie depuis les réformes de 1978. Au-delà, c’est son intérêt pour l'Afrique qui focalise aujourd’hui le débat et qui suscite la méfiance de l’Occident, soucieux de préserver ses carrés d’influence dans un continent qui représente encore plus de la moitié des ressources mondiales en matières premières. Conscient des enjeux géostratégiques, Pékin veut désormais écouter aussi les critiques sur ses imperfections afin que son label “made in China” devienne

MÉDIAS • Stratégie – La Chine tisse sa toile en Afrique | Courrier international

MÉDIAS • Stratégie – La Chine tisse sa toile en Afrique | Courrier international
L’emprise de Pékin sur les médias se renforce, en particulier au Kenya, en Afrique du Sud et au Zimbabwe. Les journalistes n’ont plus le droit de critiquer la Chine, ni leur pays.

  • “Attention pour voir la réalité, brisez l’écran”. “Attention pour voir la réalité, brisez l’écran”. Dessin d’El Roto paru dans El País, Madrid.

Nairobi. En août, lorsque l’une des principales entreprises de presse sud-africaines a été vendue, un nom inattendu figurait sur la liste des acquéreurs : China International Television Corporation (中央电视台). A première vue, il peut sembler étrange que la télévision publique chinoise

lundi 30 septembre 2013

IRIN Français | Décrypter l’aide de la Chine à l’Afrique | Afrique | Démocratie et gouvernance | Politique

IRIN Français | Décrypter l’aide de la Chine à l’Afrique | Afrique | Démocratie et gouvernance | Politique

 

NAIROBI, 30 septembre 2013 (IRIN) - Cette année, les deux hommes les plus puissants de la planète, les présidents Barack Obama et Xi Jinping, ont effectué

mardi 24 septembre 2013

Les marchands africains en Chine, pivots du commerce entre deux continents - Le Nouvel Observateur

Les marchands africains en Chine, pivots du commerce entre deux continents - Le Nouvel Observateur
Depuis une pièce sans fenêtre d'un immeuble délabré de Hong Kong, le Guinéen Ali Diallo envoie vers l'Afrique des produits électroniques fabriqués dans des usines voisines. Dans le sud de la Chine, des milliers d'Africains alimentent le commerce vers leur continent d'origine.
(c) AfpDepuis une pièce sans fenêtre d'un immeuble délabré de Hong Kong, le Guinéen Ali Diallo envoie vers l'Afrique des produits électroniques fabriqués dans des usines voisines. Dans le sud de la Chine, des milliers d'Africains alimentent le commerce vers leur continent d'origine. (c) Afp

Hong Kong (AFP) - Depuis une pièce sans fenêtre d'un

Chinois et Africains doivent « poursuivre ensemble leurs rêves », selon la Chine - china radio international

Chinois et Africains doivent « poursuivre ensemble leurs rêves », selon la Chine - china radio international
La Chine et l'Afrique doivent poursuivrent ensemble leurs rêves, a déclaré lundi 23 septembre Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, dans un discours prononcé lors d'un entretien entre ministres des Affaires étrangères chinois et de pays africains au siège de l'Onu, à New York.
La réunion, présidée par Wang Yi et son homologue sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane, a permis aux participants d'échanger leurs points de vue d'une manière profonde sur la coopération sino-africaine.

vendredi 20 septembre 2013

Chine/Afrique, la fin d'une lune de miel ?

Chine/Afrique, la fin d'une lune de miel ?
       

Chronique politique de Gabriel Banon Chronique politique de Gabriel Banon Vendredi, 20 Septembre 2013

Soixante quinze milliards de dollars, c’est ce que la Chine a investit en Afrique, pas loin des sommes dépensées par les Etats-Unis d’Amérique. Ce montant représente le un cinquième du total

jeudi 19 septembre 2013

Chine / Afrique : lancement d'un programme de formation syndicale en faveur de dix pays africains

Chine / Afrique : lancement d'un programme de formation syndicale en faveur de dix pays africains
TOGO
  
L'Organisation de l'Unité Syndicale Africaine (OUSA) et la Fédération syndicale Chinoise ( All China Federation of Trade Unions, ACFTU) ont entamé jeudi à Lomé la première étape du programme de séminaires nationaux de leadership sur l'Education des

Les dessous du système d’aide humanitaire chinois | Afrique | Politique

IRIN Français | Analyse: Les dessous du système d’aide humanitaire chinois | Afrique | Politique
NAIROBI, 18 septembre 2013 (IRIN) - Le rôle de la Chine en qualité de bailleur de fonds est accueilli avec une certaine méfiance, à la fois par les spécialistes de

mercredi 18 septembre 2013

Pour l'Afrique, la Chine est un exemple à suivre

Pour l'Afrique, la Chine est un exemple à suivre

A l'occasion d'une table ronde entre des médias africains et chinois autour du thème « Quand le rêve chinois rencontre le rêve africain », M. Salim Tamani, rédacteur en chef du

mercredi 11 septembre 2013

Journal Du Cameroun.com: Chine: Un livre blanc sur la coopération avec l’Afrique

Journal Du Cameroun.com: Chine: Un livre blanc sur la coopération avec l’Afrique
Par Henrie Lucie Nombi avec Xinhua - 03/09/2013
© enouvelafrique.net
Un livre blanc sur la coopération avec l’Afrique
Le document publié le 29 août par le gouvernement chinois, parle de la collaboration économique et commerciale qui existe entre ce pays et le continent
Ce livre blanc portant sur la coopération sino-africaine met un accent sur les dernières réussites de la coopération mutuellement bénéfiques entre la Chine et les pays africains. Il a été publié par le Bureau de l’information du Conseil des Affaires d’Etat. L’ouvrage présente les faits du développement commercial, de l’expansion des investissements, de la coopération agricole, de la construction d’infrastructures et d’autres domaines de coopération entre la Chine et l’Afrique depuis 2009. Le développement économique et commercial sino-africain a permis d’améliorer les conditions de vie du

He Liehui : faire de l'Afrique son propre foyer

He Liehui : faire de l'Afrique son propre foyer
French.china.org.cn | Mis à jour le 03. 09. 2013 | Mots clés : rêve chinois;:Afrique; chine-afrique; Ghana



Cet homme qui, au départ, souhaitait tout bonnement gagner de l'argent en Afrique a accompli bien plus : il a participé à l'essor des échanges sino-africains. Il rêve dorénavant que son entreprise implantée en Afrique, à travers son extension, contribue au développement de ce continent.

En mai 2000, alors âgé de 24 ans, le jeune He Liehui s'est, de son propre chef, rendu en Afrique pour y fonder une entreprise. Aujourd'hui, il a déjà parcouru la grande majorité des

Le voyage "fantastique" en Chine des étudiants sénégalais de l'Institut Confucius - Afriquinfos

