Le gouvernement chinois a rendu public jeudi à Beijing le "Document officiel sur sa politique africaine", visant à énoncer les mesures à prendre dans ce sens et programmer, pour les années à venir, la coopération sino-africaine dans les divers domaines, en vue de faire progresser un développement régulier et durable des relations entre les deux parties et de porter leur coopération mutuellement avantageuse à un nouveau palier.
En ce début du 21e siècle, la situation internationale connaît sans cesse des changements, aussi profonds que
complexes, et la globalisation gagne en profondeur. La paix et le développement demeurent les principaux thèmes de notre époque. Le maintien de la paix, la promotion du développement et l'intensification de la coopération représentent les voeux unanimes de tous les peuples, formant un courant historique irrésistible. Mais en même temps, les facteurs d'incertitude et d'instabilité s'acroissent dans la situation internationale, et les différents problèmes sécuritaires s'imbriquent les uns aux autres. La question de la paix n'est pas encore résolue, tandis que celle du développement s'accentue davantage, précise le document dans l'avant-propos.
La Chine, qui est le plus grand pays en développement dans le monde et très attachée à la paix et au développement, poursuit une politique extérieure d'indépendance et de paix. Elle souhaite, sur la base des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, développer les relations amicales avec tous les pays, resserrer l'amitié et intensifier la coopération avec eux, dans l'intérêt de la prospérité commune, afin de promouvoir la paix et la stabilité dans le monde, indique l'avant-propos.
L'Afrique, le continent qui regroupe le plus de pays en développement, constitue une force de poids dans la réalisation de la paix et du développement à travers le monde. La nouvelle situation offre aux relations d'amitié traditionnelle Chine- Afrique de nouvelles chances de développement, écrit le document.
Selon ce document, l'Afrique, un vaste continent ayang une histoire très ancienne et doté d'abondantes ressources naturelles, renferme d'énormes potentialités de développement. Au terme d'une lutte de longue haleine, les peuples africains ont réussi à s'affranchir du joug de la domination coloniale, à extirper l'apartheid et à conquérir leur indépendance et leur libération, apportant par là une contribution considérable au progrès de la civilisation humaine.
Le texte indique: après l'avènement de leur indépendance, les pays africains ont exploré activement les voies de développement adaptées aux réalités nationales et gagné en puissance à travers l'union pour s'assurer la paix, la stabilité et le développement. L'Afrique, grâce aux efforts conjugués des différents pays africains, de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) et de l'Union africaine (UA), connaît dans l'ensemble une situation politique stable, marquée par un règlement progressif des conflits locaux et confrontée par un accroissement économique continu. Le nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) trace de magnifiques perspectives pour le renouveau et le développement de l'Afrique. Les pays africains prennent une part active à la coopération Sud-Sud et poussent en avant le dialogue Nord-Sud, jouant ainsi un rôle chaque jour plus important dans les affaires internationales.
L'Afrique fait cependant face à de multiples défis dans son développement. Comptant sur les efforts inlassables des pays africains et l'appui continu de la communauté internationale, l'Afrique saura certainement vaincre les difficultés et réaliser son renouveau au 21e siècle, souligne le document.
L'amitié sino-africaine remonte loin dans l'histoire et reposer sur un socle solide. Ayant vécu dans le passé le même sort, la Chine et l'Afrique se sont toujours témoigné sympathie et soutien dans la lutte pour la libération nationale et ont noué entre elles une amitié profonde, cite le document, et d'ajouter: la fondation de la République populaire de Chine et l'accession à l'indépendance des pays africains ont ouvert une ère nouvelle dans les relations sino-africaines. Depuis plus d'un demi-siècle, la Chine et l'Afrique ont resserré leurs liens politiques, maintenu des échanges de visites de haut niveau ainsi que des contacts personnels fréquents, développé rapidement leurs rapports économiques et commerciaux, entretenu une coopération fructueuse dans les autres domaines et intensifié chaque jour davantage leur concertation et leur coordination dans les affaires internationales. La Chine a accordé, dans la mesure de ses possibilités, des aides aux pays africains qui, de leur côté, ont donné à la Chine un soutien énergique à bien des égards, souligne l'article.
