Avec ses 600 millions d’internautes, le gouvernement chinois dont le pays est ouvert à l’Internet depuis vingt ans déjà, a pris conscience du rôle important du réseau des réseaux dans le développement de son économie nationale, des services sociaux, de la promotion du progrès scientifique et technologique, mais également des dangers de cette technologie lorsque celle-ci n’est pas bien orientée. Aussi, la Chine se présente-t-elle, aujourd’hui, comme un modèle de gestion de cet outil, notamment avec son système d’encadrement et de sécurisation contre tout débordement.
Dans le cadre du séminaire de formation organisé à l’endroit des officiels de la presse et des journalistes des pays d’Afrique francophone, le professeur Min Dahong, spécialiste de la gestion d’internet en Chine et chercheur de l’Académie chinoise des sciences sociales, a mis à contribution son savoir pour expliquer, aux participants, les mécanismes et politiques adoptés par le gouvernement chinois pour gérer et promouvoir l’accès de l’internet en Chine, mais aussi au sein des médias.
Pour le Pr Min Dahong, «l’édification, l’usage et la bonne gestion de l’Internet concernent la prospérité et le développement de l’économie nationale, l’harmonie sociale, la sûreté, la souveraineté et la dignité de l’Etat ainsi que les intérêts fondamentaux du peuple». De ce fait, la République populaire de Chine a consenti 4300 milliards de yuans pour la construction d’infrastructures dédiées au développement de l’Internet dans l’ensemble du pays. Elle a également encouragé la création de l’association Internet de Chine ayant pour objectif de promouvoir le développement de l’Internet, de servir les internautes et d’appliquer les décisions du gouvernement.
«La Chine s’attache une gestion juridique, scientifique et efficace de l’internet, tout en cherchant à perfectionner son système de gestion qui associe législation, supervision administrative, autodiscipline professionnelle, surveillance publique et sensibilisation de la société», a expliqué Min Dahong avant de préciser que «cette gestion a pour objectifs principaux de promouvoir l’accès général et sans obstacle à l’Internet ainsi que le développement sain et soutenu de celui-ci, protéger selon la loi, la liberté d’expression des citoyens sur Internet, normaliser la diffusion des informations…».
«Pour intensifier la surveillance du public sur les services Internet, la Chine a créé successivement des établissements de réception des dénonciations publiques tels que : le centre de dénonciation des informations illégales et douteuses sur internet, le site de dénonciation des cybercriminalités, le centre 12390 de dénonciation des publications pornographiques et illégales et des violences des droits d’auteur», a conclu le professeur Min Dahong.
Pour Ndiaye Ibrahima, journaliste sénégalais, cet ensemble de mesures et texte adoptés par le gouvernement chinois, laissent penser que la gestion de l’internet made in Chine vise plutôt à contrôler et surveiller la population que de l’offrir un cadre optimisé d’accès à internet. Une idée partagée par l’ensemble des séminaristes qui trouvent que ce système est un peu trop restrictif.
En plus de ses 2,94 millions de sites web, la Chine regorge en elle seule 1918 quotidiens d’information, 9867 journaux, 2579 radios et TV, 2 agences de presse pour un quota de 248101 journalistes disposants d’une carte de presse
Dans le cadre du séminaire de formation organisé à l’endroit des officiels de la presse et des journalistes des pays d’Afrique francophone, le professeur Min Dahong, spécialiste de la gestion d’internet en Chine et chercheur de l’Académie chinoise des sciences sociales, a mis à contribution son savoir pour expliquer, aux participants, les mécanismes et politiques adoptés par le gouvernement chinois pour gérer et promouvoir l’accès de l’internet en Chine, mais aussi au sein des médias.
Pour le Pr Min Dahong, «l’édification, l’usage et la bonne gestion de l’Internet concernent la prospérité et le développement de l’économie nationale, l’harmonie sociale, la sûreté, la souveraineté et la dignité de l’Etat ainsi que les intérêts fondamentaux du peuple». De ce fait, la République populaire de Chine a consenti 4300 milliards de yuans pour la construction d’infrastructures dédiées au développement de l’Internet dans l’ensemble du pays. Elle a également encouragé la création de l’association Internet de Chine ayant pour objectif de promouvoir le développement de l’Internet, de servir les internautes et d’appliquer les décisions du gouvernement.
«La Chine s’attache une gestion juridique, scientifique et efficace de l’internet, tout en cherchant à perfectionner son système de gestion qui associe législation, supervision administrative, autodiscipline professionnelle, surveillance publique et sensibilisation de la société», a expliqué Min Dahong avant de préciser que «cette gestion a pour objectifs principaux de promouvoir l’accès général et sans obstacle à l’Internet ainsi que le développement sain et soutenu de celui-ci, protéger selon la loi, la liberté d’expression des citoyens sur Internet, normaliser la diffusion des informations…».
«Pour intensifier la surveillance du public sur les services Internet, la Chine a créé successivement des établissements de réception des dénonciations publiques tels que : le centre de dénonciation des informations illégales et douteuses sur internet, le site de dénonciation des cybercriminalités, le centre 12390 de dénonciation des publications pornographiques et illégales et des violences des droits d’auteur», a conclu le professeur Min Dahong.
Pour Ndiaye Ibrahima, journaliste sénégalais, cet ensemble de mesures et texte adoptés par le gouvernement chinois, laissent penser que la gestion de l’internet made in Chine vise plutôt à contrôler et surveiller la population que de l’offrir un cadre optimisé d’accès à internet. Une idée partagée par l’ensemble des séminaristes qui trouvent que ce système est un peu trop restrictif.
En plus de ses 2,94 millions de sites web, la Chine regorge en elle seule 1918 quotidiens d’information, 9867 journaux, 2579 radios et TV, 2 agences de presse pour un quota de 248101 journalistes disposants d’une carte de presse
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