Coopération Mali-Chine : UN FINANCEMENT DE 103 MILLIARDS FCFA| L’ESSOR : Quotidien National d’Information du Mali: "Les accords signés hier sont destinés au financement de la première phase de l’autoroute Bamako-Ségou, à la modernisation du réseau de fibre optique, au troisième pont de Bamako, à la réalisation des études de faisabilité du campus universitaire de Kabala
vendredi 31 décembre 2010, par Madiba Keïta |
Coopération Mali-Chine : UN FINANCEMENT DE 103 MILLIARDS FCFA
La coopération entre notre pays et la Chine se renforce chaque jour d’avantage. Les deux parties ont signé hier à Koulouba une série d’accords de prêt et de don d’un montant cumulé de plus de 103 milliards de Fcfa. La cérémonie de signature s’est déroulée au palais de Koulouba sous la présidence du chef de l’État, Amadou Toumani Touré. C’était en présence du Premier ministre Modibo Sidibé et de plusieurs membres du gouvernement. Les deux accords de prêt d’une valeur de plus de 97 milliards de Fcfa sont destinés au financement de la première phase de l’autoroute Bamako-Ségou (77,250 milliards de Fcfa) et à la modernisation du réseau de fibre optique du pays (20 milliards de Fcfa). Quant aux deux accords de don, leur montant s’élève à 5,250 milliards de Fcfa. Ils permettront de compléter le financement des travaux du troisième pont de Bamako et de réaliser les études de faisabilité du campus universitaire de Kabala. Les documents ont été signés, côté malien, par le ministre de l’Économie et de Finance, Sanoussi Touré et celui des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Badra Alou Macalou assurant l’intérim du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et côté chinois par l’ambassadeur, Zhang Guoqing. 'Tous ces financements soutiennent quatre secteurs majeurs du Projet de développement économique et social du président de la République', a précisé le ministre de l’Économie et de Finance, ajoutant que par ces financements, la République Populaire de Chine renforcera sa présence et son engagement aux côtés du gouvernement malien dans son combat pour le développement économique et social. 'La coopération entre le Mali et la Chine est exemplaire. Aux projets qui viennent d’être financés, il faut ajouter bien d’autres dont la centrale hydroélectrique de Taoussa pour laquelle la Chine a marqué un grand intérêt', a commenté Sanoussi Touré qui a remercié le peuple chinois pour les appuis multiformes et précieux qu’il ne cesse d’apporter à notre pays.
RESPECT MUTUEL. L’ambassadeur de Chine au Mali s’est dit, pour sa part, très heureux de signer ces différents accords qui permettront de traduire en acte concret le Projet pour le développement économique et social du président de la République, Amadou Toumani Touré. 'La signature de ces accords constitue une page importante dans les annales de l’amitié entre le Mali et la République Populaire de Chine. Elle ouvre une page nouvelle pour le Cinquantenaire à venir dans les relations entre les deux pays (...) Nous sommes fiers de réaliser des projets sous la direction du président de la République', a dit Zhang Guoqing avant de rappeler que la Chine, malgré ses récents progrès économiques, est toujours un pays en voie de développement. Mais qui est résolument engagé à se hisser au rang des pays développes. Le diplomate chinois a par ailleurs assuré que son pays serait toujours aux côtés d’autres pays en voie de développement dont le Mali. 'Nous sommes convaincus que la coopération entre le Mali et la Chine aura un bel avenir sur la base du respect mutuel', a-t-il souligné. Il faut rappeler que le projet d’autoroute Bamako-Ségou, d’un coût total de 181,5 milliards de Fcfa, sera réalisée en deux phases grâce au soutien de la République Populaire de Chine. La route est le premier maillon du réseau routier inter-régional de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui relier Bamako à Bobo Dioulasso en passant par Ségou, Bla, Faramana. Quant au troisième pont de Bamako, son achèvement contribuera à améliorer la fluidité de la circulation routière dans le District de Bamako. En ce qui concerne le projet de modernisation du réseau de fibre optique et d’information du Mali, il porte sur la fourniture et la pose de fibre optique de 915 km environ, d’une part entre Gao, Kidal et Tinzaouaten (à la frontière avec l’Algérie), et d’autre part, entre Gao, Ansongo et Labezanga (frontière avec le Niger). S’agissant du campus universitaire de Kabala, sa réalisation permettra d’apporter une réponse structurelle au problème d’hébergement en milieu universitaire dans le District de Bamako
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CHINE AFRIQUE
POUR DES RELATIONS RESPECTUEUSES, AMICALES, FRANCHES ET FRATERNELLES
vendredi 31 décembre 2010
samedi 25 décembre 2010
RFI - « Chinafrique », la longue marche continue
RFI - « Chinafrique », la longue marche continue: "« Chinafrique », la longue marche continue
par Georges Abou
Article publié le 11/02/2009 Dernière mise à jour le 12/02/2009 à 14:31 TU
Cinq étapes, une en Arabie Saoudite et quatre en Afrique, rythment le voyage que le président chinois entame ce 10 février. Les escales africaines (Mali, Sénégal, Tanzanie et Maurice) qui débutent le 12 février sont davantage marquées par
par Georges Abou
Article publié le 11/02/2009 Dernière mise à jour le 12/02/2009 à 14:31 TU
Cinq étapes, une en Arabie Saoudite et quatre en Afrique, rythment le voyage que le président chinois entame ce 10 février. Les escales africaines (Mali, Sénégal, Tanzanie et Maurice) qui débutent le 12 février sont davantage marquées par
Exposition photos : LE MALI VU PAR DES CHINOIS
Exposition photos : LE MALI VU PAR DES CHINOIS: "L'exposition qui s'est ouverte la semaine derni岢re est intitul岢e 'le Mali vu par des photographes chinois'. Elle restera ouverte au public pendant un mois.
Les deux photographes, Wang Wenlan et Liu Lei, ont parcouru de long en large le District de Bamako, les villes de Djenn岢, Mopti, Bandiagara et Tombouctou. Ces grands artistes 岬 travers 80 photos exposent des paysages naturels, le patrimoine historique, les us et coutumes et des sc岢nes de la vie quotidienne de notre pays. A travers ces regards 岢trangers mais fraternels, nous apprenons beaucoup sur nous-m岢mes. Il faut dire que Wang Wenlan et Liu Lei savent percevoir des d岢tails et des aspects de la vie 岬 ct岢 desquels nous passons quotidiennement sans leur accorder d'importance. Sur le plan technique, la qualit岢 des oeuvres pr岢sent岢es est de haut niveau.
Lors de la c岢r岢monie de vernissage, l'ambassadeur de Chine dans notre pays, Zhang Guoqing, a pr岢cis岢 que cette exposition n'est pas une premi岢re. Pr岢cision utile car c'est en … 1973 qu'une exposition des photos chinoises avait eu lieu 岬 Bamako. Le diplomate a qualifi岢 d'originale la pr岢sente exposition, en indiquant que les photos sont en m岢me temps expos岢es en Chine. Aussi bien 岬 Beijing qu'岬 l'int岢rieur du pays. Il s'agit donc d'une manifestation interactive qui relie 岬 travers les appareils de photo, les deux peuples maliens et chinois. L'exposition r岢v岢le et r岢sume le fruit de la rencontre de deux grandes civilisations.
Les 岢changes culturels entre la Chine et des pays africains comme le Mali s'inscrivent parfaitement dans le nouveau type de relations de partenariat strat岢gique sino-africain. Pour le cas de notre pays, ces 岢changes sont aussi vieux que les relations politiques entre les deux pays. En effet, c'est le 15 mai 1963 qu'un accord de coop岢ration culturelle entre les deux pays fut sign岢 dans la capitale chinoise.
Cette exposition et l'arriv岢e tr岢s prochaine d'une troupe artistique chinoise font partie des activit岢s organis岢s 岬 la fois pour c岢l岢brer le 49岢 anniversaire de l'Ind岢pendance du Mali, le 60岢 anniversaire de la fondation de la R岢publique Populaire de Chine (1er octobre) et le 49岢 anniversaire de l'岢tablissement des relations diplomatiques entre nos deux pays (25 octobre 1960).
Ce qui a fait dire au ministre de la Culture, Mohamed El Moctar, que cette exposition se tient 岬 un moment fort des relations entre nos deux peuples en g岢n岢ral et entre les minist岢res charg岢s de la culture en particulier. Elle compl岢te la palette d岢j岬 tr岢s riche et vari岢 des 岢changes culturels entre nos deux pays.
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Les deux photographes, Wang Wenlan et Liu Lei, ont parcouru de long en large le District de Bamako, les villes de Djenn岢, Mopti, Bandiagara et Tombouctou. Ces grands artistes 岬 travers 80 photos exposent des paysages naturels, le patrimoine historique, les us et coutumes et des sc岢nes de la vie quotidienne de notre pays. A travers ces regards 岢trangers mais fraternels, nous apprenons beaucoup sur nous-m岢mes. Il faut dire que Wang Wenlan et Liu Lei savent percevoir des d岢tails et des aspects de la vie 岬 ct岢 desquels nous passons quotidiennement sans leur accorder d'importance. Sur le plan technique, la qualit岢 des oeuvres pr岢sent岢es est de haut niveau.
Lors de la c岢r岢monie de vernissage, l'ambassadeur de Chine dans notre pays, Zhang Guoqing, a pr岢cis岢 que cette exposition n'est pas une premi岢re. Pr岢cision utile car c'est en … 1973 qu'une exposition des photos chinoises avait eu lieu 岬 Bamako. Le diplomate a qualifi岢 d'originale la pr岢sente exposition, en indiquant que les photos sont en m岢me temps expos岢es en Chine. Aussi bien 岬 Beijing qu'岬 l'int岢rieur du pays. Il s'agit donc d'une manifestation interactive qui relie 岬 travers les appareils de photo, les deux peuples maliens et chinois. L'exposition r岢v岢le et r岢sume le fruit de la rencontre de deux grandes civilisations.
Les 岢changes culturels entre la Chine et des pays africains comme le Mali s'inscrivent parfaitement dans le nouveau type de relations de partenariat strat岢gique sino-africain. Pour le cas de notre pays, ces 岢changes sont aussi vieux que les relations politiques entre les deux pays. En effet, c'est le 15 mai 1963 qu'un accord de coop岢ration culturelle entre les deux pays fut sign岢 dans la capitale chinoise.
Cette exposition et l'arriv岢e tr岢s prochaine d'une troupe artistique chinoise font partie des activit岢s organis岢s 岬 la fois pour c岢l岢brer le 49岢 anniversaire de l'Ind岢pendance du Mali, le 60岢 anniversaire de la fondation de la R岢publique Populaire de Chine (1er octobre) et le 49岢 anniversaire de l'岢tablissement des relations diplomatiques entre nos deux pays (25 octobre 1960).
Ce qui a fait dire au ministre de la Culture, Mohamed El Moctar, que cette exposition se tient 岬 un moment fort des relations entre nos deux peuples en g岢n岢ral et entre les minist岢res charg岢s de la culture en particulier. Elle compl岢te la palette d岢j岬 tr岢s riche et vari岢 des 岢changes culturels entre nos deux pays.
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Un étudiant malien considère la Chine comme le meilleur pays pour faire des études
(Chine-Afrique) Un étudiant malien considère la Chine comme le meilleur pays pour faire des études: "'Après l'obtention d'un diplôme de maîtrise de traduction en anglais et en arabe, j'aurais voulu continuer mes études aux Etats-Unis, mais mon grand-père m'a conseillé de venir en Chine,' souligne mercredi l'étudiant malien Adama Macono Dembélé, 'd'après lui, la Chine est le meilleur pays étranger pour un séjour universitaire.'
A 28 ans, Adama Macono Dembélé est boursier dans le cadre de la coopération Chine-Afrique en matière d'éducation et, depuis plus d'un an, il poursuit ses études à l'Université des langues et cultures de Beijing.
Le grand-père de Dembélé, Seydou Badian Kouyaté est un éminent écrivain et poète africain. Ce pionnier de l'indépendance du Mali fut entre 1960 à 1968 successivement ministre du Plan, du Développement, de l'Industrie puis ministre de l'Agriculture, de la première République. Il a effectué 34 voyages en Chine, et a été reçu par l'ancien président chinois Mao Zedong, l'ancien Premier ministre chinois Zhou Enlai et d'autres hauts dirigeants.
Dembélé a un peu regretté de ne pas aller étudier aux Etats-Unis, mais un mois après être arrivé en Chine, il a avoué à son grand-père lors d'un coup de téléphone: 'vous aviez raison, je commence à aimer la Chine. Le pays se développe très rapidement, j'ouvre les yeux et j'apprend beaucoup de choses. L'université est ouverte et d'un excellent niveau, les étudiants viennent des quatre coins du monde, c'est un petit village du mondial, une petite ONU.'
L'étudiant malien est assidu, il passe au moins 5 heures par jour à faire des exercices, s'il n'a pas cours le lendemain, il travaille même jusqu'à 5 heures ou 6 heures du matin. L'année dernière, Dembélé a obtenu de très bonnes notes dans toutes les disciplines. 'J'envisage de finir d'abord un master de traduction de anglais-chinois puis continuer pour un doctorat, ' déclare-t-il.
'Il y a de plus en plus d'étudiants africains dans cette université. Cette année en particulier, le nombre a fortement augmenté,' remarque-t-il, 'nous tenons à bien profiter de l'occasion de faire des études en Chine. A part ceux qui étudient des langues étrangères, nombreux sont ceux qui apprennent l'économie, l'informatique, la technologie, la médecine et l'agriculture.'
D'après des statistiques du ministère chinois de l'Education, le nombre des boursiers africains en Chine a augmenté chaque année pendant la période 2000 à 2008. L'année universitaire 2009/2010, ils étaient 4 000, contre 2 000 en 2006/2007.
Les disciplines vont de l'agriculture à la la médecine en passant par les langues, l'éducation, l'économie, la gestion, la politique internationale... etc, explique Qiang Yaping, directrice du bureau des Affaires d'Asie et d'Afrique au département de coopération et d'échanges internationaux du ministère chinois de l'Education, 'les pays africains tiennent à apprendre de la Chine sa voie de développement et son mode de gestion du pays,' indique-t-elle.
Pendant les week-ends, Dembélé sort souvent pour découvrir la ville de Beijing, mais le premier endroit où il est allé était la place Tian'anmen, 'je suis allé au Mémorial du président Mao, c'est ce que mon grand-père m'avait demandé avant mon départ. En même temps, il montre son album-photo personnel. Le premier cliché est celui d'une poignée de main entre l'ancien président chinois Mao Zedong et son grand-père, Seydou Badian Kouyaté. 'Il y en a une plus grande chez mon grand-père. Elle est accrochée dans la salle de séjour,' poursuit-il.
'L'année dernière, j'ai assisté à un match de football au Nid d'oiseau pendant les jeux paralympiques. C'est vraiment une très belle architecture. Cette année j'ai regardé à la télévision le défilé militaire du 60e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. Les soldats chinois étaient très concentrés et sérieux, cela m'a beaucoup impressionné. Les Chinois aiment vraiment leur pays,' a continué Dembélé.
En ce qui concerne sa future carrière, Dembélé projette de retourner au Mali et travaillera pour le renforcement des échanges entre le Mali et la Chine et entre l'Afrique et la Chine. 'Mon grand-père a consacré toute sa vie à l'amitié entre le Mali et la Chine, je prendrai son relais et j'ai confiance de pouvoir le surpasser', estime-t-il.
Au cours de ces dernières décennies, la Chine a formé de nombreux spécialistes africains. Ces formations favorisent le développement économique et social de l'Afrique, précise Qiang Yaping. Pour elle, certains étudiants sont même chargés de postes importants dans leurs pays après leur retour. Dans les ambassades africaines en Chine, plusieurs diplomates ont étudié en Chine. Les étudiants africains sont donc des liens importants pour les échanges entre la Chine et l'Afrique, souligne-t-elle.
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A 28 ans, Adama Macono Dembélé est boursier dans le cadre de la coopération Chine-Afrique en matière d'éducation et, depuis plus d'un an, il poursuit ses études à l'Université des langues et cultures de Beijing.
Le grand-père de Dembélé, Seydou Badian Kouyaté est un éminent écrivain et poète africain. Ce pionnier de l'indépendance du Mali fut entre 1960 à 1968 successivement ministre du Plan, du Développement, de l'Industrie puis ministre de l'Agriculture, de la première République. Il a effectué 34 voyages en Chine, et a été reçu par l'ancien président chinois Mao Zedong, l'ancien Premier ministre chinois Zhou Enlai et d'autres hauts dirigeants.
Dembélé a un peu regretté de ne pas aller étudier aux Etats-Unis, mais un mois après être arrivé en Chine, il a avoué à son grand-père lors d'un coup de téléphone: 'vous aviez raison, je commence à aimer la Chine. Le pays se développe très rapidement, j'ouvre les yeux et j'apprend beaucoup de choses. L'université est ouverte et d'un excellent niveau, les étudiants viennent des quatre coins du monde, c'est un petit village du mondial, une petite ONU.'
L'étudiant malien est assidu, il passe au moins 5 heures par jour à faire des exercices, s'il n'a pas cours le lendemain, il travaille même jusqu'à 5 heures ou 6 heures du matin. L'année dernière, Dembélé a obtenu de très bonnes notes dans toutes les disciplines. 'J'envisage de finir d'abord un master de traduction de anglais-chinois puis continuer pour un doctorat, ' déclare-t-il.
'Il y a de plus en plus d'étudiants africains dans cette université. Cette année en particulier, le nombre a fortement augmenté,' remarque-t-il, 'nous tenons à bien profiter de l'occasion de faire des études en Chine. A part ceux qui étudient des langues étrangères, nombreux sont ceux qui apprennent l'économie, l'informatique, la technologie, la médecine et l'agriculture.'
D'après des statistiques du ministère chinois de l'Education, le nombre des boursiers africains en Chine a augmenté chaque année pendant la période 2000 à 2008. L'année universitaire 2009/2010, ils étaient 4 000, contre 2 000 en 2006/2007.
Les disciplines vont de l'agriculture à la la médecine en passant par les langues, l'éducation, l'économie, la gestion, la politique internationale... etc, explique Qiang Yaping, directrice du bureau des Affaires d'Asie et d'Afrique au département de coopération et d'échanges internationaux du ministère chinois de l'Education, 'les pays africains tiennent à apprendre de la Chine sa voie de développement et son mode de gestion du pays,' indique-t-elle.
Pendant les week-ends, Dembélé sort souvent pour découvrir la ville de Beijing, mais le premier endroit où il est allé était la place Tian'anmen, 'je suis allé au Mémorial du président Mao, c'est ce que mon grand-père m'avait demandé avant mon départ. En même temps, il montre son album-photo personnel. Le premier cliché est celui d'une poignée de main entre l'ancien président chinois Mao Zedong et son grand-père, Seydou Badian Kouyaté. 'Il y en a une plus grande chez mon grand-père. Elle est accrochée dans la salle de séjour,' poursuit-il.
'L'année dernière, j'ai assisté à un match de football au Nid d'oiseau pendant les jeux paralympiques. C'est vraiment une très belle architecture. Cette année j'ai regardé à la télévision le défilé militaire du 60e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. Les soldats chinois étaient très concentrés et sérieux, cela m'a beaucoup impressionné. Les Chinois aiment vraiment leur pays,' a continué Dembélé.
En ce qui concerne sa future carrière, Dembélé projette de retourner au Mali et travaillera pour le renforcement des échanges entre le Mali et la Chine et entre l'Afrique et la Chine. 'Mon grand-père a consacré toute sa vie à l'amitié entre le Mali et la Chine, je prendrai son relais et j'ai confiance de pouvoir le surpasser', estime-t-il.
Au cours de ces dernières décennies, la Chine a formé de nombreux spécialistes africains. Ces formations favorisent le développement économique et social de l'Afrique, précise Qiang Yaping. Pour elle, certains étudiants sont même chargés de postes importants dans leurs pays après leur retour. Dans les ambassades africaines en Chine, plusieurs diplomates ont étudié en Chine. Les étudiants africains sont donc des liens importants pour les échanges entre la Chine et l'Afrique, souligne-t-elle.
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Hôpital du Mali La Chine offre le meilleur cadeau du cinquantenaire | Actualité au Cameroun | Actualité en Afrique
Hôpital du Mali La Chine offre le meilleur cadeau du cinquantenaire | Actualité au Cameroun | Actualité en Afrique: "Le président de la République, Amadou Toumani Touré, a inauguré le jeudi 23 septembre dernier 2010 l’Hôpital du Mali sis à Yirimadio en Commune VI du district de Bamako à quelques encablures du 3ème pont.
L’inauguration de cet hôpital qui s’inscrit dans la célébration des cinquante ans de notre indépendance a été la jonction de l’utile à l’agréable. C’est pourquoi, juste après la coupure symbolique du ruban et la visite guidée des locaux de la nouvelle structure hospitalière d’envergure nationale, ATT a révélé aux Maliens que c’est le premier hôpital construit depuis 50 ans, soit de l’indépendance à nos jours. Il a ajouté que les tous autres hôpitaux sont issus de l’héritage colonial et que notre pays n’a fait que les réhabiliter. Contrairement, l’Hôpital national du Mali, un don de la République populaire de la Chine, a été intégralement construit et équipé avec l’ingénierie hospitalière de la dernière génération.
