A Marrakech, les pays du Sud ont intérêt à prendre l’initiative dans la lutte contre le réchauffement face aux pays du Nord.
LE MONDE ECONOMIE | | Par Mamadou Lamine Diallo (Ancien directeur de cabinet du président de la commission de l’Union africaine), Joël Ruet (économiste et chercheur au CNRS ...
Par Mamadou Lamine Diallo (Ancien directeur de cabinet du président de la commission de l’Union africaine), Joël Ruet (économiste et chercheur au CNRS et président du think tank The Bridge Tank) et Wang Yao (Secrétaire générale adjointe du comité pour la finance verte en Chine)
Le Maroc accueille à Marrakech, du 7 au 18 novembre, la « conférence des parties » (COP22) à l’accord sur le réchauffement climatique. La présidence marocaine de la COP22 ne veut pas d’une simple « COP de mise en œuvre » de l’accord de Paris, conclu à l’issue de la COP21 de décembre 2015 ; elle souhaite en faire une COP de l’Afrique et des Sud. Compte tenu de la stratégie chinoise, il faut s’attendre à voir émerger à Marrakech une alliance objective entre la Chine et l’Afrique.
D’abord, le Sud est pressé. L’Initiative africaine pour l’adaptation (AAI), projet panafricain signé lors de la COP21, a posé une priorité : mobiliser la finance pour l’adaptation au changement climatique. Le Maroc ne souhaite donc pas « organiser l’après-2020 » (date fixée pour la mise en œuvre de l’accord de Paris), mais bien avancer cette date. Une telle accélération serait un succès diplomatique mondial pour le pays hôte, tout...
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