Entretenir une amitié sincère, assurer les avantages mutuels sur un pied d'égalité, coopérer dans la solidarité et oeuvrer à un développement partagé, voilà les principes suivis dans les relations d'échanges et de coopération entre la Chine et l'Afrique. Il servent également de moteur à la pérennité de ces relations, affrime le document.
L'article continue: renforcer sa solidarité et sa coopération avec les pays africains, c'est de tout temps l'une des pièces maîtresses de la politique extérieure d'indépendance et de paix de la Chine. Fermement attachée au maintien et à l'épanouissement de l'amitié traditionnelle sino-africaine, et prenant en considération les intérêts fondamentaux des peuples chinois et africains, la Chine veille à établir et à développer un nouveau type de partenariat stratégique avec l'Afrique, caractérisé par l'égalité et la confiance réciproque sue le plan politique, la coopération conduite dans l'esprit gagnant-gagnant sur le plan économique et le renforcement des échanges sur le plan culturel. Les principes et les objectifs majeurs de la politique de la Chine sur l'Afrique se résument comme suit:
Entretenir une amitié sincère et se traiter d'égal à égal. Adhérer inébranlablement aux Cinq Principes de la Coexistence pacifique, respecter le libre choix des pays africains quant à leur voie de développement, soutenir les pays africains dans leurs efforts tendant à s'unir pour accroître leur puissance.
Assurer les avantages réciproques en vue d'un développement partagé. Soutenir les pays africains dans leur développement économique et leur construction nationale. Développer avec eux une coopération multiforme dans les domaines économique, commercial et du progèrs social, et promouvoir un développement partagé.
Se prêter mutuellement soutien et agir en étroite coordination. Renforcer la coopération sino-africaine au sein de l'ONU et des autres enceintes multilatérales, et soutenir mutuellement les revendications légitimes et les propositions raisonnalbles. Continuer de pousser la communauté internationale à accorder une haute importance à la paix et au développement en Afrique.
Apprendre mutuellement et explorer en commun les voies de développement. S'inspirer mutuellement des expériences en matière de développement, de gouvernance et d'administration publique et intensifier la coopération et les échanges sur les plans éducatif, scientifique, culturel et sanitaire. Soutenir les pays africains dans le renforcement de leur capacité et explorer ensemble des voies appropriées pour le développement durable.
Le texte réitère: le principe de l'unicité de la Chine constitue la base politique dans l'établissement et le développement des relations de la Chine avec les pays afrcains ainsi que les organisations régionales de l'Afrique. Le gouvernement chinois apprécie la grande majorité des pays africains qui, observent strictement ledit principe, s'abstiennent de développer des rapports et des échanges officiels avec Taïwan et appuient l'oeuvre grandiose de la réunification de la Chine. La Chine entend, sur la base de ce principe, établir et développer les relations étatiques avec les pays qui n'ont pas de relations diplomatiques avec elles.
Le gouvernement chinois a publié jeudi un "Document sur la politique africaine de la Chine", qui vise à faire connaître les objectifs de cette politique ainsi que les mesures à prendre à cet effet, et à planifier la coopération bilatérale dans l'avenir afin de faire progresser le développement régulier des relations sino-africaines et de porter la coopération mutuellement avantageuse à un nouveau palier.
En ce qui concerne le volet politique, le document met l'accent sur les contacts de haut niveau. Maintenir l'élan des échanges de visites et du dialogue entre les les dirigeants chinois et africains, intensifier la concertation, approfondir l'amitié et accroître la compréhension et la confiance mutuelles.
L'Assemblée populaire nationale de Chine renforce ses contacts amicaux à différents niveaux et par divers canaux avec les parlements des pays africains ainsi que le Parlement panafricain, sur la base du respect mutuel, de l'approfondissement de la connaissance réciproque et du développment de la coopération, fait remarquer le document dans un paragraphe sur les échanges entre les institutions législatives.
Dans un paragraphe sur les contacts entre les partis politiques, le document indique que le parti communiste chinois procède à des échanges multiformes avec les partis et groupements politiques amis en Afrique, selon les principes dit "indépendance assurée, égalité totale, respect réciproque et non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures", en vue d'approfondir la connaissance mutuelle et l'amitié, et d'engager une coopération fondée sur la confiance réciproque.
