Le premier forum sino africain sur la coopération médiatique, organisé récemment à Pékin, a tenu ses promesses. Il a permis aux deux parties d’adopter un document appelé «déclaration de Beijing», dans laquelle elles s’engagent à réaliser des coproductions en matière de presse écrite et de cinéma, ainsi que le transfert des compétences.
Ce forum a réuni les délégués de 42 pays d’Afrique, de l’Union africaine (UA), de l’Union africaine de radio télévision et les dirigeants chinois du secteur. C’était un rendez-vous de promotion des échanges et de la coopération en matière de presse et de technologies de la communication entre le continent noir et la Chine.
Les politiques audiovisuelles chinoises et africaines, la coopération médiatique, l’expérience chinoise de la numérisation dans la radiodiffusion et la télévision, les opportunités du paysage médiatique africain et d’autres thématiques ont été au cœur des échanges. L’Afrique dont la majorité des Etats sont appelés à numériser leur secteur de radio et de télévision d’ici 2015, a su s’imprégner de l’expérience chinoise.
La république du Congo a été représentée à ces assises par le ministre de la communication, Bienvenu Okiemy qui a, au cours du forum, souligné l’excellence des relations de coopération entre la Chine et l’Afrique d’une part, et d’autre part entre la Chine et le Congo. Il a estimé que ce forum donnait l’opportunité aux deux parties de promouvoir davantage leurs liens médiatiques.
«La circonstance est non négligeable, elle est même de taille, car elle concerne l’une des thématiques les plus marquantes de ces cinquante dernières années. A n’en point douter, les technologies des médias apportent des bouleversements majeurs dans la vie quotidienne de nos sociétés et de nos économies, et contribuent à modifier dans un sens constructif, les relations entre tous les Etats du monde», a déclaré Bienvenu Okiemy.
Le Congo et la Chine ont établi leurs relations diplomatiques en 1964. Depuis lors, les deux pays se sont employés à raffermir et à étendre leur coopération vers plusieurs secteurs d’activités. Au plan commercial, le commerce bilatéral des deux pays a généré quelque 5 milliards de dollars américains en 2011, soit une hausse de 48% par rapport aux années antérieures.
La coopération sino congolaise est également fructueuse dans le domaine économique et infrastructurel. L’on peut citer des infrastructures réalisées en terre congolaise grâce à l’apport de la partie chinoise. Il s’agit entre autres, de la construction du barrage hydroélectrique d’Imboulou (120MW), des sièges de la cour constitutionnelle, des ministères des affaires étrangères et de la justice, de la préfecture de Brazzaville, du centre national de radio et de télévision (CNRTV) et du palais du parlement. Aussi, la réalisation de plusieurs chantiers de routes dont celles reliant Pointe-Noire et Brazzaville, le tronçon Pointe-Noire/Dolisie étant déjà mis en circulation ; Obouya-Boundji-Okoyo frontière du Gabon, Ouesso-Sangmélima (Cameroun).
En matière de communication, le Congo et la Chine ont signé plusieurs accords portant sur la construction ou la révision des équipements techniques, la fourniture des informations entre l’agence de presse Chine Nouvelle (HINHUA) et l’Agence congolaise d’information (ACI), la diffusion des programmes en français de la télévision centrale chinoise (CCTV) à la télévision congolaise, etc.
«La Chine aura montré au monde à une vitesse peu envisagée par les analystes ce que peut faire un pays qui hier encore émargeait dans les rangs des pays en développement. Aussi, apprenons-nous énormément de nos amis chinois sur les plans politique, économique, sur les savoir-faire ; sans oublier de puiser philosophiquement dans la sagesse de ce peuple dont l’expérience millénaire a instruit tant de nations, d’intellectuels, et de bâtisseurs…», a dit M. Okiemy.
Les politiques audiovisuelles chinoises et africaines, la coopération médiatique, l’expérience chinoise de la numérisation dans la radiodiffusion et la télévision, les opportunités du paysage médiatique africain et d’autres thématiques ont été au cœur des échanges. L’Afrique dont la majorité des Etats sont appelés à numériser leur secteur de radio et de télévision d’ici 2015, a su s’imprégner de l’expérience chinoise.
La république du Congo a été représentée à ces assises par le ministre de la communication, Bienvenu Okiemy qui a, au cours du forum, souligné l’excellence des relations de coopération entre la Chine et l’Afrique d’une part, et d’autre part entre la Chine et le Congo. Il a estimé que ce forum donnait l’opportunité aux deux parties de promouvoir davantage leurs liens médiatiques.
«La circonstance est non négligeable, elle est même de taille, car elle concerne l’une des thématiques les plus marquantes de ces cinquante dernières années. A n’en point douter, les technologies des médias apportent des bouleversements majeurs dans la vie quotidienne de nos sociétés et de nos économies, et contribuent à modifier dans un sens constructif, les relations entre tous les Etats du monde», a déclaré Bienvenu Okiemy.
Le Congo et la Chine ont établi leurs relations diplomatiques en 1964. Depuis lors, les deux pays se sont employés à raffermir et à étendre leur coopération vers plusieurs secteurs d’activités. Au plan commercial, le commerce bilatéral des deux pays a généré quelque 5 milliards de dollars américains en 2011, soit une hausse de 48% par rapport aux années antérieures.
La coopération sino congolaise est également fructueuse dans le domaine économique et infrastructurel. L’on peut citer des infrastructures réalisées en terre congolaise grâce à l’apport de la partie chinoise. Il s’agit entre autres, de la construction du barrage hydroélectrique d’Imboulou (120MW), des sièges de la cour constitutionnelle, des ministères des affaires étrangères et de la justice, de la préfecture de Brazzaville, du centre national de radio et de télévision (CNRTV) et du palais du parlement. Aussi, la réalisation de plusieurs chantiers de routes dont celles reliant Pointe-Noire et Brazzaville, le tronçon Pointe-Noire/Dolisie étant déjà mis en circulation ; Obouya-Boundji-Okoyo frontière du Gabon, Ouesso-Sangmélima (Cameroun).
En matière de communication, le Congo et la Chine ont signé plusieurs accords portant sur la construction ou la révision des équipements techniques, la fourniture des informations entre l’agence de presse Chine Nouvelle (HINHUA) et l’Agence congolaise d’information (ACI), la diffusion des programmes en français de la télévision centrale chinoise (CCTV) à la télévision congolaise, etc.
«La Chine aura montré au monde à une vitesse peu envisagée par les analystes ce que peut faire un pays qui hier encore émargeait dans les rangs des pays en développement. Aussi, apprenons-nous énormément de nos amis chinois sur les plans politique, économique, sur les savoir-faire ; sans oublier de puiser philosophiquement dans la sagesse de ce peuple dont l’expérience millénaire a instruit tant de nations, d’intellectuels, et de bâtisseurs…», a dit M. Okiemy.
Christian Brice Elion
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