Les relations et la coopération sino-africaines ont connu un développement vigoureux ces dernières années. La coopération sino-africaine touche non seulement à la construction d'infrastructures telles que des chemins de fer, mais aussi à l'industrie, à l'agriculture, à la santé, à l'énergie ou encore à la culture.
Dans le secteur des infrastructures, le président zimbabwéen et président en exercice de l'Union africaine (UA) Robert Mugabe a souligné lors du 24e sommet de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba, que l'Afrique disposait de ressources abondantes qui devraient être mobilisées pour lancer des projets de construction d'infrastructures telles que des routes, des chemins de fer et des ports.
Selon M. Mugabe, la Chine est l'une des partenaires fiables de l'Afrique et a promis des ressources pour contribuer au développement d'un réseau à grande vitesse, de l'hydroélectricité, de câbles sous-marins et de ports modernes en Afrique.
L'Afrique joue un rôle de plus en plus important sur la scène internationale et est un nouveau pôle de croissance économique mondiale, et les infrastructures du transport y constituent une base importante de l'accélération de la croissance économique. Le chemin de fer de Benguela en Angola, terminé en août 2014 et qui parcourt 1.344 km entre 67 gares à une vitesse de 90 kilomètres, donne accès à la partie intérieure de l'Angola. Le projet a employé quelque 100.000 habitants au cours de sa construction et a offert une formation de technicien à plus de 10.000 habitants locaux.
Quant à la construction d'un chemin de fer le long de la côte du Nigeria qui sera réalisée par la Chine, le projet adoptera des normes technologiques chinoises, et permettra de créer jusqu'à 200.000 emplois locaux, directement ou indirectement. Jusqu'à 30.000 postes de travail fixes pourraient également être créés une fois que le chemin de fer sera opérationnel.
La Chine est prête à partager sa technologie et ses expériences sur la construction de chemins de fer et à coopérer avec l'Afrique dans la conception de projets, la construction, l'équipement, la gestion, la formation de personnel et le financement.
En ce qui concerne les investissements dans l'industrie, les entreprises chinoises construisent des usines en Afrique. En Ethiopie, une entreprise chinoise privée a fourni des emplois à des jeunes locaux en ouvrant une usine de chaussures. "Lors de l'ouverture de l'usine en 2012, des centaines d'habitants locaux ont fait la queue pour postuler à un emploi. La scène était vraiment spectaculaire", a indiqué Liu Guijin, ancien représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines.
L'Afrique a une importante population jeune, plus de 200 millions de jeunes africains étant âgés de 15 à 24 ans. En investissant et en construisant des usines en Afrique, les sociétés chinoises aident à soulager la pression du chômage sur le continent.
A l'égard de la coopération sino-africaine dans le domaine de l'agriculture, des observateurs ont indiqué que la Chine était considérée comme un important partenaire agricole dans des pays africains tels que la Guinée-Bissau, le Zimbabwe, le Niger et le Congo-Brazzaville.
Au Congo-Brazzaville, par exemple, des spécialistes chinois aident à former des agriculteurs locaux et à cultiver des produits agricoles adaptés à l'environnement local dans le Centre de démonstration des techniques agricoles (CDTA) de Brazzaville, qui est financé par la Chine et a été inauguré officiellement en septembre 2012.
Sur le plan médical, la Chine a envoyé des spécialistes d'Ebola en Afrique de l'Ouest, qui ont formé 5.093 médecins, infirmiers et travailleurs de santé communautaires en Sierra Leone, 1.823 au Liberia, 1.481 en Guinée et 1.805 dans six autres pays de la région.
Depuis la fondation de la République populaire de Chine, le pays a envoyé des équipes et missions médicales dans de nombreux pays africains, tels que l'Algérie, le Tchad ou encore le Sénégal.
Source: Agence de presse Xinhua
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