Pour la Chine et l’Afrique, 2015 a été une année particulièrement riche en termes d’accords diplomatiques et économiques. L’Afrique : vers un avenir meilleur ?
L’événement majeur s’est produit pendant le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCSA), qui a eu lieu en décembre 2015 à Johannesbourg, et qui réunissait les délégations de 50 pays africains, l’Union Africaine et la Chine. L’Union Africaine et la Chine ont conclu un accord sur la construction d’une base à Djibouti. La Chine a aussi signé une panoplie d’accords bilatéraux et régionaux avec de nombreux pays africains.
Que nous apprend cette réunion sur les relations entre la Chine et l’Afrique ?
Il n’y a eu que deux forums “sommets”: celui de Beijing en 2006 et celui de Johannesbourg en 2015.
Les rivaux accusent la Chine de financer les projets d’infrastructure africains afin d’exploiter les ressources naturelles du continent. Certains accusent le géant d’Asie de “néo-colonialisme” puisqu’elle a besoin de matières premières comme le pétrole, le fer, le cuivre et le zinc pour alimenter sa propre économie. Les sympathisants, quant à eux, saluent les initiatives de la Chine qu’ils considèrent comme une véritable aubaine pour le secteur manufacturier en Afrique. Des investissements massifs qui ont permis de libérer et réorienter les ressources intérieures vers des secteurs critiques comme la santé, l’éducation et entrepreneuriat.
L’événement majeur s’est produit pendant le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCSA), qui a eu lieu en décembre 2015 à Johannesbourg, et qui réunissait les délégations de 50 pays africains, l’Union Africaine et la Chine. L’Union Africaine et la Chine ont conclu un accord sur la construction d’une base à Djibouti. La Chine a aussi signé une panoplie d’accords bilatéraux et régionaux avec de nombreux pays africains.
Que nous apprend cette réunion sur les relations entre la Chine et l’Afrique ?
Entre la Chine et l’Afrique, les liens se renforcent
Le lancement du FOCSA était une collaboration entre la Chine et plusieurs pays Africains pour convoquer une réunion triennale. Son but : mettre en place des projets de coopération et approfondir les relations entre la Chine et l’Afrique au niveau multilatéral. Dans la plupart de ces réunions, il appartient aux ministres de discuter des politiques et des projets. Le Forum devient sommet quand, les chefs d’Etat sont invités.Il n’y a eu que deux forums “sommets”: celui de Beijing en 2006 et celui de Johannesbourg en 2015.
L’agenda chinois en Afrique
Il ne s’agit pas ici d’une aide au sens “traditionnel”. Presque toute la somme sera injectée sous forme de prêts et de crédits à l’exportation et seulement 5 milliards sous forme de bourses et de prêts sans intérêts. Pour le moment, personne ne sait comment cette somme sera dépensée. Mais la Chine donne tout de même une idée générale : 35 milliards de dollars seront des prêts à taux d’intérêts préférentiels, des crédits à l’exportation, et des prêts concessionnels. 5 milliards de dollars iront au Fonds de développement Sino-Africain, une branche privée de capital-risque et d’investissement de la Banque Chinoise de Développement (BCD) – qui a par ailleurs eu beaucoup de mal à trouver des projets bancables. 5 milliards iront à une autre branche commerciale de la BCD, qui financeront les PME africaines. Restent enfin15 milliards de dollars, à la destination encore inconnue.Les rivaux accusent la Chine de financer les projets d’infrastructure africains afin d’exploiter les ressources naturelles du continent. Certains accusent le géant d’Asie de “néo-colonialisme” puisqu’elle a besoin de matières premières comme le pétrole, le fer, le cuivre et le zinc pour alimenter sa propre économie. Les sympathisants, quant à eux, saluent les initiatives de la Chine qu’ils considèrent comme une véritable aubaine pour le secteur manufacturier en Afrique. Des investissements massifs qui ont permis de libérer et réorienter les ressources intérieures vers des secteurs critiques comme la santé, l’éducation et entrepreneuriat.
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