Même si durant trois quarts d’heure d’introduction au débat de sa conférence M. Cabestan qui dirige le département des études internationales à la Baptist University de Hong-Kong a surtout insisté sur les stratégies et succès de la République populaire de Chine en Afrique qui imposent de nouveaux « défis et responsabilités » à cette « puissance mondiale en devenir ».
A cet égard le Pr. Cabestan a dû corriger quelques idées bien trop reçues et répandues. Exemple : le rapport économique sino-africain ne va-t-il pas déboucher comme la relation du continent et l’Occident sur une déception dès lors que dans les deux cas l’Afrique demeure pour l’essentiel une pourvoyeuse de matières premières qui s’épuisent et un réceptacle de marchandises dont la plus-value est recueillie par l’autre partenaire ?
Pour l’orateur que suivaient des autorités universitaires autant que des diplomates chinois la Chine est aussi productrice de
biens manufacturés « intermédiaires » qui équipent l’Afrique. Et si elle semble du point de vue d’une certaine opinion détourner son attention des droits de l’homme et des conflits africains c’est bien parce que l’on ne remarque pas aisément que dans des cas comme la crise libyenne Pékin a pris position en faveur de décisions que la communauté internationale jugeait favorables à la protection des populations.
Le reste du temps le Pr Cabestan a surtout parlé de cette Chine qui a réussi à se hisser au sommet de la liste des partenaires économiques et commerciaux de l’Afrique. C’est bien la preuve pour lui que depuis l’époque du soutien aux pays socialisants jusqu’à l’arrivée de nouveaux acteurs comme les régions et grandes entreprises chinoises qui traitent directement avec les Etats africains la démarche offensive de ses opérateurs a su s’adapter aux évolutions et aux contextes particuliers. Tant et si bien que parfois la Chine en arrive même à ne pas savoir combien de nationaux elle compte dans tel pays
Pour l’orateur que suivaient des autorités universitaires autant que des diplomates chinois la Chine est aussi productrice de
biens manufacturés « intermédiaires » qui équipent l’Afrique. Et si elle semble du point de vue d’une certaine opinion détourner son attention des droits de l’homme et des conflits africains c’est bien parce que l’on ne remarque pas aisément que dans des cas comme la crise libyenne Pékin a pris position en faveur de décisions que la communauté internationale jugeait favorables à la protection des populations.
Le reste du temps le Pr Cabestan a surtout parlé de cette Chine qui a réussi à se hisser au sommet de la liste des partenaires économiques et commerciaux de l’Afrique. C’est bien la preuve pour lui que depuis l’époque du soutien aux pays socialisants jusqu’à l’arrivée de nouveaux acteurs comme les régions et grandes entreprises chinoises qui traitent directement avec les Etats africains la démarche offensive de ses opérateurs a su s’adapter aux évolutions et aux contextes particuliers. Tant et si bien que parfois la Chine en arrive même à ne pas savoir combien de nationaux elle compte dans tel pays
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