Pour mémoire, la réalisation de l’Hôpital du Mali s’inscrit dans le cadre des promesses en matière de santé, faites par le président de la République au peuple malien, dans le Projet de Développement Economique et Social (PDES).
Dans son allocution, le ministre de la Santé Oumar Ibrahima Touré a affirmé qu’aujourd’hui, notre système de santé comprend 1.054 centres de santé communautaires, qui mettent à la disposition des populations des soins de première ligne. Il est complété par la fonctionnalité de 59 centres de santé de première référence, de 6 hôpitaux de deuxième référence et de 5 hôpitaux de 3ème référence. Au cours de cette décennie, l’Etat malien a déployé des efforts financiers considérables pour répondre aux besoins sanitaires de la population malienne, a-t- on appris du ministre Touré. C’est ainsi qu’en 2010 seulement, a-t-il poursuivi, l’Etat a consacré 14 milliards de francs CFA à ses 11 établissements publics hospitaliers. Un dispositif que l’Hôpital du Mali vient compléter en apportant le maillon supplémentaire, qui manquait à notre système de santé.
Il convient de signaler que la réalisation de cet hôpital a été rendue possible grâce aux efforts du président de la République. Des ambitions qui ont été couronnées de succès lors du sommet de Beijing en 2006 quand son homologue de la République populaire de Chine, HU JINTAO a accédé à la requête du Mali, par le don d’un hôpital de 150 lits (extensible à 400 lits) et de son équipement partiel.
Situé sur la rive droite du fleuve Niger à Yirimadio, l’Hôpital du Mali a une superficie bâtie d’environ 7.000 mètres carrés, sur un terrain de 20 hectares. Les travaux de construction ont été confiés au Groupe de construction QILU une Société chinoise, pour un délai d’exécution de 18 mois. La maîtrise d’ouvrage était assurée, par l’Institut des Etudes et Conceptions en Engineering du Commerce Interne de Chine. Sa première pierre a été posée par Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, le vendredi 10 avril 2009.
Notons que les charges supportées par la République populaire de Chine, s’élèvent à près de 4 milliards 816 millions de francs CFA. Quant au Gouvernement de la République du Mali, il a intervenu pour environ 4 milliards 800 millions de francs CFA, en mettant à disposition un terrain de 28.000 mètres carrés. Le Gouvernement a également facilité l’accessibilité aux équipements, matériaux et machines, ainsi que l’amenée d’eau, d’électricité et du réseau téléphonique. Il prendra aussi en charge, la construction de la voie d’accès d’une longueur de 1,5 kilomètre.
L’Hôpital du Mali, selon le ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré, regroupera tous les coopérants chinois en matière de santé au Mali. Lequel a signalé qu’il permettra l’ouverture de services hautement spécialisés, dans des domaines tels que les urgences, la chirurgie thoracique, la neurochirurgie ou l’endocrinologie. Je voudrais également mentionner que, dans le cadre de la lutte contre le cancer, un Centre de radiothérapie verra très prochainement le jour dans l’enceinte de l’hôpital du Mali. La première phase concerne l’érection d’un bunker équipé d’accélérateur, un local de simulation, de consultation, de scanner et l’aménagement d’un parking. Le coût de cette réalisation est de 3 milliards 280 millions de francs CFA, un financement déjà obtenu auprès de la République d’Autriche par Votre Excellence Monsieur le Président de la République. Les deuxième et troisième phases du Centre de radiothérapie vont nécessiter 11 milliards 500 millions de francs CFA. Il s’agira de l’érection d’un deuxième bunker avec le département curiethérapie, d’une deuxième unité de consultation, de l’administration, l’hospitalisation du jour et l’hospitalisation continue. »
Rédacteur(s): Aliou Badara Diarra
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L’inauguration de cet hôpital qui s’inscrit dans la célébration des cinquante ans de notre indépendance a été la jonction de l’utile à l’agréable. C’est pourquoi, juste après la coupure symbolique du ruban et la visite guidée des locaux de la nouvelle structure hospitalière d’envergure nationale, ATT a révélé aux Maliens que c’est le premier hôpital construit depuis 50 ans, soit de l’indépendance à nos jours. Il a ajouté que les tous autres hôpitaux sont issus de l’héritage colonial et que notre pays n’a fait que les réhabiliter. Contrairement, l’Hôpital national du Mali, un don de la République populaire de la Chine, a été intégralement construit et équipé avec l’ingénierie hospitalière de la dernière génération.
Pour mémoire, la réalisation de l’Hôpital du Mali s’inscrit dans le cadre des promesses en matière de santé, faites par le président de la République au peuple malien, dans le Projet de Développement Economique et Social (PDES).
Dans son allocution, le ministre de la Santé Oumar Ibrahima Touré a affirmé qu’aujourd’hui, notre système de santé comprend 1.054 centres de santé communautaires, qui mettent à la disposition des populations des soins de première ligne. Il est complété par la fonctionnalité de 59 centres de santé de première référence, de 6 hôpitaux de deuxième référence et de 5 hôpitaux de 3ème référence. Au cours de cette décennie, l’Etat malien a déployé des efforts financiers considérables pour répondre aux besoins sanitaires de la population malienne, a-t- on appris du ministre Touré. C’est ainsi qu’en 2010 seulement, a-t-il poursuivi, l’Etat a consacré 14 milliards de francs CFA à ses 11 établissements publics hospitaliers. Un dispositif que l’Hôpital du Mali vient compléter en apportant le maillon supplémentaire, qui manquait à notre système de santé.
Il convient de signaler que la réalisation de cet hôpital a été rendue possible grâce aux efforts du président de la République. Des ambitions qui ont été couronnées de succès lors du sommet de Beijing en 2006 quand son homologue de la République populaire de Chine, HU JINTAO a accédé à la requête du Mali, par le don d’un hôpital de 150 lits (extensible à 400 lits) et de son équipement partiel.
Situé sur la rive droite du fleuve Niger à Yirimadio, l’Hôpital du Mali a une superficie bâtie d’environ 7.000 mètres carrés, sur un terrain de 20 hectares. Les travaux de construction ont été confiés au Groupe de construction QILU une Société chinoise, pour un délai d’exécution de 18 mois. La maîtrise d’ouvrage était assurée, par l’Institut des Etudes et Conceptions en Engineering du Commerce Interne de Chine. Sa première pierre a été posée par Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, le vendredi 10 avril 2009.
Notons que les charges supportées par la République populaire de Chine, s’élèvent à près de 4 milliards 816 millions de francs CFA. Quant au Gouvernement de la République du Mali, il a intervenu pour environ 4 milliards 800 millions de francs CFA, en mettant à disposition un terrain de 28.000 mètres carrés. Le Gouvernement a également facilité l’accessibilité aux équipements, matériaux et machines, ainsi que l’amenée d’eau, d’électricité et du réseau téléphonique. Il prendra aussi en charge, la construction de la voie d’accès d’une longueur de 1,5 kilomètre.
L’Hôpital du Mali, selon le ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré, regroupera tous les coopérants chinois en matière de santé au Mali. Lequel a signalé qu’il permettra l’ouverture de services hautement spécialisés, dans des domaines tels que les urgences, la chirurgie thoracique, la neurochirurgie ou l’endocrinologie. Je voudrais également mentionner que, dans le cadre de la lutte contre le cancer, un Centre de radiothérapie verra très prochainement le jour dans l’enceinte de l’hôpital du Mali. La première phase concerne l’érection d’un bunker équipé d’accélérateur, un local de simulation, de consultation, de scanner et l’aménagement d’un parking. Le coût de cette réalisation est de 3 milliards 280 millions de francs CFA, un financement déjà obtenu auprès de la République d’Autriche par Votre Excellence Monsieur le Président de la République. Les deuxième et troisième phases du Centre de radiothérapie vont nécessiter 11 milliards 500 millions de francs CFA. Il s’agira de l’érection d’un deuxième bunker avec le département curiethérapie, d’une deuxième unité de consultation, de l’administration, l’hospitalisation du jour et l’hospitalisation continue. »
Rédacteur(s): Aliou Badara Diarra
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Casafree Actualité Mali - Chine : L'aménagement de 100 000 ha de rizières - Economie - Webzine
Casafree Actualité Mali - Chine : L'aménagement de 100 000 ha de rizières - Economie - Webzine: "La Chine vient d'ajouter une nouvelle corde à son arc de soutien au développement du Mali, à travers l'exécution des travaux d'aménagement des terres
cultivables, a appris mardi l'Agence de presse Xinhua de bonne source.
La société Chinoise CGC a ainsi été choisie par les autorités maliennes et leur partenaires Libyens d'effectuer la première phase d'aménagement des 100 000 hectares de terres irrigables que le gouvernement a octroyé à la société Maliano-Libyenne, Malibya.
En plus de l'aménagement de ces terres, la société Chinoise CGC procédera également à l'agrandissement du canal de Boukiwèrè, village agricole situé à 150 km de la quatrième région économique du Mali, Ségou et le bitumage d'une route parallèle au canal de 40 km dans la zone Office du Niger.
La China Geo-Engineering Corporation (CGC), dont l'expertise et le sérieux ne sont plus à démontrer, évolue au Mali depuis plus de 10 ans. C'est d'ailleurs cette société qui a réalisé le barrage de Talo, sur le fleuve Bani.
En effet, faire du Mali une puissance agricole à moyen terme est l'un des objectifs prioritaires que le gouvernement malien s'est fixé à travers le Projet de développement économique et social du
chef de l'Ett malien, Amadou Toumani Touré.
Le lancement officiel de cette nouvelle approche du développement de l'agriculture a été donné au début de l'hivernage qui s'achève par le ministre de l'Agriculture, Tiémoko Sangaré à Sélingué.
Cette nouvelle approche du gouvernement comme défini dans le PDES du chef de l'Etat demandait beaucoup l'apport des partenaires techniques et financiers de ce pays d'Afrique de l'Ouest, raison
pour laquelle la Libye a voulu, apporter sa contribution conformément aux besoins des autorités maliennes.
Au lancement officiel de cette grande opération, le Mali envisageait de réaliser selon le ministre de l'Agriculture, Tiemoko Sangaré, deux millions d'ha de terres irrigables à travers tout le pays. Ce sont 10% de cet énorme potentiel de superficie cultivable qui sont réalisés.
Selon l'ingénieur d'Aménagement des terroirs Lassine Diarra, aménager un hectare pour des fins d'irrigation reviendrait à plus de 3 millions de FCFA. Dans les conditions actuelles des
agriculteurs maliens, il est impossible pour la plupart d'entre eux d'aménager une terre pour l'irrigation.
Le gouvernement malien qui vient de faire de l'autosuffisance alimentaire la priorité des priorités, s'est donc engagé à mettre plus de 100 milliards de FCFA dans l'aménagement de terres
irrigables sur la base du fonds du Millenium Challenge Account que le Mali a bénéficié des Etats-Unis.
C'est dans cette politique d'aménagement de terres irrigables que 100 000 hectares de terres ont été donnés à la société Maliano-Libyenne (Malibya) pour exploitation.
Xinhua
– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"
cultivables, a appris mardi l'Agence de presse Xinhua de bonne source.
La société Chinoise CGC a ainsi été choisie par les autorités maliennes et leur partenaires Libyens d'effectuer la première phase d'aménagement des 100 000 hectares de terres irrigables que le gouvernement a octroyé à la société Maliano-Libyenne, Malibya.
En plus de l'aménagement de ces terres, la société Chinoise CGC procédera également à l'agrandissement du canal de Boukiwèrè, village agricole situé à 150 km de la quatrième région économique du Mali, Ségou et le bitumage d'une route parallèle au canal de 40 km dans la zone Office du Niger.
La China Geo-Engineering Corporation (CGC), dont l'expertise et le sérieux ne sont plus à démontrer, évolue au Mali depuis plus de 10 ans. C'est d'ailleurs cette société qui a réalisé le barrage de Talo, sur le fleuve Bani.
En effet, faire du Mali une puissance agricole à moyen terme est l'un des objectifs prioritaires que le gouvernement malien s'est fixé à travers le Projet de développement économique et social du
chef de l'Ett malien, Amadou Toumani Touré.
Le lancement officiel de cette nouvelle approche du développement de l'agriculture a été donné au début de l'hivernage qui s'achève par le ministre de l'Agriculture, Tiémoko Sangaré à Sélingué.
Cette nouvelle approche du gouvernement comme défini dans le PDES du chef de l'Etat demandait beaucoup l'apport des partenaires techniques et financiers de ce pays d'Afrique de l'Ouest, raison
pour laquelle la Libye a voulu, apporter sa contribution conformément aux besoins des autorités maliennes.
Au lancement officiel de cette grande opération, le Mali envisageait de réaliser selon le ministre de l'Agriculture, Tiemoko Sangaré, deux millions d'ha de terres irrigables à travers tout le pays. Ce sont 10% de cet énorme potentiel de superficie cultivable qui sont réalisés.
Selon l'ingénieur d'Aménagement des terroirs Lassine Diarra, aménager un hectare pour des fins d'irrigation reviendrait à plus de 3 millions de FCFA. Dans les conditions actuelles des
agriculteurs maliens, il est impossible pour la plupart d'entre eux d'aménager une terre pour l'irrigation.
Le gouvernement malien qui vient de faire de l'autosuffisance alimentaire la priorité des priorités, s'est donc engagé à mettre plus de 100 milliards de FCFA dans l'aménagement de terres
irrigables sur la base du fonds du Millenium Challenge Account que le Mali a bénéficié des Etats-Unis.
C'est dans cette politique d'aménagement de terres irrigables que 100 000 hectares de terres ont été donnés à la société Maliano-Libyenne (Malibya) pour exploitation.
Xinhua
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Afribone.com
Afribone.com: "Au plan politique, le Mali et la République Populaire de Chine ont établi leurs relations diplomatiques le 25 Octobre 1960, soit un mois après l’indépendance du Mali. Depuis lors, ces relations n’ont cessé de s’accroître et de s’améliorer, en dépit des changements politiques et économiques dans les deux pays respectifs.
Au fil des années, ces relations entre les deux pays se sont consolidés davantage, en passant du domaine politique au domaine économique, grâce à la politique malienne de soutien constant à la République Populaire de Chine sur la question de Taiwan, et aux échanges et visites réciproques des dirigeants successifs des deux pays.
De Modibo Keïta à ATT
Aussi relève-t-on la visite du défunt Premier ministre chinois, Zhou En Lai, au Mali en Janvier 1964, et celle de l’ancien Président malien, Modibo Keïta, à Beijing, la même année. Ces deux visites ontraffermi les liens politiques entre les deux pays, surtout avec la signature du “Traité d’amitié” qui constitue un cadre juridique de coopération entre les deux pays.
En effectuant une visite en Chine en 1986 (c’était sous la deuxième république), le Président Moussa Traoré a contribué à renforcer ces relations tissées avec la Chine, au début de l’indépendance malienne.
On retiendra également la visite effectuée en Chine, en 1994, par le Président de la troisième république, Alpha Oumar Konaré. C’est dire que tous les Chefs d’Etat malien ont souscrit à la traditionnelle visite en Chine. Pour sa part, le Président Amadou Toumani Touré s’est rendu en Chine à trois reprises.
En effet, du 15 au 20 Juillet 2004, ATT a effectué une visite de travail et d’amitié en République Populaire de Chine. Pour la circonstance, il y avait conduit une importante délégation composée de trois ministres et d’une cinquantaine d’hommes d’affaires maliens.
Le Chef de l’Etat a également pris part aux travaux du Sommet Sino-africain qui s’est tenu à Beijing du 4 au 6 Novembre 2006. En marge de ce Sommet, ATT avait eu des entretiens fructueux avec son homologue chinois, Hu Jintao. Pour les deux pays, cette visite a été l’occasion de se rencontrer, une fois de plus, au plus haut niveau et de consolider leurs liens d’amitié et de coopération.
La visite d’ATT en Chine avait été couronnée non seulement par des échanges porteurs sur le plan politique, mais aussi par la signature de cinq Accords, dont deux de coopération économique et technique portant respectivement sur un prêt sans intérêt de 20 millions de yuans, soit 1,5 milliard de F CFA, et un don de 40 millions de yuans, soit 3 milliards de F CFA.
Enfin, du 8 au 24 Août 2008, le Chef de l’Etat malien a pris part à la cérémonie d’ouverture des XXIX èmes Jeux Olympiques de Beijing. En plus des Chefs d’Etat et de gouvernement, de nombreux ministres maliens et chinois ont effectué des visites de part et d’autre, dans le cadre de la consolidation des relations de coopération entre les deux pays.
Infrastructures, accords de prêts et de dons...
Au plan économique, après l’annulation d’environ 37 milliards de F CFA dont le Mali a bénéficié le 4 Décembre 2001, la dette bilatérale malienne vis-à-vis de la Chine se chiffre à environ 20 milliards de F CFA.
Les prêts des entreprises créées dans le cadre de la coopération chinoise ont évolué, allant de l’assistance technique à la cogestion, puis à la cession de ces unités à des entreprises chinoises. L’aide financière accordée par la République Populaire de Chine a également permis la réalisation d’infrastructures plus récentes.
Entre autres infrastructures : le Centre International de Conférence de Bamako (CICB, ex Palais des Congrès) ; le Stade du 26 Mars ; le Mémorial Modibo Keïta, le Cinéma Babemba ; le Centre Islamique de Hamdallaye ; les sucreries de Séribala ; l’extension des Bureaux de la Présidence ; la construction de trois stades (à San, Koutiala et Bougouni), des Maisons de la Femme et de l’Enfant à Bamako et dans les huit régions du Mali ; la construction de deux écoles rurales à Sévaré et M’Pessoba. ; la construction d’un Centre de prévention et de traitement du paludisme à l’hôpital de Kati...
Durant ces deux dernières années, le Mali a signé, avec la Chine, des accords de dons et prêts, au titre de la coopération financière : Entre autres, l’Accord du 29 Mars 2007 : 30 millions de RMB, soit 2 milliards 318 millions de FCFA environ ; l’Accord du 5 Juillet 2007 : 20 millions de RMB, soit 1 milliard 545 millions de F CFA environ ; l’Accord du 13 Décembre 2007 : 10 millions de RMB, soit 772 millions de F CFA environ.
Signalons que deux de ces accords de prêts sont sans intérêt : l’Accord du 12 Décembre 2007 (30 millions de RMB, soit 2 milliards 318 millions de FCFA environ) ; et l’Accord du 31 Décembre 2007 (10 millions de RMB, soit 772 millions de F CFA environ).
D’autres accords de dons et prêts ont suivi en 2008 : l’Accord du 5 Décembre 2008 : 40 millions de RMB, soit 3 milliards 635 millions de F CFA environ ; et l’Accord de prêts sans intérêt tel que celui du 5 Décembre 2008, d’un montant de 30 millions de RMB, soit 2 milliards 318 millions de F CFA environ. Des prêts concessionnels ont été consentis par EXIM BANK CHINA pour 500 millions de RMB, soit 33 milliards 797 millions de FCFA environ, pour le financement de la 3ème sucrerie de N-Sukala.
Une coopération multiforme
Jusqu’à un passé récent, le volume des échanges commerciaux entre les eux pays est demeuré limité depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1960. Mais ces dernières années, lesdits échanges ont connu un accroissement rapide, sinon un boum prodigieux.
En 2004, le volume des échanges bilatéraux a atteint 166 millions de dollars US, soit environ 83 milliards de F CFA. En 2007, le montant de ces échanges s’est élevé à 161 millions de dollars US, soit 80 milliards 500 millions de F CFA environ. D’où un léger fléchissement des exportations chinoises (125 millions de dollars US, soit 62 millions 5000 millions de FCFA environ ) et des importations chinoises ( 36 millions de USD (18 milliards de FCFA environ).
De Janvier à Octobre 2008, le montant des échanges bilatéraux a atteint 202 millions de dollars US, soit 101 milliards de F CFA environ). D’où une augmentation de 58, 8% par rapport à la même période de l’année dernière. Ledit montant est constitué de 140 milliards de dollars US (soit 170 milliards de F CFA environ) au titre des exportations chinoises, et de 62 millions de dollars US (environ 31 milliards de FCFA )au titre des importations chinoises.
Les principaux produits exportés par la Chine vers le Mali sont (par ordre d’importance) les produits électro-mécaniques, le thé vert, les produits d’industrie légère et textiles. En retour, le pays importe essentiellement du coton malien. Ainsi, en 2007, la Chine a importé, en provenance du Mali, 23 000 tonnes de coton pour un montant de 31, 83 millions de dollars US (15 milliards 915 millions de FCFA) représentant ainsi 89% du total des importations chinoises en provenance du Mali.
En Mars 2007, les deux parties ont signé un échange de notes octroyant au Mali le droit de douane préférentiel spécial chinois à certains produits maliens. Ainsi, plusieurs projets entre les deux pays sont en cours de réalisation. Il s’agit notamment du projet d’assistance dans le domaine de la broderie ; la construction de dix Maisons de la Femme et de l’Enfant dans le district de Bamako et dans chacune des capitales régionales du pays.
