coopération sino-africaine
Un séminaire, qui regroupe des journalistes chinois et sénégalais autour d’une table pour partager leurs expériences dans la couverture de la coopération sino-africaine, s’est tenu mardi à Somone, dans le département de Mbour. Organisée par l’ambassade de Chine au Sénégal, cette rencontre vise à renforcer le rôle des médias dans la promotion de la coopération sino-africaine.
Les relations sino-africaines sont au beau fixe. Pour mieux consolider cette coopération, l’ambassade de Chine au Sénégal a organisé, mardi à Somone, un séminaire qui a regroupé des journalistes chinois et sénégalais autour d’une table pour partager leurs expériences dans la couverture de la coopération sino-africaine. La rencontre avait pour thème « Le rôle des médias dans la coopération sino-africaine ». Les médias sont depuis longtemps une voie majeure d’approfondissement de la compréhension mutuelle et de l’amitié entre les peuples chinois et africain, et un pont important promouvant les échanges humains entre les deux parties. « A l'heure actuelle, la coopération sino-africaine entre dans une nouvelle période historique ; les médias Chine-Afrique sont tous invités à réfléchir à quel rôle ils peuvent jouer et comment jouer dans ce contexte. Je serais content d’écouter vos réflexions et suggestions sur ces sujets », fait savoir Zhang Xun, ambassadeur de Chine au Sénégal.
Par ailleurs, le diplomate chinois a laissé entendre que son pays « entend avancer la main dans la main avec les pays africains y compris le Sénégal, pour réaliser le développement partagé et la prospérité commune de Chine et d’Afrique. »
Amath Sigui Ndiaye
Par ailleurs, le diplomate chinois a laissé entendre que son pays « entend avancer la main dans la main avec les pays africains y compris le Sénégal, pour réaliser le développement partagé et la prospérité commune de Chine et d’Afrique. »
Amath Sigui Ndiaye
Ibrahima Mbodj, coordonnateur général des rédactions du « Soleil » : « Vaincre les préjugés véhiculés par la presse occidentale »
Le coordonnateur général des rédactions du journal « Le Soleil », Ibrahima Mbodj, a estimé, dans son intervention, que « les échanges sino-africains doivent être accompagnés par une meilleure compréhension entre les peuples ». Il a souligné que beaucoup de préjugés fabriqués par la presse occidentale subsistent encore sur les Africains et les Chinois. I. Mbodj pense que la presse qui contribue à modeler les consciences et à forger les opinions, a un grand rôle à jouer pour faire tomber les préjugés. Il s’est félicité que cela ait été fortement souligné par les journalistes lors du sommet des médias sino-africains à Cape Town, les 1er et 2 décembre 2015. De l’avis du coordinateur général des rédactions du journal « Le Soleil », « nous devons faire de sorte que les informations que nous recevons de part et d’autres soient fournies, pour leur plus grande partie, par des médias locaux qui ont des correspondants locaux ». Ainsi, les Chinois cesseront de penser pour certains d’entre eux, que l’Afrique est le continent où sévissent maladies, pauvreté et famine, et pour certains Sénégalais, que les Chinois sont des personnes secrètes qui versent souvent dans des activités louches ou fabriquant de la camelote. Cela veut dire à ses yeux que les médias, africains et chinois, doivent diffuser l’information qui touche nos pays, sans la déformer comme le font souvent les médias occidentaux. Il s’est félicité que l’année dernière, 10 journalistes africains dont un du « Soleil » aient fait un séjour d’un an en Chine, grâce au gouvernement chinois. Ce qui fut une bonne expérience, car elle a permis d’avoir des informations sur la Chine à travers des articles écrits par des journalistes africains. Avec l’implication de médias chinois comme Cctv, Cri, l’Agence Xinhna en Afrique, en plus de l’opérateur Startimes qui a implanté la Tnt dans 16 pays africains et revendique 7 millions d’abonnés, Ibrahima Mbodj pense qu’on est sur la bonne voie.
Le coordonnateur général des rédactions du journal « Le Soleil », Ibrahima Mbodj, a estimé, dans son intervention, que « les échanges sino-africains doivent être accompagnés par une meilleure compréhension entre les peuples ». Il a souligné que beaucoup de préjugés fabriqués par la presse occidentale subsistent encore sur les Africains et les Chinois. I. Mbodj pense que la presse qui contribue à modeler les consciences et à forger les opinions, a un grand rôle à jouer pour faire tomber les préjugés. Il s’est félicité que cela ait été fortement souligné par les journalistes lors du sommet des médias sino-africains à Cape Town, les 1er et 2 décembre 2015. De l’avis du coordinateur général des rédactions du journal « Le Soleil », « nous devons faire de sorte que les informations que nous recevons de part et d’autres soient fournies, pour leur plus grande partie, par des médias locaux qui ont des correspondants locaux ». Ainsi, les Chinois cesseront de penser pour certains d’entre eux, que l’Afrique est le continent où sévissent maladies, pauvreté et famine, et pour certains Sénégalais, que les Chinois sont des personnes secrètes qui versent souvent dans des activités louches ou fabriquant de la camelote. Cela veut dire à ses yeux que les médias, africains et chinois, doivent diffuser l’information qui touche nos pays, sans la déformer comme le font souvent les médias occidentaux. Il s’est félicité que l’année dernière, 10 journalistes africains dont un du « Soleil » aient fait un séjour d’un an en Chine, grâce au gouvernement chinois. Ce qui fut une bonne expérience, car elle a permis d’avoir des informations sur la Chine à travers des articles écrits par des journalistes africains. Avec l’implication de médias chinois comme Cctv, Cri, l’Agence Xinhna en Afrique, en plus de l’opérateur Startimes qui a implanté la Tnt dans 16 pays africains et revendique 7 millions d’abonnés, Ibrahima Mbodj pense qu’on est sur la bonne voie.
A. S. NDIAYE
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