CHINE AFRIQUE

POUR DES RELATIONS RESPECTUEUSES, AMICALES, FRANCHES ET FRATERNELLES

dimanche 25 août 2013

La Chine, principal investisseur en Afrique - Afriquinfos

La Chine, principal investisseur en Afrique - Afriquinfos
Sur fond de crise économique mondiale, les pays émergents, notamment la Chine, sont progressivement devenus les nouveaux moteurs de croissance de l'Afrique. En tant que principal investisseur dans le secteur des infrastructures en Afrique, la Chine améliore l'environnement d'investissement et renforce le potentiel de développement du continent.
Vendredi 23 août 2013 | 14:24 UTC
Selon un récent rapport du cabinet d'audit Ernest & Young qui fait état du potentiel d'attraction de l'Afrique en 2013, le taux de croissance des projets d'investissement sur le marché africain des pays émergents a dépassé les 20,7%, contre 8,4% pour les pays développés.
Les pays émergents investissent de plus en plus en Afrique. Le nombre de projets dans lesquels ils ont investi sur le continent a bondi de 99 en 2003 à 538 en 2011, soit 319 de plus que les pays développés.
Le manque d'infrastructures en Afrique constitue un obstacle majeur à la croissance sur le continent. L'Afrique compte environ 90.000 km de chemins de fer, soit 1/20 de la longueur des chemins de fer européens. La plupart des pays africains connaissent des pénuries d'électricité et moins de 60% de la population africaine a accès à l'eau potable.
La Chine a toujours encouragé les entreprises chinoises expérimentées à coopérer avec l'Afrique. Depuis l'établissement en 2000 du Forum de coopération sino-africain, les deux parties ont placé la construction des infrastructures au centre de leur coopération.
Malgré la récession de l'économie mondiale, la valeur des nouveaux contrats de chantier à l'étranger signés par la Chine s'est élevée à 156,5 milliards de dollars en 2012, soit une hausse de 10% par rapport à 2011.
Selon Mo Wenhe, président général de China Harbour Engineering Co. Ltd, l'entreprise a traité en 2012 des projets d'une valeur de 1,6 milliard de dollars en Afrique, principalement en Afrique du Nord, de l'Ouest et de l'Est. Ce marché émergent représente un quart du nombre total de contrats de l'entreprise.
En outre, le gouvernement chinois continue de soutenir et d'encourager la participation des entreprises chinoises dans la construction d'infrastructures en Afrique et met l'accent sur la coopération en matière de technologies et de gestion en vue d'aider l'Afrique à renforcer sa propre capacité de développement.
La Chine a par exemple installé des pipelines et construit des raffineries afin d'aider des pays comme le Soudan, le Tchad et le Niger à se doter d'une industrie pétrolière complète.
Fin 2012, les investissements directs chinois en Afrique avaient dépassé les 15 milliards de dollars. La Chine a investi dans les secteurs du transport, des télécommunications, de l'aménagement et de la gestion des eaux, de l'électricité, ainsi que dans le réseau routier et les infrastructures. Elle a directement investi dans 152 nouveaux projets en Afrique au cours des cinq dernières années.
Jeremy Stevens, économiste du groupe de Standard Bank, a indiqué dans un récent rapport que le renouvellement et la maintenance des infrastructures coûtaient à l'Afrique près de 100 milliards de dollars chaque année et que la Chine était devenue un partenaire très important pour l'Afrique. En effet, depuis 2007 deux tiers des fonds destinés à la construction de nouvelles infrastructures proviennent de Chine.
Par ailleurs, la participation des entreprises chinoises dans la construction d'infrastructures en Afrique crée de nouvelles opportunités pour les secteurs bancaire, immobilier et éducatif du continent. La Chine a non seulement amélioré l'environnement d'investissement en Afrique, mais a aussi créé des opportunités gagnant-gagnant dans sa coopération avec le continent.

vendredi 23 août 2013

Le Kenya, miroir de l'expansion chinoise en Afrique - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Le Kenya, miroir de l'expansion chinoise en Afrique - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain
La visite du Président kényan, poursuivi par la Cour pénale internationale, en Chine n’a pas fait beaucoup d’émules. Elle s’est toutefois révélée payante sur le plan économique, puisqu’un contrat de 5 milliards de dollars a été signé entre les deux pays. Une enveloppe dodue qui servira à la construction d’une ligne de chemin de fer et la mise sur pied de projets énergétiques, dont tous les pays de la Sous-région bénéficieront.