Le voyage "fantastique" en Chine des étudiants sénégalais de l'Institut Confucius - Afriquinfos
Neuf étudiants sénégalais, six hommes et trois femmes, de l'Institut Confucius de Dakar, ont jugé "fantastique et très intéressant" leur récent voyage d'études en Chine, en compagnie du responsable chinois de l'établissement.
Mardi 10 septembre 2013 | 17:56 UTC
Ces étudiants sénégalais qui venaient de terminer un voyage de deux semaines en Chine après avoir bouclé quatre mois d'apprentissage de la langue chinoise à l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, se sont dits émerveillés par l'économie, la culture, la gastronomie chinoises, entre autres.
L'Institut Confucius a été ouvert au sein de l'UCAD le 3 décembre 2012 et a commencé ses cours en mars 2013. "Entre mars et juillet, les étudiants de l'institut ont appris la langue, la calligraphie et la culture chinoises", se réjouit Gong Desheng, responsable chinois de l'Institut Confucius. Ces connaissances apprises à Dakar ont été approfondies sur place au cours de leur séjour en Chine. "Ce séjour était fantastique et très intéressant. Nous avons fait pleins de découvertes, de connaissances, et d'études", lance Mouhamed Chérif Dai Diallo.
"Il m'a permis de connaître la Chine en sa dimension économique et culturelle, et en même temps la calligraphie et la gastronomie chinoise. On a mangé que du chinois, en plus le thé chinois est fantastique", ajoute-t-il.
Cet avis est partagé par son camarade de classe Yaya Badiane, qui ajoute : "la Chine est un pays magnifique qui s'intéresse au devenir du continent africain. Ce voyage d'études a approfondi notre formation. On a eu à apprendre la culture chinoise dans sa diversité. On ne finira jamais de l'apprendre".
"La Chine qui est un pays formidable intéresse l'Afrique. Donc, c'est aux Africains de lui offrir les opportunités d'investir davantage dans ce continent", propose Mohamed Chérif. Lorsqu'on lui demande pour quelles raisons il apprend le chinois, cet étudiant en master en sciences juridiques et politiques à l'UCAD, considère qu'il est "intéressant d'apprendre le chinois en raison de la dimension économique et culturelle de la Chine, un pays émergent".
"C'est un bonus pour moi de parler différentes langues. En plus du français, je parle l'anglais, l'espagnol, l'arabe et je me débrouille très bien en chinois", se glorifie-t-il. Quant à Yaya Badiane, ex-agent de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, il déclare apprendre le chinois "pour m'enrichir culturellement et faire des affaires".
Le voyage d'études des étudiants de l'Institut Confucius de Dakar a été organisé par l'institut mère Han Ban (Bureau de la Commission pour la diffusion internationale du chinois), un organisme qui fait partie du ministère chinois de l'Education.

Chine : la croissance est repartie

Chine : la croissance est repartie
Une usine de production de lave-linge à Hefei, dans la province de l'Anhui.
Une usine de production de lave-linge à Hefei, dans la province de l'Anhui. Crédits photo : © Jianan Yu / Reuters/REUTERS

La production industrielle a rebondi de 10,4% en août, les ventes au détail ont augmenté de 13,4% et les investissements en capital fixe ont progressé de 20,3%. Une exception parmi les Brics, les grands pays émergents.
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La Chine fait mentir les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui s'affichaient la semaine dernière au G20 de Saint-Pétersbourg comme les porte-paroles des pays émergents en crise face aux pays riches. Ces pays, qui représentent 40% de la population mondiale, soulignaient haut et fort leurs inquiétudes vis à vis des «répercussions négatives des politiques monétaires de certains pays développés», visant plus particulièrement la Réserve fédérale américaine.
La Fed, qui inonde depuis plusieurs années le système financier de liquidités, réinvesties en grande partie dans les pays émergents, a prévenu qu'elle pourrait prochainement réduire son soutien à l'économie, provoquant un raz-de-marée sur les monnaies des Brics. La roupie indienne a chuté de 25% depuis le début de l'année, le réal brésilien a baissé de 15% et le rouble russe de 10%.
Pékin cependant, dont la monnaie n'est pas convertible, fait exception à l'inquiétude manifestée par les émergents. En août, a annoncé le gouvernement mardi, la production industrielle de la Chine a bondi de 10,4% sur un an, après une hausse de 9,7% en juillet. C'est sa plus forte progression mensuelle depuis plus d'un an. Sur les huit premiers mois de 2013 elle est en hausse de 9,5% par rapport à la même période de l'an dernier.

Dans le trio des plus gros investisseurs dans le monde

Dans la foulée, la Chine a également annoncé que les ventes au détail avaient progressé de 13,4% le mois dernier et que les investissements en capital fixe étaient en hausse de 20,3%. Sur l'ensemble du premier semestre, ces derniers ont gonflé de 20,1%.
Ces chiffres, meilleurs que prévus, interviennent après l'annonce le week-end dernier d'une augmentation de 8,3% de l'excédent commercial du pays en août, à 28,6 milliards de dollars. Ils font également suite aux déclarations du gouvernement soulignant que l'an dernier, la Chine avait rejoint le trio de tête des pays réalisant les plus gros volumes d'investissements à l'étranger. À 87,8 milliards de dollars, ils ont bondi de 17,6% entre 2011 et 2012. Mais ils restent cependant dix fois moindre que ceux des États-Unis et trois fois inférieurs à ceux de la Grande-Bretagne.
Si le ralentissement de la croissance chinoise à 7,5% au deuxième trimestre de cette année pouvait laisser craindre un essoufflement de la machine chinoise, ces statistiques montre qu'elle se porte encore très bien. Loin des préoccupations de ses alliés au sein des Brics.

dimanche 25 août 2013

La Chine, principal investisseur en Afrique - Afriquinfos

La Chine, principal investisseur en Afrique - Afriquinfos
Sur fond de crise économique mondiale, les pays émergents, notamment la Chine, sont progressivement devenus les nouveaux moteurs de croissance de l'Afrique. En tant que principal investisseur dans le secteur des infrastructures en Afrique, la Chine améliore l'environnement d'investissement et renforce le potentiel de développement du continent.
Vendredi 23 août 2013 | 14:24 UTC
Selon un récent rapport du cabinet d'audit Ernest & Young qui fait état du potentiel d'attraction de l'Afrique en 2013, le taux de croissance des projets d'investissement sur le marché africain des pays émergents a dépassé les 20,7%, contre 8,4% pour les pays développés.
Les pays émergents investissent de plus en plus en Afrique. Le nombre de projets dans lesquels ils ont investi sur le continent a bondi de 99 en 2003 à 538 en 2011, soit 319 de plus que les pays développés.
Le manque d'infrastructures en Afrique constitue un obstacle majeur à la croissance sur le continent. L'Afrique compte environ 90.000 km de chemins de fer, soit 1/20 de la longueur des chemins de fer européens. La plupart des pays africains connaissent des pénuries d'électricité et moins de 60% de la population africaine a accès à l'eau potable.
La Chine a toujours encouragé les entreprises chinoises expérimentées à coopérer avec l'Afrique. Depuis l'établissement en 2000 du Forum de coopération sino-africain, les deux parties ont placé la construction des infrastructures au centre de leur coopération.
Malgré la récession de l'économie mondiale, la valeur des nouveaux contrats de chantier à l'étranger signés par la Chine s'est élevée à 156,5 milliards de dollars en 2012, soit une hausse de 10% par rapport à 2011.
Selon Mo Wenhe, président général de China Harbour Engineering Co. Ltd, l'entreprise a traité en 2012 des projets d'une valeur de 1,6 milliard de dollars en Afrique, principalement en Afrique du Nord, de l'Ouest et de l'Est. Ce marché émergent représente un quart du nombre total de contrats de l'entreprise.
En outre, le gouvernement chinois continue de soutenir et d'encourager la participation des entreprises chinoises dans la construction d'infrastructures en Afrique et met l'accent sur la coopération en matière de technologies et de gestion en vue d'aider l'Afrique à renforcer sa propre capacité de développement.
La Chine a par exemple installé des pipelines et construit des raffineries afin d'aider des pays comme le Soudan, le Tchad et le Niger à se doter d'une industrie pétrolière complète.
Fin 2012, les investissements directs chinois en Afrique avaient dépassé les 15 milliards de dollars. La Chine a investi dans les secteurs du transport, des télécommunications, de l'aménagement et de la gestion des eaux, de l'électricité, ainsi que dans le réseau routier et les infrastructures. Elle a directement investi dans 152 nouveaux projets en Afrique au cours des cinq dernières années.
Jeremy Stevens, économiste du groupe de Standard Bank, a indiqué dans un récent rapport que le renouvellement et la maintenance des infrastructures coûtaient à l'Afrique près de 100 milliards de dollars chaque année et que la Chine était devenue un partenaire très important pour l'Afrique. En effet, depuis 2007 deux tiers des fonds destinés à la construction de nouvelles infrastructures proviennent de Chine.
Par ailleurs, la participation des entreprises chinoises dans la construction d'infrastructures en Afrique crée de nouvelles opportunités pour les secteurs bancaire, immobilier et éducatif du continent. La Chine a non seulement amélioré l'environnement d'investissement en Afrique, mais a aussi créé des opportunités gagnant-gagnant dans sa coopération avec le continent.

