Les investissements chinois sont bénéfiques pour l'Afrique, selon un rapport
Un rapport de l'Initiative pour l'analyse politique publique (IPPA), une organisation indépendante en matière de recherches, estime que contrairement à l'idée répandue dans certains milieux économiques, la récente hausse des investissements et du commerce chinois en Afrique est bénéfique au continent.
Ce rapport, dont PANA a obtenu une copie, explique que l'engagement chinois en Afrique doit être vu comme un partenaire au développement et "non comme un nouveau colonisateur ou exploitant".
Intitulé "La Chine en Afrique: une évaluation de l'investissement chinois", le rapport est signé par deux chercheurs nigérians, Thompson Ayodele et Olusegun Sotola.
Ce rapport examine la nature des investissements chinois au Nigeria et en Afrique, démontrant largement qu'il a été très bénéfique à l'Afrique mais observe que de nombreux pays africains n'ont pas été capables de diversifier les exportations au delà des produits primaires.
Olusegun Sotola fait ressortir que contrairement aux pays occidentaux, le gouvernement chinois n'impose aucune condition politique aux gouvernements africains avant de signer les contrats ou d'exploiter d'autres activités économiques.
"En outre, les entreprises chinoises investissent là où les Occidentaux refusent, dont dans les domaines tels que les infrastructures physiques, l'industrie et l'agriculture qui sont très importants pour le développement en Afrique", souligne-t-il.
Le rapport estime que l'intérêt de la Chine en Afrique n'est pas le pétrole, comme veulent le faire croire certaines personnes, "car ce pays importe seulement 9% du pétrole africain comparé à 32% pour les Etats-Unis et 37% pour l'Europe".
Pour finir, les deux auteurs du rapport demandent aux pays africains de saisir les opportunités offertes par la Chine pour diversifier leurs exportations
CHINE AFRIQUE
POUR DES RELATIONS RESPECTUEUSES, AMICALES, FRANCHES ET FRATERNELLES
jeudi 30 janvier 2014
mercredi 29 janvier 2014
Une responsable de l'UA salue le rôle de la Chine dans les activités agricoles en Afrique - china radio international
Une responsable de l'UA salue le rôle de la Chine dans les activités agricoles en Afrique - china radio international
La Chine a fait beaucoup pour le développement du secteur agricole en Afrique, a déclaré mardi la Commissaire de l'Union africaine pour l'économie rurale et l'agriculture, Tumusiime Rhoda Peace.
Lors d'un point presse mardi en marge du 22ème sommet de l'Union africaine (UA), au siège de ce bloc régional à Addis Abeba en Éthiopie, la commissaire a fait valoir que la Chine faisait beaucoup pour l'Afrique, en particulier dans le domaine des infrastructures, ce qu'elle a qualifié d'extrêmement important pour le commerce intra-africain et le développement de l' agriculture sur le continent africain. La Chine est l'un des partenaires avec lesquels l'UA coopère en matière d'agriculture, a déclaré Mme Rhoda Peace. L'Afrique apprend beaucoup de la Chine pour ce qui est du développement du secteur agricole, a-t-elle dit. En plus d'assurer le développement d'infrastructures dans plusieurs pays africains, la Chine investit également dans l' industrie de transformation agroalimentaire par le biais du secteur privé, a-t-elle ajouté.
La Chine a fait beaucoup pour le développement du secteur agricole en Afrique, a déclaré mardi la Commissaire de l'Union africaine pour l'économie rurale et l'agriculture, Tumusiime Rhoda Peace.
Lors d'un point presse mardi en marge du 22ème sommet de l'Union africaine (UA), au siège de ce bloc régional à Addis Abeba en Éthiopie, la commissaire a fait valoir que la Chine faisait beaucoup pour l'Afrique, en particulier dans le domaine des infrastructures, ce qu'elle a qualifié d'extrêmement important pour le commerce intra-africain et le développement de l' agriculture sur le continent africain. La Chine est l'un des partenaires avec lesquels l'UA coopère en matière d'agriculture, a déclaré Mme Rhoda Peace. L'Afrique apprend beaucoup de la Chine pour ce qui est du développement du secteur agricole, a-t-elle dit. En plus d'assurer le développement d'infrastructures dans plusieurs pays africains, la Chine investit également dans l' industrie de transformation agroalimentaire par le biais du secteur privé, a-t-elle ajouté.
La Chine au chevet de l'éducation en Afrique | Thot Cursus
La Chine au chevet de l'éducation en Afrique | Thot Cursus
Créé le mardi 28 janvier 2014 | Mise à jour le mardi 28 janvier 2014
Créé le mardi 28 janvier 2014 | Mise à jour le mardi 28 janvier 2014
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Santé, économie, agriculture, infrastructures, industrie et j’en passe, la présence de la Chine en Afrique se fait ressentir dans presque tous les domaines. Les détracteurs de cet état de faits fustigent généralement le caractère essentiellement « économique » de l’amitié sino-africaine et en oublie (parfois) l’aspect « culturel ». Et pourtant, la présence de la Chine en Afrique ne s’illustre pas uniquement à travers ses contrats mirifiques et les objets qui inondent les étals des marchés africains. Ici, une autre révolution semble bien être en marche. Et si l’éducation/la culture était l’autre visage de la Chinafrique ?
Comme toute médaille, le foisonnement de centres culturels chinois dans les capitales africaines a un revers. Loin de s’en réjouir, certains y voient plutôt une forme de colonisation des pays africains par la Chine. Jenny Li, dans un article paru sur Epoch Times affirme à ce propos que « selon les dissidents chinois et les critiques du régime, derrière cette générosité se cache un plan pour acquérir de l’influence ». Ainsi, sous prétexte d’enseigner le mandarin, les centres culturels chinois participent largement à la diffusion de la culture chinoise dans les pays concernés. Des pays soigneusement choisis de par leur position géographique et leur potentiel d'influence dans leur sous-région. Des études ont par exemple montré que le choix par la Chine de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun pour implanter son tout premier Institut Confucius de la sous-région Afrique centrale n’était pas anodin. Car, de par sa position géographique stratégique et son statut de leader au sein de sa sous-région, le Cameroun attire nombre d’étudiants des pays voisins, ce qui permettrait à la Chine d’ « étendre son influence dans d'autres pays de la sous-région».
