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lundi 15 septembre 2014

Chine-Afrique | Mali : IBK rafle la mise en Chine | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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11/09/2014 à 14:12
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IBK avec Li Keqiang, le 10 septembre 2014 à Tianjin.IBK avec Li Keqiang, le 10 septembre 2014 à Tianjin.© AFP
En voyage en Chine du 8 au 13 septembre, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a fait le plein de contrats. Et repart avec des promesses à hauteur de 10 milliards de dollars.
Li Keqiang, Premier ministre chinois, a ouvert mercredi 10 septembre la 8è édition du "Forum des nouveaux champions", à Tianjin (nord). Le forum économique reçoit 1600 participants, venant de 90 pays. Ibrahim Boubacar Keita, seul chef d'État africain invité, ne boude pas son plaisir pour sa première visite présidentielle en Chine. Dix milliards de dollars, c'est la totalité des annonces faites par Pékin en faveur du gouvernement malien, en marge de ce forum.

Le Premier ministre chinois, qui a fait une tournée sur le continent en mai dernier, a souhaité rappeler l'amitié qui lie les deux pays depuis l'indépendance du Mali, sous la forme d'un don net, immédiat, de 18 milliards de FCFA (28 millions d'euros), et un prêt sans intérêts de 8 milliards (12 millions d'euros). Il tient là une promesse qui avait été faite à IBK en 2011, au nom du Parti communiste chinois, d'aider le gouvernement du président élu (le RPM et le PCC sont liés par un accord de coopération).

Les cinq ministres présents - Équipement et transports, Économie numérique, Énergie, Mines et Industrie - devraient repartir satisfaits et laisser à Bamako les turpitudes dues à un FMI venu, ce 11 septembre, vérifier la bonne gestion financière du pays, comme les critiques émises sur cette première année de mandat. "Ce que nous sommes en train de faire ici, c'est simplement tout ce qu'avait annoncé le candidat IBK lors de sa campagne", se félicite un conseiller. "Et tout n'est pas encore signé."

>> Lire aussi : les Chinois en Afrique : Que font-ils ? Qui sont-ils ?

Parmi les acquis, Li Keqiang a assuré, lors de son entrevue avec IBK mercredi, que son pays prendra en charge l'exploration du sous-sol malien sur l'ensemble de son territoire, enverra 600 boursiers par an étudier en Chine, financera à hauteur de 10 millions de dollars par an pendant cinq ans le développement des Petites et moyennes entreprises maliennes, et d'autres chantiers, parmi lesquels la rénovation du centre de conférences de Bamako (CICB) et l'achèvement d'un centre de formation à l'agriculture, avant la fin de l'année.

La concurrence des entreprises

De leur côté, encouragées par leur gouvernement à s'installer à l'extérieur du pays, les entreprises chinoises se pressent à l'entrée de l'hôtel Renaissance pour proposer leurs services. C'est dans ce grand hôtel qu'IBK est logé, et qu'il les reçoit, une à une. Un diplomate explique que l'emploi du temps a dû être révisé tant, ces dix derniers jours, les demandes se sont faites plus nombreuses. CRBC, Sinohydro, TBEA, SMEC… Toutes se livrent à une concurrence féroce pour décrocher les projets. Certaines arrivent en fin de contrat ou veulent récupérer ceux qu'elles avaient laissés après le conflit de 2012. Chacune a un programme à proposer. Parmi les différents protocoles d'accords figurent le désenclavement de la zone agricole de Ségou via la mise en place d'un axe routier Koulikouro-Bamako-Ségou et d'un pont entre les deux rives du Niger, la construction d'un quatrième pont à Bamako, de sept ports secs, de centrales solaires, de 24000 logements sociaux...

Tous les financements ne sont pas acquis. "Je crois que la Chine vient seulement de réaliser que le Mali avait un sous-sol très riche", constate, un peu sonné, un membre de la délégation. Lundi, Boubou Cissé, ministre des Mines, signera un accord portant sur la recherche minière au Mali: les deux-tiers du territoire n'ont pas été explorés.