D’autres réalisations chinoises (déjà entreprises ou à entreprendre) constituent des signes avant-coureurs du renforcement de la coopération entre le Mali et la Chine : entre autres, la construction du 3ème Pont de Bamako dont les travaux prendront fin en 2010 le Projet d’une 3ème sucrerie de Sukala dont le coût est estimé à quelques 1,1000 milliard de Yuans (environ 85 milliards de FCFA ) ; le projet de Maison des Arts d’Ansongo ; et la construction de deux écoles rurales à Sévaré (Mopti) et à M’pessoba (Sikasso).
Régie par un accord signé le 15 Juillet 2004, la coopération culturelle sino-malienne s’articule autour de la formation des formateurs, l’enseignement, l’organisation des stages de formation, et d’autres types d’échanges culturels. Ainsi, en 2004-2005, 53 cadres et techniciens maliens ont participé à des stages de formation en République Populaire de Chine.
De brillantes perspectives
Lors de sa visite au Mali du 11 au 14 Décembre 2007, le vice-ministre chinois de la Culture a informé les autorités nationales de l’appui de son pays, à hauteur de 200 000 RMB, soit plus de 15 millions de FCFA, pour la fourniture de matériels didactiques à l’Institut des Arts et Métiers Multimédia “Balla Fasséké Kouyaté”, toujours dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays.
Quant à la coopération sanitaire, elle se manifeste à travers l’envoi d’une mission médicale chinoise, aux termes des dispositions du protocole d’accord signé le 16 Juillet 2001 entre les gouvernements malien et chinois. Une mission qui était composée d’une trentaine de spécialistes chinois qui, tous les deux ans, séjournent au Mali dans les hôpitaux de Kati, Markala et Sikasso.
Dans ce domaine, la Chine fournit également des médicaments au Mali. Le Mali bénéfice ainsi régulièrement, de la part du partenaire chinois, de dons en équipements sanitaires et d’autres financements d’urgence.
Enfin, tout dernièrement, les deux pays ont signé d’autres accords relatifs à la construction d’un Centre anti-paludisme à l’hôpital de Kati (dont les travaux sont à terme), et à la construction d’un hôpital national sur la Rive droite du fleuve : un hôpital moderne de 150 lits avec un plateau technique performant.
D’un coût de 3,4 milliards de FCFA environ, la construction de cet hôpital a été confiée à la société chinoise QUILU avec laquelle le contrat d’exécution des travaux a été signé le 27 Décembre 2008.
Le 15 Juillet 2004, les deux pays ont signé un accord de coopération à Beijing, dans le domaine du tourisme et de l’artisanat. Cet accord favorisera la compréhension mutuelle et le rapprochement des peuples chinois et malien, en plus de l’impact positif qu’il aura sur le développement économique et social du pays.
Depuis Octobre 20006, le gouvernement chinois a doublé le nombre des bourses de formation qu’il accorde aux pays africains. Ainsi, cette année, le Mali compte 102 stagiaires et étudiants en Chine. La coopération sino-malienne est tout simplement mutuellement avantageuse et offre de brillantes perspectives.
Oumar DIAWARA
16 Février 2009
– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"
Au fil des années, ces relations entre les deux pays se sont consolidés davantage, en passant du domaine politique au domaine économique, grâce à la politique malienne de soutien constant à la République Populaire de Chine sur la question de Taiwan, et aux échanges et visites réciproques des dirigeants successifs des deux pays.
De Modibo Keïta à ATT
Aussi relève-t-on la visite du défunt Premier ministre chinois, Zhou En Lai, au Mali en Janvier 1964, et celle de l’ancien Président malien, Modibo Keïta, à Beijing, la même année. Ces deux visites ontraffermi les liens politiques entre les deux pays, surtout avec la signature du “Traité d’amitié” qui constitue un cadre juridique de coopération entre les deux pays.
En effectuant une visite en Chine en 1986 (c’était sous la deuxième république), le Président Moussa Traoré a contribué à renforcer ces relations tissées avec la Chine, au début de l’indépendance malienne.
On retiendra également la visite effectuée en Chine, en 1994, par le Président de la troisième république, Alpha Oumar Konaré. C’est dire que tous les Chefs d’Etat malien ont souscrit à la traditionnelle visite en Chine. Pour sa part, le Président Amadou Toumani Touré s’est rendu en Chine à trois reprises.
En effet, du 15 au 20 Juillet 2004, ATT a effectué une visite de travail et d’amitié en République Populaire de Chine. Pour la circonstance, il y avait conduit une importante délégation composée de trois ministres et d’une cinquantaine d’hommes d’affaires maliens.
Le Chef de l’Etat a également pris part aux travaux du Sommet Sino-africain qui s’est tenu à Beijing du 4 au 6 Novembre 2006. En marge de ce Sommet, ATT avait eu des entretiens fructueux avec son homologue chinois, Hu Jintao. Pour les deux pays, cette visite a été l’occasion de se rencontrer, une fois de plus, au plus haut niveau et de consolider leurs liens d’amitié et de coopération.
La visite d’ATT en Chine avait été couronnée non seulement par des échanges porteurs sur le plan politique, mais aussi par la signature de cinq Accords, dont deux de coopération économique et technique portant respectivement sur un prêt sans intérêt de 20 millions de yuans, soit 1,5 milliard de F CFA, et un don de 40 millions de yuans, soit 3 milliards de F CFA.
Enfin, du 8 au 24 Août 2008, le Chef de l’Etat malien a pris part à la cérémonie d’ouverture des XXIX èmes Jeux Olympiques de Beijing. En plus des Chefs d’Etat et de gouvernement, de nombreux ministres maliens et chinois ont effectué des visites de part et d’autre, dans le cadre de la consolidation des relations de coopération entre les deux pays.
Infrastructures, accords de prêts et de dons...
Au plan économique, après l’annulation d’environ 37 milliards de F CFA dont le Mali a bénéficié le 4 Décembre 2001, la dette bilatérale malienne vis-à-vis de la Chine se chiffre à environ 20 milliards de F CFA.
Les prêts des entreprises créées dans le cadre de la coopération chinoise ont évolué, allant de l’assistance technique à la cogestion, puis à la cession de ces unités à des entreprises chinoises. L’aide financière accordée par la République Populaire de Chine a également permis la réalisation d’infrastructures plus récentes.
Entre autres infrastructures : le Centre International de Conférence de Bamako (CICB, ex Palais des Congrès) ; le Stade du 26 Mars ; le Mémorial Modibo Keïta, le Cinéma Babemba ; le Centre Islamique de Hamdallaye ; les sucreries de Séribala ; l’extension des Bureaux de la Présidence ; la construction de trois stades (à San, Koutiala et Bougouni), des Maisons de la Femme et de l’Enfant à Bamako et dans les huit régions du Mali ; la construction de deux écoles rurales à Sévaré et M’Pessoba. ; la construction d’un Centre de prévention et de traitement du paludisme à l’hôpital de Kati...
Durant ces deux dernières années, le Mali a signé, avec la Chine, des accords de dons et prêts, au titre de la coopération financière : Entre autres, l’Accord du 29 Mars 2007 : 30 millions de RMB, soit 2 milliards 318 millions de FCFA environ ; l’Accord du 5 Juillet 2007 : 20 millions de RMB, soit 1 milliard 545 millions de F CFA environ ; l’Accord du 13 Décembre 2007 : 10 millions de RMB, soit 772 millions de F CFA environ.
Signalons que deux de ces accords de prêts sont sans intérêt : l’Accord du 12 Décembre 2007 (30 millions de RMB, soit 2 milliards 318 millions de FCFA environ) ; et l’Accord du 31 Décembre 2007 (10 millions de RMB, soit 772 millions de F CFA environ).
D’autres accords de dons et prêts ont suivi en 2008 : l’Accord du 5 Décembre 2008 : 40 millions de RMB, soit 3 milliards 635 millions de F CFA environ ; et l’Accord de prêts sans intérêt tel que celui du 5 Décembre 2008, d’un montant de 30 millions de RMB, soit 2 milliards 318 millions de F CFA environ. Des prêts concessionnels ont été consentis par EXIM BANK CHINA pour 500 millions de RMB, soit 33 milliards 797 millions de FCFA environ, pour le financement de la 3ème sucrerie de N-Sukala.
Une coopération multiforme
Jusqu’à un passé récent, le volume des échanges commerciaux entre les eux pays est demeuré limité depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1960. Mais ces dernières années, lesdits échanges ont connu un accroissement rapide, sinon un boum prodigieux.
En 2004, le volume des échanges bilatéraux a atteint 166 millions de dollars US, soit environ 83 milliards de F CFA. En 2007, le montant de ces échanges s’est élevé à 161 millions de dollars US, soit 80 milliards 500 millions de F CFA environ. D’où un léger fléchissement des exportations chinoises (125 millions de dollars US, soit 62 millions 5000 millions de FCFA environ ) et des importations chinoises ( 36 millions de USD (18 milliards de FCFA environ).
De Janvier à Octobre 2008, le montant des échanges bilatéraux a atteint 202 millions de dollars US, soit 101 milliards de F CFA environ). D’où une augmentation de 58, 8% par rapport à la même période de l’année dernière. Ledit montant est constitué de 140 milliards de dollars US (soit 170 milliards de F CFA environ) au titre des exportations chinoises, et de 62 millions de dollars US (environ 31 milliards de FCFA )au titre des importations chinoises.
Les principaux produits exportés par la Chine vers le Mali sont (par ordre d’importance) les produits électro-mécaniques, le thé vert, les produits d’industrie légère et textiles. En retour, le pays importe essentiellement du coton malien. Ainsi, en 2007, la Chine a importé, en provenance du Mali, 23 000 tonnes de coton pour un montant de 31, 83 millions de dollars US (15 milliards 915 millions de FCFA) représentant ainsi 89% du total des importations chinoises en provenance du Mali.
En Mars 2007, les deux parties ont signé un échange de notes octroyant au Mali le droit de douane préférentiel spécial chinois à certains produits maliens. Ainsi, plusieurs projets entre les deux pays sont en cours de réalisation. Il s’agit notamment du projet d’assistance dans le domaine de la broderie ; la construction de dix Maisons de la Femme et de l’Enfant dans le district de Bamako et dans chacune des capitales régionales du pays.
D’autres réalisations chinoises (déjà entreprises ou à entreprendre) constituent des signes avant-coureurs du renforcement de la coopération entre le Mali et la Chine : entre autres, la construction du 3ème Pont de Bamako dont les travaux prendront fin en 2010 le Projet d’une 3ème sucrerie de Sukala dont le coût est estimé à quelques 1,1000 milliard de Yuans (environ 85 milliards de FCFA ) ; le projet de Maison des Arts d’Ansongo ; et la construction de deux écoles rurales à Sévaré (Mopti) et à M’pessoba (Sikasso).
Régie par un accord signé le 15 Juillet 2004, la coopération culturelle sino-malienne s’articule autour de la formation des formateurs, l’enseignement, l’organisation des stages de formation, et d’autres types d’échanges culturels. Ainsi, en 2004-2005, 53 cadres et techniciens maliens ont participé à des stages de formation en République Populaire de Chine.
De brillantes perspectives
Lors de sa visite au Mali du 11 au 14 Décembre 2007, le vice-ministre chinois de la Culture a informé les autorités nationales de l’appui de son pays, à hauteur de 200 000 RMB, soit plus de 15 millions de FCFA, pour la fourniture de matériels didactiques à l’Institut des Arts et Métiers Multimédia “Balla Fasséké Kouyaté”, toujours dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays.
Quant à la coopération sanitaire, elle se manifeste à travers l’envoi d’une mission médicale chinoise, aux termes des dispositions du protocole d’accord signé le 16 Juillet 2001 entre les gouvernements malien et chinois. Une mission qui était composée d’une trentaine de spécialistes chinois qui, tous les deux ans, séjournent au Mali dans les hôpitaux de Kati, Markala et Sikasso.
Dans ce domaine, la Chine fournit également des médicaments au Mali. Le Mali bénéfice ainsi régulièrement, de la part du partenaire chinois, de dons en équipements sanitaires et d’autres financements d’urgence.
Enfin, tout dernièrement, les deux pays ont signé d’autres accords relatifs à la construction d’un Centre anti-paludisme à l’hôpital de Kati (dont les travaux sont à terme), et à la construction d’un hôpital national sur la Rive droite du fleuve : un hôpital moderne de 150 lits avec un plateau technique performant.
D’un coût de 3,4 milliards de FCFA environ, la construction de cet hôpital a été confiée à la société chinoise QUILU avec laquelle le contrat d’exécution des travaux a été signé le 27 Décembre 2008.
Le 15 Juillet 2004, les deux pays ont signé un accord de coopération à Beijing, dans le domaine du tourisme et de l’artisanat. Cet accord favorisera la compréhension mutuelle et le rapprochement des peuples chinois et malien, en plus de l’impact positif qu’il aura sur le développement économique et social du pays.
Depuis Octobre 20006, le gouvernement chinois a doublé le nombre des bourses de formation qu’il accorde aux pays africains. Ainsi, cette année, le Mali compte 102 stagiaires et étudiants en Chine. La coopération sino-malienne est tout simplement mutuellement avantageuse et offre de brillantes perspectives.
Oumar DIAWARA
16 Février 2009
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MALI : La Chine offre 20 limousines, 30 sont prévues pour octobre 2010 « OUBANGUI
MALI : La Chine offre 20 limousines, 30 sont prévues pour octobre 2010 « OUBANGUI: "La Chine a fait don de 20 limousines au Mali à l’occasion de son cinquantenaire de l’indépendance. Au cours d’une cérémonie à Bamako, Zhang Guoqing, ambassadeur de Chine à Bamako a remis Amadou Toumani Touré, président de la république du Mali ce don estimé à environ 822 millions de FCFA soit 1,4 million de dollars. Le président Amadou Toumani Touré a déclaré « Depuis les premiers pas du Mali indépendant, la république populaire de la Chine l’a accompagné avec un esprit d’amitié et de solidarité. Nos deux pays ont été de toutes les grandes luttes pour l’émancipation, l’indépendance et la souveraineté des peuples à travers le monde. Bientôt, nous allons fêter nos cinquante ans de coopération fructueuse, amicale, généreuse et surtout d’amitié ». Ces limousines sont les premières des 50 limousines que Hu Jiantao, président de la république populaire de Chine avait promis au président du Mali lors de la visite de ce dernier en Chine pour l’ ouverture de l’Exposition Universelle « Shanghai 2010″. Les 30 autres véhicules sont attendus en octobre 2010. Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, a précisé que cela apporte une aide importante pour le transport des hôtes du Mali à l’occasion du 50e de l’indépendance du Mali, qui sera célébré le 22 septembre 2010
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« Hôpital du Mali » : UN NOUVEAU FLEURON DE LA COOPERATION CHINOISE
« Hôpital du Mali » : UN NOUVEAU FLEURON DE LA COOPERATION CHINOISE: "Le nouvel établissement sanitaire, baptisé l' « Hôpital du Mali », viendra accroître l'offre de service de nos centres hospitaliers universitaires (CHU) et renforcer le plateau technique du secteur de la santé au Mali. C'est le président de la République, Amadou Toumani Touré, en personne qui a présidé la cérémonie de pose de la première pierre de ce bel édifice, le vendredi 10 avril dernier. La réalisation de l'ensemble des ouvrages (les études techniques, le suivi des travaux de génie civil et l'équipement partiel de l'établissement) coûtera au trésor chinois, plus de 4,8 milliards Fcfa.
A la différence des autres grands centres hospitaliers universitaires comme les hôpitaux Gabriel Touré, Point G, Kati et Ondoto-stomatologie, l'«Hôpital du Mali », ne disposera que de 150 lits. Mais, la faiblesse de sa capacité d'accueil sera compensée par le niveau élevé de son plateau technique. Il aura également le mérite de désengorger ses aînés.
L'établissement hospitalier sera bâti sur une surface de 7 000 mètres sur un site de 20 hectares. Il comportera des blocs techniques, de consultation externe et d'hospitalisation. En d'autres termes, il comprendra des services de médecine d'urgence-réanimation, de gynéco-obstétrique, de pédiatrie, d'imagerie médicale (avec scanner, radio numérisée et autres équipements de pointe).
Le complexe prévoit un laboratoire, une pharmacie, un service de chirurgie avec trois blocs opératoires et des services connexes (buanderie, morgue, cantine et poste de garde entre autres).
Le futur « Hôpital du Mali », contribuera à lutter efficacement contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Les statistiques de l'enquête démographique et de santé (EDS IV) sont assez révélatrices de l'ampleur de ces drames. Notre pays enregistre plus de 464 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes et un enfant de moins de 5 ans meurt toutes les 5 minutes.
L'inauguration de l'«Hôpital du Mali » est également prévue pour le 22 septembre 2010.
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A la différence des autres grands centres hospitaliers universitaires comme les hôpitaux Gabriel Touré, Point G, Kati et Ondoto-stomatologie, l'«Hôpital du Mali », ne disposera que de 150 lits. Mais, la faiblesse de sa capacité d'accueil sera compensée par le niveau élevé de son plateau technique. Il aura également le mérite de désengorger ses aînés.
L'établissement hospitalier sera bâti sur une surface de 7 000 mètres sur un site de 20 hectares. Il comportera des blocs techniques, de consultation externe et d'hospitalisation. En d'autres termes, il comprendra des services de médecine d'urgence-réanimation, de gynéco-obstétrique, de pédiatrie, d'imagerie médicale (avec scanner, radio numérisée et autres équipements de pointe).
Le complexe prévoit un laboratoire, une pharmacie, un service de chirurgie avec trois blocs opératoires et des services connexes (buanderie, morgue, cantine et poste de garde entre autres).
Le futur « Hôpital du Mali », contribuera à lutter efficacement contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Les statistiques de l'enquête démographique et de santé (EDS IV) sont assez révélatrices de l'ampleur de ces drames. Notre pays enregistre plus de 464 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes et un enfant de moins de 5 ans meurt toutes les 5 minutes.
L'inauguration de l'«Hôpital du Mali » est également prévue pour le 22 septembre 2010.
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MALI-CHINE: SIGNATURE D’UN MEMORANDUM
MALI-CHINE: SIGNATURE D’UN MEMORANDUM: "Depuis les premières heures de l’indépendance du Mali, notre pays entretient avec la République populaire de Chine, une coopération exemplaire. Mais c’est la première fois que le tourisme se trouve au premier plan. 'Cette évolution résulte de la volonté de nos gouvernements de mettre en valeur toutes les potentialités disponibles pour favoriser le développement de nos pays dans le cadre d’un partenariat mutuellement avantageux': l’explication est fournie par le ministre de l’Artisanat et du Tourisme N’Diaye Ba, lors de la signature, mercredi, d’un mémorandum d’entente entre son département et l’Agence nationale pour le tourisme de la République populaire de Chine. C’était dans la salle de conférence du ministère de l’Artisanat et du Tourisme.
En apposant leurs signatures au bas de l’accord, N’Diaye Ba et l’ambassadeur de Chine, Zhang Guoqing, dotent nos deux pays d’un instrument juridique qui permettra aux professionnels du secteur touristique de faire visiter le Mali aux touristes chinois dans de meilleures conditions.
Ce choix impose toutefois la rigueur dans la désignation des agences de voyage et le respect scrupuleux des engagements des deux parties, peut-on lire dans le mémorandum.
« Les deux parties confirment par écrit la liste de leurs agences de voyage respectives désignées. La partie malienne doit au mieux simplifier la procédure de délivrance de visas au nom des touristes chinois devant visiter notre pays. Et les consulats du Mali en Chine ne délivreront de visas qu’aux seuls touristes chinois recommandés par les agences de voyage chinoises autorisées », précise le document.
Le diplomate chinois, Zhang Guoqing, confirme que la signature de ce mémorandum fait officiellement du Mali un pays de destination des groupes de touristes chinois. « Je suis convaincu qu’à travers la signature de ce document, nous allons approfondir les connaissances du peuple chinois de leurs frères et soeurs maliens. Et promouvoir le tourisme malien pour le bien être de nos peuples », a-t-il indiqué.
Rappelons qu’en mai 2007 des professionnels du secteur touristique de notre pays ont participé au 'China outbound travel and tourism market' l’un des plus grands salons touristiques de la Chine. Certains ont également bénéficié de bourses de formation sur la Chine.
M. KONATE
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En apposant leurs signatures au bas de l’accord, N’Diaye Ba et l’ambassadeur de Chine, Zhang Guoqing, dotent nos deux pays d’un instrument juridique qui permettra aux professionnels du secteur touristique de faire visiter le Mali aux touristes chinois dans de meilleures conditions.
Ce choix impose toutefois la rigueur dans la désignation des agences de voyage et le respect scrupuleux des engagements des deux parties, peut-on lire dans le mémorandum.
« Les deux parties confirment par écrit la liste de leurs agences de voyage respectives désignées. La partie malienne doit au mieux simplifier la procédure de délivrance de visas au nom des touristes chinois devant visiter notre pays. Et les consulats du Mali en Chine ne délivreront de visas qu’aux seuls touristes chinois recommandés par les agences de voyage chinoises autorisées », précise le document.