Le succès rencontré par ces instituts dénote par ailleurs un intérêt des Africains pour la culture chinoise. La Chine étant de plus en plus perçue comme une terre d’opportunités, « pour certains jeunes en Afrique, la maitrise du chinois apparait donc parfois comme une opportunité de travail ou un plus pour leur carrière, ce qui témoigne de la motivation en Afrique pour l'apprentissage de cette langue différent par rapport à celles d'autres régions », comme le rappelait Xu Lin, Directeur Général de Hanban.
L'éducation tant réclamée par les Africains auprès de leurs dirigeants, tant promise par les coopérations occidentales, deviendra t-elle une réalité commune en Afrique grâce à la Chine ?
Références
- Kouma, Jean Cotin Gelin in Le facteur culturel dans la coopération sino-camerounaise: le cas de l'implantation de l'institut Confucius a l'institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), Mémoire Online ; Consulté le 27 janvier 2014. Lien : http://www.memoireonline.com/09/11/4824/m_Le-facteur-culturel-dans-la-cooperation-sino-camerounaisele-cas-de-limplantation-de-linstitu20.html
- Pelletier, Benjamin in Soft power chinois en Afrique, Gestion des risques interculturels.com ; Publié le 31 mars 2010. Lien : http://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/france/soft-power-chinois-en-afrique/
- Edito CommunicAid, in Le chinois deviendra-t-il le nouvel anglais ?, CommunicAid Blog ; Publié le 10 décembre 2013. Lien : http://www.communicaid.fr/blog/formation-en-langue/le-chinois-deviendra-t-il-le-nouvel-anglais/
- Wikipédia, l'encyclopédie libre. "Institut Confucius". http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_Confucius. Consulté le 27 janvier 2013
- Chinafrique Vol. N°2, Novembre 2012, Renforcer le partenariat éducatif. Lien : http://www.chinafrica.cn/french/F_Universities/txt/2012-11/05/content_496559.htm
- Li, Jenny in Le régime chinois courtise l’Afrique avec les instituts Confucius et des bourses d’études, Epoch Times, Publié le 11 octobre 2012. Lien: http://www.epochtimes.fr/front/12/10/11/n3507241p.htm
- Airault, P. in La méthode chinoise, Jeune Afrique ; Publié le 08 juin 2009. Lien : http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2526p026-033.xml0/-Chine-investissement-entreprise-politique-etrangere-La-methode-chinoise.html
Quand le Soft power chinois séduit l’Afrique
La culture est une arme bien plus puissante qu’on ne l’imagine parfois. Comme le souligne Jean Kouma « Le soft power constitue l'une des ressources symboliques dont dispose un Etat. Il lui permet de devenir plus influent à travers la séduction ». Et les Chinois semblent l’avoir bien compris. Après tout, ne dit-on pas qu’ « une relation économique n’épuise pas sa signification dans l’explication économique. D’autres facteurs entrent en jeu, qui dépassent ou conditionnent cette relation. Pour commercer, il est nécessaire de se connaître et de se faire confiance, il faut se retrouver sur un terrain commun. »Du foisonnement des centres culturels chinois….
Si certains s’interrogent encore sur l’influence de la culture et de la langue chinoise à l’échelle mondiale, en Afrique certaines questions à ce sujet semblent avoir déjà été résolues. Et l’éducation qui, il y a quelques années encore, semblait être la grande oubliée des grands accords et projets constituant le socle des relations sino-africaines, est aujourd’hui au centre des préoccupations des dirigeants de l’(ancien) empire du milieu. En témoignent, le foisonnement des instituts Confucius sur le continent ou la multiplication et le renforcement des partenariats éducatifs entre la Chine et les pays africains.Comme toute médaille, le foisonnement de centres culturels chinois dans les capitales africaines a un revers. Loin de s’en réjouir, certains y voient plutôt une forme de colonisation des pays africains par la Chine. Jenny Li, dans un article paru sur Epoch Times affirme à ce propos que « selon les dissidents chinois et les critiques du régime, derrière cette générosité se cache un plan pour acquérir de l’influence ». Ainsi, sous prétexte d’enseigner le mandarin, les centres culturels chinois participent largement à la diffusion de la culture chinoise dans les pays concernés. Des pays soigneusement choisis de par leur position géographique et leur potentiel d'influence dans leur sous-région. Des études ont par exemple montré que le choix par la Chine de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun pour implanter son tout premier Institut Confucius de la sous-région Afrique centrale n’était pas anodin. Car, de par sa position géographique stratégique et son statut de leader au sein de sa sous-région, le Cameroun attire nombre d’étudiants des pays voisins, ce qui permettrait à la Chine d’ « étendre son influence dans d'autres pays de la sous-région».
Le succès rencontré par ces instituts dénote par ailleurs un intérêt des Africains pour la culture chinoise. La Chine étant de plus en plus perçue comme une terre d’opportunités, « pour certains jeunes en Afrique, la maitrise du chinois apparait donc parfois comme une opportunité de travail ou un plus pour leur carrière, ce qui témoigne de la motivation en Afrique pour l'apprentissage de cette langue différent par rapport à celles d'autres régions », comme le rappelait Xu Lin, Directeur Général de Hanban.
… au renforcement des partenariats éducatifs
Longtemps oubliée dans la relation sino-africaine, l’éducation semble aujourd’hui figurer en bonne place dans l’agenda de la Chinafrique. Programmes d’octroi de bourses en direction des étudiants africains à l’instar du programme triennal «Plan pour les talents d’Afrique» lancé par le Parti Communiste chinois en Juillet 2012 ; signature d’accords de partenariats entre universités chinoises et africaines, invitations de journalistes africains à des voyages d’études, etc. : tout laisse croire que la Chine a enfin compris qu’il était important d’investir dans le capital humain, car l’homme (de par son éducation) doit être l’origine et la finalité de tout progrès.L'éducation tant réclamée par les Africains auprès de leurs dirigeants, tant promise par les coopérations occidentales, deviendra t-elle une réalité commune en Afrique grâce à la Chine ?
