Après leur fusion en décembre 2014, les deux plus grandes entreprises chinoises de fabrication de Trains à grande vitesse (CNR et CSR) veulent créer un géant capable d’exporter les technologies chinoises de rail à grande vitesse.
Le Premier ministre Li Keqiang, réputé en Chine être un super vendeur de Trains à grande vitesse, a évoqué le 9 mars douze pays prioritaires dont cinq africains: Angola, Éthiopie, Nigeria, Kenya, Zimbabwe, Thaïlande, Birmanie, Kazakhstan, Serbie, Grande-Bretagne, Russie, États-Unis. Dans cette liste, les pays en voie de développement sont les plus nombreux.
À Boston, il s’agit tout simplement de fournir des rames de métro, dont une partie sera assemblée localement. La même société explore d’autres possibilités à New York et à Washington. Et les discussions sont toujours en cours pour un TGV en Californie. Sur ce projet, la Banque Export-Import de Chine est engagée. La même banque a consenti 13 milliards de dollars de prêts relatifs à 35 projets d’exportation de matériels et de construction ferroviaires à l’étranger.
En 2014, les exportations de la CNR ont augmenté de 68 % par rapport à 2013, à hauteur de 3 milliards de dollars. Pour consolider ses bases financières, cette société s’apprête à collecter 12 milliards de yuans par placement privé d’actions, concentrées sur cinq projets. L’ensemble des exportations chinoises relatives au ferroviaire ont représenté, en 2014, 10 % du marché mondial.
Les deux acteurs traditionnellement les plus importants dans ce secteur du TGV, Alstom et Siemens, ont quelque souci à se faire. Ils ont désormais un très sérieux concurrent. L’atout de la Chine, c’est qu’elle dispose, sur son propre territoire, le plus vaste réseau de TGV mondial : plus de 11 000 kilomètres et autant en travaux ou planifiés, loin devant la France (2 036 km) ou l’Allemagne (1 352 km), et plus loin encore devant les Etats-Unis (362 km).
La France et l’Allemagne ont pour elles l’antériorité ; la Chine, la quantité. Grâce à quoi, elle a pu apprendre à maîtriser la technologie européenne et japonaise. Elle est aujourd’hui en mesure de remporter des marchés hors de ses frontières. Sur ce, elle compte mettre à profit quelques succès commerciaux dans les pays les plus développés pour en remporter de plus nombreux dans les pays moins développés. Aujourd’hui, la Chine est en pourparlers sur des projets de TGV avec 28 pays.
À Boston, il s’agit tout simplement de fournir des rames de métro, dont une partie sera assemblée localement. La même société explore d’autres possibilités à New York et à Washington. Et les discussions sont toujours en cours pour un TGV en Californie. Sur ce projet, la Banque Export-Import de Chine est engagée. La même banque a consenti 13 milliards de dollars de prêts relatifs à 35 projets d’exportation de matériels et de construction ferroviaires à l’étranger.
En 2014, les exportations de la CNR ont augmenté de 68 % par rapport à 2013, à hauteur de 3 milliards de dollars. Pour consolider ses bases financières, cette société s’apprête à collecter 12 milliards de yuans par placement privé d’actions, concentrées sur cinq projets. L’ensemble des exportations chinoises relatives au ferroviaire ont représenté, en 2014, 10 % du marché mondial.
Les deux acteurs traditionnellement les plus importants dans ce secteur du TGV, Alstom et Siemens, ont quelque souci à se faire. Ils ont désormais un très sérieux concurrent. L’atout de la Chine, c’est qu’elle dispose, sur son propre territoire, le plus vaste réseau de TGV mondial : plus de 11 000 kilomètres et autant en travaux ou planifiés, loin devant la France (2 036 km) ou l’Allemagne (1 352 km), et plus loin encore devant les Etats-Unis (362 km).
La France et l’Allemagne ont pour elles l’antériorité ; la Chine, la quantité. Grâce à quoi, elle a pu apprendre à maîtriser la technologie européenne et japonaise. Elle est aujourd’hui en mesure de remporter des marchés hors de ses frontières. Sur ce, elle compte mettre à profit quelques succès commerciaux dans les pays les plus développés pour en remporter de plus nombreux dans les pays moins développés. Aujourd’hui, la Chine est en pourparlers sur des projets de TGV avec 28 pays.
Yvette Reine Nzaba
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