vendredi 23 août 2013

Le Kenya, miroir de l'expansion chinoise en Afrique - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Le Kenya, miroir de l'expansion chinoise en Afrique - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain
La visite du Président kényan, poursuivi par la Cour pénale internationale, en Chine n’a pas fait beaucoup d’émules. Elle s’est toutefois révélée payante sur le plan économique, puisqu’un contrat de 5 milliards de dollars a été signé entre les deux pays. Une enveloppe dodue qui servira à la construction d’une ligne de chemin de fer et la mise sur pied de projets énergétiques, dont tous les pays de la Sous-région bénéficieront.

La Chine a été vue d’un mauvais oeil par nombre de puissances occidentales pour avoir accueilli en grande pompe le Président kényan, Uhuru Kenyatta. Elle lui a même déroulé le tapis rouge et organisé une cérémonie d’accueil d’envergure pour l’honorer, alors que ce dernier est toujours poursuivi par la Cour pénale internationale pour sa responsabilité dans les violences post-électorales de 2007 qui ont fait plus de 1 500 morts. Pékin, qui s’attendait à ce qu’on murmure des critiques à son encontre pour avoir tendu la main au dirigeant que des pays comme la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis boudent, a joué une nouvelle fois de plus sa meilleure carte : celle de la non-ingérence.
Contrat de 5 milliards de dollars à la clé
Sans doute sa meilleure arme pour sceller de gros contrats avec ses partenaires économiques. Et c’est bien connu, le Kenya, qui s’est hissé au rang de la première puissance en Afrique de l’est, est un grand partenaire de Pékin. D’ailleurs cette visite en Chine était une des promesses de campagne d’Uhuru Kenyatta, s’engageant durant son mandat à renforcer le partenariat entre Pékin et Nairobi. Pas étonnant donc que le séjour du dirigeant kényan ait accouché d’un contrat de 5 milliards de dollars scellé par les deux pays. Cette enveloppe dodue sera utilisée pour la mise sur pied de projets énergétiques et la construction de lignes ferroviaires qui devraient relier le port de Mombasa à Malaba, à la frontière de l’Ouganda. Le Kenya ne sera donc pas seul à bénéficier de cette ouvrage, qui sera aussi bénéfique à ses pays voisins. Selon Uhuru Kenyatta, qui défend le partenariat économique de son pays avec la Chine, cette liaison devrait permettre un accès plus rapide du port vers les autres pays de la région, tels que notamment le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi ou encore la République démocratique du Congo.
Une initiative qui devrait également favoriser le commerce inter-africain qui peine toujours à se développer, selon la Banque africaine de développement (BAD), qui s’est exprimée sur la question lors de ses Assemblées annuelles à Marrakech, en mai dernier. Le commerce inter-africain n’est en effet que de 15% sur tout le continent. Ce qui constitue un taux très faible comparé aux autres pays du monde. A l’origine de cette situation qui fait souffrir l’économie du continent, la mauvaise gouvernance, le manque de capitaux, d’infrastructures.
Le Kenya, une porte ouverte vers l’Afrique
Des freins au développement de l’Afrique auxquels la Chine, très critiquée pour son expansion sur le continent, affirme vouloir mettre un terme. Le Kenya est actuellement considéré comme l’un des plus grands partenaires économiques de la Chine, qui y a beaucoup investi déjà et aidé à la réalisation de nombreux projets, notamment des infrastructures. Quelques jours avant son départ pour la Chine, Uhuru Kenyatta a cru bon de rappeler tout cela : « Comme le savent très bien les Kényans, notre pays a grandement bénéficié de l’investissement chinois, en particulier dans les infrastructures. Les routes et les lignes de transmission que nous développons sont toutes le résultat de notre partenariat avec la Chine ». Selon les médias locaux kényans, la Chine envisagerait d’investir dans d’autres secteurs comme l’agro-industrie, la production d’engrais ou encore la technologie. le Président Kenyatta a également réclamé à Pékin d’investir dans le secteur pétrolier kényan.
Alors que la Chine est régulièrement critiquée pour sa politique en Afrique, l’économiste sénégalais Sanou Mbaye pense lui au contraire qu’elle « a fait la différence sur le continent ». Selon lui, son investissement dans de nombreux pays africains a eu des effets positifs. « La Chine a construit des infrastructures, des routes, des chemins de fer. D’ailleurs, elle est en train de construire un chemin de fer qui partira de l’ Éthiopie jusqu’à Djibouti ! Actuellement, il faut savoir que parmi les 19 pays qui ont les économies les plus performantes dans le monde, 10 sont africains ! Je parle particulièrement des pays de l’Afrique de l’Est et Australe, tels que : la Tanzanie, l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, le Burundi, le Ghana, le Nigeria, l’Angola, l’Afrique du Sud et Djibouti », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à Afrik.com en avril 2013.

mardi 20 août 2013

Des responsables africains rejètent les allégations de néocolonialisme visant la Chine

Des responsables africains rejètent les allégations de néocolonialisme visant la Chine
La coopération sino-africaine en matière de santé est basée sur le respect mutuel, a indiqué Dr. Hon. Ruhakana Rugunda, ministre ougandais de la Santé, en marge du Forum ministériel sino-africain sur le développement de la santé qui s'est tenu vendredi.

"La Chine n'impose aucune aide. Ce sont les Africains qui demandent de l'assistance", a noté Rugunda en réponse à des accusations selon lesquelles la Chine exercerait un type de néocolonialisme sur le continent africain.

"(Cette aide) satisfait nos besoins et nous pensons qu'elle nous aide à édifier la capacité propre des peuples ougandais et africains", a-t-il indiqué.

Kassim Issak Osman, ministre djiboutien de la Santé, a estimé que la Chine offrait une assistance bénévole à Djibouti, en dépit du fait que son pays n'offrait quasiment rien sur lequel la Chine pouvait capitaliser.

"La Chine offre des dons inconditionnels et ne nous demande rien en retour, ce que peu de pays font. C'est peut être la pure jalousie des pays qui ne nous ont jamais aidés mais pointent du doigt la coopération entre la Chine et Djibouti", a noté M. Osman.

Les représentants de la Chine et de 48 pays africains ainsi que de huit organisations internationales ont participé au forum. Parmi eux, figurent Margaret Chan, directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA et Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du Fonds des Nations unies pour la population.

Le président chinois Xi Jinping s'est engagé lors du forum à continuer les efforts pour promouvoir les soins médicaux et la coopération liée au développement avec les pays africains.

