CHINE AFRIQUE

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jeudi 8 janvier 2015

LA CHINE SIFFLE LA FIN DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE - KADHAFI N'EST PAS MORT POUR RIEN

LA CHINE SIFFLE LA FIN DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE - KADHAFI N'EST PAS MORT POUR RIEN

(Alwihda Info) Rédigé par - 6 Janvier 2015 modifié le 6 Janvier 2015 - 15:51



Et ce n'est que la Chine qui pouvait faire tomber en faillite ces 2 organismes de prédation du continent africain, le FMI et la Banque Mondiale, sans avoir peur de la réaction de nos prédateurs devenus trop faibles à ses yeux.


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Quand je l'ai anticipé dans le Tome 1 de "Géostratégie Africaine", il y a 3 ans, mes détracteurs africains (tous résidents en occident) m'ont traité de "Espion de la Chine". La vérité les rattrape aujourd'hui. Je répète : L'Afrique fait bien de choisir ses alliés stratégiques en la Chine et la Russie. Les plus naïfs répondront qu'on ne doit pas passer d'un patron à un autre. C'est oublier que nous sommes encore une proie, sous le joug du même prédateur depuis 5 siècles et avons besoin du prédateur (Chine) de notre prédateur (Occident) pour nous enlever les chaines.
L'exemple est l'assassinat du Guide Libyen parce qu'il voulait mettre fin sur le sol africain aux activités de spoliation de la Banque Mondiale et du FMI. Depuis sa mort, plus rien ne s'est passé. Ils ont réussi leur coup. Et plus aucun chef d'Etat africain n'ose broncher. Le prédateur est en plus venu nous ajouter Boko Haram.
Et ce n'est que la Chine qui pouvait faire tomber en faillite ces 2 organismes de prédation du continent africain, le FMI et la Banque Mondiale, sans avoir peur de la réaction de nos prédateurs devenus trop faibles à ses yeux.
Le FMI en finançant l'Ukraine, l'ennemi de la Russie a poussé la Chine a choisir son camp et donc, de donner le coup de grâce, fatal et final à cette organisation.
Relisez la leçon sur LE BLUFF DES SANCTIONS OCCIDENTALES CONTRE LA RUSSIE et vous comprendrez toutes ces erreurs stratégiques élémentaires des occidentaux qui ne font aucun effort de comprendre comment la Chine et la Russie sont en train de leur damer les pions, tous les pions. Ils vont chanter sur tous les toits qu'à cause des sanctions contre la Russie, les prix du brute de pétrole baisse. Question : où est le rapport ? Et ce qu'ils ne vous diront pas c'est qu'à cause de la chute du cours du brute de pétrole plusieurs entreprises américaines de fracturation hydraulique ont déjà déclaré faillite, que la Royaume Uni à ce prix, en dessous de 50 dollars, ne tiendra pas 1 mois pour sa production dans la Mer du Nord avec un cout d'extraction proche de 53 dollars le baril. Alors que le pétrole russe est proche de 14 dollars de cout d'extraction.
Et à moi de me poser la question s'il y a encore quelqu'un aux commandes de l'avion "occident". Toc toc toc, y a-t-il quelqu'un ? SILENCE TOMBAL !
Sangmelima, le 04/01/2015
Jean-Paul Pougala
(ex créseur de grillons et de termites)
Lisez plutôt cet article de la belge Audrey Duperron. Elle est comme d'habitude tendancieuse, mais il y a ce fond de vérité qui reste de la Chine, la vraie patronne :
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La décision de la Chine de porter secours à la Russie, alors qu’elle vient également de le faire pour le Venezuela et l’Argentine, indique que le système de Bretton Woods est définitivement enterré, et elle marque la fin du rôle des Etats-Unis comme clé de voûte de ce système, affirme Wiliam Pesek de Bloomberg. Des institutions telles que le Fonds Monétaire International (FMI), ou la Banque asiatique de Développement (BAD), n’auront bientôt plus de raison d’être, au train où vont les choses, prophétise-t-il.
Cela fait des décennies que la Chine préparait son entrée comme prêteur de dernier ressort sur la scène internationale. Le FMI et la BAD sont des organismes pléthoriques, peu enclins à revoir leurs méthodes et leurs visions. Mais lorsque le FMI a octroyé un prêt d’urgence de 17 milliards de dollars à l’Ukraine cette année, il l’a fait pour porter secours à une économie d’une importance stratégique, et non pour exercer un chantage politique, affirme Pesek.
Mais la Chine a d’autres motivations : lorsqu’elle décide de prêter de l’argent à un pays en difficultés, elle ne se soucie pas des mesures qu’il compte prendre pour résoudre ses problèmes économiques, ni de l’efficacité de son système fiscal ou du niveau de ses réserves. Ce qui compte pour elle, c’est de s’en faire un allié loyal, en particulier sur la question de Taïwan, des conflits territoriaux dans lesquels elle est impliquée, ou de l’immixtion de l’Occident dans sa manière de respecter les droits de l’homme. Comme la Russie aujourd'hui, l’Argentine et le Venezuela étaient déjà brouillés avec les Etats-Unis et leurs alliés, lorsqu’ils ont bénéficié de l’aide chinoise, et il leur était facile de respecter cette condition.
En 2011 et 2012, l’Europe aussi avait tendu sa sébile à la Chine, lui proposant de racheter massivement des obligations souveraines. Compte tenu du contexte économique et géopolitique actuel, nous pourrions connaitre une redite de cet épisode en 2015, estime Pesek. Les dirigeants européens seraient alors invités à se montrer moins pressants à l’égard de l’Empire du Milieu sur le plan diplomatique.
De même, la décision de la Fed de réduire ses injections de liquidités pourrait avoir pour effet d’affaiblir les économies de pays asiatiques tels que l’Inde, l’Indonésie, le Cambodge, le Laos ou le Vietnam, par exemple. Contrairement aux institutions telles que le FMI, la Chine ne pose pas de contraintes pour l’octroi de ses prêts, ce qui rend son offre bien plus attractive que celles de ces organismes.
Mais lorsque la Chine a consenti à prêter 24 milliards de dollars à la Russie, elle a permis au président russe Vladimir Poutine de consolider son pouvoir, écartant ainsi la possibilité d’une diversification du pays, bien trop spécialisé sur ses ressources pétrolières, alors que celle-ci s’avère nécessaire.
On peut aussi s’inquiéter de l’effet de l’intervention de l’argent chinois sur des pays dotés de gouvernements voyous, comme le Soudan ou le Zimbabwe.
Mais le nouveau rôle de secouriste des pays en difficulté de la Chine pourrait avoir un effet bénéfique : il pourrait forcer le FMI, la Banque Mondiale et la BAD à revoir leurs méthodes d’intervention pour qu’elles soient mieux adaptées aux nouvelles réalités économiques. Mais plus vraisemblablement, il aura pour effet d’encourager de mauvaises pratiques politiques et d’entraver le développement économique au détriment du monde entier, conclut-il.
par Audrey Duperron

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