Références
- Kouma, Jean Cotin Gelin in Le facteur culturel dans la coopération sino-camerounaise: le cas de l'implantation de l'institut Confucius a l'institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), Mémoire Online ; Consulté le 27 janvier 2014. Lien : http://www.memoireonline.com/09/11/4824/m_Le-facteur-culturel-dans-la-cooperation-sino-camerounaisele-cas-de-limplantation-de-linstitu20.html
- Pelletier, Benjamin in Soft power chinois en Afrique, Gestion des risques interculturels.com ; Publié le 31 mars 2010. Lien : http://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/france/soft-power-chinois-en-afrique/
- Edito CommunicAid, in Le chinois deviendra-t-il le nouvel anglais ?, CommunicAid Blog ; Publié le 10 décembre 2013. Lien : http://www.communicaid.fr/blog/formation-en-langue/le-chinois-deviendra-t-il-le-nouvel-anglais/
- Wikipédia, l'encyclopédie libre. "Institut Confucius". http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_Confucius. Consulté le 27 janvier 2013
- Chinafrique Vol. N°2, Novembre 2012, Renforcer le partenariat éducatif. Lien : http://www.chinafrica.cn/french/F_Universities/txt/2012-11/05/content_496559.htm
- Li, Jenny in Le régime chinois courtise l’Afrique avec les instituts Confucius et des bourses d’études, Epoch Times, Publié le 11 octobre 2012. Lien: http://www.epochtimes.fr/front/12/10/11/n3507241p.htm
- Airault, P. in La méthode chinoise, Jeune Afrique ; Publié le 08 juin 2009. Lien : http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2526p026-033.xml0/-Chine-investissement-entreprise-politique-etrangere-La-methode-chinoise.html
Illustration : Zenman. "Clinique chinoise" sur l'artère principale de la ville de Ferkessédougou, Côte d'Ivoire. Licence GNU, Wikimedia
mardi 28 janvier 2014
La Chine a un grand rôle à jouer dans le développement de l'Afrique - Afriquinfos
La Chine a un grand rôle à jouer dans le développement de l'Afrique - Afriquinfos
L'Afrique souhaite également apprendre comment développer ses propres usines pharmaceutiques, a déclaré la Commissaire de l'UA en charge du Commerce et de l'Industrie.
L'Afrique souhaite également apprendre comment développer ses propres usines pharmaceutiques, a déclaré la Commissaire de l'UA en charge du Commerce et de l'Industrie.
La Chine vue du ciel
La Chine a un rôle important à jouer dans le développement de l'Afrique et le continent est prêt à explorer d'autres opportunités de coopération avec le pays asiatique, a annoncé lundi un officiel de l'Union africaine (UA).
Interrogée par Xinhua lors d'une conférence de presse en marge de la 24ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA, la commissaire de l'UA en charge du Commerce et de l'Industrie, Fatima Haram Acyl, a déclaré que le potentiel pour les synergies entre les deux parties était grand. Selon elle, l'Afrique a beaucoup à apprendre de la rapide industrialisation et de l’incroyable croissance économique de la Chine ces trois dernières décennies.
Elle a d'ailleurs fait savoir à Xinhua qu'elle comptait visiter la Chine bientôt pour discuter de l'industrialisation et du commerce entre les deux parties. L'Afrique souhaite également apprendre comment développer ses propres usines pharmaceutiques, a poursuivi Mme Haram Acyl.
« Nous voulons savoir comment nous pouvons produire nos propres médicaments. Le savoir-faire est très importants », a-t- elle ajouté.
dimanche 26 janvier 2014
Afrique en marche - Afriquinfos
Afrique en marche - Afriquinfos
Lancement d'une semaine cinématographique chinoise sur la télévision publique du Bénin
Lancement d'une semaine cinématographique chinoise sur la télévision publique du Bénin
COTONOU - Une semaine cinématographique chinoise sur la télévision publique béninoise en vue de valoriser la culture chinoise au Bénin a été officiellement lancé samedi au Centre culturel chinois de Cotonou. "Cette semaine cinématographique chinoise sur la télévision publique béninoise permettra à tout Béninois et à toute Béninoise où qu'il soit d'être culturellement plus proche de la Chine à travers la diffusion des cinémas chinois sur la chaîne publique béninoise pendant une semaine", a déclaré le directeur du Centre culturel chinois, M. Bai Guangming.
Afrique du Sud : l'ANC promet de renforcer la lutte contre la corruption
JOHANNESBURG - Le Congrès national africain (ANC, parti au pouvoir en Afrique du Sud) va renforcer la lutte contre la corruption, a déclaré samedi un responsable de l'ANC. "L'ANC va être ferme vis-à-vis de la corruption", a déclaré le secrétaire général de l'ANC Gwede Mantashe en marge d'une réunion du comité exécutif du parti à Pretoria. "L'ANC était engagé dans la lutte contre l’occupation depuis plusieurs années, mais ces efforts n'ont pas été bien connus par le public", a affirmé le secrétaire général, qui a tenu ces propos après que l'indice 2012 de l'ONG Transparence International Corruption Perceptions ait placé l'Afrique du Sud au 69e rang des 176 pays.
CAN 2014 : les handballeuses tunisiennes sacrées championnes d'Afrique
TUNIS - La sélection nationale tunisienne féminine de handball a remporté son troisième titre de championne d'Afrique suite à sa victoire en finale samedi à la salle Harcha en Algérie face à son homologue de la RD Congo par 23-20. Les Tunisiennes étaient au leadership du handball féminin africain en 1974 et 1976. Avec ce troisième sacre, la sélection féminine tunisienne sera de la partie lors du prochain championnat du monde de la discipline en 2015 au Danemark aux côtés de leurs dauphines Congolaises et Angolaises, troisièmes de l'édition d'Algérie.
Politique de déveleppement économique : L’innovation technologique et les avantages compétitifs, une solution pour l’Afrique
Politique de déveleppement économique : L’innovation technologique et les avantages compétitifs, une solution pour l’Afrique
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Les pays africains réaliseraient des performances économiques s’ils parvenaient à exploiter les services offerts par les innovations technologiques et les avantages compétitifs dans les secteurs d’activités. C’est ce qu’a préconisé l’économiste chinois Justin Yifu Lin qui faisait une communication axée sur l’« Émergence en Chine et prospérité en Afrique : idées et opportunités ».
