Neuf étudiants sénégalais, six hommes et trois femmes, de l'Institut Confucius de Dakar, ont jugé "fantastique et très intéressant" leur récent voyage d'études en Chine, en compagnie du responsable chinois de l'établissement.
Ces étudiants sénégalais qui venaient de terminer un voyage de deux semaines en Chine après avoir bouclé quatre mois d'apprentissage de la langue chinoise à l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, se sont dits émerveillés par l'économie, la culture, la gastronomie chinoises, entre autres.
L'Institut Confucius a été ouvert au sein de l'UCAD le 3 décembre 2012 et a commencé ses cours en mars 2013. "Entre mars et juillet, les étudiants de l'institut ont appris la langue, la calligraphie et la culture chinoises", se réjouit Gong Desheng, responsable chinois de l'Institut Confucius. Ces connaissances apprises à Dakar ont été approfondies sur place au cours de leur séjour en Chine. "Ce séjour était fantastique et très intéressant. Nous avons fait pleins de découvertes, de connaissances, et d'études", lance Mouhamed Chérif Dai Diallo.
"Il m'a permis de connaître la Chine en sa dimension économique et culturelle, et en même temps la calligraphie et la gastronomie chinoise. On a mangé que du chinois, en plus le thé chinois est fantastique", ajoute-t-il.
Cet avis est partagé par son camarade de classe Yaya Badiane, qui ajoute : "la Chine est un pays magnifique qui s'intéresse au devenir du continent africain. Ce voyage d'études a approfondi notre formation. On a eu à apprendre la culture chinoise dans sa diversité. On ne finira jamais de l'apprendre".
"La Chine qui est un pays formidable intéresse l'Afrique. Donc, c'est aux Africains de lui offrir les opportunités d'investir davantage dans ce continent", propose Mohamed Chérif. Lorsqu'on lui demande pour quelles raisons il apprend le chinois, cet étudiant en master en sciences juridiques et politiques à l'UCAD, considère qu'il est "intéressant d'apprendre le chinois en raison de la dimension économique et culturelle de la Chine, un pays émergent".
"C'est un bonus pour moi de parler différentes langues. En plus du français, je parle l'anglais, l'espagnol, l'arabe et je me débrouille très bien en chinois", se glorifie-t-il. Quant à Yaya Badiane, ex-agent de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, il déclare apprendre le chinois "pour m'enrichir culturellement et faire des affaires".
Le voyage d'études des étudiants de l'Institut Confucius de Dakar a été organisé par l'institut mère Han Ban (Bureau de la Commission pour la diffusion internationale du chinois), un organisme qui fait partie du ministère chinois de l'Education.
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