Le chinois CNNC a acquis 25% du gisement uranifère Langer Heinrich en Namibie auprès de la compagnie australienne Paladin. Une transaction d'un montant de 190 millions de dollars.
Moyennant 190 millions de dollars, la compagnie publique chinoise CNNC a acquis une participation de 25% auprès de la société minière australienne Paladin dans le gisement d'uranium de Langer Heinrich, en Namibie. Cette acquisition permettra notamment à CNNC d'acheter sa quote-part de la production au prix spot (souvent inférieur au prix du marché) avec en plus une option d'achat sur le reste de la production du site au cours du marché.
Accès à l'uranium
Chute des cours
Dans une situation délicate depuis deux ans, la junior australienne avait annoncé en octobre sa volonté de céder une partie de sa participation dans le gisement Langer Heinrich. Elle avait besoin d'argent frais après deux années difficiles, suite à la chute du cours de l'uranium dont le prix spot a été divisé par deux tombant à 35 dollars la livre d'uranium (soit environ 77 dollars le kilogramme d'uranium). En effet, depuis l'accident de Fukushima en 2011 la société essuyé des lourdes pertes : 420,9 millions de dollars en 2013 et 172,8 millions de dollars en 2012.
Après deux années sans transaction impliquant des groupes chinois dans le secteur de l'uranium - la dernière étant le rachat de Kalahari Minerals (basé et coté à Londres) pour 989 millions de dollars (près de 750 millions d'euros) par la compagnie d'état CGNPC en 2011 - cette acquisition pourrait relancer le marché de l'uranium. "Le deal avec Paladin pourrait se ressentir sur le cours de l'uranium", explique Simon Tonkin, un analyste de Patersons, une société d'intermédiation, cité par le Wall Street Journal.
Accès à l'uranium
Du Yunbin, directeur du département de géologie et des mines de CNNC, a annoncé que, "à travers cet investissement (...), CNNC et Paladin vont développer une relation d'affaire durable". Cette opération s'inscrit dans une politique de sécurisation des approvisionnements chinois en uranium, devenu une ressource essentielle pour le pays. La Chine compte en effet 20 réacteurs opérationnels et 28 autres en construction.
"L'acquisition d'un accès direct à une source d'uranium suffisante est un élément essentiel pour la Chine si elle veut être capable de sécuriser et développer ce secteur stratégique" a déclaré Paladin dans un communiqué. Cette opération offre au groupe chinois, basé à Hong Kong et qui a réalisé un chiffre d'affaires de 417 millions de dollars en 2012, un accès quasi-exclusif à l'un des plus importants gisements africains. D'une espérance de vie de 20 ans, cette mine a assuré une production de 2 500 tonnes d'uranium en 2013, et la compagnie australienne estime que cette dernière pourrait atteindre plus de 2 600 tonnes en 2014.Chute des cours
Dans une situation délicate depuis deux ans, la junior australienne avait annoncé en octobre sa volonté de céder une partie de sa participation dans le gisement Langer Heinrich. Elle avait besoin d'argent frais après deux années difficiles, suite à la chute du cours de l'uranium dont le prix spot a été divisé par deux tombant à 35 dollars la livre d'uranium (soit environ 77 dollars le kilogramme d'uranium). En effet, depuis l'accident de Fukushima en 2011 la société essuyé des lourdes pertes : 420,9 millions de dollars en 2013 et 172,8 millions de dollars en 2012.
Après deux années sans transaction impliquant des groupes chinois dans le secteur de l'uranium - la dernière étant le rachat de Kalahari Minerals (basé et coté à Londres) pour 989 millions de dollars (près de 750 millions d'euros) par la compagnie d'état CGNPC en 2011 - cette acquisition pourrait relancer le marché de l'uranium. "Le deal avec Paladin pourrait se ressentir sur le cours de l'uranium", explique Simon Tonkin, un analyste de Patersons, une société d'intermédiation, cité par le Wall Street Journal.
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