Les matières premières: voilà l'enjeu. Sur les 10 milliards de dollars promis par Pékin, plus de 8 doivent être investis dans un chemin de fer qui reliera Bamako à Conakry. A la demande conjointe des présidents Alpha Condé et IBK, une requête de financement a été déposée auprès du gouvernement chinois, il y a environ deux mois. Les 900 kilomètres de chemin de fer permettront de relier Bamako à Conakry, et surtout d'évacuer les minerais de Kita. Personne ne doute que le financement sera acquis.

>> Lire aussi : Léonard Wantchékon : "En Afrique, la Chine a pris les devants sur les États-Unis"


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La Chine s'engage à aider l'Afrique de l'Ouest en matière d'Ebola

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dimanche 7 septembre 2014

Le Sénégal vise à devenir une nouvelle destination touristique de la Chine

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Les gouvernements passent, l'engouement indien pour l'Afrique demeure - Asie-Pacifique - RFI

Les gouvernements passent, l'engouement indien pour l'Afrique demeure - Asie-Pacifique - RFI

l'engouement indien pour l'Afrique demeure

mediaMai 2011, Addis-Ababa. L'ancien premier ministre indien Manmohan Singh et l'ex-président de l'UA Jean-Ping à la cérémonie d'inauguration du deuxième sommet Inde-Afrique.AFP
L’Inde veut rattraper son retard en Afrique devenue la « dernière frontière » de l’économie globalisée. C’est dans le contexte de cette nouvelle « ruée sur l’Afrique » que le gouvernement indien vient de proclamer les dates du troisième sommet Inde-Afrique qui se tiendra en décembre prochain. L’ombre du sommet Etats-Unis /Afrique qui s’est déroulé début août comme celle du sommet Chine/Afrique (FOCAC) programmé pour 2015 ne manqueront pas de peser sur la rencontre de New Delhi.
Située dans la périphérie de New Delhi, la nouvelle ville de Gurgaon, qui abrite les bureaux de nombreuses multinationales indiennes et étrangères, est l’un des plus grands centres d’affaires de l’Inde. C’est dans cette ville nouvelle que se tiendra, du 1 au 4 décembre prochain, le troisième sommet indo-africain. L’annonce en a été faite au Parlement indien par le ministre des Affaires étrangères Sushma Swaraj.

Programmée initialement pour le mois de juin, cette rencontre avait dû être reportée en raison des élections législatives. Celles-ci ont vu l’ancienne opposition hindouiste contraindre la coalition dirigée par le parti du Congrès -aux manettes depuis dix ans-, à mordre la poussière. Un nouveau gouvernement est en place à New Delhi depuis à peine 100 jours. Le « India-Africa Forum summit » (IAFS) qui se propose de réunir les 54 chefs d’Etats et de gouvernements africains sera le premier grand rassemblement international que les nouveaux dirigeants indiens vont organiser.

Non-ingérence et dépendance énergétique

Le premier IAFS s’est tenu en 2008 à New Delhi, sur le modèle des rencontres Chine-Afrique institutionnalisées depuis le tournant du millénaire (2000). Tout comme son voisin outre-himalayen, l’Inde a le souci de sécuriser ses approvisionnements en énergie et en ressources minérales qui conditionnent la soutenabilité de sa croissance et de son développement industriel. Avec une dizaine de chefs d’Etats africains présents à New Delhi à cette occasion et un total d’une quarantaine de pays représentés, ce premier Sommet avait permis de créer un environnement propice à l’accélération des collaborations entre le géant de l’Asie du sud et le continent africain. C’est au siège de l’Union africaine, dans la capitale éthiopienne, que s’est déroulé en 2011 le deuxième sommet indo-africain. Seize chefs d’Etats africains avaient fait le déplacement à Addis Abeba à cette occasion.