Le diplomate chinois, Zhang Guoqing, confirme que la signature de ce mémorandum fait officiellement du Mali un pays de destination des groupes de touristes chinois. « Je suis convaincu qu’à travers la signature de ce document, nous allons approfondir les connaissances du peuple chinois de leurs frères et soeurs maliens. Et promouvoir le tourisme malien pour le bien être de nos peuples », a-t-il indiqué.
Rappelons qu’en mai 2007 des professionnels du secteur touristique de notre pays ont participé au 'China outbound travel and tourism market' l’un des plus grands salons touristiques de la Chine. Certains ont également bénéficié de bourses de formation sur la Chine.
M. KONATE
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Chine-Mali : transformation locale du coton malien grâce à l'aide chinoise
Chine-Mali : transformation locale du coton malien grâce à l'aide chinoise: "Le Mali s'attend à ce que la Chine mettra en place en terre malienne des entreprises pouvant transformer du coton malien, afin de pouvoir exporter du prêt-à- porter ' Made in Mali' et accroître le revenu des populations, a dit samedi le président malien Amadou Tumani Touré.
Au cours d'un tête-tête avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Li Zhaoxing, en visite officielle de trois jours au Mali, le président Touré a indiqué que son pays est un important producteur de coton au sud du Sahara et que plus de 350 Maliens vivent de culture cotonière. 'Les prix du coton étant fixés en dollar sur le marché international, il est très important pour le Mali de transformer son coton localement pour le bien-être de ses populations', a souligné Amadou Tumani Touré à cette occasion.
Après avoir évoqué la traditionnelle amitié entre Bamako et Beijing, le chef de l'Etat malien, fort satisfait des acquis de la coocpération sino-malienne depuis 45 ans, a émis le voeu que les deux pays puissent également coopérer dans les secteurs agro- pastoral, sanitaire, pétrolier et de télécommunication.
Le chef de la diplomatie chinoise est en tournée africaine qui, après le Cap-Vert, le Sénégal et le Mali, le conduira encore au Libéria, au Nigeria et en Libye. Fin
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Au cours d'un tête-tête avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Li Zhaoxing, en visite officielle de trois jours au Mali, le président Touré a indiqué que son pays est un important producteur de coton au sud du Sahara et que plus de 350 Maliens vivent de culture cotonière. 'Les prix du coton étant fixés en dollar sur le marché international, il est très important pour le Mali de transformer son coton localement pour le bien-être de ses populations', a souligné Amadou Tumani Touré à cette occasion.
Après avoir évoqué la traditionnelle amitié entre Bamako et Beijing, le chef de l'Etat malien, fort satisfait des acquis de la coocpération sino-malienne depuis 45 ans, a émis le voeu que les deux pays puissent également coopérer dans les secteurs agro- pastoral, sanitaire, pétrolier et de télécommunication.
Le chef de la diplomatie chinoise est en tournée africaine qui, après le Cap-Vert, le Sénégal et le Mali, le conduira encore au Libéria, au Nigeria et en Libye. Fin
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Le président chinois entame une visite au Mali | Chine Information
Le président chinois entame une visite au Mali | Chine Information: "Le président chinois Hu Jintao est attendu jeudi après-midi à Bamako pour une visite de 24 heures destinée à 'renforcer' la coopération entre la Chine et le Mali, a affirmé à l'AFP l'ambassadeur de Chine à Bamako. 'Le Président de la République populaire de la Chine visite le Mali pour renforcer les relations de coopération entre les deux pays et pour poser les jalons de futurs projets' a déclaré mercredi soir le diplomate Zhang Guoquing.
Le président chinois et son homologue malien Amadou Toumani Touré procéderont à la pose de la première pierre du troisième pont de Bamako. La construction de cet ouvrage est entièrement financée par la Chine pour un montant global de plus de 20 milliards de francs CFA (30 millions d'euros), a annoncé l'ambassadeur. Les deux dirigeants inaugureront également un centre de prévention et de traitement du paludisme à l'hôpital de Kati (15 km de Bamako) dont la création a également été financée par la Chine.
Selon M. Zhang Guoquing, 'la coopération' entre Pékin et Bamako 'concerne presque tous les domaines, notamment la santé, l'éducation, l'agriculture et la culture'. Le Mali (13,9 millions d'habitants), vaste pays pauvre d'Afrique de l'ouest, dépourvu d'accès à la mer, produit essentiellement de l'or et du coton et mise beaucoup sur son développement touristique.
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Le président chinois et son homologue malien Amadou Toumani Touré procéderont à la pose de la première pierre du troisième pont de Bamako. La construction de cet ouvrage est entièrement financée par la Chine pour un montant global de plus de 20 milliards de francs CFA (30 millions d'euros), a annoncé l'ambassadeur. Les deux dirigeants inaugureront également un centre de prévention et de traitement du paludisme à l'hôpital de Kati (15 km de Bamako) dont la création a également été financée par la Chine.
Selon M. Zhang Guoquing, 'la coopération' entre Pékin et Bamako 'concerne presque tous les domaines, notamment la santé, l'éducation, l'agriculture et la culture'. Le Mali (13,9 millions d'habitants), vaste pays pauvre d'Afrique de l'ouest, dépourvu d'accès à la mer, produit essentiellement de l'or et du coton et mise beaucoup sur son développement touristique.
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Mali–Chine : UN TIMBRE POUR IMMORTALISER 50 ANS D’AMITIE SANS NUAGE - Malijet - L actualité malienne au quotidien - Mali - Infos Sports News Meteo Journal Jeux
Mali–Chine : UN TIMBRE POUR IMMORTALISER 50 ANS D’AMITIE SANS NUAGE - Malijet - L actualité malienne au quotidien - Mali - Infos Sports News Meteo Journal Jeux: "La République populaire de la Chine vient d’offrir au ministère de la Communication et des Nouvelles technologies, 50.000 timbres postaux commémoratifs du cinquantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays.
La remise officielle du timbre par l’ambassadeur de la Chine au Mali, Zhang Guoqing au ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, a eu lieu hier. Elle s’est déroulée au ministère de la Communication en présence des directeurs généraux des différents services et de Wang Chaowen, directeur pour l’Afrique de l’agence de presse Chine nouvelle (Xinhua en chinois). « Le directeur de l’agence de presse chinoise, basé à Nairobi, est venu à Bamako pour y ouvrir un bureau de l’agence Chine nouvelle.
Je suis donc très heureux aujourd’hui de le présenter au ministre de la Communication et des Nouvelles technologies et aussi de procéder à la remise des timbres commémoratifs du cinquantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Mali. Grâce à la bienveillante collaboration de Mme le ministre et la Poste malienne, nous avons pris cette initiative de confectionner des timbres commémoratifs pour célébrer cet évènement qui marque l’amitié très profonde entre nos deux pays. Nous avons réussi à collaborer très étroitement dans la confection de ce timbre qui montre que nos deux nations ont une histoire très longue et une culture très enracinée au sein de nos peuples. Les motifs principaux de ce timbre sont la Grande mosquée de Djenné et la Grande muraille de Pékin.
Ce timbre constitue un symbole de nos 50 ans d’amitié et que nous allons continuer à renforcer pour les cinquante années à venir », a déclaré Zhang Guoquing. Pour le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, ce geste de la Chine traduit l’excellence des relations entre les deux pays, la grande amitié qui lie les présidents Hu Jintao et Amadou Toumani Touré et la grande vision du développement que les deux grands dirigeants partagent. « La République populaire de Chine et la République du Mali attachent un intérêt particulier à la promotion et à la conservation de notre culture. Le timbre qui nous est remis par l’ambassade de Chine au Mali est la matérialisation de cette volonté politique.
En effet, le timbre imprimé à l’effigie de la Grande muraille de Chine et la Grande mosquée de Djenné, classées toutes deux patrimoines mondiaux, traduit l’attachement de nos peuples à leurs symboles culturels. Je profite de l’occasion pour inviter la coopération chinoise et la Poste du Mali, à explorer des cadres de collaboration ou de partenariat pour un développement des activités postales entre les structures en charge de nos deux Etats », a souligné Mme Diarra Mariam Flantié Diallo. L’occasion était opportune pour l’ambassadeur Zhang Guoqing de présenter le directeur de l’Agence de presse chinoise, en Afrique. Wang Chaowen est arrivé dimanche à Bamako pour une visite de travail d’une semaine.
L’objectif de sa visite c’est l’ouverture très prochaine d’un bureau de l’agence Chine nouvelle dans la capitale malienne. Définissant les contours de sa visite Wang Chaowen a confirmé que l’agence « souhaite mettre en place un bureau à Bamako, dans le but de promouvoir la coopération et l’amitié entre Chine nouvelle et les médias maliens ». Chine nouvelle, a-t-il ajouté, « souhaite également la coopération dans la formation de journalistes et de photographes » et le renforcement des relations de coopération avec les médias maliens.
Le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies a remercié l’ambassadeur Zhang Guoqing et salué la présence du directeur Wang à Bamako : « Je suis particulièrement fière, car la riche coopération Chine-Mali, n’a pas oublié le secteur de la communication, de l’information et des nouvelles technologies ». Le directeur pour l’Afrique de Xinhua, basé au Kenya et sa délégation vont séjourner chez nous jusqu’au 14 novembre.
Modibo Naman Traoré
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La remise officielle du timbre par l’ambassadeur de la Chine au Mali, Zhang Guoqing au ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, a eu lieu hier. Elle s’est déroulée au ministère de la Communication en présence des directeurs généraux des différents services et de Wang Chaowen, directeur pour l’Afrique de l’agence de presse Chine nouvelle (Xinhua en chinois). « Le directeur de l’agence de presse chinoise, basé à Nairobi, est venu à Bamako pour y ouvrir un bureau de l’agence Chine nouvelle.
Je suis donc très heureux aujourd’hui de le présenter au ministre de la Communication et des Nouvelles technologies et aussi de procéder à la remise des timbres commémoratifs du cinquantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Mali. Grâce à la bienveillante collaboration de Mme le ministre et la Poste malienne, nous avons pris cette initiative de confectionner des timbres commémoratifs pour célébrer cet évènement qui marque l’amitié très profonde entre nos deux pays. Nous avons réussi à collaborer très étroitement dans la confection de ce timbre qui montre que nos deux nations ont une histoire très longue et une culture très enracinée au sein de nos peuples. Les motifs principaux de ce timbre sont la Grande mosquée de Djenné et la Grande muraille de Pékin.
Ce timbre constitue un symbole de nos 50 ans d’amitié et que nous allons continuer à renforcer pour les cinquante années à venir », a déclaré Zhang Guoquing. Pour le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, ce geste de la Chine traduit l’excellence des relations entre les deux pays, la grande amitié qui lie les présidents Hu Jintao et Amadou Toumani Touré et la grande vision du développement que les deux grands dirigeants partagent. « La République populaire de Chine et la République du Mali attachent un intérêt particulier à la promotion et à la conservation de notre culture. Le timbre qui nous est remis par l’ambassade de Chine au Mali est la matérialisation de cette volonté politique.
En effet, le timbre imprimé à l’effigie de la Grande muraille de Chine et la Grande mosquée de Djenné, classées toutes deux patrimoines mondiaux, traduit l’attachement de nos peuples à leurs symboles culturels. Je profite de l’occasion pour inviter la coopération chinoise et la Poste du Mali, à explorer des cadres de collaboration ou de partenariat pour un développement des activités postales entre les structures en charge de nos deux Etats », a souligné Mme Diarra Mariam Flantié Diallo. L’occasion était opportune pour l’ambassadeur Zhang Guoqing de présenter le directeur de l’Agence de presse chinoise, en Afrique. Wang Chaowen est arrivé dimanche à Bamako pour une visite de travail d’une semaine.
L’objectif de sa visite c’est l’ouverture très prochaine d’un bureau de l’agence Chine nouvelle dans la capitale malienne. Définissant les contours de sa visite Wang Chaowen a confirmé que l’agence « souhaite mettre en place un bureau à Bamako, dans le but de promouvoir la coopération et l’amitié entre Chine nouvelle et les médias maliens ». Chine nouvelle, a-t-il ajouté, « souhaite également la coopération dans la formation de journalistes et de photographes » et le renforcement des relations de coopération avec les médias maliens.
Le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies a remercié l’ambassadeur Zhang Guoqing et salué la présence du directeur Wang à Bamako : « Je suis particulièrement fière, car la riche coopération Chine-Mali, n’a pas oublié le secteur de la communication, de l’information et des nouvelles technologies ». Le directeur pour l’Afrique de Xinhua, basé au Kenya et sa délégation vont séjourner chez nous jusqu’au 14 novembre.
Modibo Naman Traoré
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maliweb.net :: Focus : Coopération Mali-Chine : Le bilan d'un partenariat sui generis
maliweb.net :: Focus : Coopération Mali-Chine : Le bilan d'un partenariat sui generis: "Hôpital clé en main, pont en béton offert gratis, limousines venues directement de l'usine, prêts à taux préférentiels…La Chine est un partenaire généreux. A tel point que sa magnanimité nous laisse cois. La Chine est le partenaire des partenaires ou, pour utiliser la terminologie exacte, le partenaire privilégié. Elle est parvenue à tisser un nouveau type de relation sans complexe avec les pays en développement. Ce qui fait grincer des dents les partenaires classiques. Et ce qui frôle le ridicule, les dirigeants chinois affichent toujours leur appartenance au monde en développement.
S'agissant de notre pays qui vient de célébrer ses 50 ans de coopération avec l'Empire du milieu, c'est un constat reluisant que les deux parties ont dressé.
Pour autant, la coopération sino-malienne n'est pas exempte de faiblesses qui au-delà de leurs effets immédiats, nous font douter, à l’instar de celle avec les pays occidentaux, de sa capacité à amorcer notre développement.
Il semble que la largesse chinoise, si elle en est une, a eu raison de nos dirigeants. D'ailleurs, ne dit-on pas que la main qui donne est au dessus de celle qui reçoit? On dit également que même si le griot n'a pas honte, son front ruisselle de sueur. Et donc pour laver leur honte face à cette largesse des descendants des Mings, nos dirigeants sont prêts à tout pour leur rendre la pareille. La conséquence est bien connue : les entreprises chinoises raflent tous les marchés. Echangeur multiple, c'est la Chine, troisième pont, c'est encore la Chine. Sans compter les hôpitaux (Yirimadio, Mopti et Kati). Aucune autre entreprise ne peut leur livrer concurrence, particulièrement dans le domaine des BTP. L'exemple le plus récent est la réalisation de l'autoroute Bamako-Ségou. En effet, la Chine qui a accordé un prêt préférentiel de 75 milliards FCFA à notre pays, sera aussi l'exécutant du même projet. C'est la China Road and Bridge Corporation qui va réaliser l'ouvrage pour un coût total d'environ 180 milliards de FCFA. Cela veut dire que la Chine donne et la Chine reprend. Le Mali, toujours consommateur, se contentera de l'ouvrage (certains diront que déjà c'est beaucoup).
Comme le dit un vieux proverbe chinois, au lieu de donner du poisson à quelqu'un, mieux vaut lui apprendre à pêcher. L'entreprise chinoise réalisera l'infrastructure sans que notre pays bénéficie d'un quelconque transfert de technologie. D'ailleurs, c'est une constante chez eux, les Maliens ne sont bons qu'à être des ' manoeuvre '. 300 milliards de FCFA, au bas mot, c'est le montant des marchés attribués aux entreprises chinoises. Une somme, qui sans grand calcul, explique les offres généreuses des Chinois. Et plus que tout autre partenaire (les Occidentaux étant accusés d'être trop tatillons avec leur critère de bonne gouvernance et d'obligation de résultats) les Chinois donnent sans condition ni contrôle. Surtout, ils prennent soin de donner la part belle aux chefs. Sans compter les dessous de table pour les fonctionnaires et qui faussent la concurrence. Difficile dans ces conditions pour une entreprise malienne de sortir la tête de l'eau. Non seulement nos entreprises perdent les marchés, mais surtout elles les perdent dans leur propre pays. Et ce, à cause de la complicité des Maliens eux-mêmes. Il est vrai, il faut le dire, nos entreprises dans leur écrasante majorité, prêtent le flanc en exécutant pas correctement les marchés.
Le développement de la Chine ne doit étonner guère. Le secret est dans le patriotisme. Cela est, d'ailleurs, vrai pour tous les pays qui se sont développés. Et pourtant, après 50 ans de sous-développement, ça crève les yeux que les difficultés de notre décollage résident dans l'extraversion (à la fois économique, politique et culturelle) qu'aucune politique n'a réussi à inverser. Une extraversion qui nous installe dans une logique de consommation. A la limite, elle assure le développement de quelques-uns au détriment de la grande majorité.
On a toujours le choix, dit-on. Donc, cette situation est voulue par nos dirigeants. Ainsi, la responsabilité de tous les désagréments de cette coopération relève de nous, les Maliens. Dans ce sens, nous ne devons pas avoir froid aux yeux en disant aux Chinois, et à tous les autres partenaires, ce que nous voulons pour notre développement, ce qui est bien pour tous les Maliens. Nous devons faire comme les Chinois qui ne se contentent jamais des ouvrages, mais exigent le transfert de technologie. Toute autre attitude est moins propice à l'indépendance et à un développement soutenu. La Chine qui a passé par le sous-développement saura comprendre cette préoccupation plus que tout autre partenaire et gagnerait davantage à commercer avec un Mali robuste et non famélique et mendiant. Ceci est d'ailleurs valable pour tous les PTF. Et c'est cela un véritable partenariat gagnant-gagnant !
Mamadou Lamine DEMBELE
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S'agissant de notre pays qui vient de célébrer ses 50 ans de coopération avec l'Empire du milieu, c'est un constat reluisant que les deux parties ont dressé.
Pour autant, la coopération sino-malienne n'est pas exempte de faiblesses qui au-delà de leurs effets immédiats, nous font douter, à l’instar de celle avec les pays occidentaux, de sa capacité à amorcer notre développement.
Il semble que la largesse chinoise, si elle en est une, a eu raison de nos dirigeants. D'ailleurs, ne dit-on pas que la main qui donne est au dessus de celle qui reçoit? On dit également que même si le griot n'a pas honte, son front ruisselle de sueur. Et donc pour laver leur honte face à cette largesse des descendants des Mings, nos dirigeants sont prêts à tout pour leur rendre la pareille. La conséquence est bien connue : les entreprises chinoises raflent tous les marchés. Echangeur multiple, c'est la Chine, troisième pont, c'est encore la Chine. Sans compter les hôpitaux (Yirimadio, Mopti et Kati). Aucune autre entreprise ne peut leur livrer concurrence, particulièrement dans le domaine des BTP. L'exemple le plus récent est la réalisation de l'autoroute Bamako-Ségou. En effet, la Chine qui a accordé un prêt préférentiel de 75 milliards FCFA à notre pays, sera aussi l'exécutant du même projet. C'est la China Road and Bridge Corporation qui va réaliser l'ouvrage pour un coût total d'environ 180 milliards de FCFA. Cela veut dire que la Chine donne et la Chine reprend. Le Mali, toujours consommateur, se contentera de l'ouvrage (certains diront que déjà c'est beaucoup).
Comme le dit un vieux proverbe chinois, au lieu de donner du poisson à quelqu'un, mieux vaut lui apprendre à pêcher. L'entreprise chinoise réalisera l'infrastructure sans que notre pays bénéficie d'un quelconque transfert de technologie. D'ailleurs, c'est une constante chez eux, les Maliens ne sont bons qu'à être des ' manoeuvre '. 300 milliards de FCFA, au bas mot, c'est le montant des marchés attribués aux entreprises chinoises. Une somme, qui sans grand calcul, explique les offres généreuses des Chinois. Et plus que tout autre partenaire (les Occidentaux étant accusés d'être trop tatillons avec leur critère de bonne gouvernance et d'obligation de résultats) les Chinois donnent sans condition ni contrôle. Surtout, ils prennent soin de donner la part belle aux chefs. Sans compter les dessous de table pour les fonctionnaires et qui faussent la concurrence. Difficile dans ces conditions pour une entreprise malienne de sortir la tête de l'eau. Non seulement nos entreprises perdent les marchés, mais surtout elles les perdent dans leur propre pays. Et ce, à cause de la complicité des Maliens eux-mêmes. Il est vrai, il faut le dire, nos entreprises dans leur écrasante majorité, prêtent le flanc en exécutant pas correctement les marchés.
Le développement de la Chine ne doit étonner guère. Le secret est dans le patriotisme. Cela est, d'ailleurs, vrai pour tous les pays qui se sont développés. Et pourtant, après 50 ans de sous-développement, ça crève les yeux que les difficultés de notre décollage résident dans l'extraversion (à la fois économique, politique et culturelle) qu'aucune politique n'a réussi à inverser. Une extraversion qui nous installe dans une logique de consommation. A la limite, elle assure le développement de quelques-uns au détriment de la grande majorité.