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune
Des douzaines de ministres africains de la Santé et des fonctionnaires chinois de la santé se sont réunis à l’occasion du Forum ministériel sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé pour coordonner les nouveaux efforts qu’il convient de déployer afin de soutenir les progrès à long terme en santé en Afrique et préparer l’avenir de la coopération sino-africaine en matière de santé.
Il s’agit de la toute première conférence des ministres de la Santé tenue dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) depuis sa création en 2000, ce qui démontre le niveau le plus élevé d’engagement politique pour lutter ensemble contre les problèmes de santé les plus urgents en Afrique.
Lors du Forum, les ministres et les représentants de la santé ont signé la Déclaration de Pékin sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé, qui définit une feuille de route pour résoudre ensemble les principales difficultés devant lesquelles se trouvent les pays africains, en particulier le VIH, le paludisme, les bilharzioses, la santé reproductive, les vaccinations et les maladies à prévention vaccinale. Selon la déclaration, la Chine et les pays africains déploieront de nouveaux efforts pour trouver des solutions de santé durables et à long terme, par exemple en multipliant les partenariats sur la recherche conjointe et en palliant au manque de travailleurs de santé.« La Chine et les pays africains bénéficient d’un partenariat solide et efficace pour la santé depuis plus de cinquante ans. Celui-ci se fonde sur les expériences et la vision que nous avons en commun pour un avenir meilleur et plus sain pour tous nos citoyens, » nous explique la ministre Sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck. « La Déclaration de Pékin renforce les engagements de nos gouvernements qui consistent à élaborer et mettre en œuvre des stratégies relevant de l’initiative des pays afin de réaliser des progrès durables dans le secteur de la santé et d’améliorer la vie des habitants de tout le continent. »Cette année marque le 50e anniversaire de l’assistance médicale chinoise envoyée en Afrique, dont la première équipe en Algérie en 1963. Depuis lors, des milliers de membres du personnel médical ont assuré des services dans 43 pays africains. La Chine a également collaboré avec des partenaires africains et des organisations internationales pour construire des hôpitaux et des centres de prévention du paludisme, former du personnel médical et accroître l’accès aux traitements antipaludiques et autres technologies en santé. Les institutions universitaires et les entreprises privées ont également appuyé ces efforts. À présent, la Chine et les pays africains examinent les moyens de tirer parti de ces progrès pour dégager de nouvelles ressources, des innovations et un esprit d’initiative en vue de réaliser des progrès dans le secteur de la santé en Afrique. « Les citoyens chinois et africains vivent sur la même planète, sous le même ciel. Le partenariat entre la Chine et l’Afrique est enracinée dans l’humanitaire. Comme président Xi l’a décrit, cet amour n’a pas de frontières », a déclaré l’honorable Dre. Li Bin, ministre chinoise de la santé nationale et de la commission de planification familiale. « Je crois que les équipes médicales chinoises vont s’efforcer d’apporter une plus grande contribution dans le futur. »Dans cette nouvelle ère de collaboration, les fonctionnaires d’État chinois et africains et d’autres intervenants collaboreront étroitement pour trouver des solutions durables et relever les défis du secteur de la santé. Au nombre de ces moyens figurent le renforcement de la capacité des ressources humaines dans les pays africains, le soutien de la capacité de fabrication nationale, et l’accès accru à des produits de santé à faibles coûts et de haute qualité. La Chine et les pays africains inviteront le secteur privé dans le but d’encourager le transfert des technologies et d’accroître l’accès à des technologies en santé de haute qualité et à faibles coûts tout en s’assurant que les produits respectent les normes de qualité. La Déclaration insiste sur le fait que les efforts de coopération en matière de santé devront s’aligner sur les priorités des pays africains ainsi que sur les plans de développement nationaux et régionaux Ces efforts conjoints tireront parti des expériences de la Chine en matière d’amélioration de la santé publique dans des contextes où les ressources sont limitées. La Chine partagera également les outils et l’expertise qu’elle a acquis grâce à ses investissements dans la recherche et le développement pour la santé, la production des technologies en santé et ses efforts de réforme actuelle en matière de santé visant à offrir des soins de santé accessibles à tous ses citoyens. En outre, la Chine et les pays africains collaboreront étroitement avec les principaux acteurs en santé mondiale pour soutenir la coopération sino-africaine en matière de santé, notamment les organisations multilatérales, les ONG internationales et les organisations de la société civile. Les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, l’UNFPA, l’UNICEF, l’Union africaine, la Banque mondiale, GAVI Alliance et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme étaient présents au Forum, à titre d’observateurs. Ces partenaires internationaux jouent un rôle crucial dans les progrès ayant déjà été réalisés dans le domaine de la santé tant en Chine que dans les pays africains, et leurs expertises et expériences permettent de soutenir de manière plus efficace et plus organisée une coopération sino-africaine en matière de santé.« Les dizaines d’années d’une collaboration entre la Chine et l’Afrique sont l’expression de l’amitié et de la bonne volonté qui caractérisent leur relation depuis longtemps, » a déclaré la Dre Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. « La Chine est désormais une force importante dans le développement de l’Afrique et comprend une augmentation substantielle des engagements et des obligations. Cette relation offre un bon exemple de coopération Sud-Sud pour le développement qui se fonde sur le respect et les intérêts mutuels. »Le Forum ministériel repose sur des discussions importantes au Botswana à l’occasion de la 4e Table ronde internationale sur la coopération sino-africaine en matière de santé, qui a eu lieu pour la première fois en Afrique en mai 2013. Le Forum est tenu dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), et est organisé par la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de la Chine, anciennement intitulée le ministère de la Santé. Ensemble, ces conférences ont établi les fondements d’une collaboration continue Sud-Sud entre la Chine et les pays africains pour relever les défis urgents en matière de santé.

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune

Des douzaines de ministres africains de la Santé et des fonctionnaires chinois de la santé se sont réunis à l’occasion du Forum ministériel sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé pour coordonner les nouveaux efforts qu’il convient de déployer afin de soutenir les progrès à long terme en santé en Afrique et préparer l’avenir de la coopération sino-africaine en matière de santé.

Il s’agit de la toute première conférence des ministres de la Santé tenue dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) depuis sa création en 2000, ce qui démontre le niveau le plus élevé d’engagement politique pour lutter ensemble contre les problèmes de santé les plus urgents en Afrique.




