Oct 12, 2016
AfriqueChinafriqueChineOccidentthink tank american Brookings Institution
L’Afrique peut et doit tirer profit de ses propres transformations socio-économiques plutôt quecelles d’ailleurs, notamment de la Chine que le think tank américain Brookings Institution se fait fort de brandir comme exemple exclusif à l’Afrique.
L’Afrique l’usine de la Chine, de tous sauf d’elle-même…
L’Afrique n’a d’opportunité véritable qu’elle-même et non de la Chine qui, à l’instar de la France, de l’Angleterre, des Etats-Unis, des Belges, des Portugais…en ont fait leur lieu d’investigation, de travail et de pillage sous le même terme d’ « usine » d’un tel.
La Chine a eu un développement remarquable, mais à partir d’elle-même comme de l’araignée qui tisse sa toile à partir de ses tripes. A t-elle une visée aussi colonisatrice pour vouloir à l’instar des Occidentaux assiéger à son tour l’Afrique pour en tirer profit au même titre que les puissances colonisatrices l’ont fait? C’est ce qui semble ressortir du rapport du think tank américain Brookings Institution : «L’Afrique pourrait devenir l’usine de la Chine. Mais il faut rester réaliste. Dans un premier temps, la Chine ira sous-traiter certaines de ses productions au Vietnam ou au Bangladesh. Ensuite, elle pourrait regarder vers l’Afrique. Notamment pour servir de pont vers l’Europe et le Moyen-Orient, mais aussi servir la classe moyenne africaine qui consomme de plus en plus», mentionne ce rapport qui ne présente aucune évolution dans le quotidien des Africains toujours vus comme les supers consommateurs d’inventions venues d’ailleurs.
L’Occident rencontre de sérieuses difficultés avec la Chine, les défilés sympathisants du Président américain Obama en Chine l’attestent. Les puissances colonisatrices ne sont-elles pas en train de préparer dans un deal le lit africain de la Chine, justement pour qu’elle leur lâche un peu les baskets financièrement et du point de vue de la concurrence? Le rapport susmentionné poursuit en ces termes : «On voit de plus en plus d’industriels chinois regarder vers l’Afrique pour y délocaliser certaines de leur production. L’histoire de la Chinafrique est en train de changer. On passe petit à petit d’un modèle fondé sur l’exploitation des matières premières à un modèle reposant sur l’utilisation des ressources humaines», ajoute cet ex-directeur de la Banque mondiale, en Chine, de 2009 à 2013, et ancien représentant du Trésor américain à Pékin.
Terre hospitalière par humanisme et acte fidéiste, l’Afrique n’est pas un dépôt d’industriels occidentaux et chinois qui veulent en faire un dépotoir ou comme ils le disent avec euphémisme, une usine. L’Afrique doit être l’usine d’elle-même
La Chine a eu un développement remarquable, mais à partir d’elle-même comme de l’araignée qui tisse sa toile à partir de ses tripes. A t-elle une visée aussi colonisatrice pour vouloir à l’instar des Occidentaux assiéger à son tour l’Afrique pour en tirer profit au même titre que les puissances colonisatrices l’ont fait? C’est ce qui semble ressortir du rapport du think tank américain Brookings Institution : «L’Afrique pourrait devenir l’usine de la Chine. Mais il faut rester réaliste. Dans un premier temps, la Chine ira sous-traiter certaines de ses productions au Vietnam ou au Bangladesh. Ensuite, elle pourrait regarder vers l’Afrique. Notamment pour servir de pont vers l’Europe et le Moyen-Orient, mais aussi servir la classe moyenne africaine qui consomme de plus en plus», mentionne ce rapport qui ne présente aucune évolution dans le quotidien des Africains toujours vus comme les supers consommateurs d’inventions venues d’ailleurs.
L’Occident rencontre de sérieuses difficultés avec la Chine, les défilés sympathisants du Président américain Obama en Chine l’attestent. Les puissances colonisatrices ne sont-elles pas en train de préparer dans un deal le lit africain de la Chine, justement pour qu’elle leur lâche un peu les baskets financièrement et du point de vue de la concurrence? Le rapport susmentionné poursuit en ces termes : «On voit de plus en plus d’industriels chinois regarder vers l’Afrique pour y délocaliser certaines de leur production. L’histoire de la Chinafrique est en train de changer. On passe petit à petit d’un modèle fondé sur l’exploitation des matières premières à un modèle reposant sur l’utilisation des ressources humaines», ajoute cet ex-directeur de la Banque mondiale, en Chine, de 2009 à 2013, et ancien représentant du Trésor américain à Pékin.
Terre hospitalière par humanisme et acte fidéiste, l’Afrique n’est pas un dépôt d’industriels occidentaux et chinois qui veulent en faire un dépotoir ou comme ils le disent avec euphémisme, une usine. L’Afrique doit être l’usine d’elle-même
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