le Quotidien du Peuple en ligne | 25.07.2017 09h34
Avant de découvrir l'histoire et l'évolution de la Chine, devenue aujourd'hui la deuxième puissance économique mondiale, certains médias occidentaux dressent son portrait selon plusieurs critères.
Dans un exposé présenté par Li Anshan, directeur du département des études sur l'Afrique à l'Université de Beijing, le responsable montre combien il est important d'éviter les stéréotypes, de mieux comprendre les diverses situations et de trouver l'information là où il faut vraiment la chercher.
La vérité sur la Chine peut être pour les nations en voie de développement un moyen de les pousser à emboiter le pas de cette grande puissance. Certaines similitudes avec la Chine montrent que l'Afrique peut aller loin, par sa volonté.
Il est vrai que les Africains ou les Chinois n'ont pas forcément l'opportunité d'aller à la rencontre de leurs nations respectives.
Le professeur Li Anshan a visité pratiquement tous les pays du continent noir. Dirigeant les thèses des étudiants ici et là, enseignant dans différentes universités, ou faisant des études dans certaines domaines de la vie en Afrique, écrivant des livres, il montre combien avant d'explorer un terrain on se l'imagine selon ses choix.
Avec l'exemple de cette Chinoise, Mme Zhu originaire de Shanghai, qui un jour trouve un petit garçon noir dans la rue et le ramène à la maison. Elle commence par le laver en le rinçant très fort, pensant pouvoir changer le teint de sa peau qu'elle a pris pour de la saleté, mais sans succès.
Finalement elle se rend à l'hôpital pensant à une maladie. Le médecin lui explique que le garçon est né noir. Elle décide de l'adopter et lui donne un nom chinois, puis Junlong est inscrit à une école maternelle à Shanghai.
En 2014, après de longues procédures, le garçon est officiellement un résident de Shanghai et le fils de Mme Zhu.
De nombreux médias auraient rapidement qualifié cette histoire de racisme sans même attendre la fin du récit. Certains Chinois ne sont pas habitués à voir des personnes à la peau noire, mais cela tend à changer avec l'ouverture au monde.
La Chine partage certaines similarités avec l'Afrique
L'Afrique est aujourd'hui ce qu'elle est, avec des guerres et conflits internes, des défis de famine à relever et un sous-développement dans la mentalité des Africains, tout cela à cause des périodes coloniales qu'elle a traversées.
Cependant, il ne faut pas oublier que la Chine a également connu des invasions extérieures comme celles des Britanniques, Japonais et Allemands. En plus des conflits mondiaux et de la guerre de l'opium.
En moins de 100 ans, après de durs combats et querelles internes, le pays s'est hissé au statut de deuxième puissance mondiale. Une puissance qui surprend le monde par son rapide développement.
Dans les propos de Li Anshan, les Africains sont les seuls maîtres de leur destin, et deviendront ce qu'ils voudront devenir. Les Africains d'aujourd'hui ont évolué. C'est pour cela que la Chine ne s'interfère jamais dans leurs affaires politiques et décourage le néocolonialisme.
Le directeur du département des études sur l'Afrique recommande aux médias d'éviter de développer des stéréotypes, d'arrêter de propager des rumeurs, et de plutôt partager des informations conduisant à une compréhension mutuelle et un climat d'échange d'idées entre les nations.
Blandine NIYONGERE
CAPC, Le Renouveau du Burundi
Dans un exposé présenté par Li Anshan, directeur du département des études sur l'Afrique à l'Université de Beijing, le responsable montre combien il est important d'éviter les stéréotypes, de mieux comprendre les diverses situations et de trouver l'information là où il faut vraiment la chercher.
La vérité sur la Chine peut être pour les nations en voie de développement un moyen de les pousser à emboiter le pas de cette grande puissance. Certaines similitudes avec la Chine montrent que l'Afrique peut aller loin, par sa volonté.
Il est vrai que les Africains ou les Chinois n'ont pas forcément l'opportunité d'aller à la rencontre de leurs nations respectives.
Le professeur Li Anshan a visité pratiquement tous les pays du continent noir. Dirigeant les thèses des étudiants ici et là, enseignant dans différentes universités, ou faisant des études dans certaines domaines de la vie en Afrique, écrivant des livres, il montre combien avant d'explorer un terrain on se l'imagine selon ses choix.
Avec l'exemple de cette Chinoise, Mme Zhu originaire de Shanghai, qui un jour trouve un petit garçon noir dans la rue et le ramène à la maison. Elle commence par le laver en le rinçant très fort, pensant pouvoir changer le teint de sa peau qu'elle a pris pour de la saleté, mais sans succès.
Finalement elle se rend à l'hôpital pensant à une maladie. Le médecin lui explique que le garçon est né noir. Elle décide de l'adopter et lui donne un nom chinois, puis Junlong est inscrit à une école maternelle à Shanghai.
En 2014, après de longues procédures, le garçon est officiellement un résident de Shanghai et le fils de Mme Zhu.
De nombreux médias auraient rapidement qualifié cette histoire de racisme sans même attendre la fin du récit. Certains Chinois ne sont pas habitués à voir des personnes à la peau noire, mais cela tend à changer avec l'ouverture au monde.
La Chine partage certaines similarités avec l'Afrique
L'Afrique est aujourd'hui ce qu'elle est, avec des guerres et conflits internes, des défis de famine à relever et un sous-développement dans la mentalité des Africains, tout cela à cause des périodes coloniales qu'elle a traversées.
Cependant, il ne faut pas oublier que la Chine a également connu des invasions extérieures comme celles des Britanniques, Japonais et Allemands. En plus des conflits mondiaux et de la guerre de l'opium.
En moins de 100 ans, après de durs combats et querelles internes, le pays s'est hissé au statut de deuxième puissance mondiale. Une puissance qui surprend le monde par son rapide développement.
Dans les propos de Li Anshan, les Africains sont les seuls maîtres de leur destin, et deviendront ce qu'ils voudront devenir. Les Africains d'aujourd'hui ont évolué. C'est pour cela que la Chine ne s'interfère jamais dans leurs affaires politiques et décourage le néocolonialisme.
Le directeur du département des études sur l'Afrique recommande aux médias d'éviter de développer des stéréotypes, d'arrêter de propager des rumeurs, et de plutôt partager des informations conduisant à une compréhension mutuelle et un climat d'échange d'idées entre les nations.
Blandine NIYONGERE
CAPC, Le Renouveau du Burundi
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