Lors du Forum, les ministres et les représentants de la santé ont signé la Déclaration de Pékin sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé, qui définit une feuille de route pour résoudre ensemble les principales difficultés devant lesquelles se trouvent les pays africains, en particulier le VIH, le paludisme, les bilharzioses, la santé reproductive, les vaccinations et les maladies à prévention vaccinale. Selon la déclaration, la Chine et les pays africains déploieront de nouveaux efforts pour trouver des solutions de santé durables et à long terme, par exemple en multipliant les partenariats sur la recherche conjointe et en palliant au manque de travailleurs de santé.« La Chine et les pays africains bénéficient d’un partenariat solide et efficace pour la santé depuis plus de cinquante ans. Celui-ci se fonde sur les expériences et la vision que nous avons en commun pour un avenir meilleur et plus sain pour tous nos citoyens, » nous explique la ministre Sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck. « La Déclaration de Pékin renforce les engagements de nos gouvernements qui consistent à élaborer et mettre en œuvre des stratégies relevant de l’initiative des pays afin de réaliser des progrès durables dans le secteur de la santé et d’améliorer la vie des habitants de tout le continent. »Cette année marque le 50e anniversaire de l’assistance médicale chinoise envoyée en Afrique, dont la première équipe en Algérie en 1963. Depuis lors, des milliers de membres du personnel médical ont assuré des services dans 43 pays africains. La Chine a également collaboré avec des partenaires africains et des organisations internationales pour construire des hôpitaux et des centres de prévention du paludisme, former du personnel médical et accroître l’accès aux traitements antipaludiques et autres technologies en santé. Les institutions universitaires et les entreprises privées ont également appuyé ces efforts. À présent, la Chine et les pays africains examinent les moyens de tirer parti de ces progrès pour dégager de nouvelles ressources, des innovations et un esprit d’initiative en vue de réaliser des progrès dans le secteur de la santé en Afrique. « Les citoyens chinois et africains vivent sur la même planète, sous le même ciel. Le partenariat entre la Chine et l’Afrique est enracinée dans l’humanitaire. Comme président Xi l’a décrit, cet amour n’a pas de frontières », a déclaré l’honorable Dre. Li Bin, ministre chinoise de la santé nationale et de la commission de planification familiale. « Je crois que les équipes médicales chinoises vont s’efforcer d’apporter une plus grande contribution dans le futur. »Dans cette nouvelle ère de collaboration, les fonctionnaires d’État chinois et africains et d’autres intervenants collaboreront étroitement pour trouver des solutions durables et relever les défis du secteur de la santé. Au nombre de ces moyens figurent le renforcement de la capacité des ressources humaines dans les pays africains, le soutien de la capacité de fabrication nationale, et l’accès accru à des produits de santé à faibles coûts et de haute qualité. La Chine et les pays africains inviteront le secteur privé dans le but d’encourager le transfert des technologies et d’accroître l’accès à des technologies en santé de haute qualité et à faibles coûts tout en s’assurant que les produits respectent les normes de qualité. La Déclaration insiste sur le fait que les efforts de coopération en matière de santé devront s’aligner sur les priorités des pays africains ainsi que sur les plans de développement nationaux et régionaux Ces efforts conjoints tireront parti des expériences de la Chine en matière d’amélioration de la santé publique dans des contextes où les ressources sont limitées. La Chine partagera également les outils et l’expertise qu’elle a acquis grâce à ses investissements dans la recherche et le développement pour la santé, la production des technologies en santé et ses efforts de réforme actuelle en matière de santé visant à offrir des soins de santé accessibles à tous ses citoyens. En outre, la Chine et les pays africains collaboreront étroitement avec les principaux acteurs en santé mondiale pour soutenir la coopération sino-africaine en matière de santé, notamment les organisations multilatérales, les ONG internationales et les organisations de la société civile. Les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, l’UNFPA, l’UNICEF, l’Union africaine, la Banque mondiale, GAVI Alliance et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme étaient présents au Forum, à titre d’observateurs. Ces partenaires internationaux jouent un rôle crucial dans les progrès ayant déjà été réalisés dans le domaine de la santé tant en Chine que dans les pays africains, et leurs expertises et expériences permettent de soutenir de manière plus efficace et plus organisée une coopération sino-africaine en matière de santé.« Les dizaines d’années d’une collaboration entre la Chine et l’Afrique sont l’expression de l’amitié et de la bonne volonté qui caractérisent leur relation depuis longtemps, » a déclaré la Dre Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. « La Chine est désormais une force importante dans le développement de l’Afrique et comprend une augmentation substantielle des engagements et des obligations. Cette relation offre un bon exemple de coopération Sud-Sud pour le développement qui se fonde sur le respect et les intérêts mutuels. »Le Forum ministériel repose sur des discussions importantes au Botswana à l’occasion de la 4e Table ronde internationale sur la coopération sino-africaine en matière de santé, qui a eu lieu pour la première fois en Afrique en mai 2013. Le Forum est tenu dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), et est organisé par la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de la Chine, anciennement intitulée le ministère de la Santé. Ensemble, ces conférences ont établi les fondements d’une collaboration continue Sud-Sud entre la Chine et les pays africains pour relever les défis urgents en matière de santé.

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune

Des douzaines de ministres africains de la Santé et des fonctionnaires chinois de la santé se sont réunis à l’occasion du Forum ministériel sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé pour coordonner les nouveaux efforts qu’il convient de déployer afin de soutenir les progrès à long terme en santé en Afrique et préparer l’avenir de la coopération sino-africaine en matière de santé.

Il s’agit de la toute première conférence des ministres de la Santé tenue dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) depuis sa création en 2000, ce qui démontre le niveau le plus élevé d’engagement politique pour lutter ensemble contre les problèmes de santé les plus urgents en Afrique.




Lors du Forum, les ministres et les représentants de la santé ont signé la Déclaration de Pékin sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé, qui définit une feuille de route pour résoudre ensemble les principales difficultés devant lesquelles se trouvent les pays africains, en particulier le VIH, le paludisme, les bilharzioses, la santé reproductive, les vaccinations et les maladies à prévention vaccinale. Selon la déclaration, la Chine et les pays africains déploieront de nouveaux efforts pour trouver des solutions de santé durables et à long terme, par exemple en multipliant les partenariats sur la recherche conjointe et en palliant au manque de travailleurs de santé.« La Chine et les pays africains bénéficient d’un partenariat solide et efficace pour la santé depuis plus de cinquante ans. Celui-ci se fonde sur les expériences et la vision que nous avons en commun pour un avenir meilleur et plus sain pour tous nos citoyens, » nous explique la ministre Sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck. « La Déclaration de Pékin renforce les engagements de nos gouvernements qui consistent à élaborer et mettre en œuvre des stratégies relevant de l’initiative des pays afin de réaliser des progrès durables dans le secteur de la santé et d’améliorer la vie des habitants de tout le continent. »Cette année marque le 50e anniversaire de l’assistance médicale chinoise envoyée en Afrique, dont la première équipe en Algérie en 1963. Depuis lors, des milliers de membres du personnel médical ont assuré des services dans 43 pays africains. La Chine a également collaboré avec des partenaires africains et des organisations internationales pour construire des hôpitaux et des centres de prévention du paludisme, former du personnel médical et accroître l’accès aux traitements antipaludiques et autres technologies en santé. Les institutions universitaires et les entreprises privées ont également appuyé ces efforts. À présent, la Chine et les pays africains examinent les moyens de tirer parti de ces progrès pour dégager de nouvelles ressources, des innovations et un esprit d’initiative en vue de réaliser des progrès dans le secteur de la santé en Afrique. « Les citoyens chinois et africains vivent sur la même planète, sous le même ciel. Le partenariat entre la Chine et l’Afrique est enracinée dans l’humanitaire. Comme président Xi l’a décrit, cet amour n’a pas de frontières », a déclaré l’honorable Dre. Li Bin, ministre chinoise de la santé nationale et de la commission de planification familiale. « Je crois que les équipes médicales chinoises vont s’efforcer d’apporter une plus grande contribution dans le futur. »Dans cette nouvelle ère de collaboration, les fonctionnaires d’État chinois et africains et d’autres intervenants collaboreront étroitement pour trouver des solutions durables et relever les défis du secteur de la santé. Au nombre de ces moyens figurent le renforcement de la capacité des ressources humaines dans les pays africains, le soutien de la capacité de fabrication nationale, et l’accès accru à des produits de santé à faibles coûts et de haute qualité. La Chine et les pays africains inviteront le secteur privé dans le but d’encourager le transfert des technologies et d’accroître l’accès à des technologies en santé de haute qualité et à faibles coûts tout en s’assurant que les produits respectent les normes de qualité. La Déclaration insiste sur le fait que les efforts de coopération en matière de santé devront s’aligner sur les priorités des pays africains ainsi que sur les plans de développement nationaux et régionaux Ces efforts conjoints tireront parti des expériences de la Chine en matière d’amélioration de la santé publique dans des contextes où les ressources sont limitées. La Chine partagera également les outils et l’expertise qu’elle a acquis grâce à ses investissements dans la recherche et le développement pour la santé, la production des technologies en santé et ses efforts de réforme actuelle en matière de santé visant à offrir des soins de santé accessibles à tous ses citoyens. En outre, la Chine et les pays africains collaboreront étroitement avec les principaux acteurs en santé mondiale pour soutenir la coopération sino-africaine en matière de santé, notamment les organisations multilatérales, les ONG internationales et les organisations de la société civile. Les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, l’UNFPA, l’UNICEF, l’Union africaine, la Banque mondiale, GAVI Alliance et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme étaient présents au Forum, à titre d’observateurs. Ces partenaires internationaux jouent un rôle crucial dans les progrès ayant déjà été réalisés dans le domaine de la santé tant en Chine que dans les pays africains, et leurs expertises et expériences permettent de soutenir de manière plus efficace et plus organisée une coopération sino-africaine en matière de santé.« Les dizaines d’années d’une collaboration entre la Chine et l’Afrique sont l’expression de l’amitié et de la bonne volonté qui caractérisent leur relation depuis longtemps, » a déclaré la Dre Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. « La Chine est désormais une force importante dans le développement de l’Afrique et comprend une augmentation substantielle des engagements et des obligations. Cette relation offre un bon exemple de coopération Sud-Sud pour le développement qui se fonde sur le respect et les intérêts mutuels. »Le Forum ministériel repose sur des discussions importantes au Botswana à l’occasion de la 4e Table ronde internationale sur la coopération sino-africaine en matière de santé, qui a eu lieu pour la première fois en Afrique en mai 2013. Le Forum est tenu dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), et est organisé par la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de la Chine, anciennement intitulée le ministère de la Santé. Ensemble, ces conférences ont établi les fondements d’une collaboration continue Sud-Sud entre la Chine et les pays africains pour relever les défis urgents en matière de santé.