On a toujours le choix, dit-on. Donc, cette situation est voulue par nos dirigeants. Ainsi, la responsabilité de tous les désagréments de cette coopération relève de nous, les Maliens. Dans ce sens, nous ne devons pas avoir froid aux yeux en disant aux Chinois, et à tous les autres partenaires, ce que nous voulons pour notre développement, ce qui est bien pour tous les Maliens. Nous devons faire comme les Chinois qui ne se contentent jamais des ouvrages, mais exigent le transfert de technologie. Toute autre attitude est moins propice à l'indépendance et à un développement soutenu. La Chine qui a passé par le sous-développement saura comprendre cette préoccupation plus que tout autre partenaire et gagnerait davantage à commercer avec un Mali robuste et non famélique et mendiant. Ceci est d'ailleurs valable pour tous les PTF. Et c'est cela un véritable partenariat gagnant-gagnant !
Mamadou Lamine DEMBELE
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La Chine et le Mali renforcent leur coopération en matière de formation
La Chine et le Mali renforcent leur coopération en matière de formation: "Les peuples chinois et malien gardent une amitié traditionnelle et profonde. Les efforts de coopération de la Chine envers le Mali se traduisent dans tous les domaines de développement, ont affirmé vendredi les représentants des deux parties à Bamako.
Le soutien à la formation des cadres prend une place prépondérante dans les riches relations diplomatiques vielles déjà de 48 ans, entre la Chine et le Mali.
Ce rapport d'amitié et de fraternité a été encore magnifié, vendredi après-midi, par la cérémonie de remise de 32 bourses postuniversitaires, par la République populaire de Chine à des étudiants maliens.
Ils étaient tous présents ou presque à cette cérémonie qui s'est déroulée à l'ambassade de Chine à Bamako, les représentants de l'amicale des anciens étudiants et stagiaires maliens en Chine, les membres du cabinet du ministre malien de l'Enseignement secondaire et supérieur et le personnel de l'ambassade de Chine.
Abdoulaye Mamary Kane, le porte-parole des nouveaux boursiers, a salué et remercié la Chine pour leur avoir donné l'opportunité de renforcer leur expertise en faveur du développement du Mali.
Pour le président de l'Amicale des anciens étudiants et stagiaires maliens, en Chine, Alhabib Touré, il a témoigné de la qualité de l'enseignement produit dans les universités chinoises.
L'ambassadeur de Chine, Zhang Guoquing, a marqué tout son plaisir et celui du peuple et du gouvernement chinois, de participer au développement du Mali.
'Le gouvernement chinois, tout comme celui du Mali, a fait et continue à faire beaucoup d'efforts dans la formation de nouveaux cadres à travers des échanges dans l'enseignement supérieur. Aussi, le gouvernement chinois a-t-il commencé depuis 1965 à offrir des bourses intergouvernementales, avec un quota qui a grossi au fil des années. Le nombre total de cadres maliens formés en Chine dépasse aujourd'hui 500 personnes', a déclaré le diplomate chinois.
Les anciens étudiants diplomés d'universités chinoises évoluent dans divers domaines. Ce sont l'administration, l'agronomie, la diplomatie, la médecine, l'interprétariat, l'industrie et les travaux publics.
'Ils contribuent non seulement au développement socio- économique de leur pays, mais aussi à la coopération sino-malienne sur les plans politique, économique, culturel, éducationnel, technologique, etc.', a témoigné l'ambassadeur Zhang Guoquing.
Dans l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Les nouveaux étudiants maliens qui se rendent dès samedi prochain en Chine, se répartissent dans des spécialités diverses que sont les sciences, l'économie, le management, le marketing, la physique, la chimie, le droit, la géologie, l'informatique, l'architecture, les relations internationales. Ils ont été sélectionnés parmi des centaines de candidats.
Le représentant du ministre de l'Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, Mamadi Tounkara a remercié au nom du gouvernement malien, les autorités et le peuple de Chine pour leur soutien constant en faveur du développement du Mali. Il a ensuite exhorté les nouveaux boursiers à faire preuve de discipline et de courage pour magnifier l'image du Mali en Chine.
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Le soutien à la formation des cadres prend une place prépondérante dans les riches relations diplomatiques vielles déjà de 48 ans, entre la Chine et le Mali.
Ce rapport d'amitié et de fraternité a été encore magnifié, vendredi après-midi, par la cérémonie de remise de 32 bourses postuniversitaires, par la République populaire de Chine à des étudiants maliens.
Ils étaient tous présents ou presque à cette cérémonie qui s'est déroulée à l'ambassade de Chine à Bamako, les représentants de l'amicale des anciens étudiants et stagiaires maliens en Chine, les membres du cabinet du ministre malien de l'Enseignement secondaire et supérieur et le personnel de l'ambassade de Chine.
Abdoulaye Mamary Kane, le porte-parole des nouveaux boursiers, a salué et remercié la Chine pour leur avoir donné l'opportunité de renforcer leur expertise en faveur du développement du Mali.
Pour le président de l'Amicale des anciens étudiants et stagiaires maliens, en Chine, Alhabib Touré, il a témoigné de la qualité de l'enseignement produit dans les universités chinoises.
L'ambassadeur de Chine, Zhang Guoquing, a marqué tout son plaisir et celui du peuple et du gouvernement chinois, de participer au développement du Mali.
'Le gouvernement chinois, tout comme celui du Mali, a fait et continue à faire beaucoup d'efforts dans la formation de nouveaux cadres à travers des échanges dans l'enseignement supérieur. Aussi, le gouvernement chinois a-t-il commencé depuis 1965 à offrir des bourses intergouvernementales, avec un quota qui a grossi au fil des années. Le nombre total de cadres maliens formés en Chine dépasse aujourd'hui 500 personnes', a déclaré le diplomate chinois.
Les anciens étudiants diplomés d'universités chinoises évoluent dans divers domaines. Ce sont l'administration, l'agronomie, la diplomatie, la médecine, l'interprétariat, l'industrie et les travaux publics.
'Ils contribuent non seulement au développement socio- économique de leur pays, mais aussi à la coopération sino-malienne sur les plans politique, économique, culturel, éducationnel, technologique, etc.', a témoigné l'ambassadeur Zhang Guoquing.
Dans l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Les nouveaux étudiants maliens qui se rendent dès samedi prochain en Chine, se répartissent dans des spécialités diverses que sont les sciences, l'économie, le management, le marketing, la physique, la chimie, le droit, la géologie, l'informatique, l'architecture, les relations internationales. Ils ont été sélectionnés parmi des centaines de candidats.
Le représentant du ministre de l'Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, Mamadi Tounkara a remercié au nom du gouvernement malien, les autorités et le peuple de Chine pour leur soutien constant en faveur du développement du Mali. Il a ensuite exhorté les nouveaux boursiers à faire preuve de discipline et de courage pour magnifier l'image du Mali en Chine.
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Chine-Mali: Echange de bons procédés entre présidents
Chine-Mali: Echange de bons procédés entre présidents: "Le président chinois Hu Jintao et son homologue malien, Amadou Toumani Touré, ont échangé lundi des messages de félicitations à l'occasion du 50e anniversaire de l'établissement des relations bilatérales entre la Chine et le Mali.
Dans son message, le président Hu a affirmé que les deux pays entretenaient une amitié de longue date. Le Mali fut l'un des premiers pays d'Afrique sub-saharienne à établir des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine.
Au cours des cinquante dernières années, les peuples de la Chine et du Mali ont traversé ensemble les difficultés et forgé une amitié solide basée sur la sincérité, a poursuivi M. Hu.
La coopération bilatérale dans divers domaines a été fructueuse, a-t-il ajouté.
La Chine et le Mali sont des pays en développement, et tous deux sont actuellement dans une phase importante de leur développement, a-t-il souligné.
M. Hu a indiqué que la Chine attachait une grande importance aux relations Chine-Mali et était prête à collaborer avec le Mali pour renforcer les échanges amicaux, approfondir la coopération sur des projets concrets et apporter des bénéfices aux deux pays et aux deux peuples.
M. Touré a affirmé qu'au cours des 50 dernières années les relations bilatérales sino-maliennes avaient connu un développement régulier et qu'elles avaient été considérées comme un modèle de coordination, de solidarité et de développement en commun.
Le Mali s'engagera énergiquement aux côtés de la Chine pour renforcer encore les relations amicales coopératives, a poursuivi M. Touré.
Dans la même journée, le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, et son homologue malien, Moctar Ouane, ont également échangé des messages de félicitations.
L'indicateur Renouveau du 26 octobre 2010
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Dans son message, le président Hu a affirmé que les deux pays entretenaient une amitié de longue date. Le Mali fut l'un des premiers pays d'Afrique sub-saharienne à établir des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine.
Au cours des cinquante dernières années, les peuples de la Chine et du Mali ont traversé ensemble les difficultés et forgé une amitié solide basée sur la sincérité, a poursuivi M. Hu.
La coopération bilatérale dans divers domaines a été fructueuse, a-t-il ajouté.
La Chine et le Mali sont des pays en développement, et tous deux sont actuellement dans une phase importante de leur développement, a-t-il souligné.
M. Hu a indiqué que la Chine attachait une grande importance aux relations Chine-Mali et était prête à collaborer avec le Mali pour renforcer les échanges amicaux, approfondir la coopération sur des projets concrets et apporter des bénéfices aux deux pays et aux deux peuples.
M. Touré a affirmé qu'au cours des 50 dernières années les relations bilatérales sino-maliennes avaient connu un développement régulier et qu'elles avaient été considérées comme un modèle de coordination, de solidarité et de développement en commun.
Le Mali s'engagera énergiquement aux côtés de la Chine pour renforcer encore les relations amicales coopératives, a poursuivi M. Touré.
Dans la même journée, le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, et son homologue malien, Moctar Ouane, ont également échangé des messages de félicitations.
L'indicateur Renouveau du 26 octobre 2010
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Les relations sino-maliennes en développement continu (SYNTHESE)
Les relations sino-maliennes en développement continu (SYNTHESE): "Sur invitation du président malien Amadou Toumani Touré, le président chinois, Hu Jintao entamera une visite de deux jours jeudi au Mali. La visite devrait largement faire avancer les relations entre la Chine et le Mali, élargir la coopération pratique entre les deux pays et ouvrir un nouveau chapitre dans l'amitié bilatérale. Depuis l'établissement des relations diplomatiques en 1960, la Chine et le Mali ont bâti une confiance politique et un soutien mutuel. La Chine a apporté un soutien inébranlable au Mali dans ses efforts de sauvegarde de son intégrité territoriale et de sa souveraineté et fourni une aide généreuse pour aider à accroître le développement socio-économique du Mali; le gouvernement malien a adhéré à la politique d'une Chine et a apporté un soutien ferme à la Chine sur des grandes questions. Grâce aux efforts faits par les deux pays, les huit mesures annoncées par la Chine lors du Sommet de Beijing du Forum de coopération Chine-Afrique en novembre 2006 sont mises en application avec succès au Mali, approfondissant la coopération mutuellement bénéfique dans différents domaines. D'après la section des échanges et du commerce de l'ambassade de Chine au Mali, le commerce bilatéral a été sur une courbe ascendante, touchant un record de 230 millions de dollars américains en 2008. Pendant que le coton et d'autres porduits agricoles y afférents sont convoyés en Chine par bateau en provenance du Mali, les machines, le thé et le textile vont dans le sens contraire. Alors que le retenticent commerce bilatéral bénéficie aux deux parties, de nombreuses entreprises chinoises, telles que China Overseas Engineering Group Co. Ltd, China GEO-Engineering Corporation and China Light Industrial Corporation for Foreign Economic and Technical Cooperation, sont entrées au Mali pour des projets contractés et des entreprises communes. Les entreprises chinoises sont principalement engagées dans des projets tels que le forage, le bâtiment, la construction des routes, la rénovation des champs et l'irrigation, et des joint- ventures dans la filature et les raffineries de sucre
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Mali-Chine : UNE COOPERATION TANGIBLE | L’ESSOR : Quotidien National d’Information du Mali
Mali-Chine : UNE COOPERATION TANGIBLE | L’ESSOR : Quotidien National d’Information du Mali: "Le Forum de coopération Chine-Afrique a bouclé ses 10 ans. L’événement a été célébré chez nous à travers diverses manifestations dont la visite, mercredi, de quatre fleurons de la coopération chinoise au Mali.
vendredi 15 octobre 2010, par Souleymane Doumbia | 99 lectures | 1 commentaires
Mali-Chine : UNE COOPERATION TANGIBLE
Organisée par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, cette sortie de terrain au pas de charge a regroupé diplomates chinois et maliens. A tout seigneur, tout honneur, le premier chantier visité a été celui du troisième pont de Bamako, le projet le plus emblématique de la coopération entre le Mali et la Chine dont la première a été posée, l’année dernière, lors d’une visite du président Hu Jintao dans notre pays. Le contrat d’exécution des travaux de l’ouvrage a été signé avec l’entreprise chinoise CGGC. Dans le contrat d’exécution des travaux, il était prévu que le pont serait livré en février 2011. L’entreprise qui est en avance sur les prévisions, a annoncé la remise de l’ouvrage avant le 31 décembre 2010. Long de 2,2 km, le troisième pont de Bamako est exécuté à 68%. Le personnel évoluant sur le chantier totalise 990 travailleurs dont 120 Chinois. 'Le joyau n’est pas uniquement un pont, c’est également une école', a souligné le chef du chantier, Majiang Quan, qui annonce qu’une attestation va être remise à toute personne ayant travaillé sur le chantier. L’Hôpital du Mali a été la deuxième réalisation visitée. Ici, les travaux de génie civil sont estimés à 4,3 milliards Fcfa. L’infrastructure a été inaugurée le 23 septembre dernier par le chef de l’État Amadou Toumani Touré. Elle comporte une urgence, un bloc opératoire, un laboratoire, des services techniques de radio et scanner. L’établissement a une capacité de 150 lits. Tout le personnel se trouve actuellement en formation en Chine. Le monumental stade du 26 Mars inauguré en 2001 par l’ancien Premier ministre, feu Mandé Sidibé, a aussi accueilli la délégation. L’arène qui a coûté environ 25 milliards Fcfa, a été construite à l’occasion de la CAN 2002. Le complexe comprend 1 bloc administratif, 1 terrain annexe et le terrain principal de football, 2 pistes d’athlétisme, 1 tableau électrique, 10 postes de transformation de courant, 2 blocs de gardiennage. Le stade du 26 Mars a une capacité d’accueil de 55.000 places et emploie à plein temps 35 travailleurs dont 12 fonctionnaires. La Chine a offert dix Maisons de la femme et de l’enfant à notre pays dans le cadre de cette coopération. La délégation a visité celle implantée Sabalibougou sur la rive droite du fleuve Niger. L’immeuble comporte 1 infirmerie, des salles de classe et de jeux pour les tout petits, 1 bloc administratif et une cantine. Cette Maison de la femme et de l’enfant de Sabalibougou n’est cependant pas encore fonctionnelle faute de branchement électrique, déplore le secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille Mme Diarra Kadiatou Samoura. Commentant cette visite, l’ambassadeur de la Chine au Mali, Zhang Guoqing, a indiqué que ces quatre réalisations s’inscrivent dans le cadre du partenariat stratégique qui lie son pays au Mali. 'Ce sont des objets tangibles qui montrent que notre amitié remonte à plusieurs années. Nous allons continuer à nous entraider', assure le diplomate.
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vendredi 15 octobre 2010, par Souleymane Doumbia | 99 lectures | 1 commentaires
Mali-Chine : UNE COOPERATION TANGIBLE
Organisée par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, cette sortie de terrain au pas de charge a regroupé diplomates chinois et maliens. A tout seigneur, tout honneur, le premier chantier visité a été celui du troisième pont de Bamako, le projet le plus emblématique de la coopération entre le Mali et la Chine dont la première a été posée, l’année dernière, lors d’une visite du président Hu Jintao dans notre pays. Le contrat d’exécution des travaux de l’ouvrage a été signé avec l’entreprise chinoise CGGC. Dans le contrat d’exécution des travaux, il était prévu que le pont serait livré en février 2011. L’entreprise qui est en avance sur les prévisions, a annoncé la remise de l’ouvrage avant le 31 décembre 2010. Long de 2,2 km, le troisième pont de Bamako est exécuté à 68%. Le personnel évoluant sur le chantier totalise 990 travailleurs dont 120 Chinois. 'Le joyau n’est pas uniquement un pont, c’est également une école', a souligné le chef du chantier, Majiang Quan, qui annonce qu’une attestation va être remise à toute personne ayant travaillé sur le chantier. L’Hôpital du Mali a été la deuxième réalisation visitée. Ici, les travaux de génie civil sont estimés à 4,3 milliards Fcfa. L’infrastructure a été inaugurée le 23 septembre dernier par le chef de l’État Amadou Toumani Touré. Elle comporte une urgence, un bloc opératoire, un laboratoire, des services techniques de radio et scanner. L’établissement a une capacité de 150 lits. Tout le personnel se trouve actuellement en formation en Chine. Le monumental stade du 26 Mars inauguré en 2001 par l’ancien Premier ministre, feu Mandé Sidibé, a aussi accueilli la délégation. L’arène qui a coûté environ 25 milliards Fcfa, a été construite à l’occasion de la CAN 2002. Le complexe comprend 1 bloc administratif, 1 terrain annexe et le terrain principal de football, 2 pistes d’athlétisme, 1 tableau électrique, 10 postes de transformation de courant, 2 blocs de gardiennage. Le stade du 26 Mars a une capacité d’accueil de 55.000 places et emploie à plein temps 35 travailleurs dont 12 fonctionnaires. La Chine a offert dix Maisons de la femme et de l’enfant à notre pays dans le cadre de cette coopération. La délégation a visité celle implantée Sabalibougou sur la rive droite du fleuve Niger. L’immeuble comporte 1 infirmerie, des salles de classe et de jeux pour les tout petits, 1 bloc administratif et une cantine. Cette Maison de la femme et de l’enfant de Sabalibougou n’est cependant pas encore fonctionnelle faute de branchement électrique, déplore le secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille Mme Diarra Kadiatou Samoura. Commentant cette visite, l’ambassadeur de la Chine au Mali, Zhang Guoqing, a indiqué que ces quatre réalisations s’inscrivent dans le cadre du partenariat stratégique qui lie son pays au Mali. 'Ce sont des objets tangibles qui montrent que notre amitié remonte à plusieurs années. Nous allons continuer à nous entraider', assure le diplomate.
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Coopération Mali Chine, une relation qui prend un goût de tr | Forum de discussions | L'indépendance du Québec - La souveraineté du Québec
Coopération Mali Chine, une relation qui prend un goût de tr | Forum de discussions | L'indépendance du Québec - La souveraineté du Québec: "La Chine décide de construire un hôpital pour le Mali contre l’exploitation forestière de la région de Kita.
L’ambassadeur chinois au Mali, Zhang Guoqing a annoncé vendredi dernier la décision de la Chine de construire un hôpital au Mali, d’ici la fin de l’année 2008. Un projet fort contesté par la population malienne car en contrepartie, la Chine se réserve le droit d’exploiter le bois d’ébène dans la forêt de Kita, ville de la région de Kayes.
Selon le professeur Dialla Konaté, le ministre de l’écologie aurait interdit toute coupe de bois d’ébène dans la région dans la forêt de Kita qui est l’unique rempart du mali contre la désertification.
L’exploitation du bois d’ébène par la Chine irait à l’encontre de la politique forestière nationale du pays, dont l’un de ses objectifs est de préserver la diversité biologique pour la gestion durable de ses ressources forestières.
La forêt de Kita souffre d’une surexploitation des ressources et de façon incontrôlée. Ces ressources forestières dont les produits de la cueillette constituent les principales sources de revenus de la population locale, particulièrement les femmes, sont déjà menacées par une déforestation avancée et des espèces sauvages qui ne sont pas assez protégées.
La coopération sino-malienne date d’environ cinquante ans, suite à la signature du « Traité d’amitié » entre l’ex premier ministre chinois Zhou Enlaï et le premier président malien Modibo Kéita en Chine.
Jusqu'à ce jour, les relations politico-économiques entre ces deux pays semblaient conformes aux priorités du développement économique et social du Mali avec les orientations de la politique de coopération de la Chine.
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L’ambassadeur chinois au Mali, Zhang Guoqing a annoncé vendredi dernier la décision de la Chine de construire un hôpital au Mali, d’ici la fin de l’année 2008. Un projet fort contesté par la population malienne car en contrepartie, la Chine se réserve le droit d’exploiter le bois d’ébène dans la forêt de Kita, ville de la région de Kayes.
Selon le professeur Dialla Konaté, le ministre de l’écologie aurait interdit toute coupe de bois d’ébène dans la région dans la forêt de Kita qui est l’unique rempart du mali contre la désertification.
L’exploitation du bois d’ébène par la Chine irait à l’encontre de la politique forestière nationale du pays, dont l’un de ses objectifs est de préserver la diversité biologique pour la gestion durable de ses ressources forestières.
La forêt de Kita souffre d’une surexploitation des ressources et de façon incontrôlée. Ces ressources forestières dont les produits de la cueillette constituent les principales sources de revenus de la population locale, particulièrement les femmes, sont déjà menacées par une déforestation avancée et des espèces sauvages qui ne sont pas assez protégées.
