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jeudi 4 juillet 2013

Les investissements chinois stimulent le développement de l'Afrique

Les investissements chinois stimulent le développement de l'Afrique
Les investissements chinois stimulent le développement de l'Afrique
French.china.org.cn | Mis à jour le 04. 07. 2013 | Mots clés : chine; Afrique;
Le Rapport d'enquête 2013 sur l'attractivité de l'Afrique, publié par le cabinet d'audit financier Ernst & Young le 6 mai dernier, a informé que le continent africain attire aujourd'hui 5,6 % des IDE mondiaux, un taux qui n'était que de 3,2 % cinq ans auparavant. En 2012, en Afrique, les IDE en provenance des pays émergents ont dépassé ceux des pays développés. Ces investissements dynamisent fortement le développement africain : ils promeuvent la création d'emplois, l'approfondissement des compétences, la réduction de la pauvreté et l'élimination des inégalités. Par ce biais, la Chine contribue incontestablement à ces progrès.
Pouvoir d'attraction des IDE en forte hausse
Le Rapport d'enquête 2013 sur l'attractivité de l'Afrique résulte d'une analyse du potentiel du marché africain conduite auprès de plus de 500 dirigeants d'entreprises originaires de 38 pays différents. L'étude a indiqué qu'au cours des cinq dernières années, les IDE en Afrique ont augmenté de 12,8 %. 86 % des chefs d'entreprises interrogés estiment que l'environnement commercial sur ce continent continuera de s'améliorer durant les trois prochaines années. Il s'agit de la deuxième région la plus attractive du monde, après l'Asie.
L'amélioration constante de l'environnement commercial et l'expansion continue des échanges et des investissements ont contribué à la croissance économique de l'Afrique. L'enquête révèle que depuis 2000, le PIB de l'Afrique subsaharienne a plus que quadruplé. « La croissance économique de l'Afrique est indéniable », a déclaré Ajen Sita, associé gérant de Ernst & Young, qui s'attend à ce que celle-ci s'intensifie encore dans les dix à vingt prochaines années.
Toujours selon le rapport, ces cinq dernières années ont vu les IDE, d'habitude cantonnés aux secteurs des ressources et de l'énergie, s'étendre aux domaines des services, de l'industrie manufacturière et de la construction d'infrastructures. Les services comptent pour 70 % des projets d'investissements directs étrangers ; 73,5 % des IDE sont destinés aux infrastructures et aux autorités compétentes. Ces cinq dernières années, les fonds privés de capital-investissement s'élevaient à près de 12 milliards de dollars. L'analyse signale que le retard infrastructurel de l'Afrique, l'un de ses plus grands défis en matière d'investissements, est déjà en passe d'être solutionné. En 2012, plus de 800 projets d'infrastructures étaient en cours d'exécution en Afrique subsaharienne, totalisant un montant de 700 milliards de dollars.

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