New Delhi mise sur sa nouvelle visibilité diplomatique grâce à l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement aux convictions nationalistes et aux positions plus agressives sur le plan international, pour persuader les chefs d’Etats africains d’assister plus nombreux à la troisième édition de l’IAFS. Tous les pays ont été invités ou le seront, l’Inde ayant fait de la non-ingérence dans les affaires intérieures de ses partenaires en affaires un principe sacro-saint. Cela ne l’avait pas toutefois empêché de suspendre son aide au régime malgache pendant la crise constitutionnelle qu’a connue récemment la Grande île. Sur ce plan, l’Inde préfère en général maintenir une attitude de neutralité, refusant de dicter ses normes démocratiques à ses partenaires commerciaux.

Un engagement de longue haleine

En 1961, Jawaharlal Nehru fut le premier chef du gouvernement indien à se rendre en Afrique. Il faudra ensuite attendre 46 ans pour qu’une nouvelle visite de ce niveau ait lieu. En effet, c’est seulement en 2006 que l’ancien Premier ministre indien Manmohan Singh a effectué une visite d’Etat au Nigeria, second partenaire africain de New Delhi après l’Afrique du Sud. Le choix du Nigeria n’était pas fortuit, car avec quelque 30% de la production quotidienne de brut nigérian partant vers l’Inde, ce pays est devenu l’un des principaux fournisseurs du pétrole de New Delhi.

Outre les matières premières africaines, l’Inde s’intéresse également à l’Afrique comme débouché pour ses produits et ses services, notamment dans les domaines de l’agro-alimentaire, des machines outils, des matériels informatiques et des produits pharmaceutiques. L’Afrique exporte pour sa part, outre le pétrole et le charbon, l’or, le diamant, ainsi que tout un éventail de minerais dont l’industrie indienne a besoin. Le chiffre d’affaires du commerce indo-africain s’élève à quelque 70 milliards de dollars et devrait, selon les prévisions, dépasser la barre de 100 milliards de dollars en 2015. L’Inde est loin derrière la Chine dont les échanges bilatéraux avec l'Afrique s'élèvent à 210,2 milliards de dollars.




L'Immeuble Dupont à Gurgaon, nouvelle ville située à la périphérie de New Delhi et dédiée aux affaires. Gurgaon accueillera en décembre le prochain sommet Inde-Afrique.AFP


Le secteur privé très actif aussi sur le continent

Si les autorités indiennes ont pris tardivement conscience du nouvel eldorado que représente le continent noir pour leurs investisseurs dans le contexte de la globalisation, les entreprises indiennes pour leur part ont pris langue avec l’Afrique depuis belle lurette. Le groupe indien Tata qui fait des affaires en Afrique depuis les années 1960 est souvent cité en exemple d’un engagement de longue haleine. Ce conglomérat a investi dans une très large gamme d’activités, allant de la sidérurgie aux télécommunications, en passant par l’hôtellerie et l’automobile.

Les investissements directs par les entreprises indiennes sont évalués entre 30 et 50 milliards de dollars, répartis sur un grand nombre de pays. Tata n’est d’ailleurs pas la seule entreprise indienne à prospérer en Afrique. Ce dynamisme du secteur privé indien en Afrique contraste avec l’engagement économique chinois porté par l’Etat et les entreprises publiques. « A la base, les investissements chinois ont souvent un mécanisme de négociation d’Etat à Etat, savamment orchestré autour des flux de financements, quand les investisseurs indiens sont mus avant tout par les agents privés », lit-on dans le rapport de l’AFD sur L’Afrique et les grands émergents, paru en 2013.