La Côte d'Ivoire veut s'inspirer de l'expérience chinoise en matière de santé

La Côte d'Ivoire veut s'inspirer de l'expérience chinoise en matière de santé
La ministre ivoirienne de la Santé, Raymonde Goudou-Coffie, estime que l'exemple de la Chine en matière de collaboration entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne est "une voie à explorer" en Afrique et particulièrement en Côte d'Ivoire.
"L'exemple réussi de la Chine en matière d'utilisation de la médecine traditionnelle et moderne dans les structures sanitaires est une voie à explorer", selon une note d'information du ministère de la Santé citant Mme Goudou-Coffie de retour d'un voyage de trois jours en Chine.
La ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le sida a séjourné en Chine de jeudi à dimanche dans le cadre du 3ème forum sino-africain des ministres en charge de la santé visant à favoriser la coopération et la communication en matière de la santé et d'identifier les priorités entre les deux parties.
Au cours de son séjour en Chine, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le sida, a visité l'hôpital de l'Amitié sino- japonaise (ASJ) de Beijing, édifice entièrement "numérisé".
Un partenariat a été envisagé entre l'ASJ et le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon (Abidjan) où un embryon de télémédecine est en cours à travers la numérisation du dossier médical patient.
En sa qualité de présidente de l'assemblée des ministres de la Santé de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Mme Goudou Coffie a souligné les efforts conjoints des parties africaine et chinoise dans le cadre de cette coopération.
"Elle a permis de réaliser en Afrique de nombreux centres de recherche sur le paludisme et la construction ou la remise à niveau des hôpitaux", a-t-elle indiqué non sans relever les difficultés rencontrées par les pays africains en matière de santé.
"Nos pays sont exposés aux fardeaux des endémies et des pandémies de toutes sortes qui affectent les forces vives et dépouillent nos pays de ses bras valides, à cela s'ajoutent les faiblesses des systèmes nationaux de santé, la persistance des paiements directs et les ruptures récurrentes de médicaments et vaccins", a-t-elle souligné.
Pour Mme Goudou-Coffie face à la "faiblesse" des Etats africains à "relever seuls ces défis", il apparaît "nécessaire" d'engager la communauté internationale pour une synergie d'actions. Fin

Source: Agence de presse Xinhua

lundi 19 août 2013

L’ «empire du Milieu» s’ouvre aux journalistes de l’Afrique francophone - Gabonreview.com | Actualité du Gabon | | Gabonreview.com | Actualité du Gabon | 

L’ «empire du Milieu» s’ouvre aux journalistes de l’Afrique francophone - Gabonreview.com | Actualité du Gabon | | Gabonreview.com | Actualité du Gabon | 
Le Gabon, par le biais de deux journalistes du média en ligne Gabonreview, prend part depuis le 15 août 2013 et ce pendant trois semaines à Pékin, au séminaire pour les officiels de presse et les journalistes des pays d’Afrique francophone, organisé par le centre de formation du Bureau d’information du Conseil des affaires d’État de la République populaire de Chine, en partenariat avec le ministère du Commerce du même pays.
Les séminaristes africains devant la cité interdite, ancienne demeure de l’empereur, Beijing en Chine. ©Gabonreview/Loic Ntoutoume
Les séminaristes africains devant la cité interdite, ancienne demeure de l’empereur, Beijing en Chine. ©Gabonreview/Loic Ntoutoume
Dans le cadre du 10e anniversaire du projet de séminaire de formation destiné aux hommes de media du continent noir, la ville de Beijing en Chine accueille depuis le 15 août dernier, près d’une vingtaine de journalistes et officiels de presse des pays d’Afrique francophone.
«L’amitié entre la Chine et l’Afrique est vieille et se transmet de génération en génération et représente un volet important de notre diplomatie. C’est la raison pour laquelle nous attachons du prix à cette rencontre annuelle initiée depuis 2003», a déclaré le directeur adjoint du Bureau d’information du Conseil des affaires d’État de la République populaire de Chine, Ding Xiao Ming.
Il s’agit, en effet, pendant vingt-un jours, pour les représentants de l’Algérie, du Burundi, du Cameroun, des Comores, du Congo, de Djibouti, du Gabon, de Guinée Bissau, de Guinée Conakry, de Madagascar, du Niger, du Sénégal, des Seychelles et de la Tunisie, d’échanger à travers des conférences portant sur des thèmes divers tels que le développement économique et la réforme d’ouverture de la Chine, la situation générale de la Chine, la gestion de l’Internet chinois.
Et pour joindre l’utile à l’agréable, les séminaristes profiteront de leur séjour pékinois pour visiter les sites de l’histoire antique chinoise, à savoir la Cité interdite, le Temple du Ciel, et la grande Muraille à Mutianyu.
«Cette rencontre d’échange vise à renforcer la coopération entre la Chine et l’Afrique francophone et également à permettre aux hommes de média d’apprendre à mieux connaitre cette vieille civilisation qui est la Chine à travers ses réalités (culturelles, politiques, économiques et sociales). C’est pour nous une grande joie de vous inviter chez nous partager avec nous des informations justes, loin de celles distillées à travers certains médias africains», a poursuivi Ding Xiao Ming.
Relevant du Bureau de l’information du Conseil des affaires d’Etat et jouissant du statut de personnalité morale indépendante, le centre de formation du Bureau de l’information du Conseil des affaires d’Etat (Bicae) organise avec succès, depuis sa création, des stages de formation pour les fonctionnaires des pays africains et des séjours des délégations de haut niveau des médias des pays de l’Amérique latine

La gestion chinoise de l’Internet expliquée aux journalistes africains - Gabonreview.com | Actualité du Gabon | | Gabonreview.com | Actualité du Gabon | 