Le document a aussi accentué la création et le perfectionnement des mécanismes tels que les commissions bilatérales entre la Chine et chacun des pays africains, les consultations politiques entre les ministères des Affaires étrangères, les commissions conjointes (mixtes) sur la coopération économique et commerciale, les commissions mixtes technico- scientifiques, de façon à promouvoir l'institutionnalisation du dialogue et de la concertation, en adoptant des formules plus souples et plus réalistes.
Intensifier dévantage la solidarité et la coopération sino- africaines dans les affaires internationales, échanger les points de vue et coordonner les positions de manière régulière sur les grands dossiers internationaux et régionaux, en se prêtant mutuellement soutien sur les questions majeures qui concernent respectivement chacun des pays en matière de souveraineté d'Etat, d'intégrité territoriale, de dignité nationale et de droits de l'homme. La Chine appuie la participation, sur un pied d'égalité, des pays africains aux affaires internationales et travaille ensemble avec eux au renforcement du rôle de l'ONU, à la sauvegarde des buts et principes de la Charte des Nations Unies, à l'instauration d'un nouvel ordre international politique et économique, juste, rationnel et marqué par l'égalité et le bénéfice mutuel, tout en oeuvrant à la promotion de la démocratie et du droit dans les relations internationales, de même qu'à la défense des droits et intérêts légitimes des pays en développement, souligne une partie de ce texte sur la coopération dans les affaires internationales.
Quant aux contacts entre les collectivités locales, le document fait savoir que le gouvernement central chinois, très attaché aux échanges entre les collectivités locales de la Chine et l'Afrique, soutient activement la conclusion de jumelages provinciaux ou municipaux, en vue de favoriser leurs échanges ainsi que leur coopération dans les domaines du développement et de la gouvernance au niveau local.
En ce qui concerne le volet économique, le document annonce que le gouvernement chinois adoptera des mesures actives pour faciliter l'accès de plus de produits africains au marché chinois, appliquera effectivement le tarif zéro à certains produits importés des pays africains les moins développés, et veillera à élargir le commerce bilatéral dans un souci d'équilibre et à en optimiser la structure. Régler judicieusement, par voie de consultations amicales bilatérales ou multilatérales, les divergences et frictions commerciales, dans un esprit de compréhension mutuelle et de concessions réciproques. Il convient de pousser les milieux industriel et commercial des deux côtés à créer une Chambre sino-africaine d'Industrie et de Commerce. La Chine entend, lorsque les conditions en seront réunies, conclure, par voie de négociations, des accords du libre-échange avec les pays ou organisations régionales en Afrique.
Quant aux investissements, le texte indique que le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à investir et à s'implanter en Afrique avec un soutien appuyé. Il continuera à leur accorder des prêts à taux préférentiel et des crédits acheteurs à l'exportation préférentiels et entend explorer, avec les pays africains, de nouveaux canaux et moyens pour promouvoir la coopération en matière d'investissement. Il élaborera des mesures politiques d'accompagnement en les perferctionnant sans cesse, et renforcera l'orientation à cet égard en portant l'attention notamment sur les prestations de services et en accordant toutes les facilités nécessaires. Il accueille favorablement les investissements des entreprises africaines en Chine. Il continue d'oeuvrer de concert avec les pays africains à la création d'un environnement favorable à l'investissement et à la coopération de même qu'à la protection des droits et intérêts légitimes des investisseurs chinois et africains, ce par la négociation, la signature et l'application d'accords bilatéraux pour promouvoir et protéger les investissements, et d'accords pour éviter la double imposition.
Dans le domaine de coopération financière, le gouvernement chinois développe vigoureusement les relations de coopération financière entre la Chine et l'Afrique et soutient les organismes financiers chinois qui s'efforcent d'intensifier leurs échanges et leur coopération avec les organismes financiers africains, selon le document.
Quant à la coopération agricole, le document indique que le gouvernement chinois poursuit la coopération et les échanges agricoles sino-africains à divers niveaux, par différentes voies et sous de multiples formes. La coopération sera axée sur la valorisation des terres, les cultures agricoles, les techniques d'élevage, la sécurité alimentaire, l'outillage agricole et l'agroalimentaire. Renforcer la coopération en matière de technologies agricoles, développer activement la formation en matière de techniques agricoles appliquées et mettre en oeuvre des projets-pilote de vulgarisation des techniques agricoles. Accélérer l'élaboration d'un programme de coopération agricole sino-africaine.