La Chine a été vue d’un mauvais oeil par nombre de puissances occidentales pour avoir accueilli en grande pompe le Président kényan, Uhuru Kenyatta. Elle lui a même déroulé le tapis rouge et organisé une cérémonie d’accueil d’envergure pour l’honorer, alors que ce dernier est toujours poursuivi par la Cour pénale internationale pour sa responsabilité dans les violences post-électorales de 2007 qui ont fait plus de 1 500 morts. Pékin, qui s’attendait à ce qu’on murmure des critiques à son encontre pour avoir tendu la main au dirigeant que des pays comme la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis boudent, a joué une nouvelle fois de plus sa meilleure carte : celle de la non-ingérence.
Contrat de 5 milliards de dollars à la clé
Sans doute sa meilleure arme pour sceller de gros contrats avec ses partenaires économiques. Et c’est bien connu, le Kenya, qui s’est hissé au rang de la première puissance en Afrique de l’est, est un grand partenaire de Pékin. D’ailleurs cette visite en Chine était une des promesses de campagne d’Uhuru Kenyatta, s’engageant durant son mandat à renforcer le partenariat entre Pékin et Nairobi. Pas étonnant donc que le séjour du dirigeant kényan ait accouché d’un contrat de 5 milliards de dollars scellé par les deux pays. Cette enveloppe dodue sera utilisée pour la mise sur pied de projets énergétiques et la construction de lignes ferroviaires qui devraient relier le port de Mombasa à Malaba, à la frontière de l’Ouganda. Le Kenya ne sera donc pas seul à bénéficier de cette ouvrage, qui sera aussi bénéfique à ses pays voisins. Selon Uhuru Kenyatta, qui défend le partenariat économique de son pays avec la Chine, cette liaison devrait permettre un accès plus rapide du port vers les autres pays de la région, tels que notamment le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi ou encore la République démocratique du Congo.
Une initiative qui devrait également favoriser le commerce inter-africain qui peine toujours à se développer, selon la Banque africaine de développement (BAD), qui s’est exprimée sur la question lors de ses Assemblées annuelles à Marrakech, en mai dernier. Le commerce inter-africain n’est en effet que de 15% sur tout le continent. Ce qui constitue un taux très faible comparé aux autres pays du monde. A l’origine de cette situation qui fait souffrir l’économie du continent, la mauvaise gouvernance, le manque de capitaux, d’infrastructures.
Le Kenya, une porte ouverte vers l’Afrique
Des freins au développement de l’Afrique auxquels la Chine, très critiquée pour son expansion sur le continent, affirme vouloir mettre un terme. Le Kenya est actuellement considéré comme l’un des plus grands partenaires économiques de la Chine, qui y a beaucoup investi déjà et aidé à la réalisation de nombreux projets, notamment des infrastructures. Quelques jours avant son départ pour la Chine, Uhuru Kenyatta a cru bon de rappeler tout cela : « Comme le savent très bien les Kényans, notre pays a grandement bénéficié de l’investissement chinois, en particulier dans les infrastructures. Les routes et les lignes de transmission que nous développons sont toutes le résultat de notre partenariat avec la Chine ». Selon les médias locaux kényans, la Chine envisagerait d’investir dans d’autres secteurs comme l’agro-industrie, la production d’engrais ou encore la technologie. le Président Kenyatta a également réclamé à Pékin d’investir dans le secteur pétrolier kényan.
Alors que la Chine est régulièrement critiquée pour sa politique en Afrique, l’économiste sénégalais Sanou Mbaye pense lui au contraire qu’elle « a fait la différence sur le continent ». Selon lui, son investissement dans de nombreux pays africains a eu des effets positifs. « La Chine a construit des infrastructures, des routes, des chemins de fer. D’ailleurs, elle est en train de construire un chemin de fer qui partira de l’ Éthiopie jusqu’à Djibouti ! Actuellement, il faut savoir que parmi les 19 pays qui ont les économies les plus performantes dans le monde, 10 sont africains ! Je parle particulièrement des pays de l’Afrique de l’Est et Australe, tels que : la Tanzanie, l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, le Burundi, le Ghana, le Nigeria, l’Angola, l’Afrique du Sud et Djibouti », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à Afrik.com en avril 2013.

mardi 20 août 2013

Des responsables africains rejètent les allégations de néocolonialisme visant la Chine

Des responsables africains rejètent les allégations de néocolonialisme visant la Chine
La coopération sino-africaine en matière de santé est basée sur le respect mutuel, a indiqué Dr. Hon. Ruhakana Rugunda, ministre ougandais de la Santé, en marge du Forum ministériel sino-africain sur le développement de la santé qui s'est tenu vendredi.