La gestion chinoise de l’Internet expliquée aux journalistes africains - Gabonreview.com | Actualité du Gabon | | Gabonreview.com | Actualité du Gabon | 
Avec ses 600 millions d’internautes, le gouvernement chinois dont le pays est ouvert à l’Internet depuis vingt ans déjà, a pris conscience du rôle important du réseau des réseaux dans le développement de son économie nationale, des services sociaux, de la promotion du progrès scientifique et technologique, mais également des dangers de cette technologie lorsque celle-ci n’est pas bien orientée. Aussi, la Chine se présente-t-elle, aujourd’hui, comme un modèle de gestion de cet outil, notamment avec son système d’encadrement et de sécurisation contre tout débordement.
Journalistes burundais pendant la conférence sur la gestion de l’internet chinois ©Gabonreview/Loïc Ntoutoume
Journalistes burundais pendant la conférence sur la gestion de l’internet chinois ©Gabonreview/Loïc Ntoutoume
Dans le cadre du séminaire de formation organisé à l’endroit des officiels de la presse et des journalistes des pays d’Afrique francophone, le professeur Min Dahong, spécialiste de la gestion d’internet en Chine et chercheur de l’Académie chinoise des sciences sociales, a mis à contribution son savoir pour expliquer, aux participants, les mécanismes et politiques adoptés par le gouvernement chinois pour gérer et promouvoir l’accès de l’internet en Chine, mais aussi au sein des médias.
Pour le Pr Min Dahong, «l’édification, l’usage et la bonne gestion de l’Internet concernent la prospérité et le développement de l’économie nationale, l’harmonie sociale, la sûreté, la souveraineté et la dignité de l’Etat ainsi que les intérêts fondamentaux du peuple». De ce fait, la République populaire de Chine a consenti 4300 milliards de yuans pour la construction d’infrastructures dédiées au développement de l’Internet dans l’ensemble du pays. Elle a également encouragé la création de l’association Internet de Chine ayant pour objectif de promouvoir le développement de l’Internet, de servir les internautes et d’appliquer les décisions du gouvernement.
«La Chine s’attache une gestion juridique, scientifique et efficace de l’internet, tout en cherchant à perfectionner son système de gestion qui associe législation, supervision administrative, autodiscipline professionnelle, surveillance publique et sensibilisation de la société», a expliqué Min Dahong avant de préciser que «cette gestion a pour objectifs principaux de promouvoir l’accès général et sans obstacle à l’Internet ainsi que le développement sain et soutenu de celui-ci, protéger selon la loi, la liberté d’expression des citoyens sur Internet, normaliser la diffusion des informations…».
«Pour intensifier la surveillance du public sur les services Internet, la Chine a créé successivement des établissements de réception des dénonciations publiques tels que : le centre de dénonciation des informations illégales et douteuses sur internet, le site de dénonciation des cybercriminalités, le centre 12390 de dénonciation des publications pornographiques et illégales et des violences des droits d’auteur», a conclu le professeur Min Dahong.
Pour Ndiaye Ibrahima, journaliste sénégalais, cet ensemble de mesures et texte adoptés par le gouvernement chinois, laissent penser que la gestion de l’internet made in Chine vise plutôt à contrôler et surveiller la population que de l’offrir un cadre optimisé d’accès à internet. Une idée partagée par l’ensemble des séminaristes qui trouvent que ce système est un peu trop restrictif.
En plus de ses 2,94 millions de sites web, la Chine regorge en elle seule 1918 quotidiens d’information, 9867 journaux, 2579 radios et TV, 2 agences de presse pour un quota de 248101 journalistes disposants d’une carte de presse

Le rêve chinois trouve une résonance dans le rêve africain

Le rêve chinois trouve une résonance dans le rêve africain

Le rêve chinois trouve une résonance dans le rêve africain
Asha-Rose Migiro a déclaré que le « rêve chinois » suscite un immense attrait en Afrique, car il crée une vision d'accomplissement collectif et embrasse les mêmes objectifs que le continent s'efforce d'atteindre : atténuation de la misère, croissance économique et atteinte du développement durable.
CRI
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Asha Rose Migrio
Une ancienne haute fonctionnaire de l'ONU a déclaré récemment que le « rêve chinois » proposé par le président Xi Jinping trouve une résonance dans le rêve africain, car la Chine et l'Afrique peuvent réaliser un développement commun grâce à des efforts conjoints.

Asha-Rose Migiro, une ancienne sous-secrétaire générale de l'ONU, a fait ces remarques dans son allocution lors d'une conférence qui s'est tenue à l'université de Dar es-Salaam en Tanzanie.

Elle a déclaré que le « rêve chinois » suscite un immense attrait en Afrique, car il crée une vision d'accomplissement collectif et embrasse les mêmes objectifs que le continent s'efforce d'atteindre : atténuation de la misère, croissance économique et atteinte du développement durable.

Selon Mme Migiro, un partenariat avantageux pour les deux parties entre la Chine et l'Afrique pourrait déployer les potentialités économiques du continent.

« La Chine est devenue une importante destination d'exportation pour l'Afrique, et sa consommation intérieure grandissante est de bon augure pour le continent, car elle pourrait soutenir la demande des exportations africaines », a déclaré l'ancienne fonctionnaire de l'ONU.

Elle a ajouté qu'en tant que passage vers d'autres marchés asiatiques, l'Afrique se tient également prête à profiter de façon importante des relations commerciales accrues avec la Chine.

Par ailleurs, Mme Migiro a souligné que l'Afrique est une terre d'occasions stratégiques pour ceux qui souhaitent vraiment forger des partenariats fructueux, plutôt qu'une scène pour les investisseurs étrangers de ce qui a été souvent désigné comme une « destination pour l'exploitation des ressources naturelles ».
Elle a précisé que la coopération stratégique démystifiera l'allégation selon laquelle l'engagement accru en Afrique des économies émergentes comme les pays du BRICS est incité par les ressources naturelles du continent.

En citant des données récentes publiées par la conférence de l'ONU sur le commerce et le développement, Mme Migiro a indiqué que, de 2003 à 2012, seul un maigre 10 % de la valeur des projets d'investissement direct étranger en Afrique par les pays du BRICS avait été orienté vers les ressources naturelles, tandis que 75 % l'avaient été dans la fabrication et les services.

« Certains des pays africains qui sont relativement moins pourvus de ressources naturelles sont les principaux bénéficiaires des investissements chinois et des relations commerciales », a-t-elle noté.

Dans le cadre du Forum sur la coopération Chine-Afrique qui est basée sur les principes d'égalité, de confiance mutuelle, de coopération fructueuse pour les deux parties et d'échanges culturels bilatéraux, les relations Chine-Afrique seront équitables et durables en ce qui concerne leur effet cumulatif à long terme, a-t-elle indiqué

