En raison de la hausse des salaires et de l’érosion de la compétitivité des produits « made in China », l’Empire du milieu va se tourner progressivement vers la région africaine comme une terre d’accueil pour ses industriels, argumente le dernier rapport de Think thank american institution. À cause d'une main d’œuvre chinoise vieillissante et d'une baisse du nombre des ouvriers travaillant dans les usines, poursuit le document, les pays africains pourront fournir très bientôt du personnel à ce pays. Pour tirer son épingle du jeu, la RDC devrait mieux former son capital humain pour répondre aux besoins de développement des entreprises chinoises dans les secteurs des nouvelles technologies et autres.
Intitulé « L’engagement de la Chine en Afrique : des ressources naturelles aux ressources humaines », le rapport ne laisse planer aucun doute sur la poursuite du ralentissement de la demande chinoise en matières premières. C’est bien la fin d’un cycle, renchérit le rapport, et plus rien ne sera comme avant pour la Chine. Il faut même craindre une accélération de ce ralentissement au cours des prochaines années. Cette crise chinoise a révélé bien des vérités. D’abord, il est indiscutable que les investissements portés par les privés chinois en Afrique sont plus stables et pérennes. Cela revient à remettre en question l’efficacité des investissements publics, surtout que ces investisseurs publics s’empressent de quitter le navire en cas de naufrage, met en garde le rapport. Autre chose qui se rapporte cette fois à des pays comme la RDC ou l’Angola, l’on constate, à en croire toujours le rapport, que les investissements publics chinois ne fonctionnent pas très bien. « Il s’agit des investissements à court terme qui ne visent que le profit immédiat ». Mais il faut plutôt composer avec les entreprises privées émergentes qui contribuent à la création d’emplois dans la région. Dès lors, une entreprise comme Huawei serait amenée à produire directement en Afrique certains de ses composants ou de ses téléphones portables.
Pour les experts, il faut croire que l’équilibrage de l’économie chinoise participera certainement à la transformation de la région africaine. Mais au départ, les dirigeants africains devront intensifier leurs investissements dans le développement des ressources humaines. L’idée est d’arriver à percer un marché gigantesque qui sera certainement sous l'emprise des industriels asiatiques, du moins dans un certain temps. Aussi l’Afrique doit-elle s'efforcer à devenir une véritable alternative à ces centres industriels asiatiques. Le Vietnam et le Bangladesh devraient vraisemblablement recevoir l’essentiel des investissements privés chinois délocalisés, une stratégie qui viserait concrètement à préserver le pont vers l’Europe et le Moyen-Orient. Pour une meilleure participation des économies africaines, le secret est bien entendu d’arriver rapidement à diversifier les économies africaines, tout en pensant à doter les différents secteurs compétitifs d’une main d’œuvre spécialisée capable de produire directement.
En effet, les signes confirment une réelle tendance. Une entreprise chinoise comme Tecno mobile a investi dans la création d’une unité de production en Éthiopie et bientôt au Nigéria. L’on signale déjà une vingtaine d’usines chinoises de textiles et de produits électroniques dans les zones économiques spéciales érigées près de la capitale éthiopienne. Il faut envisager plus de délocalisations vers l'Afrique pour certaines productions chinoises. L’histoire de la coopération entre la Chine et l’Afrique est en train de changer. En effet, a martelé
Pour les experts, il faut croire que l’équilibrage de l’économie chinoise participera certainement à la transformation de la région africaine. Mais au départ, les dirigeants africains devront intensifier leurs investissements dans le développement des ressources humaines. L’idée est d’arriver à percer un marché gigantesque qui sera certainement sous l'emprise des industriels asiatiques, du moins dans un certain temps. Aussi l’Afrique doit-elle s'efforcer à devenir une véritable alternative à ces centres industriels asiatiques. Le Vietnam et le Bangladesh devraient vraisemblablement recevoir l’essentiel des investissements privés chinois délocalisés, une stratégie qui viserait concrètement à préserver le pont vers l’Europe et le Moyen-Orient. Pour une meilleure participation des économies africaines, le secret est bien entendu d’arriver rapidement à diversifier les économies africaines, tout en pensant à doter les différents secteurs compétitifs d’une main d’œuvre spécialisée capable de produire directement.
En effet, les signes confirment une réelle tendance. Une entreprise chinoise comme Tecno mobile a investi dans la création d’une unité de production en Éthiopie et bientôt au Nigéria. L’on signale déjà une vingtaine d’usines chinoises de textiles et de produits électroniques dans les zones économiques spéciales érigées près de la capitale éthiopienne. Il faut envisager plus de délocalisations vers l'Afrique pour certaines productions chinoises. L’histoire de la coopération entre la Chine et l’Afrique est en train de changer. En effet, a martelé
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