"La Chine n'impose aucune aide. Ce sont les Africains qui demandent de l'assistance", a noté Rugunda en réponse à des accusations selon lesquelles la Chine exercerait un type de néocolonialisme sur le continent africain.

"(Cette aide) satisfait nos besoins et nous pensons qu'elle nous aide à édifier la capacité propre des peuples ougandais et africains", a-t-il indiqué.

Kassim Issak Osman, ministre djiboutien de la Santé, a estimé que la Chine offrait une assistance bénévole à Djibouti, en dépit du fait que son pays n'offrait quasiment rien sur lequel la Chine pouvait capitaliser.

"La Chine offre des dons inconditionnels et ne nous demande rien en retour, ce que peu de pays font. C'est peut être la pure jalousie des pays qui ne nous ont jamais aidés mais pointent du doigt la coopération entre la Chine et Djibouti", a noté M. Osman.

Les représentants de la Chine et de 48 pays africains ainsi que de huit organisations internationales ont participé au forum. Parmi eux, figurent Margaret Chan, directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA et Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du Fonds des Nations unies pour la population.

Le président chinois Xi Jinping s'est engagé lors du forum à continuer les efforts pour promouvoir les soins médicaux et la coopération liée au développement avec les pays africains.

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune
Des douzaines de ministres africains de la Santé et des fonctionnaires chinois de la santé se sont réunis à l’occasion du Forum ministériel sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé pour coordonner les nouveaux efforts qu’il convient de déployer afin de soutenir les progrès à long terme en santé en Afrique et préparer l’avenir de la coopération sino-africaine en matière de santé.
Il s’agit de la toute première conférence des ministres de la Santé tenue dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) depuis sa création en 2000, ce qui démontre le niveau le plus élevé d’engagement politique pour lutter ensemble contre les problèmes de santé les plus urgents en Afrique.
Lors du Forum, les ministres et les représentants de la santé ont signé la Déclaration de Pékin sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé, qui définit une feuille de route pour résoudre ensemble les principales difficultés devant lesquelles se trouvent les pays africains, en particulier le VIH, le paludisme, les bilharzioses, la santé reproductive, les vaccinations et les maladies à prévention vaccinale. Selon la déclaration, la Chine et les pays africains déploieront de nouveaux efforts pour trouver des solutions de santé durables et à long terme, par exemple en multipliant les partenariats sur la recherche conjointe et en palliant au manque de travailleurs de santé.« La Chine et les pays africains bénéficient d’un partenariat solide et efficace pour la santé depuis plus de cinquante ans. Celui-ci se fonde sur les expériences et la vision que nous avons en commun pour un avenir meilleur et plus sain pour tous nos citoyens, » nous explique la ministre Sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck. « La Déclaration de Pékin renforce les engagements de nos gouvernements qui consistent à élaborer et mettre en œuvre des stratégies relevant de l’initiative des pays afin de réaliser des progrès durables dans le secteur de la santé et d’améliorer la vie des habitants de tout le continent. »Cette année marque le 50e anniversaire de l’assistance médicale chinoise envoyée en Afrique, dont la première équipe en Algérie en 1963. Depuis lors, des milliers de membres du personnel médical ont assuré des services dans 43 pays africains. La Chine a également collaboré avec des partenaires africains et des organisations internationales pour construire des hôpitaux et des centres de prévention du paludisme, former du personnel médical et accroître l’accès aux traitements antipaludiques et autres technologies en santé. Les institutions universitaires et les entreprises privées ont également appuyé ces efforts. À présent, la Chine et les pays africains