Professeur d’économie à l’Université de Pékin, conseiller spécial du gouvernement chinois et économiste en chef de la Banque mondiale (2008-2012), Justin Yifu Lin, en visite au Sénégal, a animé une conférence économique sur «l’émergence en Chine et la prospérité en Afrique». Selon cet expert, le continent africain gagnerait des performances économiques en s’investissant dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Tic), mais aussi en exploitant les avantages compétitifs qu’offrent certains secteurs d’activité. A son avis, la réalisation d’un développement économique suppose l’existence d’industries performantes, productives et qui reposent sur l’innovation technologique. Cette dernière, a-t-il soutenu, reste déterminante dans le processus de transformation structurelle, par exemple dans le secteur agricole où on peut relever le niveau de production avec des rendements considérables. Ce qui permet d’obtenir des produits à hautes valeurs ajoutées. Cependant, a relevé l’économiste, cette innovation à effectuer dans les Tic reste confrontée à des problèmes liés aux risques et aux coûts.
L’expérience des parcs industriels en Afrique
Outre les innovations technologiques, les Etats africains peuvent également exploiter les secteurs d’activité dans lesquels ils disposent d’avantages compétitifs. Ce qui leurs permettra, selon le professeur Yifu Lin, de demeurer dynamiques et compétitifs sur le marché international. A ce titre, a-t-il indiqué, les pays pourront intéresser les investisseurs étrangers à ces domaines d’activité. Donnant l’exemple de l’Ethiopie en ce qui concerne les avantages compétitifs, le conférencier a expliqué que dans ce pays, les autorités ont très vite mis l’accent sur les produits manufacturiers, avec une importance capitale accordée à l’industrie des chaussures qui leur permet, aujourd’hui, d’exporter. Par conséquent, des chiffres d’affaires importants ont été enregistrés par l’Ethiopie dont le taux de croissance se situe autour de 8 % et est resté stable pendant plusieurs années. L’autre avantage noté par le spécialiste chinois, c’est la main d’œuvre à bon marché des pays africains qu’il juge « très importante », avec une population estimée à près d’un milliard et majoritairement jeune.
Justin Yifu Lin est considéré comme l'un des principaux théoriciens du concept de « Parcs industriels », plus connu sous le nom de Zones économiques spécialisées (Zes). Il a déclaré que cette découverte a favorisé l'émergence dans plusieurs pays asiatiques mais aussi contribué à relever fortement la croissance dans beaucoup d’Etats africains, comme l’Éthiopie, le Rwanda, le Nigeria... A cet effet, le conférencier a invité les pays africains à prendre des mesures pour attirer les investissements directs étrangers en provenance des nations modèles et établir des incubateurs d'entreprises.
« Il y a 30 ans, la Chine avait les caractéristiques d’un pays pauvre »
Le professeur Justin Yifu Lin dit vouloir partager l’expérience de la Chine avec l’Afrique en matière de développement. Selon lui, vers les années 80, la Chine avait les caractéristiques d’un pays pauvre. Mais grâce aux réformes et autres mesures phares prises à l’époque par les autorités, le pays est parvenu à réaliser des performances économiques remarquables, avec des taux de croissance importants. « La Chine se trouvait dans la même situation que beaucoup de pays africains », a rappelé l’économiste. Durant cette période, 78 % de sa population vivaient en dessous du seuil de pauvreté. C’est vers 1979, a-t-il fait savoir, que des changements ont commencé à s’opérer, se traduisant ainsi par la réalisation de taux de croissance atteignant environ 9 % pendant plusieurs années. En 2012, le revenu par tête en Chine est de 6000 dollars. 90 % de ses exportations sont constitués de produits manufacturiers. Toujours selon M. Lin, la croissance économique rapide est un phénomène récent de l’humanité. Car, avant le 18ème siècle, a-t-il avancé, toutes les puissances industrielles du monde n’avaient pas enregistré des croissances importantes ; ce qui veut dire qu’il a fallu des décennies pour réaliser de telles performances.
Abdou DIAW
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Les pays africains réaliseraient des performances économiques s’ils parvenaient à exploiter les services offerts par les innovations technologiques et les avantages compétitifs dans les secteurs d’activités. C’est ce qu’a préconisé l’économiste chinois Justin Yifu Lin qui faisait une communication axée sur l’« Émergence en Chine et prospérité en Afrique : idées et opportunités ».
Professeur d’économie à l’Université de Pékin, conseiller spécial du gouvernement chinois et économiste en chef de la Banque mondiale (2008-2012), Justin Yifu Lin, en visite au Sénégal, a animé une conférence économique sur «l’émergence en Chine et la prospérité en Afrique». Selon cet expert, le continent africain gagnerait des performances économiques en s’investissant dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Tic), mais aussi en exploitant les avantages compétitifs qu’offrent certains secteurs d’activité. A son avis, la réalisation d’un développement économique suppose l’existence d’industries performantes, productives et qui reposent sur l’innovation technologique. Cette dernière, a-t-il soutenu, reste déterminante dans le processus de transformation structurelle, par exemple dans le secteur agricole où on peut relever le niveau de production avec des rendements considérables. Ce qui permet d’obtenir des produits à hautes valeurs ajoutées. Cependant, a relevé l’économiste, cette innovation à effectuer dans les Tic reste confrontée à des problèmes liés aux risques et aux coûts.
L’expérience des parcs industriels en Afrique
Outre les innovations technologiques, les Etats africains peuvent également exploiter les secteurs d’activité dans lesquels ils disposent d’avantages compétitifs. Ce qui leurs permettra, selon le professeur Yifu Lin, de demeurer dynamiques et compétitifs sur le marché international. A ce titre, a-t-il indiqué, les pays pourront intéresser les investisseurs étrangers à ces domaines d’activité. Donnant l’exemple de l’Ethiopie en ce qui concerne les avantages compétitifs, le conférencier a expliqué que dans ce pays, les autorités ont très vite mis l’accent sur les produits manufacturiers, avec une importance capitale accordée à l’industrie des chaussures qui leur permet, aujourd’hui, d’exporter. Par conséquent, des chiffres d’affaires importants ont été enregistrés par l’Ethiopie dont le taux de croissance se situe autour de 8 % et est resté stable pendant plusieurs années. L’autre avantage noté par le spécialiste chinois, c’est la main d’œuvre à bon marché des pays africains qu’il juge « très importante », avec une population estimée à près d’un milliard et majoritairement jeune.