La coopération sino-malienne date d’environ cinquante ans, suite à la signature du « Traité d’amitié » entre l’ex premier ministre chinois Zhou Enlaï et le premier président malien Modibo Kéita en Chine.
Jusqu'à ce jour, les relations politico-économiques entre ces deux pays semblaient conformes aux priorités du développement économique et social du Mali avec les orientations de la politique de coopération de la Chine.
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Relations Mali-Chine, La diaspora chinoise de notre pays s’érige en association de droit malien
Relations Mali-Chine, La diaspora chinoise de notre pays s’érige en association de droit malien Afribone.com: "Le Palais des Congrès de Bamako, lieu on ne peut plus adéquat en la circonstance, a abrité, dimanche 28 août dernier, la cérémonie de lancement de l’Association des Ressortissants Chinois au Mali (ARCM), dans une salle Balla Moussa Kéita noire de monde.
Présidé par le ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, le Général Kafougouna Koné, accompagné de son homologue de l’Agriculture, Seydou Traoré et des représentants des ministres de l’Industrie et du Commerce et de la Promotion des Investissements et des Petites et Moyennes entreprises, l’événement, conçu comme une véritable fête, a enregistré aussi la présence du Conseiller diplomatique du chef de l’Etat et de l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Mali, assisté de tout son staff.
Parmi les nombreux invités figuraient aussi de nombreux responsables de notre administration et des délégués des organisations corporatistes maliennes, ainsi que les dirigeants des sociétés chinoises implantées au Mali et des émissaires des associations sœurs de la sous-région (Côte d’Ivoire, Bénin, Nigéria et Ghana).
Chacun des intervenants invités à s’exprimer devant l’assemblée a tenu, en premier lieu, à rappeler l’ancienneté et la qualité des relations existant entre la Chine et le Mali.
C’est pour ces raisons que l’ambassadeur chinois a tenu à souligner que son pays avait reconnu le Mali indépendant dès le 25 octobre 1960, qu’il abritait, en 2004, près de 400 opérateurs économiques maliens installés principalement dans la région de Canton et que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays avait atteint, l’an dernier, plus de 160 millions de dollars US, soit près de 87, 5 milliards de F CFA.
N’étant pas en reste, le ministre Kafougouna Koné, qui fut de nombreuses années, ambassadeur du Mali en Chine a, lui aussi, loué l’excellence des relations qui ont amené la Chine, depuis l’aube de l’indépendance du Mali, à aider à la construction d’usines et d’équipements collectifs (les Sucreries de Dougabougou et Séribala, le Stade du 26 mars et le Palais des Congrès en témoignent), à aménager des sites agricoles, à s’investir dans l’amélioration de la santé de notre population et à offrir des bourses d’enseignement supérieur à nos étudiants.
Selon le Président d’honneur et initiateur de l’ARCM, Ouyang Riping, « la création de l’association vise principalement à fédérer la diaspora chinoise du Mali en une famille unie et solidaire, ambassadrice de la culture traditionnelle chinoise et actrice du développement économique du pays d’accueil et de la promotion personnelle et professionnelle de ses membres ».
Tout comme le Président actif, Chen Xueyi, il a exhorté ses compatriotes « à suivre scrupuleusement les lois et règlements de leur pays de résidence, en insistant particulièrement sur le respect de soi-même, qui implique la franche collaboration avec les hôtes et le respect de leur morale et des us, coutumes et moeurs locaux ».
Le Président de l’ARCM a donné lecture, et traduction, du récépissé de l’Association, daté du 11 août et signé, sous le numéro 001/27/ MATCL/DNAT du 23 du même mois.
Il a demandé aux 300 résidents chinois de Bamako et Ségou déjà membres de l’ARCM, sous la direction de leur ambassade et des autorités de la République du Mali, de participer à l’édification économique des deux pays et à la vulgarisation de leur culture d’origine, pour le renforcement et la redynamisation des relations cordiales sino-maliennes.
Pour la petite histoire, Chen Xueyi a rappelé que les premiers résidents chinois membres de l’association étaient arrivés il y a une vingtaine d’années, contre deux à trois ans pour les plus récents immigrants.
Son Excellence l’ambassadeur de Chine au Mali, après que l’un de ses conseillers eut transmis à l’auditoire les félicitations des autorités chinoises à la communauté résidant au Mali, s’est déclaré très heureux de cette initiative, qui vient après la création d’organisations similaires en Côte d’Ivoire et l’installation de Chambres de commerce sino-locales au Bénin, au Nigéria et au Ghana.
Tout en reconnaissant que choisir de s’installer et de travailler dans un autre pays que le sien n’était jamais facile. Il a demandé à tous les Chinois du Mali d’adhérer à l’ARCM et de l’assister dans toutes les activités qu’elle souhaiterait mener, pour « pérenniser les riches relations entre les deux pays, impliquant de nombreux domaines ».
Il a aussi souhaité que « de nombreuses entreprises chinoises viennent s’ajouter à celles qui sont déjà implantées dans le BTP et les télécommunications et aux initiatives des particuliers, opérant principalement dans la restauration, le petit commerce, la vente en gros et la médecine traditionnelle ».
Pour conclure, le ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales a formulé le souhait que « l’ARCM constitue, à l’avenir, un relais efficace du renforcement des liens entre la Chine et le Mali, en même tant que la charnière des relations entre les Chinois du Mali et les autorités administratives du pays hôte ».
La cérémonie a pris fin par un buffet chinois, largement apprécié par tous les participants au lancement des activités de l’ARCM, qui a vivement remercié Mme Sy Kadiatou Konaté, la Directrice du Palais des Congrès, pour avoir mis gracieusement à sa disposition le site, fleuron de la coopération sino-malienne.
Ramata DIAOURE
30 août 2005
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Présidé par le ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, le Général Kafougouna Koné, accompagné de son homologue de l’Agriculture, Seydou Traoré et des représentants des ministres de l’Industrie et du Commerce et de la Promotion des Investissements et des Petites et Moyennes entreprises, l’événement, conçu comme une véritable fête, a enregistré aussi la présence du Conseiller diplomatique du chef de l’Etat et de l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Mali, assisté de tout son staff.
Parmi les nombreux invités figuraient aussi de nombreux responsables de notre administration et des délégués des organisations corporatistes maliennes, ainsi que les dirigeants des sociétés chinoises implantées au Mali et des émissaires des associations sœurs de la sous-région (Côte d’Ivoire, Bénin, Nigéria et Ghana).
Chacun des intervenants invités à s’exprimer devant l’assemblée a tenu, en premier lieu, à rappeler l’ancienneté et la qualité des relations existant entre la Chine et le Mali.
C’est pour ces raisons que l’ambassadeur chinois a tenu à souligner que son pays avait reconnu le Mali indépendant dès le 25 octobre 1960, qu’il abritait, en 2004, près de 400 opérateurs économiques maliens installés principalement dans la région de Canton et que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays avait atteint, l’an dernier, plus de 160 millions de dollars US, soit près de 87, 5 milliards de F CFA.
N’étant pas en reste, le ministre Kafougouna Koné, qui fut de nombreuses années, ambassadeur du Mali en Chine a, lui aussi, loué l’excellence des relations qui ont amené la Chine, depuis l’aube de l’indépendance du Mali, à aider à la construction d’usines et d’équipements collectifs (les Sucreries de Dougabougou et Séribala, le Stade du 26 mars et le Palais des Congrès en témoignent), à aménager des sites agricoles, à s’investir dans l’amélioration de la santé de notre population et à offrir des bourses d’enseignement supérieur à nos étudiants.
Selon le Président d’honneur et initiateur de l’ARCM, Ouyang Riping, « la création de l’association vise principalement à fédérer la diaspora chinoise du Mali en une famille unie et solidaire, ambassadrice de la culture traditionnelle chinoise et actrice du développement économique du pays d’accueil et de la promotion personnelle et professionnelle de ses membres ».
Tout comme le Président actif, Chen Xueyi, il a exhorté ses compatriotes « à suivre scrupuleusement les lois et règlements de leur pays de résidence, en insistant particulièrement sur le respect de soi-même, qui implique la franche collaboration avec les hôtes et le respect de leur morale et des us, coutumes et moeurs locaux ».
Le Président de l’ARCM a donné lecture, et traduction, du récépissé de l’Association, daté du 11 août et signé, sous le numéro 001/27/ MATCL/DNAT du 23 du même mois.
Il a demandé aux 300 résidents chinois de Bamako et Ségou déjà membres de l’ARCM, sous la direction de leur ambassade et des autorités de la République du Mali, de participer à l’édification économique des deux pays et à la vulgarisation de leur culture d’origine, pour le renforcement et la redynamisation des relations cordiales sino-maliennes.
Pour la petite histoire, Chen Xueyi a rappelé que les premiers résidents chinois membres de l’association étaient arrivés il y a une vingtaine d’années, contre deux à trois ans pour les plus récents immigrants.
Son Excellence l’ambassadeur de Chine au Mali, après que l’un de ses conseillers eut transmis à l’auditoire les félicitations des autorités chinoises à la communauté résidant au Mali, s’est déclaré très heureux de cette initiative, qui vient après la création d’organisations similaires en Côte d’Ivoire et l’installation de Chambres de commerce sino-locales au Bénin, au Nigéria et au Ghana.
Tout en reconnaissant que choisir de s’installer et de travailler dans un autre pays que le sien n’était jamais facile. Il a demandé à tous les Chinois du Mali d’adhérer à l’ARCM et de l’assister dans toutes les activités qu’elle souhaiterait mener, pour « pérenniser les riches relations entre les deux pays, impliquant de nombreux domaines ».
Il a aussi souhaité que « de nombreuses entreprises chinoises viennent s’ajouter à celles qui sont déjà implantées dans le BTP et les télécommunications et aux initiatives des particuliers, opérant principalement dans la restauration, le petit commerce, la vente en gros et la médecine traditionnelle ».
Pour conclure, le ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales a formulé le souhait que « l’ARCM constitue, à l’avenir, un relais efficace du renforcement des liens entre la Chine et le Mali, en même tant que la charnière des relations entre les Chinois du Mali et les autorités administratives du pays hôte ».
La cérémonie a pris fin par un buffet chinois, largement apprécié par tous les participants au lancement des activités de l’ARCM, qui a vivement remercié Mme Sy Kadiatou Konaté, la Directrice du Palais des Congrès, pour avoir mis gracieusement à sa disposition le site, fleuron de la coopération sino-malienne.
Ramata DIAOURE
30 août 2005
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MALI-CHINE : Point de la coopération
MALI-CHINE : Point de la coopération: "Au plan politique, le Mali et la République Populaire de Chine ont établi leurs relations diplomatiques le 25 octobre 1960. Depuis, et en dépit des changements d'ordre politique et économique intervenus de part et d'autre, les relations entre le Mali et la République Populaire de Chine n'ont cessé de s'accroître à la grande satisfaction des deux pays.
Au fil du temps, les liens politiques se sont raffermis davantage grâce aux échanges de visites de haut niveau et à la politique malienne de soutien constant à la République Populaire de Chine sur la question de Taiwan. Le Mali reste toujours fidèle à une République Populaire de Chine unie et indivisible.
Les visites au Mali en janvier 1964 de SE Feu ZHOU Enlai, Premier Ministre chinois, et celle à Beijing du Président Feu Modibo Keita la même année, ont consacré et consolidé les relations politiques entre la République Populaire de Chine et la République du Mali avec la signature du « Traité d'amitié », cadre juridique de coopération entre les deux pays.
Toujours au chapitre des visites, on retient celles effectuées en Chine par Son Excellence Monsieur Alpha Oumar KONARE en 1994 et au Mali par le Président de la République JIANG Zemin en 1996 .
Pour sa part, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE s'est rendu en Chine à trois reprises. En effet, du 15 au 20 juillet 2004, SEM Amadou Toumani TOURE a effectué une visite de Travail et d'Amitié en République Populaire de Chine. Pour la circonstance, le Chef de l'Etat y a conduit une importante délégation composée de trois ministres et d'une cinquantaine d'hommes d'affaires maliens.
Le Président TOURE a également pris part aux travaux du Sommet Sino-africain qui s'est tenu à Beijing du 04 au 06 novembre 2006. En marge de ce Sommet, le Président de la République a eu des entretiens cordiaux et fructueux avec son homologue chinois, Son Excellence Monsieur Hu Jintao.
Cette visite a été l'occasion pour les deux pays de se rencontrer, une fois de plus, au plus haut niveau et de consolider leurs liens d'amitié et de coopération. Elle a été couronnée par des échanges fructueux sur le plan politique et la signature de cinq Accords dont deux de coopération économique et technique portant respectivement sur un prêt sans intérêt de 20 millions de yuans (1 milliard 545 millions de FCFA environ) et un don de 40 millions de yuans (3 milliards 635 millions de FCFA environ)
Enfin, du 08 au 24 août 2008, le Président de la République a pris part à la cérémonie d'ouverture des XXIX èmes Jeux Olympiques de Beijing.
Outre les Chefs d'Etat et de Gouvernement, de nombreux ministres maliens et chinois ont effectué des visites de part et d'autre dans le cadre du raffermissement des relations de coopération existant entre les deux pays.
Au Plan économique, après l'annulation d'environ 37 milliards de francs CFA dont le Mali a bénéficié le 04 décembre 2001, la dette bilatérale malienne vis-à-vis de la chine se chiffre à environ 20 milliards de francs CFA.
Les prêts et dons accordés à notre pays par la Chine de 1967 à nos jours ont permis la réalisation d'infrastructures, au nombre desquelles on peut citer les toutes premières unités industrielles ainsi que les sociétés et entreprises d'Etat du Mali.
La gestion des entreprises créées dans le cadre de la coopération chinoise a évolué de l'assistance technique à la cogestion puis à la cession de ces unités à des entreprises chinoises.
L'aide financière accordée par la République Populaire de Chine a également permis la réalisation d'infrastructures plus récentes comme le le Centre International de Conférences de Bamako (ex Palais des Congrès), le Stade du 26 Mars, le Mémorial Modibo Keita, l'extension des Bureaux de la Présidence, la construction de trois stades respectivement à San, Koutiala et Bougouni, des Maisons de la Femme et de l'Enfant à Bamako et dans les huit régions du Mali et la construction de deux écoles rurales à Sévaré et M'Pessoba.
Durant ces deux dernières années, notre pays a signé les accords de dons et prêts suivants, au titre de la coopération financière :
Accord du 29 mars 2007 :30 millions de RMB (2 milliards 318 millions de FCFA environ)
Accord du 05 juillet 2007 : 20 millions de RMB (1 milliard 545 millions de FCFA environ)
Accord du 13 décembre 2007 : 10 millions de RMB (772 millions de FCFA environ)
Prêts sans intérêt :
Accord du 12 décembre 2007 : 30 millions de RMB (2 milliards 318 millions environ)
Accord du 31 décembre 2007 : 10 millions de RMB (772 millions de FCFA environ)
En 2008, ces dons et prêts sont les suivants :
Accord du 05 décembre 2008 : 40 millions de RMB (3 milliards 635 millions environ)
Prêts sans intérêt :
Accord du 05 décembre 2008 : 30 millions de RMB (2 milliards 318 millions environ)
Prêts concessionnels :
EXIM BANK CHINA : 500 millions de RMB (33 milliards 797 millions environ) pour le financement de la 3ème Sucrerie de N-Sukala.
Cependant, le volume des échanges commerciaux entre le Mali et la République Populaire de Chine est demeuré limité depuis l'établissement, en 1960, des relations diplomatiques entre les deux pays et ce, jusqu'à un passé récent.
Toutefois, ces dernières années, lesdits échanges connaissent un accroissement rapide. En 2004, le volume des échanges bilatéraux a atteint 166 millions de dollars USD (83 milliards environ).
En 2007, le montant des échanges bilatéraux s'est élevé à 161 millions de USD (80 milliards 500 millions de FCFA environ), d'où un léger fléchissement (exportations chinoises : 125 millions de USD (62 milliards 500 millions de FCFA environ), importations chinoises : 36 millions de USD(18 milliards de FCFA environ).
De janvier à octobre 2008, le montant des échanges bilatéraux a atteint 202 millions de dollars USD (101 milliards de FCFA environ), soit une augmentation de 58.8% par rapport à la même période de l'année dernière. Ledit montant est constitué de 140 millions d'USD (170 milliards de FCFA environ) au titre des exportations chinoises et de 62 millions de dollars USD au titre des importations chinoises (31 milliards de FCFA environ).
Les principaux produits que la Chine exporte vers le Mali sont, par ordre d'importance, les produits électromécaniques, le thé vert, les produits d'industries légères et textiles.
En retour, le pays importe essentiellement du coton malien. En 2007, la Chine a importé en provenance du Mali 23 000 tonnes de coton pour un montant de 31,83 millions d'USD (15 milliards 915 millions de FCFA) représentant ainsi 89% du total des importations chinoises en provenance du Mali.
En mars 2007, les deux parties ont signé l'échange de notes octroyant au Mali le droit de douane préférentiel spécial chinois à certains produits maliens.
Plusieurs projets entre les deux pays sont en cours de réalisation. Il s'agit notamment du projet d'assistance dans le domaine de la broderie, la construction de dix Maisons de la Femme et de l'Enfant dans le District de Bamako et dans chacune des capitales régionales du pays.
La construction du 3ème pont de Bamako dont les travaux prendront fin en 2010, le Projet de 3ème Sucrerie de Sukala dont le coût est estimé à quelques 1,100 milliard de Yuans (85 milliards de F CFA environ), le projet de Maison des Arts d'Ansongo et la construction de deux écoles rurales à Mopti et à Sikasso, constituent également des signes forts de la coopération entre notre pays et la Chine.
La coopération culturelle avec la République Populaire de Chine est régie par un accord signé le 15 juillet 2004. Elle s'articule autour de la formation des formateurs, l'enseignement et l'organisation des stages de formation ainsi que d'autres types d'échanges culturels.
Au titre de l'année 2004-2005, cinquante trois (53) cadres et techniciens maliens ont participé à des stages de formation en République Populaire de Chine.
Du 11 au 14 décembre 2007, lors de sa visite au Mali, le Vice-ministre chinois de la Culture a informé les autorités nationales de l'appui de son pays à hauteur de 200.000 RMB (plus de 15 millions de FCFA), pour la fourniture de matériel didactique à l'Institut des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké KOUYATE, dans le cadre du renforcement de la coopération entre nos deux pays.
Quant à la coopération sanitaire, elle se manifeste à travers l'envoi d'une Mission Médicale Chinoise aux termes des dispositions du Protocole d'Accord signé le 16 juillet 2001 entre le Gouvernement de la République Populaire de Chine et le Gouvernement du Mali. Elle est composée d'une trentaine de spécialistes qui séjourne tous les 2 ans au Mali dans les hôpitaux de Kati, Markala et Sikasso.
Dans ce domaine, la République Populaire de Chine fournit également des Médicaments à notre pays. De la part du partenaire chinois, le Mali bénéficie régulièrement de dons en équipements sanitaires et d'autres financements d'urgence.
Enfin, nos deux pays ont signé des accords pour la construction d'un Centre anti paludique à l'Hôpital de Kati dont les travaux sont à terme, et la construction d'un hôpital sur la rive droite du fleuve. Il s'agit d'un hôpital moderne de 150 lits avec un plateau technique performant. D'un coût de 3,4 milliards de F CFA environ, la construction de cet hôpital a été confiée à la société chinoise QUILU avec laquelle le contrat d'exécution des travaux a été signé le 27 décembre 2008.
Dans le domaine du Tourisme et de l'Artisanat, le Mali et la Chine ont signé un Accord de coopération à Beijing le 15 juillet 2004.
Cet accord favorisera la compréhension mutuelle et le rapprochement des peuples chinois et malien en plus de l'impact positif sur le développement économique et social du pays.
Depuis octobre 2006, le Gouvernement chinois a doublé le nombre des bourses de formation qu'il accorde aux pays africains. Le Mali compte, cette année, 102 stagiaires et étudiants en Chine.
La coopération entre le Mali et la République Populaire de Chine est mutuellement avantageuse et offre de brillantes perspectives.
(Source: Présidence de la République du Mali )
– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"
Au fil du temps, les liens politiques se sont raffermis davantage grâce aux échanges de visites de haut niveau et à la politique malienne de soutien constant à la République Populaire de Chine sur la question de Taiwan. Le Mali reste toujours fidèle à une République Populaire de Chine unie et indivisible.
Les visites au Mali en janvier 1964 de SE Feu ZHOU Enlai, Premier Ministre chinois, et celle à Beijing du Président Feu Modibo Keita la même année, ont consacré et consolidé les relations politiques entre la République Populaire de Chine et la République du Mali avec la signature du « Traité d'amitié », cadre juridique de coopération entre les deux pays.
Toujours au chapitre des visites, on retient celles effectuées en Chine par Son Excellence Monsieur Alpha Oumar KONARE en 1994 et au Mali par le Président de la République JIANG Zemin en 1996 .
Pour sa part, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE s'est rendu en Chine à trois reprises. En effet, du 15 au 20 juillet 2004, SEM Amadou Toumani TOURE a effectué une visite de Travail et d'Amitié en République Populaire de Chine. Pour la circonstance, le Chef de l'Etat y a conduit une importante délégation composée de trois ministres et d'une cinquantaine d'hommes d'affaires maliens.
