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vendredi 28 octobre 2016

Le modèle chinois de développement, 2ème plus apprécié par les Africains : La Revue de l’Afrique

Le modèle chinois de développement, 2ème plus apprécié par les Africains : La Revue de l’Afrique

De plus en plus de pays africains se tournent vers l’Est pour trouver leur inspiration en matière de développement et de gestion économiques. La Chine est devenue le second modèle de développement prisé, après celui des Etats-Unis.
Le modèle chinois de développement suscite l'admiration de beaucoup d'Africains.
Selon une étude publiée par AfroBaromètre cette semaine – un organisme indépendant d’enquêtes et de recherches sur le continent – la Chine est le second modèle de développement économique qui inspire les Africains, après les Etats-Unis. Les auteurs du rapport soulignent que la superpuissance asiatique « rivalise avec les Etats-Unis en termes d’influence et de popularité comme modèle de développement ».

Sur plus de 56 000 personnes sondées dans 36 pays d’Afrique, 30% ont placé les Etats-Unis au premier rang comme modèle le plus populaire, contre 24% pour la Chine, qui s’adjuge ainsi la seconde place du classement. Ce résultat dissimule toutefois des écarts marqués entre différentes régions du continent. Ainsi, au sud, au nord et au centre de l’Afrique, la popularité du modèle chinois de développement économique est comparable voire dépasse celui des Américains.

Un modèle de développement à marche forcée

 Il est indubitable que la percée chinoise, passée en à peine trois décennies de pays à la traîne du développement au rang de seconde puissance économique mondiale, trouve un écho dans de nombreux pays africains qui aspirent à une trajectoire similaire. C’est notamment la mutation de l’agriculture chinoise qui est scrutée et admirée par de nombreux pays africains. Le secteur agricole, le plus gros employeur de main-d’oeuvre au sud du Sahara, se caractérise par l’extrême faiblesse de sa productivité. L’exemple chinois de la réforme agraire des années 1970, qui a permis au pays de gagner en efficacité et de s’industrialiser à grands pas, a de quoi susciter des vocations.
Autre problème structurel que la Chine est en train de dépasser : la lutte contre la corruption. Comme dans d’innombrables pays d’Afrique, la Chine a souffert d’une corruption institutionnalisée dans sa gigantesque bureaucratie. Elle est toutefois parvenue à la maîtriser suffisamment pour permettre effectivement la réalisation des projets d’investissement dans l’infrastructure et les services publics. Même la priorité accordée par la Chine à la stabilité aux dépens d’une liberté brimée pour les acteurs de la société civile est enviée par des pays comme l’Ethiopie ou le Rwanda, qui aimerait emprunter la voie du développement à marche forcée.

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