Justin Yifu Lin est considéré comme l'un des principaux théoriciens du concept de « Parcs industriels », plus connu sous le nom de Zones économiques spécialisées (Zes). Il a déclaré que cette découverte a favorisé l'émergence dans plusieurs pays asiatiques mais aussi contribué à relever fortement la croissance dans beaucoup d’Etats africains, comme l’Éthiopie, le Rwanda, le Nigeria... A cet effet, le conférencier a invité les pays africains à prendre des mesures pour attirer les investissements directs étrangers en provenance des nations modèles et établir des incubateurs d'entreprises.
« Il y a 30 ans, la Chine avait les caractéristiques d’un pays pauvre »
Le professeur Justin Yifu Lin dit vouloir partager l’expérience de la Chine avec l’Afrique en matière de développement. Selon lui, vers les années 80, la Chine avait les caractéristiques d’un pays pauvre. Mais grâce aux réformes et autres mesures phares prises à l’époque par les autorités, le pays est parvenu à réaliser des performances économiques remarquables, avec des taux de croissance importants. « La Chine se trouvait dans la même situation que beaucoup de pays africains », a rappelé l’économiste. Durant cette période, 78 % de sa population vivaient en dessous du seuil de pauvreté. C’est vers 1979, a-t-il fait savoir, que des changements ont commencé à s’opérer, se traduisant ainsi par la réalisation de taux de croissance atteignant environ 9 % pendant plusieurs années. En 2012, le revenu par tête en Chine est de 6000 dollars. 90 % de ses exportations sont constitués de produits manufacturiers. Toujours selon M. Lin, la croissance économique rapide est un phénomène récent de l’humanité. Car, avant le 18ème siècle, a-t-il avancé, toutes les puissances industrielles du monde n’avaient pas enregistré des croissances importantes ; ce qui veut dire qu’il a fallu des décennies pour réaliser de telles performances.
Abdou DIAW
jeudi 23 janvier 2014
SOUDAN DU SUD • Sans les Chinois, rien ne va plus… | Courrier international
SOUDAN DU SUD • Sans les Chinois, rien ne va plus… | Courrier international
Les combats ont poussé la China National Petroleum Corporation à quitter le pays et risquent de décourager d’autres investisseurs et de paralyser l’industrie pétrolière pour des décennies.
Site de forage pétrolier au Soudan du Sud, le 11 novembre 2010.AFP
Site de forage pétrolier au Soudan du Sud, le 11 novembre 2010.AFP
En juillet 2011, quand le Soudan du Sud est devenu un pays indépendant, il a conservé environ 75 % des ressources pétrolières du Soudan. Les 350 000 barils produits quotidiennement sont aussitôt devenus un élément vital de l’économie du nouveau pays. Mi-décembre, il a fallu quelques jours aux deux Etats producteurs de pétrole du Soudan du Sud, le Nil supérieur et l’Unité, pour basculer dans le conflit. Quand les combats ont commencé, le Nil supérieur produisait 200 000 barils/jour, soit 80 % [...]
mercredi 22 janvier 2014
Télévision | "Doudou et ses belles-mères" : une lucarne chinoise au Sénégal | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Télévision | "Doudou et ses belles-mères" : une lucarne chinoise au Sénégal | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
>> Lire aussi : les séries télé triomphent avec leurs histoires de famille
Venue compléter, sur la RTS, l'éventail des telenovelas brésiliennes et des séries "bollywoodiennes", Doudou et ses belles-mères représente, selon l'ambassadeur de Chine à Dakar, Xia Huang, "une expérience sans précédent". C'est en effet la première fois qu'une série chinoise en version française est diffusée dans un pays francophone. Pour l'occasion, dix-huit comédiens sénégalais se sont rendus à Pékin afin de doubler les dialogues des trente-six épisodes. Mais ils ne se sont pas arrêtés là puisque des doublages ont également été réalisés pour cinq autres séries et huit longs-métrages. "Il y a une volonté de la Chine de faire mieux connaître sa culture et la vie quotidienne de sa population", explique Tai Xueqing, directrice des programmes de Radio Chine internationale à Dakar, le média audiovisuel qui a supervisé le doublage.
Premiers échos encourageants
À l'origine de cette offensive audiovisuelle, une initiative de l'ambassadeur chinois en Tanzanie, qui constatait un intérêt croissant du public est-africain pour la culture de son pays. Une version doublée en swahili de Doudou et ses belles-mères a déjà été diffusée en Tanzanie, au Kenya et aux Comores. Et pour la version française, des pourparlers sont en cours afin d'étendre la diffusion à d'autres pays d'Afrique occidentale et d'Afrique centrale.
Selon Alioune Fall, chef du service des programmes à la RTS, "les premiers échos reçus des téléspectateurs sénégalais sont encourageants". Parallèlement, un accord a été conclu entre la RTS et la branche Afrique de CCTV, la chaîne nationale chinoise, pour mettre à disposition quotidienne de la première un flux de news made in China. Pour Pékin, l'opération séduction audiovisuelle en Afrique ne fait que commencer.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Télévision | "Doudou et ses belles-mères" : une lucarne chinoise au Sénégal | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Dernière offensive chinoise en Afrique francophone : la conquête du petit écran. Avec un feuilleton doublé par des acteurs locaux, "Doudou et ses belles-mères", diffusé sur une télévision sénégalaise.
Pas facile pour Doudou, jeune mariée, de s'attirer les bonnes grâces de ses deux belles-mères - l'ancienne épouse et la nouvelle du père de son mari - alors que ces dernières se détestent cordialement et que l'une d'elles vient s'installer sous son toit. Ce scénario, qui rappellera peut-être aux téléspectateurs sénégalais les vicissitudes des relations entre coépouses, constitue la trame de Doudou et ses belles-mères, une série diffusée depuis le 14 décembre 2013 par la RTS 1. Avec cette particularité que l'histoire se déroule en Chine et que le doublage en français des comédiens véhicule la pointe d'accent caractéristique des Sénégalais.>> Lire aussi : les séries télé triomphent avec leurs histoires de famille
Venue compléter, sur la RTS, l'éventail des telenovelas brésiliennes et des séries "bollywoodiennes", Doudou et ses belles-mères représente, selon l'ambassadeur de Chine à Dakar, Xia Huang, "une expérience sans précédent". C'est en effet la première fois qu'une série chinoise en version française est diffusée dans un pays francophone. Pour l'occasion, dix-huit comédiens sénégalais se sont rendus à Pékin afin de doubler les dialogues des trente-six épisodes. Mais ils ne se sont pas arrêtés là puisque des doublages ont également été réalisés pour cinq autres séries et huit longs-métrages. "Il y a une volonté de la Chine de faire mieux connaître sa culture et la vie quotidienne de sa population", explique Tai Xueqing, directrice des programmes de Radio Chine internationale à Dakar, le média audiovisuel qui a supervisé le doublage.