Le Président TOURE a également pris part aux travaux du Sommet Sino-africain qui s'est tenu à Beijing du 04 au 06 novembre 2006. En marge de ce Sommet, le Président de la République a eu des entretiens cordiaux et fructueux avec son homologue chinois, Son Excellence Monsieur Hu Jintao.
Cette visite a été l'occasion pour les deux pays de se rencontrer, une fois de plus, au plus haut niveau et de consolider leurs liens d'amitié et de coopération. Elle a été couronnée par des échanges fructueux sur le plan politique et la signature de cinq Accords dont deux de coopération économique et technique portant respectivement sur un prêt sans intérêt de 20 millions de yuans (1 milliard 545 millions de FCFA environ) et un don de 40 millions de yuans (3 milliards 635 millions de FCFA environ)
Enfin, du 08 au 24 août 2008, le Président de la République a pris part à la cérémonie d'ouverture des XXIX èmes Jeux Olympiques de Beijing.
Outre les Chefs d'Etat et de Gouvernement, de nombreux ministres maliens et chinois ont effectué des visites de part et d'autre dans le cadre du raffermissement des relations de coopération existant entre les deux pays.
Au Plan économique, après l'annulation d'environ 37 milliards de francs CFA dont le Mali a bénéficié le 04 décembre 2001, la dette bilatérale malienne vis-à-vis de la chine se chiffre à environ 20 milliards de francs CFA.
Les prêts et dons accordés à notre pays par la Chine de 1967 à nos jours ont permis la réalisation d'infrastructures, au nombre desquelles on peut citer les toutes premières unités industrielles ainsi que les sociétés et entreprises d'Etat du Mali.
La gestion des entreprises créées dans le cadre de la coopération chinoise a évolué de l'assistance technique à la cogestion puis à la cession de ces unités à des entreprises chinoises.
L'aide financière accordée par la République Populaire de Chine a également permis la réalisation d'infrastructures plus récentes comme le le Centre International de Conférences de Bamako (ex Palais des Congrès), le Stade du 26 Mars, le Mémorial Modibo Keita, l'extension des Bureaux de la Présidence, la construction de trois stades respectivement à San, Koutiala et Bougouni, des Maisons de la Femme et de l'Enfant à Bamako et dans les huit régions du Mali et la construction de deux écoles rurales à Sévaré et M'Pessoba.
Durant ces deux dernières années, notre pays a signé les accords de dons et prêts suivants, au titre de la coopération financière :
Accord du 29 mars 2007 :30 millions de RMB (2 milliards 318 millions de FCFA environ)
Accord du 05 juillet 2007 : 20 millions de RMB (1 milliard 545 millions de FCFA environ)
Accord du 13 décembre 2007 : 10 millions de RMB (772 millions de FCFA environ)
Prêts sans intérêt :
Accord du 12 décembre 2007 : 30 millions de RMB (2 milliards 318 millions environ)
Accord du 31 décembre 2007 : 10 millions de RMB (772 millions de FCFA environ)
En 2008, ces dons et prêts sont les suivants :
Accord du 05 décembre 2008 : 40 millions de RMB (3 milliards 635 millions environ)
Prêts sans intérêt :
Accord du 05 décembre 2008 : 30 millions de RMB (2 milliards 318 millions environ)
Prêts concessionnels :
EXIM BANK CHINA : 500 millions de RMB (33 milliards 797 millions environ) pour le financement de la 3ème Sucrerie de N-Sukala.
Cependant, le volume des échanges commerciaux entre le Mali et la République Populaire de Chine est demeuré limité depuis l'établissement, en 1960, des relations diplomatiques entre les deux pays et ce, jusqu'à un passé récent.
Toutefois, ces dernières années, lesdits échanges connaissent un accroissement rapide. En 2004, le volume des échanges bilatéraux a atteint 166 millions de dollars USD (83 milliards environ).
En 2007, le montant des échanges bilatéraux s'est élevé à 161 millions de USD (80 milliards 500 millions de FCFA environ), d'où un léger fléchissement (exportations chinoises : 125 millions de USD (62 milliards 500 millions de FCFA environ), importations chinoises : 36 millions de USD(18 milliards de FCFA environ).
De janvier à octobre 2008, le montant des échanges bilatéraux a atteint 202 millions de dollars USD (101 milliards de FCFA environ), soit une augmentation de 58.8% par rapport à la même période de l'année dernière. Ledit montant est constitué de 140 millions d'USD (170 milliards de FCFA environ) au titre des exportations chinoises et de 62 millions de dollars USD au titre des importations chinoises (31 milliards de FCFA environ).
Les principaux produits que la Chine exporte vers le Mali sont, par ordre d'importance, les produits électromécaniques, le thé vert, les produits d'industries légères et textiles.
En retour, le pays importe essentiellement du coton malien. En 2007, la Chine a importé en provenance du Mali 23 000 tonnes de coton pour un montant de 31,83 millions d'USD (15 milliards 915 millions de FCFA) représentant ainsi 89% du total des importations chinoises en provenance du Mali.
En mars 2007, les deux parties ont signé l'échange de notes octroyant au Mali le droit de douane préférentiel spécial chinois à certains produits maliens.
Plusieurs projets entre les deux pays sont en cours de réalisation. Il s'agit notamment du projet d'assistance dans le domaine de la broderie, la construction de dix Maisons de la Femme et de l'Enfant dans le District de Bamako et dans chacune des capitales régionales du pays.
La construction du 3ème pont de Bamako dont les travaux prendront fin en 2010, le Projet de 3ème Sucrerie de Sukala dont le coût est estimé à quelques 1,100 milliard de Yuans (85 milliards de F CFA environ), le projet de Maison des Arts d'Ansongo et la construction de deux écoles rurales à Mopti et à Sikasso, constituent également des signes forts de la coopération entre notre pays et la Chine.
La coopération culturelle avec la République Populaire de Chine est régie par un accord signé le 15 juillet 2004. Elle s'articule autour de la formation des formateurs, l'enseignement et l'organisation des stages de formation ainsi que d'autres types d'échanges culturels.
Au titre de l'année 2004-2005, cinquante trois (53) cadres et techniciens maliens ont participé à des stages de formation en République Populaire de Chine.
Du 11 au 14 décembre 2007, lors de sa visite au Mali, le Vice-ministre chinois de la Culture a informé les autorités nationales de l'appui de son pays à hauteur de 200.000 RMB (plus de 15 millions de FCFA), pour la fourniture de matériel didactique à l'Institut des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké KOUYATE, dans le cadre du renforcement de la coopération entre nos deux pays.
Quant à la coopération sanitaire, elle se manifeste à travers l'envoi d'une Mission Médicale Chinoise aux termes des dispositions du Protocole d'Accord signé le 16 juillet 2001 entre le Gouvernement de la République Populaire de Chine et le Gouvernement du Mali. Elle est composée d'une trentaine de spécialistes qui séjourne tous les 2 ans au Mali dans les hôpitaux de Kati, Markala et Sikasso.
Dans ce domaine, la République Populaire de Chine fournit également des Médicaments à notre pays. De la part du partenaire chinois, le Mali bénéficie régulièrement de dons en équipements sanitaires et d'autres financements d'urgence.
Enfin, nos deux pays ont signé des accords pour la construction d'un Centre anti paludique à l'Hôpital de Kati dont les travaux sont à terme, et la construction d'un hôpital sur la rive droite du fleuve. Il s'agit d'un hôpital moderne de 150 lits avec un plateau technique performant. D'un coût de 3,4 milliards de F CFA environ, la construction de cet hôpital a été confiée à la société chinoise QUILU avec laquelle le contrat d'exécution des travaux a été signé le 27 décembre 2008.
Dans le domaine du Tourisme et de l'Artisanat, le Mali et la Chine ont signé un Accord de coopération à Beijing le 15 juillet 2004.
Cet accord favorisera la compréhension mutuelle et le rapprochement des peuples chinois et malien en plus de l'impact positif sur le développement économique et social du pays.
Depuis octobre 2006, le Gouvernement chinois a doublé le nombre des bourses de formation qu'il accorde aux pays africains. Le Mali compte, cette année, 102 stagiaires et étudiants en Chine.
La coopération entre le Mali et la République Populaire de Chine est mutuellement avantageuse et offre de brillantes perspectives.
(Source: Présidence de la République du Mali )
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RFI - Un pont pour symboliser l'amitié
RFI - Un pont pour symboliser l'amitié: "par Serge Daniel
Article publié le 13/02/2009 Dernière mise à jour le 13/02/2009 à 16:21 TU
Le président chinois, Hu Jintao, poursuit sa visite en Afrique. Après le Mali, sa deuxième étape le conduit au Sénégal. A Bamako, il a fait l'éloge de l'amitié ancienne entre les deux pays. Symbole de ces excellentes relations, il a posé, avec son homologue Amadou Toumani Touré, la première pierre d'un nouveau pont au dessus du fleuve Niger entièrement financé par la Chine.
Le président chinois, Hu Jintao (g) lors de son arrivée à Bamako, le 12 février 2009, accompagné de son homolgue malien, Amadou Toumani Touré (d).(Photo: AFP)
Le président malien, Amadou Toumani Touré, a déjà donné le nom du futur pont de Bamako. Il s’appellera le « Pont de l'amitié sino-malienne ».
D’une longueur totale d’un peu plus de deux kilomètres, l’ouvrage – un don de la Chine – aura un échangeur sur chaque rive du fleuve Niger, qui coupe la capitale malienne en deux. Dans quarante mois, le pont, le troisième de la capitale, sera ouvert au public et il aura coûté plus de 33 milliards de francs CFA.
Plus grand projet Chinois en Afrique de l'Ouest
Prenant la parole pour réaffirmer son amitié pour le Mali, le président chinois a rappelé que 'ce pont est le plus grand projet jamais réalisé en Afrique de l’Ouest par son pays'.
Tout juste après la cérémonie, direction Kati, à quinze kilomètres de Bamako, pour l’inauguration d’un centre de prévention et de traitement du paludisme. Là aussi, le financement est chinois.
Hu Jintao achève sa visite: prochaine étape : Dakar. Et avant son départ, plutôt touché par l’aide chinoise au Mali, le président Amadou Toumani Touré s’est interrogé en public : « Que pouvons-nous donner en retour à la Chine ? ». Sa réponse : « L’amitié », mais encore : « Le Mali ne reconnaîtra qu’une et une seule Chine ».
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Article publié le 13/02/2009 Dernière mise à jour le 13/02/2009 à 16:21 TU
Le président chinois, Hu Jintao, poursuit sa visite en Afrique. Après le Mali, sa deuxième étape le conduit au Sénégal. A Bamako, il a fait l'éloge de l'amitié ancienne entre les deux pays. Symbole de ces excellentes relations, il a posé, avec son homologue Amadou Toumani Touré, la première pierre d'un nouveau pont au dessus du fleuve Niger entièrement financé par la Chine.
Le président chinois, Hu Jintao (g) lors de son arrivée à Bamako, le 12 février 2009, accompagné de son homolgue malien, Amadou Toumani Touré (d).(Photo: AFP)
Le président malien, Amadou Toumani Touré, a déjà donné le nom du futur pont de Bamako. Il s’appellera le « Pont de l'amitié sino-malienne ».
D’une longueur totale d’un peu plus de deux kilomètres, l’ouvrage – un don de la Chine – aura un échangeur sur chaque rive du fleuve Niger, qui coupe la capitale malienne en deux. Dans quarante mois, le pont, le troisième de la capitale, sera ouvert au public et il aura coûté plus de 33 milliards de francs CFA.
Plus grand projet Chinois en Afrique de l'Ouest
Prenant la parole pour réaffirmer son amitié pour le Mali, le président chinois a rappelé que 'ce pont est le plus grand projet jamais réalisé en Afrique de l’Ouest par son pays'.
Tout juste après la cérémonie, direction Kati, à quinze kilomètres de Bamako, pour l’inauguration d’un centre de prévention et de traitement du paludisme. Là aussi, le financement est chinois.
Hu Jintao achève sa visite: prochaine étape : Dakar. Et avant son départ, plutôt touché par l’aide chinoise au Mali, le président Amadou Toumani Touré s’est interrogé en public : « Que pouvons-nous donner en retour à la Chine ? ». Sa réponse : « L’amitié », mais encore : « Le Mali ne reconnaîtra qu’une et une seule Chine ».
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Mali/Chine : signature d'un mémorandum d'entente sur le tourisme
Mali/Chine : signature d'un mémorandum d'entente sur le tourisme: "Le ministère malien de l'Artisanat et du Tourisme et l'Agence nationale pour le tourisme de Chine viennent de signer à Bamako un mémorandum d'entente en vertu duquel le Mali s'engage à accorder des facilités aux agences de voyage chinoises, a-t-on appris vendredi de source officielle.
Ce protocole va favoriser et renforcer les échanges touristiques, notamment par l'échange d'informations, la participation aux salons et foires du tourisme et la promotion des produits touristiques en vue de développer les flux touristiques internationaux.
Il autorise désormais les agences de voyage maliennes à intervenir sur le marché touristique chinois, faveur jusque-là accordée à quelques pays du continent.
Par ailleurs, il est prévu que les deux pays accordent réciproquement aux agences de voyage des facilités d'entrée et d'obtention de visas.
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Ce protocole va favoriser et renforcer les échanges touristiques, notamment par l'échange d'informations, la participation aux salons et foires du tourisme et la promotion des produits touristiques en vue de développer les flux touristiques internationaux.
Il autorise désormais les agences de voyage maliennes à intervenir sur le marché touristique chinois, faveur jusque-là accordée à quelques pays du continent.
Par ailleurs, il est prévu que les deux pays accordent réciproquement aux agences de voyage des facilités d'entrée et d'obtention de visas.
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Mali-Chine : une coopération qui ne cesse de s'accroître depuis cinquante ans
Mali-Chine : une coopération qui ne cesse de s'accroître depuis cinquante ans: "Les relations entre la Chine et le Mali 'n'ont cessé de s'accroître ' depuis que les deux pays ont noué des relations diplomatiques le 25 octobre 1960, souligne le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération dans un document publié dimanche.
Cette appréciation est partagée par le ministre de la Santé Oumar Ibrahima Touré.
'La Chine a toujours été présente sur tous les chantiers de développement du Mali de l'indépendance à nos jours. Aucun domaine n'a été négligé, de l'industrialisation à la santé, en passant par l'agriculture, l'éducation et les infrastructures', a-t-il relevé lors de la signature, le 23 septembre, des actes de réception de l' Hôpital du Mali offert par la Chine.
Le lendemain, le ministre chinois de la Communication et du Transport, venu assister à Bamako aux festivités du cinquantenaire de l'indépendance du Mali, a annoncé que son pays s'engageait à financer la future autoroute Bamako-Ségou (près de 240 km) à des conditions avantageuses.
L'accord en ce sens, portant sur un financement chinois de 75 milliards de Francs CFA, a été signé le 27 septembre par le ministre malien des Finances et l'ambassadeur de Chine au Mali.
Dans son document, le ministre des Affaires étrangères souligne que 'depuis (l'établissement de relations entre la Chine et le Mali), et en dépit des changements d'ordre politique et économique intervenus dans les deux pays, les relations entre les deux pays n'ont cessé de s'accroître à la grande satisfaction des deux pays'.
La Chine a développé ces dernières années une importante action d'aide au développement avec l'Afrique, particulièrement avec le Mali, grâce à une diplomatie dynamique. Selon de nombreux témoignages au Mali, les relations sino-maliennes n'ont jamais connu de tensions à cause du respect mutuel qui les ont toujours caractérisées.
Les liens politiques se sont raffermis davantage au fil du temps grâce aux échanges de visites de haut niveau et à la politique malienne de soutien constant à la Chine sur la question de Taiwan.
'Le Mali reste toujours fidèle à une République Populaire de Chine unie et indivisible', a récemment déclaré le président Amadou Toumani Touré lors de cérémonie de remise de limousines offertes par Beijing.
Le cadre juridique de la coopération sino-malienne a été signé en 1964 à l'issue de la visite au Mali de Zhou Enlai, Premier ministre chinois de l'époque, et celle à Beijing du président Modibo Keita, la même année.
En 2003, un accord politique instituant les consultations sur les questions bilatérales et internationales d'intérêt commun entre les ministères des Affaires étrangères est signé entre des deux pays.
'Le Forum ministériel Chine-Afrique institué en 2000 constitue également un autre cadre multilatéral privilégié de concertation politique et de coopération économique entre les deux pays. Suite à ce forum, la Chine annule sa dette d'environ 37 milliards de F Cfa (environ 77 millions de dollars) vis-à-vis du Mali.
'Les prêts et dons accordés de 1967 à nos jours ont permis la réalisation d'infrastructures, au nombre desquelles on peut citer les toutes premières unités industrielles, les sociétés et entreprises d'Etat du Mali', indique le bureau d'information du ministère des Affaires étrangères.
D'une façon générale, la gestion des entreprises créées dans le cadre de la coopération chinoise a évolué de l'assistance technique à la cogestion puis à la cession de ces unités à des entreprises chinoises.
L'aide financière accordée par la Chine a également permis la réalisation d'infrastructures plus récentes comme le Centre international des conférences de Bamako, le Stade du 26 Mars, le Mémorial Modibo Keita, l'extension des bureaux de la Présidence, la construction de trois stades, de dix Maisons de la Femme et de l'Enfant et de deux écoles rurales, ainsi que l'hôpital du Mali. Un Palais des sports et le 3e pont de Bamako sont en cours de réalisation.
Au chapitre des prêts concessionnels, EXIM BANK CHINA, a accordé environ 500 millions de RMB pour le financement de la 3e Sucrerie de N-Sukala. La partie chinoise considère comme test de la coopération 'gagnant-gagnant' entre la Chine et le Mali, la réalisation de ce projet.
Au plan commercial, le volume des échanges entre le Mali et la Chine est demeuré limité jusqu'en 2004 avant de connaître un accroissement rapide. De janvier à octobre 2008, le montant des échanges était 202 millions de dollars, soit une augmentation de 58,8% par rapport à la même période de 2007, indique-t-on de source officielle.
Les principaux produits que la Chine exporte vers le Mali sont, par ordre d'importance, les produits électromécaniques, les engins à deux et quatre roues, le thé vert, les produits d'industries légère, les textiles. En retour, le pays importe essentiellement du coton malien. En 2007, la Chine a importé en provenance du Mali 23.000 tonnes de coton.
Entre Bamako et Beijing, plusieurs projets sont en cours de réalisation. Il s'agit notamment du projet d'assistance dans le domaine de la broderie, de la construction du 3e pont de Bamako, un don du président Hu Jintao au Mali, par la société chinoise CGGC, du Projet de 3ème Sucrerie de N-Sukala.
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Cette appréciation est partagée par le ministre de la Santé Oumar Ibrahima Touré.
'La Chine a toujours été présente sur tous les chantiers de développement du Mali de l'indépendance à nos jours. Aucun domaine n'a été négligé, de l'industrialisation à la santé, en passant par l'agriculture, l'éducation et les infrastructures', a-t-il relevé lors de la signature, le 23 septembre, des actes de réception de l' Hôpital du Mali offert par la Chine.
Le lendemain, le ministre chinois de la Communication et du Transport, venu assister à Bamako aux festivités du cinquantenaire de l'indépendance du Mali, a annoncé que son pays s'engageait à financer la future autoroute Bamako-Ségou (près de 240 km) à des conditions avantageuses.
L'accord en ce sens, portant sur un financement chinois de 75 milliards de Francs CFA, a été signé le 27 septembre par le ministre malien des Finances et l'ambassadeur de Chine au Mali.
Dans son document, le ministre des Affaires étrangères souligne que 'depuis (l'établissement de relations entre la Chine et le Mali), et en dépit des changements d'ordre politique et économique intervenus dans les deux pays, les relations entre les deux pays n'ont cessé de s'accroître à la grande satisfaction des deux pays'.
La Chine a développé ces dernières années une importante action d'aide au développement avec l'Afrique, particulièrement avec le Mali, grâce à une diplomatie dynamique. Selon de nombreux témoignages au Mali, les relations sino-maliennes n'ont jamais connu de tensions à cause du respect mutuel qui les ont toujours caractérisées.
Les liens politiques se sont raffermis davantage au fil du temps grâce aux échanges de visites de haut niveau et à la politique malienne de soutien constant à la Chine sur la question de Taiwan.
'Le Mali reste toujours fidèle à une République Populaire de Chine unie et indivisible', a récemment déclaré le président Amadou Toumani Touré lors de cérémonie de remise de limousines offertes par Beijing.
Le cadre juridique de la coopération sino-malienne a été signé en 1964 à l'issue de la visite au Mali de Zhou Enlai, Premier ministre chinois de l'époque, et celle à Beijing du président Modibo Keita, la même année.
En 2003, un accord politique instituant les consultations sur les questions bilatérales et internationales d'intérêt commun entre les ministères des Affaires étrangères est signé entre des deux pays.