Le gouvernement chinois a publié jeudi un "Document sur sa politique africaine", qui vise à faire connaître les objectifs de cette politique ainsi que les mesures à prendre à cet effet, et à planifier la coopération bilatérale dans l'avenir afin de faire progresser le développement régulier des relations sino-africaines et de porter la coopération mutuellement avantageuse à un nouveau palier.
En ce qui concerne la construction d'infrastructure, le document indique : intensifier la coopération sino-africaine dans les domaines de la construction d'infrastructures, surtout pour les transports, les télécommunications, le secteur hydraolique et de l'électricité. Le gouvernement chinois appuie puissamment la participation des entreprises chinoises à la construction d'infrastructures en Afrique. Il les encourage à étendre leur action de réalisation des projets de travaux forfaitaires en Afrique et à créer progressivement à cet effet des mécanismes de coopération bilatérale et multilatérale. Renforcer la coopération en matière technologique et gestionnaire et veiller à aider les pays africains à accroître leur capacité de développement.
A propos de la coopération en matière de ressources, le docuement souligne : renforcer les échanges d'informations ainsi que la coopération entre la Chine et l'Afrique dans les domaines des ressources. Le gouvernment chinois encourage, en y apportant son appui, les entreprises chinoises performantes à coopérer, sous différentes formes, avec les pays africains dans l'exploitation commune et l'utilisation rationnelle des ressources, selon les principes des avantages réciproques et du développement partagé, afin d'aider les pays africains à transformer en atouts concurrents leurs points forts en matière de ressources et de favoriser le développement durable de ces pays et de la région.
Sur la coopération touristique, le document sougline : appliquer effectivement le programme des voyages organisés de citoyens chinois dans des pays africains. Augmenter, à la demande des pays africains et en fonction de la faisabilité, le nombre de destinations touristiques agréées pour les citoyens chinois. La Chine est ouverte aux touristes africains.
En ce qui concernetn la réduction et annulation des dettes, le document indique que le gouvernement chinois, comme par le passé, entend aider les pays africains concernés, par voie de consultations amicales, à régler les problèmes de leurs dettes vis- à-vis de la Chine et à alléger ces dettes, tout en appelant la communauté internationale, en particulier les pays développés, à entreprendre plus d'actions concrètes en matière de réduction et d'annulation des dettes des pays africains.
A propos de l'aide économique, le docuement fait savoir que le gouvernement chinois continuera, en fonction des capactiés financières et du développement économique de son pays, à fournir aux pays africains, dans la mesure de ses possibilités, une assistance sans aucune condition politique et à l'accroître progressivement.
Sur la coopération multilatérale, le document dit : intensifier la concertation et la coordination entre la Chine et l'Afrique dans les institutions et les systémes économiques, commerciaux et financiers multilatéraux, pousser ensemble les Nations Unies et les autres organisations internationales à accorder une plus grande importance à la question du développement, à promouvoir la coopération Sud-Sud ainsi que l'instauration d'un ordre commercial multilatéral juste et rationnel et à accroître le droit au chapitre et le pouvoir de décision des pays en développement dans les affaires financières internationales. Le gouvernement chinois entend renforcer la coopération de son pays avec les autres pays et les organisations internationales, afin de soutenir de concert avec eux le développement de l'Afrique et d'apporter sa part de contribution à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement sur ce continent.
Sur le volet de l'éducation, de la science, de la culture, de la santé et du progrès social, le docuement indique :
1. Valorisation des ressources humaines et coopération dans l'éducation
Utiliser au mieux le "Fonds de mise en valeur des ressources humaines en Afrique" créé par le gouvernement chinois pour la formation du personnel qualifié africain. Identifier les priorités et étendre les domaines du développement, compte tenu des besoins réels des pays africains, accroître à cet effet les apports et en augmenter l'efficacité.
Poursuivre les échanges d'étudiants entre la Chine et l'Afrique. La Chine accordera, de manière appropriée, plus de bourses gouvernementales aux étudiants africains, continuera d'envoyer des enseignants en Afrique et d'aider les pays africains à développer l'enseignement du chinois. Exécuter les projets d'assistance en matière d'éducation en vue de faire progresser les disciplines faibles dans les établissements africains. Renforcer la coopération sur les plans de l'enseignement technique, professionnel, à distance et autres. Encourager les échanges et la coopération entre les institutions scolaires et académiques des deux parties.
