LE MONDE | • Mis à jour le|Harold Thibault (Shanghaï, correspondance)
Y a-t-il un grand dessein chinois ? Professeur à Sciences Po et ancien dirigeant de banque, Claude Meyer préfère postuler que l’ascension internationale de la deuxième économie du monde a d’abord pour but de remédier à ses propres faiblesses. Premier constat, même si certains acteurs privés tentent le grand voyage, c’est davantage l’Etat-parti qui sort de ses frontières. D’un côté ses banques, de l’autre ses entreprises publiques, sont les « mains droite et gauche » du même grand horloger, le Parti communiste.
Il s’agit d’abord de sécuriser l’accès aux ressources naturelles, notamment par le biais des compagnies énergétiques. Malgré d’importantes ressources, la croissance de ses besoins fait que la Chine craint les pénuries. Elle s’est imposée comme premier partenaire commercial de l’Afrique, pour son pétrole d’abord, et enregistre avec elle un déficit commercial. P
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