Ministère du Commerce de Chine: "Pendant la troisième tournée en Afrique du president chinois Hu Jintao, Le Monde a publié une série d'articles pour présenter et évaluer la relation sino-africaine.
L'article « Relations Chine-Afrique : la montée en puissance » a indiqué que, cette visite est marquée par
la troisième tournée en Afrique du président Hu Jintao depuis son entrée en fonction en 2003. Cette visite dans 8 pays africains vise à promouvoir l'influence économique de Pékin en Afrique. Le niveau des échanges commerciaux entre l'Afrique et la Chine a atteint, ces dernières années, une ampleur inédite dans la longue relation du continent noir avec l'empire du Milieu. En 2005, la Chine est devenu le troisième partenaire commercial de l'Afrique derrière les Etats-Unis et la France. Et en six ans, le commerce sino-africain est passé d'une dizaine de milliards de dollars à plus de 50 en 2006. L'article a brièvement passé en revue l'histoire des échanges sino-africains dans cetrtaines périodes. D'après lui, la spectaculaire montée en puissance de l'économie chinoise, à partir des années 1990, a une conséquence directe sur la coopération sino-africaine, parce que le continent noir n'incarne plus seulement un enjeu géopolitique, mais un fabuleux réservoir de matières premières, dont l'empire du Milieu a besoin. Ainsi la Chine est-elle devenue l'investisseur principal dans l'industrie pétrolière soudanaise. L'article a inqiqué aussi que, la Chine ne vise pas seulement à s'assurer de nouveaux accès aux matières premières. Le marché africain lui permet également d'écouler un nombre toujours croissant de produits manufacturés 'made in China'.
L'article « Pékin, force économique montante sur le continent noir » a illustré les activités économiques chinoises en Afrique.D’après lui, les matières premières constituent 92% des exportations africaines vers la Chine, les hydrocarbures en représentent les quatre cinquièmes. Cette proportion devrait augementer lors que la construction du pipeline du Soudain vers la mer Rouge sera terminée et les forages de la société chinoise CNOOC au Nigeria seront entrés en phase de production. Les importations chinoises du pétrole en provenance d'Afrique a constitué 9% parmi les importations chinoises de pétrole en 1995 (45% de Moyen Orient) et a atteint 28% en 2005 (47% de Moyen Orient). Les principaux exportateurs sont l'Angola, le Soudan, le Congo, la Guinée équatoriale et le Nigéria, dont les exporations pétrolifères vers la Chine a constitué respectivement en 2005 et en 2001 : 50%----28%,19%----37%,16%----5%,10%----17%,4%----6% parmi les importations chinoises du pétrole en provenance d'Afrique. L'article a indiqué aussi que les investissements chinois portent surtout sur les domaines gazo-pétrolifères du Soudan et du Nigeria. L' article a également analysé l'augmentation des importations chinoises des cottons africains : 9,4% des importations chinoises de coton en 1994 (63,2% des Etas-Unis), 20,7% en 2004(56.7% des Etas-Unis).
Selon l'article « Sur place, la stratégie du dragon suscite une hostilité croissante », la politique chinoise en Afrique y suscite des réactions contrastées. Tandis que le 'modèle' chinois associant autoritarisme politique et croissance économique séduit certains responsables, qui voient en Pékin un partenaire proche de leurs préoccupations et moins exigeant que les Occidentaux en matière de démocratie, l'offensive chinoise commence à susciter des mécontentements parmi des Africains qui estiment en être les victimes. L'article a indiqué que , à Dakar (Sénégal), des commerçants ont fermé boutique à plusieurs reprises depuis 2002 pour protester contre 'l'invasion massive des Chinois dans le secteur du commerce sénégalais' ; en Afrique du Sud, les importations massives d'articles textiles de Chine sont accusées de détruire des emplois ; à Lusaka (Zambie), les employés de Zambia China Mulungushi Textiles, détenue par des investisseurs chinois, ont manifesté, le 24 janvier, pour réclamer le paiement de leurs salaires et de meilleures conditions de travail. Le directeur, Che Ming, venait d'annoncer la fermeture temporaire de ce site, construit en 1983 grâce à un prêt chinois, et la mise au chômage des 700 ouvriers. D'après cette article, les Chinois en Afrique se divisent en deux catégories : les émigrés et les expatriés qui travaillent sur de grands chantiers (hydrocarbures et BTP). La principale communauté (plus de 30 000 Chinois) est implantée au Nigeria ; 10 000 à 20 000 autres Chinois vivent en Afrique du Sud, à l'île Maurice, à Madagascar et en Algérie. En fin, cette article est fini par le parole du journaliste sénégalais Adama Gaye, auteur de Chine-Afrique, le dragon et l'autruche : 'En Afrique, la Chine se pose en hyperpuissance pacifiste ; en réalité, elle agit en puissance impériale'.
Source: Bureau du conseiller économique et commercial de l'Ambassade de Chine à Genève
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