La visite ce weekend du président chinois Xi Jinping à Brazzaville, à l'occasion de sa première tournée à l'étranger, est un immense honneur pour le Congo et la concrétisation d'un partenariat exceptionnel entre nos deux pays.
Je suis fier d'avoir accueilli symboliquement le quart de l'humanité pour une visite historique qui illustre la qualité de la relation sino-africaine. N'en déplaise à certains, l'Afrique est engagée dans une relation gagnant-gagnant de long-terme avec la Chine.
L'Afrique n'a pas peur de la Chine
Il ne faut pas croire les discours amers de certains commentateurs. L'Afrique n'a pas peur de la Chine et n'a aucune raison de redouter ce partenariat égalitaire et pragmatique basé sur nos intérêts communs, et libéré des considérations morales et de la condescendance qui constituent parfois encore les plaies visibles de l'héritage colonial.
A l'échelle du continent, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le volume des relations commerciales avec la Chine est passé de 10 milliards à 160 milliards de dollars entre 2000 et 2011, et la Chine représente aujourd'hui le deuxième partenaire commercial de l'Afrique après les Etats-Unis. La ruée sur les matières premières, promise par les "spécialistes" ne demeure qu'un fantasme et selon les derniers chiffres du FMI, les exportations africaines vers la Chine sont sensiblement similaires à celles réalisées par les Etats-Unis ou l'Union européenne.
Le partenariat entre l'Afrique et la Chine s'inscrit pleinement dans cette logique et se base sur le pragmatisme et le respect mutuel. Quand nous, Africains, travaillons avec nos amis Chinois, c'est une promesse d'avenir meilleur que nous avons sous les yeux : un peuple qui à force de travail et d'obstination a pris en l'espace d'une génération la voie de l'émergence et qui fait aujourd'hui entendre sa voix au même titre que les Européens ou les Américains.
En ce qui concerne la République du Congo, nos deux pays avancent depuis un demi-siècle (nous célèbrerons en 2014 cinquante ans d'amitié sino-congolaise) sur la voie d'un partenariat exemplaire qui a notamment permis à notre pays de se doter d'infrastructures que nous n'aurions pas pu financer autrement. La Chine nous a notamment accompagné dans la construction de l'aéroport international Maya Maya, la route lourde Pointe-Noire Brazzaville, le barrage hydroélectrique d'Imboulou, réalisations vitales pour notre développement économique.
Ce partenariat s'approfondit encore et toujours entre nos deux pays. Nous comptons lancer dans les mois à venir divers nouveaux projets tels que la construction d'un port minéralier à Pointe-Noire ainsi que plusieurs barrages hydroélectriques à travers le pays.
L'Afrique, la Chine et les BRICS : des convergences naturelles
Au-delà de notre relation avec la Chine, et comme l'a démontré le récent sommet des BRICS de Durban, l'Afrique doit continuer à se rapprocher des économies émergentes. Notre continent a besoin de leurs investissements et de leur savoir-faire et les BRICS ont besoin de l'Afrique pour développer leurs économies et étendre leurs marchés.
Ces intérêts convergents bien compris font des partenariats Sud-Sud l'une des clés de voute de la croissance mondiale de l'avenir. Et la Chine, par son poids économique et géopolitique, est la locomotive naturelle de cette nouvelle donne économique.
Une nouvelle donne qui a pris de la consistance avec l'annonce cette semaine en Afrique du Sud de la création d'une banque des BRICS et de l'Afrique, plus à même que le FMI ou la Banque Mondiale de comprendre les intérêts des économies à fortes croissances et de les soutenir efficacement.
C'est dans ce contexte de coopération accrue entre les BRICS et l'Afrique que j'ai reçu le président Xi Jinping. C'est un grand honneur pour moi et les 4,3 millions de Congolais d'avoir été les hôtes de la première visite officielle au Congo d'un président de la République populaire de Chine.
Une visite historique pour nos deux pays
L'Afrique n'a pas peur de la Chine
Il ne faut pas croire les discours amers de certains commentateurs. L'Afrique n'a pas peur de la Chine et n'a aucune raison de redouter ce partenariat égalitaire et pragmatique basé sur nos intérêts communs, et libéré des considérations morales et de la condescendance qui constituent parfois encore les plaies visibles de l'héritage colonial.
A l'échelle du continent, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le volume des relations commerciales avec la Chine est passé de 10 milliards à 160 milliards de dollars entre 2000 et 2011, et la Chine représente aujourd'hui le deuxième partenaire commercial de l'Afrique après les Etats-Unis. La ruée sur les matières premières, promise par les "spécialistes" ne demeure qu'un fantasme et selon les derniers chiffres du FMI, les exportations africaines vers la Chine sont sensiblement similaires à celles réalisées par les Etats-Unis ou l'Union européenne.
Le partenariat entre l'Afrique et la Chine s'inscrit pleinement dans cette logique et se base sur le pragmatisme et le respect mutuel. Quand nous, Africains, travaillons avec nos amis Chinois, c'est une promesse d'avenir meilleur que nous avons sous les yeux : un peuple qui à force de travail et d'obstination a pris en l'espace d'une génération la voie de l'émergence et qui fait aujourd'hui entendre sa voix au même titre que les Européens ou les Américains.
En ce qui concerne la République du Congo, nos deux pays avancent depuis un demi-siècle (nous célèbrerons en 2014 cinquante ans d'amitié sino-congolaise) sur la voie d'un partenariat exemplaire qui a notamment permis à notre pays de se doter d'infrastructures que nous n'aurions pas pu financer autrement. La Chine nous a notamment accompagné dans la construction de l'aéroport international Maya Maya, la route lourde Pointe-Noire Brazzaville, le barrage hydroélectrique d'Imboulou, réalisations vitales pour notre développement économique.
Ce partenariat s'approfondit encore et toujours entre nos deux pays. Nous comptons lancer dans les mois à venir divers nouveaux projets tels que la construction d'un port minéralier à Pointe-Noire ainsi que plusieurs barrages hydroélectriques à travers le pays.
L'Afrique, la Chine et les BRICS : des convergences naturelles
Au-delà de notre relation avec la Chine, et comme l'a démontré le récent sommet des BRICS de Durban, l'Afrique doit continuer à se rapprocher des économies émergentes. Notre continent a besoin de leurs investissements et de leur savoir-faire et les BRICS ont besoin de l'Afrique pour développer leurs économies et étendre leurs marchés.
Ces intérêts convergents bien compris font des partenariats Sud-Sud l'une des clés de voute de la croissance mondiale de l'avenir. Et la Chine, par son poids économique et géopolitique, est la locomotive naturelle de cette nouvelle donne économique.
Une nouvelle donne qui a pris de la consistance avec l'annonce cette semaine en Afrique du Sud de la création d'une banque des BRICS et de l'Afrique, plus à même que le FMI ou la Banque Mondiale de comprendre les intérêts des économies à fortes croissances et de les soutenir efficacement.
C'est dans ce contexte de coopération accrue entre les BRICS et l'Afrique que j'ai reçu le président Xi Jinping. C'est un grand honneur pour moi et les 4,3 millions de Congolais d'avoir été les hôtes de la première visite officielle au Congo d'un président de la République populaire de Chine.
Une visite historique pour nos deux pays
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