Le porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, a indiqué le 15 janvier à Beijing que sur le plan de l'aide offerte à l'Afrique, et de la coopération avec ce
continent, la Chine n'a rien à voir avec le Japon. Selon lui, « la coopération avec l'Afrique et
l'aide que la Chine lui a offerte concernent tous les aspects, que ce soit en termes de ressources matérielles, ou encore de techniques de production. La Chine a toujours tenu ses promesses envers l'Afrique. » a-t-il dit.
Hong Lei réagissait aux paroles prononcées par le premier ministre japonais Shinzo Abe, qui s'est récemment rendu en Afrique pour une visite. Ce dernier a indiqué que la politique de la Chine d'aide à l'Afrique, visait en réalité à obtenir des marchés et les ressources naturelles africaines, contrairement au Japon qui avait aidé à créer des emplois. Face aux absurdités proférées par Abe, Hong Lei a indiqué que la Chine offre depuis longtemps une aide désintéressée à l'Afrique, destinée au développement économique et social et au bien-être du peuple africain. Il a ajouté que cette politique d'aide se fait dans le cadre de la coopération Sud-Sud, et dans l'esprit de l'aide mutuelle. Selon Hong Lei, la Chine a aidé l'Afrique à créer des infrastructures, améliorer l'environnement des investissements africains, créer de nombreux emplois et élever sa capacité d'auto-développement, ainsi qu'à améliorer les conditions de vie des habitants locaux. De plus, de nombreux expert chinois envoyés sur place ont aidé l'Afrique à élever le niveau de son agriculture, et la Chine a lancé des programmes visant à former les personnels africains. Pour la coopération en matière de ressources sino-africaines, Hong Lei a indiqué qu'aux yeux des pays africains, l'achat des ressources à un prix équitable réalisé par la Chine les avait aidé à obtenir des fonds pour leur développement, et à élever ainsi leurs capacités d'auto-développement sur le marché international.
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