En Afrique, le président chinois met son plus grand partenaire économique à l’honneur
Pour sa première visite sur le continent africain en tant que nouveau président chinois, Xi Jinping va mettre en avant la bonne santé des relations sino-africaines. Depuis quatre ans, l’Afrique est le premier partenaire économique de Pékin.
Agriculture, charbon, métallurgie et infrastructures... Avec cet éventail de secteurs, la Chine est devenue le second investisseur étranger en Tanzanie. C'est ce dont parlera Xi Jinping, le nouveau président chinois investi depuis la mi-mars, à l’occasion de son discours de Dar-es-Salaam sur les relations sino-africaines qui devrait avoir lieu lundi. Le commerce sera bien sûr au cœur du propos.
Le gouvernement tanzanien a accueilli le dirigeant chinois à bras ouverts. "Cela va consolider nos relations et montrer que nous sommes un partenaire important pour la Chine. Tout comme elle l'est pour nous" a déclaré Jakaya Kikwete, président de Tanzanie.
Dès dimanche soir, 16 accords concernant, entre autres, la réhabilitation d'infrastructures portuaires et hospitalières, ou la construction d'un centre culturel chinois en Tanzanie, ont été signés en présence du chef d’État chinois et de son homologue tanzanien.
"L'Afrique s'ouvre à une nouvelle forme d'impérialisme"
La Chine est depuis 2009 le plus grand partenaire économique de l'Afrique... désormais devant les États-Unis. Et le contact avec les dirigeants africains est constant. Objectif de Pékin : assurer son approvisionnement en matières premières pour consolider son système capitaliste.
Et le dirigeant chinois ne s'en cache pas. La preuve : il s'est invité au sommet des économies émergentes qui se tiendra mardi et mercredi à Durban, en Afrique du Sud. Ce qui n'est pas du goût de tout le monde. Lamido Sanusi, président de la Banque centrale du Nigéria, n'a pas mâché ces mots : "La Chine prend nos matières premières et nous vend des produits finis. C'était aussi l'essence du colonialisme. L'Afrique s'ouvre aujourd'hui volontairement à une nouvelle forme d'impérialisme", déplore-t-il dans une tribune datée du 11 mars publiée dans le "Financial Times".
Ce qui relance le débat : l'Afrique est-elle prête à assumer toutes les conséquences de cette idylle avec la Chine ? Dernière étape de cette tournée : le Congo-Brazzaville. Là aussi, la Chine est le premier partenaire commercial.
Le gouvernement tanzanien a accueilli le dirigeant chinois à bras ouverts. "Cela va consolider nos relations et montrer que nous sommes un partenaire important pour la Chine. Tout comme elle l'est pour nous" a déclaré Jakaya Kikwete, président de Tanzanie.
Dès dimanche soir, 16 accords concernant, entre autres, la réhabilitation d'infrastructures portuaires et hospitalières, ou la construction d'un centre culturel chinois en Tanzanie, ont été signés en présence du chef d’État chinois et de son homologue tanzanien.
"L'Afrique s'ouvre à une nouvelle forme d'impérialisme"
La Chine est depuis 2009 le plus grand partenaire économique de l'Afrique... désormais devant les États-Unis. Et le contact avec les dirigeants africains est constant. Objectif de Pékin : assurer son approvisionnement en matières premières pour consolider son système capitaliste.
Et le dirigeant chinois ne s'en cache pas. La preuve : il s'est invité au sommet des économies émergentes qui se tiendra mardi et mercredi à Durban, en Afrique du Sud. Ce qui n'est pas du goût de tout le monde. Lamido Sanusi, président de la Banque centrale du Nigéria, n'a pas mâché ces mots : "La Chine prend nos matières premières et nous vend des produits finis. C'était aussi l'essence du colonialisme. L'Afrique s'ouvre aujourd'hui volontairement à une nouvelle forme d'impérialisme", déplore-t-il dans une tribune datée du 11 mars publiée dans le "Financial Times".
Ce qui relance le débat : l'Afrique est-elle prête à assumer toutes les conséquences de cette idylle avec la Chine ? Dernière étape de cette tournée : le Congo-Brazzaville. Là aussi, la Chine est le premier partenaire commercial.
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