CHINE AFRIQUE

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mardi 10 juin 2014

Le principe gagnant-gagnant et la confiance mutuelle sont les bases de l'amitié Congo-Chine (président congolais) (2/2) - china radio international

Le principe gagnant-gagnant et la confiance mutuelle sont les bases de l'amitié Congo-Chine (président congolais) (2/2) - china radio international

Xinhua: Quels sont les domaines prioritaires à développer dans le cadre du processus de modernisation et d'industrialisation du Congo?

DSN: Dans ce processus, comme vous l'observez dans le pays, ces derniers temps, nous avons mis l'accent sur les infrastructures de base(...) Et que même les investisseurs, dont vous parlez, ne pourront pas venir dans un pays s'il n'y a pas de route, de chemin de fer, de port, d'électricité, de l'eau, des télécommunications, l'internet. Il faut donc créer ces conditions de base, c'est ce que nous avons fait et que nous continuons de faire. Pour le reste, je disais que le Congo a des ressources. Il y a le pétrole, nous ne pouvons pas dire que c'est mauvais d'avoir du pétrole, du gaz. Mais, nous avons la terre, l'eau, le soleil. Si vous lisez le programme "le chemin d'avenir", vous remarquerez que lorsque nous parlons de l'industrialisation, nous disons en premier que celle-ci va s'appuyer sur la transformation des produits d'agriculture, donc l'agro-industrie. Il y a cette dimension, ce n'est pas seulement le pétrole, le gaz. Il y a l'agriculture et l'agro-industrie, la transformation du bois. Le Congo est un pays forestier, nous procédons à l'exploitation rationnelle de notre forêt mais c'est un secteur économique important. Avant le pétrole, le secteur de la forêt occupait la première place dans ce pays. Donc, il y a la transformation des produits de la forêt. Puis, il ne faut pas le cacher, nous avons d'autres ressources, les mines. Nous avons des découvertes importantes des minerais de fer, de potasse, de phosphate. Il y a des indices de diamant, d'or, de cuivre, de zinc. Nous avons des potentialités qui peuvent permettre l'industrialisation et la modernisation de notre pays. Il y a le secteur du tourisme avec l'écotourisme. Le tout doit s'appuyer naturellement sur les hommes, la formation des hommes qualifiés (...) Sur cette base, nous pensons que notre pays a ses chances pour se moderniser et s'industrialiser. Xinhua: Au mois de mai dernier, le Premier ministre chinois Li Keqiang a visité le siège de l'Union africaine (UA) et exprimé à tout le continent africain la politique de la Chine envers l'Afrique. Quels sont les facteurs pouvant permettre à l'Afrique et la Chine de rendre leurs relations plus étroites? DSN: D'abord, nous avons au niveau africain salué cette déclaration du Premier ministre chinois. Nous la considérons comme un appui important que la Chine apporte à l'Afrique au moment où elle prend son élan pour aller de l'avant. Nous saluons ces décisions des autorités chinoises. L'année dernière, nous avons été au sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à Durban (Afrique du Sud). Le président chinois Xi Jinping était à ce sommet, et a décidé de mettre en place une banque des BRICS pour le développement des infrastructures en Afrique. Nous pensons que c'est le premier acte pour l'Afrique. Donner à l'Afrique les infrastructures de base ; construire des routes, des autoroutes, des chemins de fer, produire l'électricité ; enfin résoudre le problème des infrastructures. Je pense que ce sera déjà un acte très important, mais qui ne signifie pas qu'on ne devrait pas s'intéresser aux autres secteurs. A mon avis, il serait très important pour l'Afrique qu'elle règle ce problème des infrastructures. Parce que l'Afrique ne peut pas faire le commerce en Afrique même. Le commerce, à l'intérieur de l'Afrique, d'un pays à l'autre, est presque inexistant à cause de l'absence des infrastructures. Je crois que nos partenaires chinois ont bien saisi l'importance de cela. Xinhua: Entre l'Afrique et la Chine, il existe des mécanismes de coopération, surtout le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA). Que doivent faire les deux parties afin que leur coopération puisse gagner un nouveau palier ? DSN: C'est en accomplissant déjà le genre de tâches que je venais de signaler, mais surtout en insistant sur le fait que cette coopération doit profiter à toutes les parties. Elle doit profiter à l'Afrique, mais il faut aussi qu'elle profite à la Chine. Il faut que ce soit selon le principe gagnant-gagnant. Sur cette base, nous pensons que la coopération entre la Chine et l'Afrique va atteindre un nouveau palier. Parce que malgré les difficultés d'aujourd'hui, tous les analystes indiquent que l'Afrique est partie pour une véritable croissance. On dit que l'Afrique aura peut-être deux milliards d'habitants en l'an 2050. Il y a des ressources, des hommes qu'on doit former. De l'autre côté, la Chine a aussi le potentiel dont nous venons de parler. Je crois qu'en ce moment-là, il y a de grandes perspectives entre la Chine et l'Afrique. Je crois fortement à cela.

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