L’Afrique invitée à s'inspirer de la Chine dans son programme de développement
Panapress
Le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), le Dr Carlos Lopes, a appelé les pays africains à s'inspirer de l'expérience de la Chine dans leurs programmes de développement, dans une interview avec la PANA sur l’industrialisation de l’Afrique.
«Il est important de garder à l’esprit l’expérience du développement chinois, car il a deux implications directes pour l’Afrique. D’abord, l’Afrique pourra-t-elle suivre la même voie d’un développement rapide de l’économie rurale, de réduction de la pauvreté et d’industrialisation, au regard du fait que l’émergence de la Chine a altéré la marche économique mondiale? Et ensuite, quel rôle la Chine peut-elle jouer en tant que partenaire au développement de l’Afrique?», a déclaré M. Lopes, répondant à une question sur la récurrence de l’exemple chinois dans ses interventions.
Alors que l’Afrique a enregistré des taux de croissance inégalés jusque-là, le défi est de s’assurer que cette croissance s’étende aux secteurs autres que le secteur extractif et soit inclusive et créatrice d’emplois, a-t-il conseillé.
Certains pays font de gros progrès en termes de diversification économique et d’industrialisation et profitent de l’opportunité offerte par la délocalisation de la manufacture chinoise, tandis que d’autres se positionnent dans des segments plus élevés de la chaîne de valeur.
Prenant l’exemple de l’Ethiopie, M. Lopes a fait remarquer que les investissements chinois s’étendent dans les secteurs autres que ceux des matières premières, comme la construction et la manufacture légère, donnant ainsi l’espoir de voir le continent se mettre sur la voie de la transformation comme en Chine, ces 30 dernières années.
Les interactions entre la Chine, l’Afrique et les autres économies émergentes ont affecté le continent de plusieurs manières. La manière de conduire les affaires en Afrique est plus en conformité avec l’économie mondiale, et en particulier le bloc du BRICS, a-t-il fait remarquer.
Même si l’Afrique exporte plus vers les pays du BRICS, il faut reconnaître que les importations des produits de ces mêmes pays se sont accélérées au détriment des produits manufacturés par les compagnies africaines et des réserves de change africaines, a-t-il souligné, indiquant que les produits bon marché en provenance des pays émergents partenaires se déversent depuis un certain temps sur les marchés africains, présentant un obstacle à l’industrialisation de l’Afrique, que ces pays partenaires n’ont pas eu à affronter durant leur propre marche vers le développement.
Pour s’assurer que l’Afrique puisse progresser dans l’économie mondiale actuelle de la même façon que la Chine et d’autres pays, le continent doit mobiliser ses ressources et parler d’une seule voix avec ses partenaires, a-t-il conclu.
«Il est important de garder à l’esprit l’expérience du développement chinois, car il a deux implications directes pour l’Afrique. D’abord, l’Afrique pourra-t-elle suivre la même voie d’un développement rapide de l’économie rurale, de réduction de la pauvreté et d’industrialisation, au regard du fait que l’émergence de la Chine a altéré la marche économique mondiale? Et ensuite, quel rôle la Chine peut-elle jouer en tant que partenaire au développement de l’Afrique?», a déclaré M. Lopes, répondant à une question sur la récurrence de l’exemple chinois dans ses interventions.
Alors que l’Afrique a enregistré des taux de croissance inégalés jusque-là, le défi est de s’assurer que cette croissance s’étende aux secteurs autres que le secteur extractif et soit inclusive et créatrice d’emplois, a-t-il conseillé.
Certains pays font de gros progrès en termes de diversification économique et d’industrialisation et profitent de l’opportunité offerte par la délocalisation de la manufacture chinoise, tandis que d’autres se positionnent dans des segments plus élevés de la chaîne de valeur.
Prenant l’exemple de l’Ethiopie, M. Lopes a fait remarquer que les investissements chinois s’étendent dans les secteurs autres que ceux des matières premières, comme la construction et la manufacture légère, donnant ainsi l’espoir de voir le continent se mettre sur la voie de la transformation comme en Chine, ces 30 dernières années.
Les interactions entre la Chine, l’Afrique et les autres économies émergentes ont affecté le continent de plusieurs manières. La manière de conduire les affaires en Afrique est plus en conformité avec l’économie mondiale, et en particulier le bloc du BRICS, a-t-il fait remarquer.
Même si l’Afrique exporte plus vers les pays du BRICS, il faut reconnaître que les importations des produits de ces mêmes pays se sont accélérées au détriment des produits manufacturés par les compagnies africaines et des réserves de change africaines, a-t-il souligné, indiquant que les produits bon marché en provenance des pays émergents partenaires se déversent depuis un certain temps sur les marchés africains, présentant un obstacle à l’industrialisation de l’Afrique, que ces pays partenaires n’ont pas eu à affronter durant leur propre marche vers le développement.
Pour s’assurer que l’Afrique puisse progresser dans l’économie mondiale actuelle de la même façon que la Chine et d’autres pays, le continent doit mobiliser ses ressources et parler d’une seule voix avec ses partenaires, a-t-il conclu.
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