Chinois et Africains réfléchissent sur les opportunités de l’industrie culturelle
BEIJING (Chine) - Une table-ronde sur l’industrie culturelle sino-africaine s’ouvre aujourd’hui à 9 H 30 (Gmt + 8) à Beijing. Elle regroupe 44 délégués chinois, des représentants de ministères de la Culture venus de 21 pays d’Afrique francophone et un fonctionnaire de l’Union africaine. Le Sénégal est représenté par Ousseynou Wade, directeur des Arts au ministère de la Culture.
L’industrie créative culturelle fait partie des poumons de l’économie chinoise. Rien que dans la ville de Beijing, 50 mille entreprises et structures s’activent dans ce domaine qui mobilise 1 million 47 mille personnes pour des revenus estimés à plus d’un milliard de yuans (80 milliards de FCfa). Sur le plan économique, il occupe le deuxième rang au niveau de la capitale chinoise, derrière l’industrie financière, selon Mme Guan Yu, vice-directrice générale du Bureau de la Culture de la municipalité de Beijing. Elle recevait, hier matin, des représentants de ministères de la Culture provenant de 21 pays d’Afrique francophone et un délégué de l’Union africaine. Ils viennent du Sénégal, du Mali, du Congo, de Madagascar, de la Tunisie, de la Centrafrique, du Burundi… et participent à une table-ronde sur l’industrie culturelle sino-africaine. La rencontre est organisée dans le cadre du programme annuel « Africa cultures in focus 2014 » qui vise à mieux faire découvrir aux Chinois les cultures africaines (voir notre édition de samedi dernier). L’objectif de la table-ronde, qui s’ouvre ce matin à l’hôtel Yuyang, est de favoriser les échanges entre la Chine et l’Afrique pour un meilleur développement des industries culturelles.
Selon Mme Yu, les secteurs rattachés à l’industrie créative culturelle vont de l’audiovisuel au design, en passant par le tourisme, la presse, les loisirs, etc. « Le processus de développement est très rapide et favorise une formidable transformation économique et sociale. Avec ses nombreuses écoles d’art, ses galeries, ses entreprises cinématographiques et ses studios modernes de création de dessins animés, Beijing est devenue une capitale industrielle très importante », explique-t-elle. Depuis quelques années, la métropole chinoise accueille diverses manifestations internationales : une Semaine de la mode, un Festival du cinéma, une Biennale consacrée aux arts, etc. « Entre l’Afrique et la Chine, il y a un énorme potentiel dans le secteur de l’industrie créative culturelle qui pourrait être développé grâce à la coopération entre nos pays », selon la vice-directrice générale du Bureau de la Culture de la municipalité de Beijing.
Selon Mme Yu, les secteurs rattachés à l’industrie créative culturelle vont de l’audiovisuel au design, en passant par le tourisme, la presse, les loisirs, etc. « Le processus de développement est très rapide et favorise une formidable transformation économique et sociale. Avec ses nombreuses écoles d’art, ses galeries, ses entreprises cinématographiques et ses studios modernes de création de dessins animés, Beijing est devenue une capitale industrielle très importante », explique-t-elle. Depuis quelques années, la métropole chinoise accueille diverses manifestations internationales : une Semaine de la mode, un Festival du cinéma, une Biennale consacrée aux arts, etc. « Entre l’Afrique et la Chine, il y a un énorme potentiel dans le secteur de l’industrie créative culturelle qui pourrait être développé grâce à la coopération entre nos pays », selon la vice-directrice générale du Bureau de la Culture de la municipalité de Beijing.
Infrastructures modernes
Lors des débats qui ont suivi cette présentation, Ousseynou Wade, directeur des Arts au ministère de la Culture du Sénégal, a mis en exergue la place de l’industrie culturelle dans le développement économique. « Il existe en Chine des opportunités immenses qui méritent d’être saisies et exploitées. Le marché de l’art est en train de se développer dans ce pays et on y note des infrastructures de haut niveau et des professionnels qui ont investi le champ culturel avec des résultats palpables », a expliqué M. Wade. Après leur rencontre avec Mme Guan Yu, les représentants africains ont visité la Bibliothèque centrale de la capitale chinoise. La bâtisse de 8 étages a été conçue par l’Institut de design architectural de Beijing. Elle s’étend sur 37.000 m2 et comporte 17 salles de lecture pour une capacité de 1.000 places. On peut y consulter 4.000.000 de livres, sans compter d’autres supports audiovisuels comme la musique, les films, etc. « Nous avons numérisé tous nos livres et avons restauré des milliers d’archives liées à l’histoire de Beijing », nous a expliqué un responsable de la Bibliothèque. A l’intérieur du bâtiment, une grande salle de spectacles a été aménagée pour des représentations théâtrales, des conférences, etc. Les délégués africains ont ensuite visité la société Star Times qui est spécialisée dans le développement des programmes de télévision numérique et qui compte plus de 2 millions d’abonnés en Afrique.
La journée d’hier s’est achevée par une excursion à la Vallée de la Joie, un site d’écotourisme et de divertissement construit il y a quatre ans. Après la clôture de la table-ronde, mercredi, les participants vont se rendre dans les villes de Xianyou, Putian et Quanzhou où ils visiteront des cités et des parcs d’art qui symbolisent le dynamisme de l’industrie culturelle chinoise.
Lors des débats qui ont suivi cette présentation, Ousseynou Wade, directeur des Arts au ministère de la Culture du Sénégal, a mis en exergue la place de l’industrie culturelle dans le développement économique. « Il existe en Chine des opportunités immenses qui méritent d’être saisies et exploitées. Le marché de l’art est en train de se développer dans ce pays et on y note des infrastructures de haut niveau et des professionnels qui ont investi le champ culturel avec des résultats palpables », a expliqué M. Wade. Après leur rencontre avec Mme Guan Yu, les représentants africains ont visité la Bibliothèque centrale de la capitale chinoise. La bâtisse de 8 étages a été conçue par l’Institut de design architectural de Beijing. Elle s’étend sur 37.000 m2 et comporte 17 salles de lecture pour une capacité de 1.000 places. On peut y consulter 4.000.000 de livres, sans compter d’autres supports audiovisuels comme la musique, les films, etc. « Nous avons numérisé tous nos livres et avons restauré des milliers d’archives liées à l’histoire de Beijing », nous a expliqué un responsable de la Bibliothèque. A l’intérieur du bâtiment, une grande salle de spectacles a été aménagée pour des représentations théâtrales, des conférences, etc. Les délégués africains ont ensuite visité la société Star Times qui est spécialisée dans le développement des programmes de télévision numérique et qui compte plus de 2 millions d’abonnés en Afrique.
La journée d’hier s’est achevée par une excursion à la Vallée de la Joie, un site d’écotourisme et de divertissement construit il y a quatre ans. Après la clôture de la table-ronde, mercredi, les participants vont se rendre dans les villes de Xianyou, Putian et Quanzhou où ils visiteront des cités et des parcs d’art qui symbolisent le dynamisme de l’industrie culturelle chinoise.
De notre correspondant permanent Modou Mamoune FAYE
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