2. Coopération technico-scientifique :
Impulser la coopération sino-africaine en matière de recherche appliquée, d'exploitation des techniques et de transfert des acquis, sur la base des principes dits "respect mutuel, complémentarité des atouts et partage des bénéfices". Intensifier la coopération technico-scientifique dans les domaines d'intérêt commun: biotechnologie agricole, utilisation de l'énergie solaire, procédés de prospection géologique et d'extraction minière, recherche-développement sur de nouveaux médicaments , etc. Continuer à organiser des cours d'initiation aux techniques pratiques et à réaliser des projets-pilotes d'assistance technique en faveur des pays africains. Promouvoir énergiquement la vulgarisation et la mise en application en Afrique des acquis scientifiques et des techniques avancées approprorées de la Chine.
3. Echanges culturels
Mettre en oeuvre les accords de coopération culturelles conclus entre la Chine et les pays africains ainsi que les projets d'exécution de ces accords, maintenir les échanges fréquents entre les sevices culturels compétents des deux parties et multiplier les contacts entre les professionnels des milieux culturel, artistique et sportif. Orienter et développer avtivement, en fonction des exigences des deux parties et des besoins du marché, les échanges cultureles sous diverses formes entre les organisations et groupements non gouvernementaux.
4. Coopération médicale et sanitaire
Promouvoir les échanges de personnels et d'information médico- sanitaires entre la Chine et l'Afrique. La Chine continuera d'nevoyer des équipes médicales aux pays africains, de leur fournir médicaments et matériels médicaux et de les aider à mettre sur pied et à améliorer les installations médicales de même qu'à former des personnels médicaux. Enforcer les échanges et la coopération entre les deux parties dans la lutte contre les maladies épidémiques et autres telles que le SIDA et la paludisme, dans la recherche sur la médecine tradionnelle et son application, ainsi que dans le domaine du dispositif d'urgence de la santé publique.
5. Coopération entre les médias
Encourager les échanges et la coopération sous différentes formes et à différents niveaux entre les médias des deux parties, approfondir leur connaissance mutuelle et les amener à présenter de manière complète et objective l'une à l'autre partie. Renforcer les contacts et les liens entre les services gouvernementaux compétents des deux parties, échanger des expériences sur les relations avec les organes de presse nationaux et étrangers, orienter et faciliter les contacts entre les médias.
Le gouvernement chinois a publié jeudi à Beijing le "Document officiel sur sa politique africaine" dans le but de montrer l'objectif et les mesures de sa politique vis-à-vis de l'Afrique, de planifier sa coopération avec l'Afrique dans tous les domaines et de poussser les relations sino- africaines à un nouveau palier.
Selon le document, il faut développer les échanges et la coopération sur le perfectionnement du système de la fonction publique, la réforme de l'administration publique et la formation des cadres administratifs dans les services gouvernementaux, et mener des études sur l'établissement d'un mécanisme d'échanges et de coopération entre la Chine et l'Afrique en matière de personnel et d'administration.
Mener des consultations consulaires avec les pays africains de manière régulière ou irrégulière, engager des discussions amicales sur les questions à régler d'urgence ou d'autres problèmes d'intérêt commun dans les relations consulaires bilatérales ou multilatérales, afin d'accroître la connaissance mutuelle et de promouvoir la coopération. Faciliter les déplacements et visites entre les deux parties, et assurer la sécurité de leurs ressortissants, indique cet article.
Encourager et orienter activement les échanges entre les organisations non gouvernementales chinoises et africaines, notamment les échanges entre les jeunes et entre les femmes, ceci dans le but d'approfondir la compréhension et la confiance mutuelles ainsi que la coopération entre les peuples des deux parties. Encourager les volontaires à travailler en Afrique, tout en leur offrant des conseils, écrit ce document.
Multiplier les échanges technologiques et promouvoir énergiquement la coopération sino-africaine dans les différents domaines de la protection de l'environnement: changements climatiques, préservation des ressources en eau, lutte contre la désertification, diversité biologique, etc, selon la même source.
