Pour être de la partie, la société civile africaine met Obama sous pression
Article publié le 23 juillet 2014, de Sen24heures.com
Alors que le président américain Barack Obama a convié des dirigeants africains au premier sommet du 4 au 6 au États-Unis, des organisations de la société civile demandent à être de la partie.
Un communiqué en faisant état, daté de ce mercredi, informe qu’« une coalition d’ONG internationales et la société civile africaine ont demandé au Président Barack Obama d’accorder une place à la société civile à la table des discussions et d’aborder les sujets essentiels que sont les droits de l’homme et la bonne gouvernance ».D’ailleurs souligne la même source, une pétition en ligne (http://chn.ge/1mGbh5h) adressée au Président Obama a été lancée la semaine dernière sur le site www.we-are-africa.org. En outre, ajoute-t-on, une campagne de réseaux sociaux correspondante appelée #WeAreAfrica, a également été lancée sur Twitter.
Selon l’annonce faite le 21 janvier dernier sur le site internet de la Maison Blanche, l’objectif du sommet est de « renforcer les liens avec l’une des régions les plus dynamiques du monde ». Et l’accent devrait être mis « les objectifs de l’administration américaine en matière de commerce et d’investissement et sur son engagement vers la sécurité et la gouvernance démocratique » en Afrique où le les pays de l’Oncle Sam accuse du retard par rapport au rival chinois.
Dans un article publié le 22 janvier 2014, le site en ligne jeuneafrique.com, notait : « Une liste circule en effet à la Maison Blanche reprenant 47 pays qui seraient en "bonnes relations avec les États-Unis" et dont les dirigeants seraient potentiellement les bienvenus aux États-Unis. »
L’article cite, entre autres, le président rwandais Paul Kagamé, pourtant critiqué sur une répression de son opposition, les dirigeants du Kenya - le président Uhuru Kenyatta et son vice-président William Ruto, poursuivis pour crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale (CPI).
En revanche, plusieurs autres chefs d’Etat ou de gouvernement n’ont pas été retenus, notamment le président soudanais, Omar el-Béchir, recherché par la CPI, son homologue zimbabwéen Robert Mugabe, interdits de voyager aux États-Unis.
Cependant, beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis lors, puisque des pays mis à l’index par l’Union africain (UA) ont entre temps réintégrer le « club » à la faveur d’une « normalisation » de leurs institutions. Il s’agit de l’Égypte, Madagascar, Guinée-Bissau, etc. Seront-ils conviés au raout américano-africain ?
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