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mercredi 3 juillet 2013

La rivalité sino-américaine en Afrique, évoquée lors de la visite d'Obama

La rivalité sino-américaine en Afrique, évoquée lors de la visite d'Obama
Le président chinois Xi Jinping (à dr.) a précédé de plusieurs mois Barack Obama en Tanzanie   Le président chinois Xi Jinping (à dr.) a précédé de plusieurs mois Barack Obama en Tanzanie
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Le président chinois Xi Jinping (à dr.) a précédé de plusieurs mois Barack Obama en Tanzanie
Le président chinois Xi Jinping (à dr.) a précédé de plusieurs mois Barack Obama en Tanzanie
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La visite de Barack Obama en Tanzanie a été l’occasion pour le président américain d’évoquer le rôle croissant de la Chine à travers le continent.

Pékin et Washington ont une approche très différente de l'aide et des investissements. Lors de sa visite en Tanzanie en mars 2013, le président chinois, Xi Jinping, a souligné que son pays sera toujours prêt à offrir de l'aide sans conditions politiques. Par contre, les investissements publics américains restent fréquemment liés à des réformes économiques et politiques. Ce que défendent d’ailleurs nombre d’Africains, dont Rehema Twalib, haut responsable du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP).

« La bonne gouvernance est un ingrédient positif pour le développement, comme on l’a constaté. Si vous avez des politiques transparentes, vos citoyens participent à des programmes dont ils se sentent responsables, et c'est bien. Si vous avez des politiques prévisibles, c'est bon pour les investisseurs », explique Mme Twalib.

L'escale de Barack Obama en Tanzanie, intervenant environ 3 mois après celle de son homologue chinois, s’explique, entre autre, du fait des découvertes récentes de gisements de gaz colossaux au large des côtes tanzaniennes. Les géants du pétrole américains s’y intéressent, de toute évidence.

Néanmoins, la croissance dans ce secteur se traduit rarement par la création d’emplois ou une nette amélioration du niveau de vie des habitants. Les entreprises tanzaniennes souhaiteraient que les nouveaux investissements aboutissent enfin à un transfert de compétences et de connaissances, explique le président de la Chambre de commerce des Etats-Unis en Tanzanie, Bhakti Shah.

« Quand vous regardez le gouvernement américain, il est le moteur du secteur privé, donc nous espérons qu’en ce qui concerne l'ensemble des connaissances intellectuelles du gouvernement américain, la Tanzanie en bénéficiera, apprendra comment avoir un secteur privé en plein essor », explique Mme Shah.

Les Etats-Unis minimisent leur rivalité avec la Chine pour l'accès aux marchés africains, mais sont à la traîne. La Chine chiffre son commerce avec le continent à quelques 200 milliards de dollars par an, ce qui représente environ deux fois plus que les Etats-Unis.

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