Premiers échos encourageants
À l'origine de cette offensive audiovisuelle, une initiative de l'ambassadeur chinois en Tanzanie, qui constatait un intérêt croissant du public est-africain pour la culture de son pays. Une version doublée en swahili de Doudou et ses belles-mères a déjà été diffusée en Tanzanie, au Kenya et aux Comores. Et pour la version française, des pourparlers sont en cours afin d'étendre la diffusion à d'autres pays d'Afrique occidentale et d'Afrique centrale.
Selon Alioune Fall, chef du service des programmes à la RTS, "les premiers échos reçus des téléspectateurs sénégalais sont encourageants". Parallèlement, un accord a été conclu entre la RTS et la branche Afrique de CCTV, la chaîne nationale chinoise, pour mettre à disposition quotidienne de la première un flux de news made in China. Pour Pékin, l'opération séduction audiovisuelle en Afrique ne fait que commencer.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Télévision | "Doudou et ses belles-mères" : une lucarne chinoise au Sénégal | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Uramium : le chinois CNNC investit dans l'uranium namibien
Uramium : le chinois CNNC investit dans l'uranium namibien
Le chinois CNNC a acquis 25% du gisement uranifère Langer Heinrich en Namibie auprès de la compagnie australienne Paladin. Une transaction d'un montant de 190 millions de dollars.
Moyennant 190 millions de dollars, la compagnie publique chinoise CNNC a acquis une participation de 25% auprès de la société minière australienne Paladin dans le gisement d'uranium de Langer Heinrich, en Namibie. Cette acquisition permettra notamment à CNNC d'acheter sa quote-part de la production au prix spot (souvent inférieur au prix du marché) avec en plus une option d'achat sur le reste de la production du site au cours du marché.
Accès à l'uranium
Chute des cours
Dans une situation délicate depuis deux ans, la junior australienne avait annoncé en octobre sa volonté de céder une partie de sa participation dans le gisement Langer Heinrich. Elle avait besoin d'argent frais après deux années difficiles, suite à la chute du cours de l'uranium dont le prix spot a été divisé par deux tombant à 35 dollars la livre d'uranium (soit environ 77 dollars le kilogramme d'uranium). En effet, depuis l'accident de Fukushima en 2011 la société essuyé des lourdes pertes : 420,9 millions de dollars en 2013 et 172,8 millions de dollars en 2012.
Après deux années sans transaction impliquant des groupes chinois dans le secteur de l'uranium - la dernière étant le rachat de Kalahari Minerals (basé et coté à Londres) pour 989 millions de dollars (près de 750 millions d'euros) par la compagnie d'état CGNPC en 2011 - cette acquisition pourrait relancer le marché de l'uranium. "Le deal avec Paladin pourrait se ressentir sur le cours de l'uranium", explique Simon Tonkin, un analyste de Patersons, une société d'intermédiation, cité par le Wall Street Journal.
Accès à l'uranium
Du Yunbin, directeur du département de géologie et des mines de CNNC, a annoncé que, "à travers cet investissement (...), CNNC et Paladin vont développer une relation d'affaire durable". Cette opération s'inscrit dans une politique de sécurisation des approvisionnements chinois en uranium, devenu une ressource essentielle pour le pays. La Chine compte en effet 20 réacteurs opérationnels et 28 autres en construction.
"L'acquisition d'un accès direct à une source d'uranium suffisante est un élément essentiel pour la Chine si elle veut être capable de sécuriser et développer ce secteur stratégique" a déclaré Paladin dans un communiqué. Cette opération offre au groupe chinois, basé à Hong Kong et qui a réalisé un chiffre d'affaires de 417 millions de dollars en 2012, un accès quasi-exclusif à l'un des plus importants gisements africains. D'une espérance de vie de 20 ans, cette mine a assuré une production de 2 500 tonnes d'uranium en 2013, et la compagnie australienne estime que cette dernière pourrait atteindre plus de 2 600 tonnes en 2014.Chute des cours
Dans une situation délicate depuis deux ans, la junior australienne avait annoncé en octobre sa volonté de céder une partie de sa participation dans le gisement Langer Heinrich. Elle avait besoin d'argent frais après deux années difficiles, suite à la chute du cours de l'uranium dont le prix spot a été divisé par deux tombant à 35 dollars la livre d'uranium (soit environ 77 dollars le kilogramme d'uranium). En effet, depuis l'accident de Fukushima en 2011 la société essuyé des lourdes pertes : 420,9 millions de dollars en 2013 et 172,8 millions de dollars en 2012.
Après deux années sans transaction impliquant des groupes chinois dans le secteur de l'uranium - la dernière étant le rachat de Kalahari Minerals (basé et coté à Londres) pour 989 millions de dollars (près de 750 millions d'euros) par la compagnie d'état CGNPC en 2011 - cette acquisition pourrait relancer le marché de l'uranium. "Le deal avec Paladin pourrait se ressentir sur le cours de l'uranium", explique Simon Tonkin, un analyste de Patersons, une société d'intermédiation, cité par le Wall Street Journal.
lundi 20 janvier 2014
Adama Gaye, journaliste: « L’Afrique n’a pas encore fait les efforts qu’il faut pour se transformer en Lion rugissant ! »
Adama Gaye, journaliste: « L’Afrique n’a pas encore fait les efforts qu’il faut pour se transformer en Lion rugissant ! »
Lundi 20 Janvier 2014 à 13:26 | Lu 119 fois | 0 commentaire(s)
Lundi 20 Janvier 2014 à 13:26 | Lu 119 fois | 0 commentaire(s)
Adama Gaye, on ne le présente plus ! Après avoir brillé de mille feux dans le journalisme, il est devenu spécialiste des relations sino-africaines, sans doute le meilleur du continent. Après avoir pris part à la conférence de l'universitaire chinois Justin Lin, à l'amphithéâtre du Cesag, le spécialiste sénégalais de la Chine, également diplômé d’Oxford, en Grande-Bretagne, Adama Gaye, auteur du livre « Le Dragon et l’Autruche », a bien voulu répondre à nos questions...