mardi 6 août 2013

Des marchands de Chine en Afrique - AgoraVox le média citoyen

Des marchands de Chine en Afrique - AgoraVox le média citoyen

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Il y a toujours des africains, attachés à des intérêts dont seuls eux savent ce qu’ils leur rapportent, qui drainent des masses noires derrière eux avec cette fumeuse idée que l’arrivée et l’enracinement progressif de la Chine en Afrique constituent le remède aux maux que l’Occident a infligés aux africains des siècles durant. Une telle idée est des plus farfelues qu’il ait été donné d'entendre. Quand bien même la désespérance puisse conduire à raisonner de travers, à délirer, il faut dire que là, on a atteint des sommets du larbinisme et de l'enfance. Il ne s'agit pas ici de haïr, encore moins de participer à un quelconque concert de diabolisation de la Chine. Il s'agit simplement de voir le monde tel qu'il est, dans sa réalité et de tirer des enseignements pour nous. Il s'agit de lire le comportement des Etats, et la Chine en est un, pour définir notre propre comportement en tant que continent sous domination qui veut briser ses chaînes et libérer puis réorienter l’énergie créatrice africaine trop longtemps confisquée ou détournée.
Tout d’abord : la Chine, comme tout autre pays, n’a pas vocation à résoudre les problèmes des autres. La Chine n’a pas, dans cette logique, pour mission de doter l’Afrique des attributs de la puissance. Si elle le faisait, cela conduirait ce continent à s’affranchir de sa propre tutelle, ou à tout le moins à le détourner rapidement de ses propres desseins. La Chine doit défendre ses propres intérêts et faire en sorte que sa population bénéficie, dans la mesure du possible, de tout ce qu’il lui faut pour rayonner davantage. Et sur ce plan, l'Afrique offre des atouts indéniables. Que ce soit sur le plan politique, commercial, culturel, agricole ou minier.
Ensuite, pour que la Chine arrive au stade où elle est actuellement, elle a dû payer un lourd tribut lorsqu’elle s’est engagée dans la lutte la conduisant à se débarrasser douloureusement, l’un après l’autre, de tous les facteurs inhibiteurs de sa renaissance, aussi bien sur le plan intérieur qu’extérieur. La révolution engagée par Sun Yat-Sen continuée et achevée par Mao Tse Toung a permis à la Chine d'écraser courageusement les envahisseurs étrangers ainsi que leurs suppôts, de véritables gendarmes locaux qui immobilisaient le peuple chinois pendant que leurs mentors pillaient le pays. C'est à partir de là que cette Chine qui rayonne aujourd'hui et qui ravit des africains s'est forgée les instruments de son "retour sur la scène mondiale" d'où elle a été écartée violemment par les Occidentaux et les Japonais. La Chine a, avant tout, puisé les éléments de sa renaissance en son propre sein en réintégrant sa culture, en comptant d'abord sur sa propre force, sa propre intelligence et son organisation interne sous la houlette d’un leadership clairvoyant. C’est dire combien il est pure vérité que l’identité et l’âme des peuples leur apparaissent lorsqu’ils décident de s’opposer à leurs adversaires, aussi puissants soient-ils. Toutes ces choses qu’elle a donc gagné dans la douleur, la Chine ne va pas les donner ou les enseigner aux populations miséreuses africaines sur un coup de tête.
Aussi, avec une classe dirigeante aussi corrompue, prévaricatrice, imbécile, imprévoyante, antipatriotique, totalement obscure, piteusement enfermée dans son tour d’ivoire colonial attendant de pieds fermes tout contestataire du désordre ambiant et pillard tenant lieu d’ordre établi, la Chine n’a rien d’autre à faire en Afrique que s’offrir les ressources qu’elle veut sauf à trouver les Occidentaux, maîtres des lieux, sur son chemin. Avec une telle gouvernance, c’est peu dire que l’Afrique ne va nulle part.
Croire et faire croire aux populations africaines qu’avec les Gnassingbé, les Bongo, les Biya, les Obiang, les Nguesso, les Djotodia, les Ouattara, les Compaoré, les Déby, les Yayi Boni, les Jonathan, les Guelleh et toutes les créatures de leur espèce flanqués de leurs ministrons « technocrates et intellectuels » comme dirigeants, l’Afrique a des chances sous les Chinois est une bonne blague dramatique. Même à supposer que les Chinois aient de bonnes intentions à l'égard de l'Afrique, les soi-disant dirigeants actuels de l'Afrique ne sauront pas quoi en tirer à part quelques maigres satisfactions à commencer par le soin de leurs propres panses d'abord, et ensuite obtiendront-ils quelques kilomètres de routes, quelques stades de football, quelques palais soi-disant présidentiels, quelques points d'eau, quelques ponts et quoi encore !? C’est pourquoi, pour que l’arrivée de la Chine en Afrique soit une « bonne nouvelle » pour les africains, il faut au minimum un agenda africain et un leadership crédible, éclairé et foncièrement patriote qui le conduise fermement. Ces éléments manquent cruellement à l'Afrique depuis que les razzias négrières islamiques et transatlantiques suivies du colonialisme brutal et pillard ont littéralement décapité les institutions africaines. Celles-ci étant remplacées par des hommes-liges intégralement illégitimes et joyeusement criminels qui n'ont que faire des problèmes des populations préalablement désorientées.
Il faut donc que les africains s'organisent pour se débarrasser de ces hologrammes abusivement appelés "dirigeants" qui les régentent et construire à la place un nouveau leadership éclairé, apte à conduire « l’émergence » de l’Afrique en défendant ce que sont leurs intérêts avec un agenda africain maîtrisé dans un monde si dur. Autrement dit, avant même de parler de partenariat sino-africain bénéfique au peuple noir, la maison Afrique doit d’abord être remise sur pieds. Ce n'est que suite à ce redressement vital que lorsque des étrangers, chinois ou pas, arrivent sur le sol africain, ils sauront qu'ils ont affaire à un peuple debout avec qui ils doivent traiter de manière plus ou moins équitable dans un cadre de respect mutuel. Seuls les africains peuvent et doivent accomplir cette tâche-là. La Chine ne le fera pas à notre place. Les Occidentaux ne l'ont pas fait et ne le feront pas à notre place. On ne s’affranchit jamais par délégation. Bien au contraire si tout ce beau monde peut concourir à fragiliser davantage l'Afrique pour la dépouiller, à bas prix, dans la logique capitaliste et libérale les biens dont elle dispose -et ce beau monde le fait déjà- il ne s'en privera pas. En tant qu’Etat normal, si la Chine arrive dans une maison qu’elle trouve dans un état de déliquescence avancée, où les autorités sont des laquais sans aucune ambition patriotique mais plutôt des amoureux fous de gadgets et du pouvoir colonial, où les populations sont désorganisées et muselées au point de ne s’intéresser qu’à leur pain quotidien fait de miettes, elle ne va pas se mettre à bâtir là un Etat, un peuple et des institutions fortes. Ceci n’est pas dans son intérêt. Les officiels chinois, d’ailleurs, le disent clairement. Ils sont « en Afrique pour du business ». Point barre ! Ils ne s’embarrassent pas des mots creux type : Etat de droit, droit de l’homme et autres balivernes avec lesquels les occidentaux continuent de bassiner les africains. Au moins sur ce plan, la Chine joue franc-jeu.
En définitive, il faut même dire que la Chine n’est pas le problème. C’est tout à fait normal qu’elle défende ses intérêts sur les terres africaines. Le problème c’est nous, africains. Sommes-nous capables de payer le prix de notre Renaissance ? Ceux qui prétendent qu’il est possible pour les africains de grandir en esquivant la lutte libératrice certes douloureuse mais formatrice et vivifiante, en se réfugiant sous les chinois à qui on déléguera ce combat qui est un combat pour la vie, après les fameux traités de protectorat extorqués aux africains au 19ème siècle par les Européens, les égarent.
Le chemin est long, rude et il va l'être davantage étant donné que les africains n'ont pas d'alliés dans le monde. Mais, les africains n'ont pas le choix et c'est vain de vouloir se réfugier dans la fuite en avant et dans des rêveries infantiles d’une Afrique pro-chinoise, pro-indienne, pro-russe, pro-brésilienne ou pro-japonaise après que cette Afrique ait été si longtemps pro-occidentale. Il est grand temps que l’Afrique pro-africaine émerge à présent. Cela sera le fait des africains avant tout et après tout. Le monde est un jeu d'intérêts sans pitié. Aucun peuple ne fait le bonheur d'un autre. Aucun peuple n'a ni le temps, ni la vocation, ni les ressources pour veiller au bien-être d'un autre. Surtout pas ceux qui, par camouflage et par propagande, répandent partout qu'ils sont la transfiguration de la bonté. L'histoire, la vraie, est là pour renseigner celles et ceux qui veulent, en la matière, se draper une fois encore dans le doute cartésien. De Gaulle, un des plus grands patriotes français ayant le plus bataillé pour maintenir l'Afrique dans "la vie de la Métropole" ne disait-il pas que la vie internationale, sinon la vie tout court est un combat et qu'en conséquence, il soit donné à chacun selon les œuvres de ses armes ? Autrement dit, les peuples défaits et vaincus n’occupent que la place qu'ils méritent. Si par indolence, par peur, par désorganisation et par attachement aux miettes ces peuples ne se redressent pas en reconquérant leur trône volé, ils n’ont qu’à s’asseoir à même le sol. Personne ne regrettera leur position.