examinent les moyens de tirer parti de ces progrès pour dégager de nouvelles ressources, des innovations et un esprit d’initiative en vue de réaliser des progrès dans le secteur de la santé en Afrique. « Les citoyens chinois et africains vivent sur la même planète, sous le même ciel. Le partenariat entre la Chine et l’Afrique est enracinée dans l’humanitaire. Comme président Xi l’a décrit, cet amour n’a pas de frontières », a déclaré l’honorable Dre. Li Bin, ministre chinoise de la santé nationale et de la commission de planification familiale. « Je crois que les équipes médicales chinoises vont s’efforcer d’apporter une plus grande contribution dans le futur. »Dans cette nouvelle ère de collaboration, les fonctionnaires d’État chinois et africains et d’autres intervenants collaboreront étroitement pour trouver des solutions durables et relever les défis du secteur de la santé. Au nombre de ces moyens figurent le renforcement de la capacité des ressources humaines dans les pays africains, le soutien de la capacité de fabrication nationale, et l’accès accru à des produits de santé à faibles coûts et de haute qualité. La Chine et les pays africains inviteront le secteur privé dans le but d’encourager le transfert des technologies et d’accroître l’accès à des technologies en santé de haute qualité et à faibles coûts tout en s’assurant que les produits respectent les normes de qualité. La Déclaration insiste sur le fait que les efforts de coopération en matière de santé devront s’aligner sur les priorités des pays africains ainsi que sur les plans de développement nationaux et régionaux Ces efforts conjoints tireront parti des expériences de la Chine en matière d’amélioration de la santé publique dans des contextes où les ressources sont limitées. La Chine partagera également les outils et l’expertise qu’elle a acquis grâce à ses investissements dans la recherche et le développement pour la santé, la production des technologies en santé et ses efforts de réforme actuelle en matière de santé visant à offrir des soins de santé accessibles à tous ses citoyens. En outre, la Chine et les pays africains collaboreront étroitement avec les principaux acteurs en santé mondiale pour soutenir la coopération sino-africaine en matière de santé, notamment les organisations multilatérales, les ONG internationales et les organisations de la société civile. Les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, l’UNFPA, l’UNICEF, l’Union africaine, la Banque mondiale, GAVI Alliance et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme étaient présents au Forum, à titre d’observateurs. Ces partenaires internationaux jouent un rôle crucial dans les progrès ayant déjà été réalisés dans le domaine de la santé tant en Chine que dans les pays africains, et leurs expertises et expériences permettent de soutenir de manière plus efficace et plus organisée une coopération sino-africaine en matière de santé.« Les dizaines d’années d’une collaboration entre la Chine et l’Afrique sont l’expression de l’amitié et de la bonne volonté qui caractérisent leur relation depuis longtemps, » a déclaré la Dre Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. « La Chine est désormais une force importante dans le développement de l’Afrique et comprend une augmentation substantielle des engagements et des obligations. Cette relation offre un bon exemple de coopération Sud-Sud pour le développement qui se fonde sur le respect et les intérêts mutuels. »Le Forum ministériel repose sur des discussions importantes au Botswana à l’occasion de la 4e Table ronde internationale sur la coopération sino-africaine en matière de santé, qui a eu lieu pour la première fois en Afrique en mai 2013. Le Forum est tenu dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), et est organisé par la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de la Chine, anciennement intitulée le ministère de la Santé. Ensemble, ces conférences ont établi les fondements d’une collaboration continue Sud-Sud entre la Chine et les pays africains pour relever les défis urgents en matière de santé.