Le professeur Justin Lin, éminent économiste, vice-président du Conseil de l'Université de Pékin, ancien vice-président de la Banque mondiale, etc. a donné vendredi
La Chine bouscule la France en Afrique Commerce international - Liberté Algérie , Quotidien national d'information
Par : Rubrique Radar
La Chine bouscule la France en Afrique Commerce international - Liberté Algérie , Quotidien national d'information
L’influence de la France sur le plan économique en Afrique s’érode de jour en jour, bousculée par un concurrent de poids : la Chine. C’est, en tout cas, ce que rapporte le journal électronique Algeriepatriotique, se basant sur les dernières statistiques de Global Trade Atlas. Un mouvement que
Chine - Afrique : La grande désinformation | MBOACONNECT
Chine - Afrique : La grande désinformation | MBOACONNECT
Submitted by mboaconnect on Sat, 01/18/2014 - 17:20
L’information qui nous est servie est préparée, orientée planifiée de façon à atteindre nos consciences et façonner nos opinons.
Il s’agit d’un procédé très bien élaboré de manipulation que les
Il s’agit d’un procédé très bien élaboré de manipulation que les
Cameroun - IRIC: Défis chinois en Afrique
Défis chinois en Afrique
La coopération réussie de la Chine avec le continent était l’objet d’une conférence hier à l’IRIC. Nombre de questions suscitées dans la foule d’étudiants de l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC) ce jeudi 16 janvier 2014 par l’exposé du professeur de science politique, Jean-Pierre Cabestan, tournaient autour du meilleur parti ou de l’asymétrie des relations Chine-Afrique.
Même si durant trois quarts d’heure d’introduction au débat de
Même si durant trois quarts d’heure d’introduction au débat de
La France en Afrique : oui à l’or, non à la Chine | CentPapiers
La France en Afrique : oui à l’or, non à la Chine | CentPapiers
Juan Gelman (1930-2014)
Le gouvernement du socialiste Hollande ne rénove pas les vieilles formules du colonialisme que son pays a pratiquées depuis le XVIIème siècle jusqu’à ce qu’il soit contraint de quitter l’Algérie en 1962. La France sera-t-elle un « État défaillant » par manque d’imagination ? Ou bien certaines formes de domination ne changent-elles même pas alors que le changement affecte le monde entier ? S’il devait en être ainsi, ce capitalisme que l’on appelle « sauvage » ne progresserait pas beaucoup dans son projet de survie.
Le pays qui a été le berceau de la devise Liberté, Égalité, Fraternité a envahi le
Juan Gelman (1930-2014)
Le gouvernement du socialiste Hollande ne rénove pas les vieilles formules du colonialisme que son pays a pratiquées depuis le XVIIème siècle jusqu’à ce qu’il soit contraint de quitter l’Algérie en 1962. La France sera-t-elle un « État défaillant » par manque d’imagination ? Ou bien certaines formes de domination ne changent-elles même pas alors que le changement affecte le monde entier ? S’il devait en être ainsi, ce capitalisme que l’on appelle « sauvage » ne progresserait pas beaucoup dans son projet de survie.
Le pays qui a été le berceau de la devise Liberté, Égalité, Fraternité a envahi le
vendredi 17 janvier 2014
Des comédiens sénégalais, de retour de Chine, magnifient la qualitédes infrastructures culturelles chinoises (INTERVIEW)
Des comédiens sénégalais, de retour de Chine, magnifient la qualitédes infrastructures culturelles chinoises (INTERVIEW)
Des comédiens sénégalais revenus de la Chine se sont déclarés séduits par l'avancée rapide de la Chine en termes d'infrastructures culturelles de haute qualité.
Ces comédiens ont passé deux mois en Chine pour prêter leurs
jeudi 16 janvier 2014
Pékin est furieux de la tournée africaine de Shinzo Abe, qualifié de «fauteur de troubles» - Ecofin
Pékin est furieux de la tournée africaine de Shinzo Abe, qualifié de «fauteur de troubles» - Ecofin
Pékin est furieux de la tournée africaine de Shinzo Abe, qualifié de «fauteur de troubles»
(Agence Ecofin) - La rivalité s'exacerbe entre le Chine et le Japon après les deux tournées simultanées de dirigeants des deux géants asiatiques en Afrique. La Chine s'en est vivement prise le mercredi 15 janvier au Japon, mettant en garde les pays africains contre une imminente «résurrection du militarisme japonais» et qualifiant le Premier ministre japonais Shinzo Abe (photo) de «fauteur de troubles».
Pékin est furieux de la tournée africaine de Shinzo Abe, qualifié de «fauteur de troubles»
(Agence Ecofin) - La rivalité s'exacerbe entre le Chine et le Japon après les deux tournées simultanées de dirigeants des deux géants asiatiques en Afrique. La Chine s'en est vivement prise le mercredi 15 janvier au Japon, mettant en garde les pays africains contre une imminente «résurrection du militarisme japonais» et qualifiant le Premier ministre japonais Shinzo Abe (photo) de «fauteur de troubles».
S’exprimant lors d'une conférence de presse à Addis Abeba, qui a été dernière étape de la tournée africaine de M. Abe, l'ambassadeur chinois auprès de l'Union africaine a accusé le Japon de tenter de saper la diplomatie régionale de Pékin. «La visite du Premier ministre Shinzo Abe en Afrique fait partie d’une politique d’endiguement de la Chine», a-t-il déclaré. «M. Abe est devenu le plus grand fauteur de troubles en Asie», a ajouté Xie Xiaoyan, qui est également ambassadeur de Chine en Ethiopie.