Une nouvelle impulsion

Entré en scène dans les années 2000, l’Etat indien tente d’encadrer les relations entre l’Inde et l’Afrique en les inscrivant dans une vision à long terme. Tel a été l’objectif des sommets indo-africains dont les deux premières éditions se sont traduites par l’annonce de grandes initiatives (ex : projet de réseau internet pan-africain, création de diverses institutions de formation professionnelle) et des engagements financiers sous forme de prêts dont le montant cumulé depuis 2008 s’élève à 10,4 milliards de dollars. Tout en assurant que l’Inde compte bien honorer les engagements pris par le précédent gouvernement, le nouveau pouvoir, de sensibilité ultralibérale, veut donner une nouvelle impulsion aux relations indo-africaines en orientant les investissements publics vers des secteurs qui offrent des opportunités à long terme aux entreprises indiennes. Il veut aussi rendre ces rencontres plus professionnelles. Le choix de tenir le sommet dans une ville dédiée au business et aux multinationales plutôt qu’à New Delhi, la capitale politique, témoigne du souci des dirigeants indiens de mieux capter les fruits de la croissance africaine.

lundi 1 septembre 2014

Agence de Presse Sénégalaise

Agence de Presse Sénégalaise

La diffusion des séries chinoises par des chaînes sénégalaises aidera à vulgariser la culture chinoise encore peu connue en Afrique et au Sénégal, malgré la forte présence commerciale de la Chine sur le continent africain, a estimé Tai Xueqing, directrice des programmes du studio de production à Dakar de Radio Chine internationale.

"Il faut faire savoir aux Africains avec qui nous avons beaucoup de similitudes culturelles, que la culture chinoise, ce n'est pas seulement le kung-fu. Et nous pensons que ces productions culturelles peuvent bien contribuer au rapprochement des peuples chinois et africains", a-t-elle indiqué.

Mme Tai Xueqing s'entretenait avec l'Agence de presse chinoise (Xinhua) et l'APS, dans le cadre de la diffusion de la série chinoise "Go, Lala, Go'' (Vas-y Lala, en français), démarré samedi dernier.

Elle a affirme avoir constaté que beaucoup d'Africains cultivent un intérêt grandissant envers la Chine, ''mais ils reçoivent des informations assez décalées des réalités profondes de la culture chinoise''.

"Go, Lala, Go, c'est l'histoire d'une jeune femme chinoise qui a débuté sa carrière professionnelle au bas de l'échelle dans son entreprise pour devenir au bout de ses efforts, de son courage et de sa volonté, directrice des ressources humaines de la même entreprise", a-t-elle indiqué.

Cette série composée de 32 épisodes sera diffusée tous les samedis et dimanches par la RTS. Elle a été doublée en français par 18 comédiens sénégalais lors de leur séjour en Chine pendant deux mois entre juin et juillet 2013, a expliqué Tai Xueqing.

Ces mêmes artistes sénégalais avaient doublé en français une autre série chinoise, ''Doudou et ses belles mères'', une production qui a connu selon elle "un franc succès" auprès des téléspectateurs sénégalais.

Dans "Go, Lala, Go", Lala, l'actrice principale a aussi "réussi en amour" dans ce téléfilm et cela grâce à son courage et sa persévérance au travail, a expliqué la journaliste de Radio Chine internationale

Cette nouvelle série, très populaire en Chine, est diffusée à la RTS après "Doudou et ses belles mères", une autre production chinoise, qui "a connu un franc succès" auprès des téléspectateurs du Sénégal, premier pays ouest-africain à la diffuser.

"La Chine et l'Afrique sont déjà très éloignés par la géographie, même si la Chine est beaucoup présente dans le continent sur le plan commercial, mais assez en retard dans le domaine de la vulgarisation de sa culture en Afrique", a ajouté Tai Xueqing.
SG/BK

La Chine en Afrique : malheur ou bienfait ? | Tous les contenus | DW.DE | 01.09.2014

La Chine en Afrique : malheur ou bienfait ? | Tous les contenus | DW.DE | 01.09.2014

La Chine veut améliorer son image, passant d'une réputation de pays exploiteur de ressources naturelles à celle de promoteur du développement. Voyage à travers l'histoire des relations sino-africaines.