'Le Forum ministériel Chine-Afrique institué en 2000 constitue également un autre cadre multilatéral privilégié de concertation politique et de coopération économique entre les deux pays. Suite à ce forum, la Chine annule sa dette d'environ 37 milliards de F Cfa (environ 77 millions de dollars) vis-à-vis du Mali.
'Les prêts et dons accordés de 1967 à nos jours ont permis la réalisation d'infrastructures, au nombre desquelles on peut citer les toutes premières unités industrielles, les sociétés et entreprises d'Etat du Mali', indique le bureau d'information du ministère des Affaires étrangères.
D'une façon générale, la gestion des entreprises créées dans le cadre de la coopération chinoise a évolué de l'assistance technique à la cogestion puis à la cession de ces unités à des entreprises chinoises.
L'aide financière accordée par la Chine a également permis la réalisation d'infrastructures plus récentes comme le Centre international des conférences de Bamako, le Stade du 26 Mars, le Mémorial Modibo Keita, l'extension des bureaux de la Présidence, la construction de trois stades, de dix Maisons de la Femme et de l'Enfant et de deux écoles rurales, ainsi que l'hôpital du Mali. Un Palais des sports et le 3e pont de Bamako sont en cours de réalisation.
Au chapitre des prêts concessionnels, EXIM BANK CHINA, a accordé environ 500 millions de RMB pour le financement de la 3e Sucrerie de N-Sukala. La partie chinoise considère comme test de la coopération 'gagnant-gagnant' entre la Chine et le Mali, la réalisation de ce projet.
Au plan commercial, le volume des échanges entre le Mali et la Chine est demeuré limité jusqu'en 2004 avant de connaître un accroissement rapide. De janvier à octobre 2008, le montant des échanges était 202 millions de dollars, soit une augmentation de 58,8% par rapport à la même période de 2007, indique-t-on de source officielle.
Les principaux produits que la Chine exporte vers le Mali sont, par ordre d'importance, les produits électromécaniques, les engins à deux et quatre roues, le thé vert, les produits d'industries légère, les textiles. En retour, le pays importe essentiellement du coton malien. En 2007, la Chine a importé en provenance du Mali 23.000 tonnes de coton.
Entre Bamako et Beijing, plusieurs projets sont en cours de réalisation. Il s'agit notamment du projet d'assistance dans le domaine de la broderie, de la construction du 3e pont de Bamako, un don du président Hu Jintao au Mali, par la société chinoise CGGC, du Projet de 3ème Sucrerie de N-Sukala.
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Mali-Chine : 1,2 MILLIARD POUR DES PROJETS PRIORITAIRES
Mali-Chine : 1,2 MILLIARD POUR DES PROJETS PRIORITAIRES: "Ce don vient s'ajouter à plusieurs autres actions déjà en cours et à l'annulation de 20,7 milliards de la dette vis-à-vis de la Chine
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moctar Ouane et l'ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali Zhan Guoqing ont signé hier au département des Affaires étrangères, un important accord de coopération économique et technique. Cette convention d'un montant de 1,2 milliard Fcfa, sous forme de don, est destinée au financement de projets prioritaires pour le pays. Ceux-ci viendront prolonger ceux déjà exécutés tels que la rénovation du Centre international des conférence de Bamako, l'extension des bureaux de la présidence de la République, les stades de Bougouni, Koutiala, San ou les projets dont les modalités d'exécution sont en voie de finalisation comme la 3è sucrerie, le troisième pont de Bamako et la Maison de la femme et de l'enfant. A ce don il faut ajouter l'annulation de la dette de notre pays à hauteur d'un montant de 20,7 milliards Fcfa.
Le chef de la diplomatie s'est félicité de l'excellence de la coopération sino-malienne. 'La coopération sino-malienne se porte bien. Elle se développe à la satisfaction des deux pays puisqu'elle traduit l'adéquation des priorités du développement économique et social du Mali avec les orientations de la politique de coopération de la Chine', a déclaré Moctar Ouane.
L'ambassadeur chinois a, pour sa part, saisi l'occasion pour rappeler les bonnes relations de coopération qui lient Bamako et Beijing. 'La coopération sino-malienne date de 50 ans. L'amitié entre nos deux pays s'est toujours basée sur les liens de coopération franche et dynamique. Nos deux peuples en sont conscients. Et nous devons toujours œuvrer dans ce sens pour le bien-être de nos deux peuples', a souligné Zhan Guoqing. Ces dernières années, l'économie chinoise enregistre une croissance remarquable. Cependant cette performance ne fait pas encore de la Chine un pays développé, a précisé le diplomate. Ajoutant qu'il est toutefois du devoir de la Chine d'aider les pays amis dans les domaines que ceux-ci jugent prioritaires. Il a promis de poursuivre les actions entreprises dans notre pays par son prédécesseur en vue du bien-être de nos populations.
Plusieurs domaines de l'économie nationale bénéficient de l'assistance chinoise, comme par exemple le secteur des BTP et les industries.
L. DIARRA
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Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moctar Ouane et l'ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali Zhan Guoqing ont signé hier au département des Affaires étrangères, un important accord de coopération économique et technique. Cette convention d'un montant de 1,2 milliard Fcfa, sous forme de don, est destinée au financement de projets prioritaires pour le pays. Ceux-ci viendront prolonger ceux déjà exécutés tels que la rénovation du Centre international des conférence de Bamako, l'extension des bureaux de la présidence de la République, les stades de Bougouni, Koutiala, San ou les projets dont les modalités d'exécution sont en voie de finalisation comme la 3è sucrerie, le troisième pont de Bamako et la Maison de la femme et de l'enfant. A ce don il faut ajouter l'annulation de la dette de notre pays à hauteur d'un montant de 20,7 milliards Fcfa.
Le chef de la diplomatie s'est félicité de l'excellence de la coopération sino-malienne. 'La coopération sino-malienne se porte bien. Elle se développe à la satisfaction des deux pays puisqu'elle traduit l'adéquation des priorités du développement économique et social du Mali avec les orientations de la politique de coopération de la Chine', a déclaré Moctar Ouane.
L'ambassadeur chinois a, pour sa part, saisi l'occasion pour rappeler les bonnes relations de coopération qui lient Bamako et Beijing. 'La coopération sino-malienne date de 50 ans. L'amitié entre nos deux pays s'est toujours basée sur les liens de coopération franche et dynamique. Nos deux peuples en sont conscients. Et nous devons toujours œuvrer dans ce sens pour le bien-être de nos deux peuples', a souligné Zhan Guoqing. Ces dernières années, l'économie chinoise enregistre une croissance remarquable. Cependant cette performance ne fait pas encore de la Chine un pays développé, a précisé le diplomate. Ajoutant qu'il est toutefois du devoir de la Chine d'aider les pays amis dans les domaines que ceux-ci jugent prioritaires. Il a promis de poursuivre les actions entreprises dans notre pays par son prédécesseur en vue du bien-être de nos populations.
Plusieurs domaines de l'économie nationale bénéficient de l'assistance chinoise, comme par exemple le secteur des BTP et les industries.
L. DIARRA
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JournalDuMali.com: Investissements chinois au Mali : Pour quel transfert de technologie ?
JournalDuMali.com: Investissements chinois au Mali : Pour quel transfert de technologie ?: "Au Mali, ils interviennent dans des secteurs tels que le bâtiment et les routes et s’intéressent de plus en plus au textile. Enquête.
De nombreuses infrastructures au Mali
Au début, les chinois s’intéressaient plus particulièrement au domaine routier et au bâtiment au Mali. Ce sont eux qui ont construit le pont du Roi Fadh à Bamako ainsi que le Centre International de conférence de Bamako et plusieurs autres édifices. Dernièrement le projet du barrage de Félou à Kayes, le pont de l'axe Dakar-Bamako et le 3e pont actuellement en plein chantier et prévu pour 2012; Un pont qui témoignerait de l'amitié sino-malienne et dont la première pierre a été posée en présence du président Chinois Hu-Jintao cette année.
Chinafrique
Il va sans dire que les Chinois ont investi plusieurs secteurs en Afrique allant jusqu'à la restauration. Ce peuple a une formidable capacité d'adaptation à l'environnement étranger. Les chinois sont plus d'un milliard dans leur pays et ont toujours eu cette capacité à migrer ailleurs et à poser leurs jalons. Dans les années 80, l'intellectuel Français avait publié l'ouvrage ' Quand la Chine s'éveillera' Puis apparurent les ' Dragons asiatiques' Taiwan, Shangai et Hong Kong, des zones où la technologie Chinoise a explosé avant d'envahir le marché mondial; Informatique, électronique, 3G, les chinois en sont les rois et les importent aux quatre coins du monde. Partagent-ils pour autant leur savoir-faire ? Ils semblent qu'ils veillent à garder jalousement les secrets de leur technologie en signant des accords de coopération qui leur permettent de renforcer leur influence un peu partout notamment en Afrique. Dans les années 70, la valeur totale des échanges commerciaux entre l’empire du Milieu et le continent noir avait atteint le record de 817 millions de dollars. Une politique dans laquelle la Chine s'était engagée avant de se mettre à convoiter les ressources naturelles du Continent.
© nationspresses.info
Plus d'un Milliards de Dollar d'investissements en Afrique en 2005, le chiffre a presque doublé depuis
Ressources en vue
Au delà du simple fait de construire sur nos terres, les Chinois en profitent pour s'octroyer une partie de nos ressources naturelles.
En exploitant nos terres, ils détectent les gisements potentiels de minerais d'or ou de pétrole. L'or noir attire indéniablement les Chinois en Afrique. Et le sous-sol malien en recélerait ? Quelle part reviendra à la Chine si du pétrole est foré au Mali ? Deuxième consommateur de brut de la planète, plus de 25 % des importations de pétrole de la Chine proviennent pour le moment du golfe de Guinée et de l’hinterland soudanais. Raison de plus pour la Chine de s'implanter durablement sur le continent Africain. Au cours des années 1990, le volume des échanges commerciaux entre Pékin et le continent a crû de 700 % et depuis, l’organisation en l’an 2000 à Pékin du premier forum Sino-africain, plus d’une quarantaine d’accords ont été signés doublant la valeur totale des échanges en quatre ans (plus de 20 milliards de dollars fin 2004). La 4è conférence ministérielle qui vient de s'achever à Charm El Cheikh en Egypte vise à renforcer la base de ces échanges entre la Chine et l'Afrique. Des échanges qui touchent aussi le domaine de l'armement militaire...
Le potentiel minier du Mali
Il y a quelques mois à peine, le président chinois Hu Jintao avait effectué une visite au Mali. Son terrain de chasse est bien entendu l’or. Le mali est le troisième producteur d’or en Afrique. Notre secteur minier est exploité par les Sud-africains et les Canadiens pour l'instant. Et la Chine ne désespère pas de se tailler une part de ce gâteau. Au delà du fait de poser la première pierre de notre 3è pont, cadeau de la Chine au Mali, les intérêts chinois sont là, représentés par Hu Jintao en pétrole.
© malijet
Coopération sino Malienne : construction du 3è pont
Le textile en vue
Après l'or noir, l'or blanc suscite la convoitise chinoise. S'ils sont les principaux bailleurs du projet sucrier de Markala (Ségou), l'usine de textile Comatex leur appartient depuis peu. Le textile est un domaine qu’ils exploitent à volonté. Ce sont eux qui fabriquent le Bazin moins riche. Un bazin de deuxième qualité fait à base de coton et qui inonde les marchés. Et ce coton constitue pourtant la 2e richesse du pays.
La présence Chinoise inquiète beaucoup d’observateurs maliens qui estiment que les chinois sont égoïstes et futés. Car, ils refuseraient de partager leurs connaissances avec les autres (maliens). Certains vont jusqu'à dire que le Mali a été complètement vendu aux étrangers ( Lybiens, Chinois, Indiens...) Peut-on cependant leur jeter la pierre face à une présence de plus en plus grande. S'il n'y a pas de communautarisme chinois, il existe bel et bien une communauté Chinois implantée au Mali. Le Chinois au Mali s'est même payé l'effort de comprendre le bambara afin de mieux appréhender la société malienne.
– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"
De nombreuses infrastructures au Mali
Au début, les chinois s’intéressaient plus particulièrement au domaine routier et au bâtiment au Mali. Ce sont eux qui ont construit le pont du Roi Fadh à Bamako ainsi que le Centre International de conférence de Bamako et plusieurs autres édifices. Dernièrement le projet du barrage de Félou à Kayes, le pont de l'axe Dakar-Bamako et le 3e pont actuellement en plein chantier et prévu pour 2012; Un pont qui témoignerait de l'amitié sino-malienne et dont la première pierre a été posée en présence du président Chinois Hu-Jintao cette année.
Chinafrique
Il va sans dire que les Chinois ont investi plusieurs secteurs en Afrique allant jusqu'à la restauration. Ce peuple a une formidable capacité d'adaptation à l'environnement étranger. Les chinois sont plus d'un milliard dans leur pays et ont toujours eu cette capacité à migrer ailleurs et à poser leurs jalons. Dans les années 80, l'intellectuel Français avait publié l'ouvrage ' Quand la Chine s'éveillera' Puis apparurent les ' Dragons asiatiques' Taiwan, Shangai et Hong Kong, des zones où la technologie Chinoise a explosé avant d'envahir le marché mondial; Informatique, électronique, 3G, les chinois en sont les rois et les importent aux quatre coins du monde. Partagent-ils pour autant leur savoir-faire ? Ils semblent qu'ils veillent à garder jalousement les secrets de leur technologie en signant des accords de coopération qui leur permettent de renforcer leur influence un peu partout notamment en Afrique. Dans les années 70, la valeur totale des échanges commerciaux entre l’empire du Milieu et le continent noir avait atteint le record de 817 millions de dollars. Une politique dans laquelle la Chine s'était engagée avant de se mettre à convoiter les ressources naturelles du Continent.
© nationspresses.info
Plus d'un Milliards de Dollar d'investissements en Afrique en 2005, le chiffre a presque doublé depuis
Ressources en vue
Au delà du simple fait de construire sur nos terres, les Chinois en profitent pour s'octroyer une partie de nos ressources naturelles.
En exploitant nos terres, ils détectent les gisements potentiels de minerais d'or ou de pétrole. L'or noir attire indéniablement les Chinois en Afrique. Et le sous-sol malien en recélerait ? Quelle part reviendra à la Chine si du pétrole est foré au Mali ? Deuxième consommateur de brut de la planète, plus de 25 % des importations de pétrole de la Chine proviennent pour le moment du golfe de Guinée et de l’hinterland soudanais. Raison de plus pour la Chine de s'implanter durablement sur le continent Africain. Au cours des années 1990, le volume des échanges commerciaux entre Pékin et le continent a crû de 700 % et depuis, l’organisation en l’an 2000 à Pékin du premier forum Sino-africain, plus d’une quarantaine d’accords ont été signés doublant la valeur totale des échanges en quatre ans (plus de 20 milliards de dollars fin 2004). La 4è conférence ministérielle qui vient de s'achever à Charm El Cheikh en Egypte vise à renforcer la base de ces échanges entre la Chine et l'Afrique. Des échanges qui touchent aussi le domaine de l'armement militaire...
Le potentiel minier du Mali
Il y a quelques mois à peine, le président chinois Hu Jintao avait effectué une visite au Mali. Son terrain de chasse est bien entendu l’or. Le mali est le troisième producteur d’or en Afrique. Notre secteur minier est exploité par les Sud-africains et les Canadiens pour l'instant. Et la Chine ne désespère pas de se tailler une part de ce gâteau. Au delà du fait de poser la première pierre de notre 3è pont, cadeau de la Chine au Mali, les intérêts chinois sont là, représentés par Hu Jintao en pétrole.
© malijet
Coopération sino Malienne : construction du 3è pont
Le textile en vue
Après l'or noir, l'or blanc suscite la convoitise chinoise. S'ils sont les principaux bailleurs du projet sucrier de Markala (Ségou), l'usine de textile Comatex leur appartient depuis peu. Le textile est un domaine qu’ils exploitent à volonté. Ce sont eux qui fabriquent le Bazin moins riche. Un bazin de deuxième qualité fait à base de coton et qui inonde les marchés. Et ce coton constitue pourtant la 2e richesse du pays.
La présence Chinoise inquiète beaucoup d’observateurs maliens qui estiment que les chinois sont égoïstes et futés. Car, ils refuseraient de partager leurs connaissances avec les autres (maliens). Certains vont jusqu'à dire que le Mali a été complètement vendu aux étrangers ( Lybiens, Chinois, Indiens...) Peut-on cependant leur jeter la pierre face à une présence de plus en plus grande. S'il n'y a pas de communautarisme chinois, il existe bel et bien une communauté Chinois implantée au Mali. Le Chinois au Mali s'est même payé l'effort de comprendre le bambara afin de mieux appréhender la société malienne.
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Accord cadre Mali-Chine pour la construction de la route Bamako-Ségou
Accord cadre Mali-Chine pour la construction de la route Bamako-Ségou: "Le Mali et la Chine ont signé lundi un accord-cadre relatif au financement du projet d' aménagement de la route Bamako-Ségou (250 km). L'accord qui porte sur prêt préférentiel d'un montant de 1 030 000 000 yuans, soit environ 75 milliards de francs CFA, a été signé entre le ministre malien de l'Economie et des Finances, Sanoussi Touré, et l' ambassadeur de la Chine au Mali, Zhang Guoqing.
Cet accord intervient a quelques semaines du cinquantenaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Mali, a souligne le ministre malien de l'Economie.« Compagnon d' hier du jeune Etat indépendant du Mali, la Chine est aujourd'hui un acteur majeur parmi nos partenaires bilatéraux », s'est réjoui le ministre qui a rappelé que les premières unités industrielles du Mali ont toutes été mises sur pied par la Chine.
« Cinquante ans après, animée toujours par la même volonté d' accompagner les efforts de développement du Mali, la République populaire de Chine réalise encore et toujours de nombreux projets au Mali : le 3e pont, l'hôpital de Yirimadio, la nouvelle sucrerie et aujourd'hui les bases pour la réalisation de la route Bamako- Ségou », a témoigné M. Touré.
« Par cette aide précieuse, le gouvernement de la République populaire de Chine apporte un appui consistant au gouvernement du Mali dans ses efforts de réalisation d'infrastructures de base, indispensable au développement économique de notre pays et surtout dans un secteur vital qu'est la route, moteur du développement », a noté le ministre.
« C'est le lieu d'exprimer aux plus hautes autorités chinoises toute la reconnaissance du gouvernement et du peuple du Mali pour le soutien constant, multiple et multiforme qu'elles lui apportent dans la mise en oeuvre de sa politique de développement économique et social », a conclu M. Touré.
L'ambassadeur de la Chine a manifesté toute sa joie de signer l'accord-cadre, un des résultats importants de la première réunion de la commission mixte de coopération entre les deux gouvernements, qui a eu lieu à Beijing.
« A peine une semaine après le 50e anniversaire de l' indépendance du Mali, a ajouté le diplomate, la Chine accorde un prêt de 1 milliard 300 millions de Yuan afin que la route Bamako- Ségou soit aménagée pour répondre aux besoins des usagers ». « On peut dire que cette route constitue un symbole de la bonne continuation de la coopération d'amitié entre nos deux pays et entre nos deux peuples », souligné l'ambassadeur.
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Cet accord intervient a quelques semaines du cinquantenaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Mali, a souligne le ministre malien de l'Economie.« Compagnon d' hier du jeune Etat indépendant du Mali, la Chine est aujourd'hui un acteur majeur parmi nos partenaires bilatéraux », s'est réjoui le ministre qui a rappelé que les premières unités industrielles du Mali ont toutes été mises sur pied par la Chine.
« Cinquante ans après, animée toujours par la même volonté d' accompagner les efforts de développement du Mali, la République populaire de Chine réalise encore et toujours de nombreux projets au Mali : le 3e pont, l'hôpital de Yirimadio, la nouvelle sucrerie et aujourd'hui les bases pour la réalisation de la route Bamako- Ségou », a témoigné M. Touré.
« Par cette aide précieuse, le gouvernement de la République populaire de Chine apporte un appui consistant au gouvernement du Mali dans ses efforts de réalisation d'infrastructures de base, indispensable au développement économique de notre pays et surtout dans un secteur vital qu'est la route, moteur du développement », a noté le ministre.
« C'est le lieu d'exprimer aux plus hautes autorités chinoises toute la reconnaissance du gouvernement et du peuple du Mali pour le soutien constant, multiple et multiforme qu'elles lui apportent dans la mise en oeuvre de sa politique de développement économique et social », a conclu M. Touré.
L'ambassadeur de la Chine a manifesté toute sa joie de signer l'accord-cadre, un des résultats importants de la première réunion de la commission mixte de coopération entre les deux gouvernements, qui a eu lieu à Beijing.
« A peine une semaine après le 50e anniversaire de l' indépendance du Mali, a ajouté le diplomate, la Chine accorde un prêt de 1 milliard 300 millions de Yuan afin que la route Bamako- Ségou soit aménagée pour répondre aux besoins des usagers ». « On peut dire que cette route constitue un symbole de la bonne continuation de la coopération d'amitié entre nos deux pays et entre nos deux peuples », souligné l'ambassadeur.
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