Xie Xiaoyan, l'ambassadeur de Chine en Ethiopie et auprès de l'Union africaine, montre une photo du Premier ministre japonais Shinzo Abe dans un avion de chasse (photo AFP)
Le diplomate chinois a, par ailleurs, accusé le leader conservateur japonais d’avoir fait monter les tensions régionales en Asie. «Il a travaillé dur pour présenter la Chine comme une menace, cherchant à semer la discorde, faisant monter les tensions régionales et créant ainsi une excuse commode à la résurrection du militarisme japonais », a martelé l'ambassadeur lors de la conférence, montrant des photos de victimes chinoises de la Seconde Guerre mondiale torturées et tuées. «Ce Premier ministre conduit le pays sur un chemin dangereux et la communauté internationale devrait tout faire pour empêcher le Japon de poursuivre sur cette voie», a-t-il ajouté. M. Xie a également réitéré les critiques chinoises contre la visite du Premier ministre japonais au sanctuaire de Yasukuni pour honorer quelque 2,5 millions de Japonais morts pendant la deuxième Guerre mondiale, dont plusieurs officiers de haut niveau exécutés pour crimes de guerre après 1945. «Pensez à la provocation que cela serait si l'Allemagne venait rendre hommage dans un sanctuaire honorant Hitler», a-t-il dit.
Un manifestant associe les photos de Shinzo Abe et de Hideki Tōjō, Premier ministre du Japon durant la seconde guerre mondiale, pendu en 1948 pour crimes de guerre.
Le chef du gouvernement japonais a effectué du 9 au 14 janvier une tournée dans trois pays d'Afrique, en Côte d'Ivoire, au Mozambique et en Ethiopie. A Addis Abeba, il annoncé le 14 janvier le doublement à 2 milliards de dollars d’une promesse de prêt faite au secteur privé africain en 2012 et une aide de 320 millions de dollars pour promouvoir la paix et la sécurité en Afrique. Le dirigeant japonais, qui était accompagné d’une forte délégation d’hommes d’affaires, a aussi annoncé des investissements dans l’agriculture et l’énergie géothermique en Ethiopie. Au Mozambique, où les compagnies chinoises sont présentes dans le gaz et le charbon, il a signé une série d'accords économiques dans les secteurs de l'énergie, la santé et la construction.
Cette première tournée africaine d'un chef de gouvernement japonais en huit ans a eu lieu au même moment que celle du chef de la diplomatie chinoise Wang Yi, qui avait entamé le 6 janvier une visite en Ethiopie avant de se rendre à Djibouti, au Ghana et au Sénégal.
Les Chinois sont devenus les premiers partenaires de l'Afrique, dont 13,5% du commerce extérieur se faisait dès 2009 avec la Chine, contre seulement 2,7% avec le Japon, selon les chiffres de l'OCDE. Depuis, les échanges sino-africains ont plus que doublé et la Chine, qui lorgne les ressources naturelles africaines, a soufflé la deuxième place économique mondiale au Japon.
mercredi 15 janvier 2014
Pourquoi vous ne deviendrez jamais chinois, par Benoît Bréville (Le Monde diplomatique)
Pourquoi vous ne deviendrez jamais chinois, par Benoît Bréville (Le Monde diplomatique)
Avec moins de mille cinq cents naturalisés pour un milliard trois cents millions d’habitants, la Chine est l’un des pays les plus restrictifs quand il s’agit d’octroyer sa citoyenneté à des étrangers. Mais qu’en est-il en France, au Qatar, au Brésil ou au Mali ? Au moment où le
Qui veut la manne de Pékin ?
Qui veut la manne de Pékin ?
mardi 14 janvier 2014 15:00 Par
Nicolas Teisserenc et Frédéric Maury
Le Fonds de développement sino-africain (CADF) compte lever 2 milliards de dollars. Et cette fois-ci, les groupes chinois ne seront pas les seules cibles de ses
mardi 14 janvier 2014 15:00 Par
Nicolas Teisserenc et Frédéric Maury
Chine: l'aide accordée à l'Afrique se fait «avec honnêteté» - china radio international
Chine: l'aide accordée à l'Afrique se fait «avec honnêteté» - china radio international
A Dakar : la Chine se réclame avocate de l'Afrique - La Nouvelle Tribune
A Dakar : la Chine se réclame avocate de l'Afrique - La Nouvelle Tribune
Wang Yi, le chef de la diplomatie chinoise, a affirmé que son pays « sera toujours avocate de l'Afrique ». Il l’a dit ce vendredi à Dakar, dernière étape de sa tournée africaine. Selon le
Wang Yi, le chef de la diplomatie chinoise, a affirmé que son pays « sera toujours avocate de l'Afrique ». Il l’a dit ce vendredi à Dakar, dernière étape de sa tournée africaine. Selon le
La Chine disposée à apporter à l'Afrique des sources d'inspiration dans son approche du développement (ambassadeur chinois)
La Chine disposée à apporter à l'Afrique des sources d'inspiration dans son approche du développement (ambassadeur chinois)
La République populaire de Chine est disposée à donner à ses partenaires africains des sources d'inspiration en vue de trouver une approche de développement conforme à
jeudi 9 janvier 2014
mercredi 8 janvier 2014
La Chine expliquée aux sénégalais
Fréquence Afrique - china radio international
La Chine expliquée aux sénégalais. Un cursus spécifique est en place depuis plus de 10 ans à l'université de Dakar. Kalidou Diallo, ancien ministre sénégalais de l'éducation nationale à l'origine de ce projet, revient pour nous sur cette initiative. De jeunes chinoises qui épousent un africain. Si le phénomène pouvait sembler marginal il y a encore quelques années, il est en train de se banaliser à Guangzhou. Cette ville du Sud de la Chine est en effet connue pour son importante communauté africaine. Nous verrons comment ces couples mixtes surmontent leurs différences.
La Chine expliquée aux sénégalais. Un cursus spécifique est en place depuis plus de 10 ans à l'université de Dakar. Kalidou Diallo, ancien ministre sénégalais de l'éducation nationale à l'origine de ce projet, revient pour nous sur cette initiative. De jeunes chinoises qui épousent un africain. Si le phénomène pouvait sembler marginal il y a encore quelques années, il est en train de se banaliser à Guangzhou. Cette ville du Sud de la Chine est en effet connue pour son importante communauté africaine. Nous verrons comment ces couples mixtes surmontent leurs différences.
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