L'Occident envie la coopération gagnant-gagnant sino-africaine - china radio international
La coopération sino-africaine a longtemps été vilement calomniée par l'Occident,
alors même que sa nature mutuellement bénéfique a été prouvée à maintes reprises
et largement acclamée.
Le dernier événement prouvant le caractère gagnant-gagnant de cette
coopération a été la signature par l'Union africaine et la Chine d'un mémorandum
d'entente mardi en vue de stimuler la coopération dans les infrastructures
africaines, qui sont devenues un obstacle au développement de ce continent
prometteur.
Pourtant, cet accord, qui, comme de nombreux autres, vise à favoriser le
développement durable de l'Afrique, n'a pas mis fin aux médisances des médias
occidentaux biaisés, qui ont employé des termes tels que celui de
"néocolonialisme" pour dénigrer les bonnes intentions de la Chine.
De telles allégations, aussi provocatrices soient-elles, ne sont que pure
calomnie et ne prennent pas ni en Afrique ni dans le monde. On peut voir
derrière ces diffamations, ou du moins certaines d'entre elles, de la jalousie
et de la frustration égoïstes.
Profondément conscients que la médiocrité de leurs infrastructures est leur
point faible, les pays africains ont décidé depuis longtemps de faire du
développement des infrastructures leur priorité pour accélérer l'élan de
modernisation.
Selon la Banque mondiale, 93 milliards de dollars supplémentaires seraient
nécessaires chaque année tout au long de la décennie à venir pour combler le
déficit des infrastructures rien qu'en Afrique.
Pourtant, les riches pays occidentaux n'ont pas particulièrement aidé
l'Afrique, en partie en raison de leurs restrictions de capitaux. Comme l'a fait
remarquer le magazine The Economist, de nouvelles règles pour les compagnies
d'assurance et les fonds de pension en Europe pénalisent les investissements non
liquides à long terme, tels que ceux dans les routes, les ports et les voies
ferrées. Or, ce sont ces projets dont l'Afrique a désespérément besoin.
Par ailleurs, des décennies après l'accession à l'indépendance des pays
africains, l'Occident ne s'est toujours pas départi de ses intentions
illusoires, anachroniques et ethnocentristes de maintenir l'Afrique sous son
autorité
Ainsi, lorsque la Chine, une amie de longue date de l'Afrique qui a été un
pays pauvre et arriéré, mais qui est par la suite devenue un géant doté de
vastes ressources financières, d'une riche expérience et de technologies
matures, a véritablement tendu la main à l'Afrique, de nombreux pays occidentaux
ont manifesté de la jalousie.
Jusqu'à présent, la Chine a notamment achevé 1046 projets et aidé à
construire 2233 km de chemins de fer et 3530 km de routes en Afrique. Ces
projets ont nettement amélioré les conditions de vie de la population africaine
et ont favorisé le développement socio-économique des pays africains.
L'Occident ne doit pas rester assis sur le côté à bouder et à médire. La
Chine ne pourra pas répondre toute seule à tous les besoins de développement de
l'Afrique, qui a besoin d'autant d'aide que possible.
Dans leurs relations avec l'Afrique, les pays occidentaux devraient apprendre
à la fois de l'histoire et de la Chine. Ce n'est qu'en traitant l'Afrique avec
respect, sur un pied d'égalité et en tenant compte des intérêts des Africains
qu'ils pourront aller loin sur cette terre d'espoir.
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