Développer énergiquement les échanges de visites et la formation du personnel ainsi que la coopération technique dans les domaines de la réduction des calamités et du secours aux sinistrés. La Chine répondra activement aux demandes urgentes des pays africains pour l'assistance humanitaire. Elle encourage la Croix- Rouge et d'autres ONG chinoises à développer leurs échanges ainsi que leur coopération avec les organisations africaines concernées, et leur apporte son soutien dans ce sens, d'après le texte.
Le document indique que multiplier les contacts de haut niveau entre les armées des deux parties et développer activement les échanges ainsi que la coopération sur les technologies militaires. La Chine continuera d'aider les pays africains dans la formation du personnel militaire. Elle les soutient dans leurs efforts de renforcement de la défense nationale et de l'armée, qui permettent d'assurer leur propre sécurité.
Ce texte montre aussi qu'appuyer les efforts actifs de l'UA et des autres organisations régionales africaines ainsi que des pays concernés pour régler les conflits locaux et leur fournir une assistance dans la mesure du possible. Pousser énergiquement le Conseil de Sécurité des Nations Unies à suivre de près les conflits régionaux africains et à apporter son assistance au règlement de ces conflits. Continuer à soutenir l'action de l'ONU pour le maintien de la paix en Afrique et à y prendre part.
Promouvoir les échanges et la coopération entre les deux parties au niveau des départements judiciaires et des services responsables de l'application de la loi. S'inspirer l'une de l'autre dans l'action législative et la réforme judiciaire. Améliorer ensemble les capacité de prévention, de dépistage et de répression des crimes, combattre en commun la criminalité transnationale organisée et la corruption. Renforcer la coopération entre les deux parties quant à l'assistance judiciaire, à l'extradition et au rapatriement des présumés criminels. Resserrer les échanges et la coopération de la Chine avec les différents pays africains au niveau des services d'immigration dans la répression de l'immigration clandestine, intensifier les échanges d'informations concernant l'administration en la matière, en ouvrant un canal hautement efficace, note l'article.
Intensifier les échanges d'informations et explorer des voies et moyens efficaces d'approfondissement de la coopération dans les domaines de la sécurité non classique, notamment dans la lutte contre le terrorisme, la contrebande des armes légères et de petit calibre (ALPC), le trafic de la drogue et les crimes économiques transnationaux, pour renforcer en commun la capacité à affronter les menaces non classiques sur la sécurité, précise ce texte.
Le Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), créé en 2000, constitue d'ores et déjà un mécanisme efficace de dialogue collectif et de coopération multilatérale pour la Chine et l'Afrique, en même temps que le cadre essentiel et la plate-forme d'un nouveau partenariat sino-africain qui, basé sur l'égalité et les avantages réciproques, s'inscrit dans la durée.
La Chine attache une grande importance au rôle actif joué par le FCSA dans le renforcement des consultations politiques et de la coopération réaliste entre elle et l'Afrique. Elle travaillera ensemble avec les pays africains à mettre effectivement en oeuvre la Déclaration de Beijing, le Programme de Coopération sino- africaine sur le développement économique et social et le Plan d'Action d'Addis-Abéba (2004-2006) et à mener à bien l'action de suivi. Elle adoptera de nouvelles mesures dans le cadre du Forum afin de renforcer la confiance politique mutuelle entre la Chine et l'Afrique et de développer la coopération pragmatique sur tous les plans. Elle travaillera pour améliorer sans cesse le mécanisme du Forum et explorer les meilleurs modes et moyens favorisant une coopération plus étroite entre le FCSA et le NEPAD.
Par ailleurs, la Chine apprécie l'importance rôle joué par l'UA dans la préservation de la paix et de la stabilité régionales de même que dans la promotion de la solidarité et du développement en Afrique. Elle attache une grande importance à sa coopération amicale avec l'UA sur divers plans. Elle apporte son appui et fournit, dans la mesure de ses possibilités, son assistance à l'UA pour qu'elle joue un rôle actif dans les affaires régionales et internationales.
La Chine apprécie et soutient le rôle actif que jouent les organisations sous-régionales en Afrique dans la promotion de la stabilité politique, du développement économique et de l'intégration dans leurs sous-régions respectives, et elle entend intensifier sa coopération amicale avec ces organisations.
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