Les études de l’engagement de la Chine en Afrique se concentrent souvent sur les bénéfices que Pékin tire du continent noir ou sur l’impact des investissements chinois sur les pays africains, en témoigne la prééminence du concept de Chinafrique dans le débat médiatique en France. Aussi, la RAND Corporation publie une analyse des relations sino-africaines basées, non pas sur une mécanique à sens unique, mais sur une dynamique à double sens.
Il ressort premièrement de cette analyse que la Chine et l’Afrique ont des intérêts entremêlés. Ainsi, l’Afrique présente quatre intérêts stratégiques englobants pour la Chine : l’accès aux ressources naturelles (en particulier le pétrole et le gaz), des marchés pour les exportations chinoises, une légitimité politique pour Pékin, et une stabilité et une sécurité suffisantes pour poursuivre ses activités commerciales. De l’autre côté, les gouvernements africains attendent de la Chine qu’elle leur procure une reconnaissance et une légitimité politiques et qu’elle contribue à leur développement économique à travers des aides, des investissements, la construction d’infrastructures et le commerce.
Les chercheurs de la RAND ont également analysé l’impact de l’engagement chinois dans les pays africains. Parmi les effets positifs, on trouve la création d’emplois, le développement d’infrastructures dramatiquement nécessaires et une augmentation de la croissance économique, en particulier dans des secteurs ou des régions géographiques dans lesquels les institutions financières internationales et les pays occidentaux sont peu disposés à investir. Néanmoins, l’impact de l’engagement chinois a également des effets négatifs qui sont le maintien au pouvoir de régimes non-démocratiques, le renforcement de la dépendance des Etats africains aux matières premières et à la main d’œuvre non-qualifiée, et la fermeture de nombreuses usines, notamment dans le textile.
L’étude du RAND s’est également concentrée sur les perceptions en Afrique de l’engagement de la Chine et sur les réactions de Pékin face à celles-ci. Ainsi, si les leaders, les gouvernements et les peuples africains ont généralement une image positive de l’engagement chinois, il apparaît que l’opinion publique est négativement impactée par le sentiment que les investissements chinois contribuent à la corruption, aux conditions de travail difficiles et aux relocalisations d’emploi. Face à cela et pour construire des relations sur le long terme en Afrique, la Chine s’est employée à développer son soft power et à offrir plus d’aides dans des secteurs comme la santé, la sécurité et le développement durable.
Enfin, en tant que think tank américain, la RAND Corporation s’est intéressée aux implications de l’engagement chinois en Afrique pour la politique des Etats-Unis. Ainsi, il apparaît que Washington et Pékin ne rivalisent pas directement en Afrique en termes d’influence et d’accès stratégiques. Aussi, les exemples de coopération sino-américaine en Afrique sont peu nombreux et, selon les chercheurs de la RAND, les opportunités pour une meilleure collaboration restent limitées. Dans ce contexte, un engagement commercial plus prononcé des Etats-Unis sur les marchés africains pourrait générer une concurrence avec la Chine qui bénéficierait et aux pays africains et aux intérêts américains.
Source : RAND Corporation, Rapport
Les chercheurs de la RAND ont également analysé l’impact de l’engagement chinois dans les pays africains. Parmi les effets positifs, on trouve la création d’emplois, le développement d’infrastructures dramatiquement nécessaires et une augmentation de la croissance économique, en particulier dans des secteurs ou des régions géographiques dans lesquels les institutions financières internationales et les pays occidentaux sont peu disposés à investir. Néanmoins, l’impact de l’engagement chinois a également des effets négatifs qui sont le maintien au pouvoir de régimes non-démocratiques, le renforcement de la dépendance des Etats africains aux matières premières et à la main d’œuvre non-qualifiée, et la fermeture de nombreuses usines, notamment dans le textile.
L’étude du RAND s’est également concentrée sur les perceptions en Afrique de l’engagement de la Chine et sur les réactions de Pékin face à celles-ci. Ainsi, si les leaders, les gouvernements et les peuples africains ont généralement une image positive de l’engagement chinois, il apparaît que l’opinion publique est négativement impactée par le sentiment que les investissements chinois contribuent à la corruption, aux conditions de travail difficiles et aux relocalisations d’emploi. Face à cela et pour construire des relations sur le long terme en Afrique, la Chine s’est employée à développer son soft power et à offrir plus d’aides dans des secteurs comme la santé, la sécurité et le développement durable.
Enfin, en tant que think tank américain, la RAND Corporation s’est intéressée aux implications de l’engagement chinois en Afrique pour la politique des Etats-Unis. Ainsi, il apparaît que Washington et Pékin ne rivalisent pas directement en Afrique en termes d’influence et d’accès stratégiques. Aussi, les exemples de coopération sino-américaine en Afrique sont peu nombreux et, selon les chercheurs de la RAND, les opportunités pour une meilleure collaboration restent limitées. Dans ce contexte, un engagement commercial plus prononcé des Etats-Unis sur les marchés africains pourrait générer une concurrence avec la Chine qui bénéficierait et aux pays africains et aux intérêts américains.
Source : RAND Corporation, Rapport
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