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune

Des douzaines de ministres africains de la Santé et des fonctionnaires chinois de la santé se sont réunis à l’occasion du Forum ministériel sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé pour coordonner les nouveaux efforts qu’il convient de déployer afin de soutenir les progrès à long terme en santé en Afrique et préparer l’avenir de la coopération sino-africaine en matière de santé.

Il s’agit de la toute première conférence des ministres de la Santé tenue dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) depuis sa création en 2000, ce qui démontre le niveau le plus élevé d’engagement politique pour lutter ensemble contre les problèmes de santé les plus urgents en Afrique.




Lors du Forum, les ministres et les représentants de la santé ont signé la Déclaration de Pékin sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé, qui définit une feuille de route pour résoudre ensemble les principales difficultés devant lesquelles se trouvent les pays africains, en particulier le VIH, le paludisme, les bilharzioses, la santé reproductive, les vaccinations et les maladies à prévention vaccinale. Selon la déclaration, la Chine et les pays africains déploieront de nouveaux efforts pour trouver des solutions de santé durables et à long terme, par exemple en multipliant les partenariats sur la recherche conjointe et en palliant au manque de travailleurs de santé.« La Chine et les pays africains bénéficient d’un partenariat solide et efficace pour la santé depuis plus de cinquante ans. Celui-ci se fonde sur les expériences et la vision que nous avons en commun pour un avenir meilleur et plus sain pour tous nos citoyens, » nous explique la ministre Sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck. « La Déclaration de Pékin renforce les engagements de nos gouvernements qui consistent à élaborer et mettre en œuvre des stratégies relevant de l’initiative des pays afin de réaliser des progrès durables dans le secteur de la santé et d’améliorer la vie des habitants de tout le continent. »Cette année marque le 50e anniversaire de l’assistance médicale chinoise envoyée en Afrique, dont la première équipe en Algérie en 1963. Depuis lors, des milliers de membres du personnel médical ont assuré des services dans 43 pays africains. La Chine a également collaboré avec des partenaires africains et des organisations internationales pour construire des hôpitaux et des centres de prévention du paludisme, former du personnel médical et accroître l’accès aux traitements antipaludiques et autres technologies en santé. Les institutions universitaires et les entreprises privées ont également appuyé ces efforts. À présent, la Chine et les pays africains examinent les moyens de tirer parti de ces progrès pour dégager de nouvelles ressources, des innovations et un esprit d’initiative en vue de réaliser des progrès dans le secteur de la santé en Afrique. « Les citoyens chinois et africains vivent sur la même planète, sous le même ciel. Le partenariat entre la Chine et l’Afrique est enracinée dans l’humanitaire. Comme président Xi l’a décrit, cet amour n’a pas de frontières », a déclaré l’honorable Dre. Li Bin, ministre chinoise de la santé nationale et de la commission de planification familiale. « Je crois que les équipes médicales chinoises vont s’efforcer d’apporter une plus grande contribution dans le futur. »Dans cette nouvelle ère de collaboration, les fonctionnaires d’État chinois et africains et d’autres intervenants collaboreront étroitement pour trouver des solutions durables et relever les défis du secteur de la santé. Au nombre de ces moyens figurent le renforcement de la capacité des ressources humaines dans les pays africains, le soutien de la capacité de fabrication nationale, et l’accès accru à des produits de santé à faibles coûts et de haute qualité. La Chine et les pays africains inviteront le secteur privé dans le but d’encourager le transfert des technologies et d’accroître l’accès à des technologies en santé de haute qualité et à faibles coûts tout en s’assurant que les produits respectent les normes de qualité. La Déclaration insiste sur le fait que les efforts de coopération en matière de santé devront s’aligner sur les priorités des pays africains ainsi que sur les plans de développement nationaux et régionaux Ces efforts conjoints tireront parti des expériences de la Chine en matière d’amélioration de la santé publique dans des contextes où les ressources sont limitées. La Chine partagera également les outils et l’expertise qu’elle a acquis grâce à ses investissements dans la recherche et le développement pour la santé, la production des technologies en santé et ses efforts de réforme actuelle en matière de santé visant à offrir des soins de santé accessibles à tous ses citoyens. En outre, la Chine et les pays africains collaboreront étroitement avec les principaux acteurs en santé mondiale pour soutenir la coopération sino-africaine en matière de santé, notamment les organisations multilatérales, les ONG internationales et les organisations de la société civile. Les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, l’UNFPA, l’UNICEF, l’Union africaine, la Banque mondiale, GAVI Alliance et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme étaient présents au Forum, à titre d’observateurs. Ces partenaires internationaux jouent un rôle crucial dans les progrès ayant déjà été réalisés dans le domaine de la santé tant en Chine que dans les pays africains, et leurs expertises et expériences permettent de soutenir de manière plus efficace et plus organisée une coopération sino-africaine en matière de santé.« Les dizaines d’années d’une collaboration entre la Chine et l’Afrique sont l’expression de l’amitié et de la bonne volonté qui caractérisent leur relation depuis longtemps, » a déclaré la Dre Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. « La Chine est désormais une force importante dans le développement de l’Afrique et comprend une augmentation substantielle des engagements et des obligations. Cette relation offre un bon exemple de coopération Sud-Sud pour le développement qui se fonde sur le respect et les intérêts mutuels. »Le Forum ministériel repose sur des discussions importantes au Botswana à l’occasion de la 4e Table ronde internationale sur la coopération sino-africaine en matière de santé, qui a eu lieu pour la première fois en Afrique en mai 2013. Le Forum est tenu dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), et est organisé par la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de la Chine, anciennement intitulée le ministère de la Santé. Ensemble, ces conférences ont établi les fondements d’une collaboration continue Sud-Sud entre la Chine et les pays africains pour relever les défis urgents en matière de santé.

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle ère de Coopération en Matière de Santé - La Nouvelle Tribune

Des douzaines de ministres africains de la Santé et des fonctionnaires chinois de la santé se sont réunis à l’occasion du Forum ministériel sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé pour coordonner les nouveaux efforts qu’il convient de déployer afin de soutenir les progrès à long terme en santé en Afrique et préparer l’avenir de la coopération sino-africaine en matière de santé.

Il s’agit de la toute première conférence des ministres de la Santé tenue dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) depuis sa création en 2000, ce qui démontre le niveau le plus élevé d’engagement politique pour lutter ensemble contre les problèmes de santé les plus urgents en Afrique.




Lors du Forum, les ministres et les représentants de la santé ont signé la Déclaration de Pékin sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé, qui définit une feuille de route pour résoudre ensemble les principales difficultés devant lesquelles se trouvent les pays africains, en particulier le VIH, le paludisme, les bilharzioses, la santé reproductive, les vaccinations et les maladies à prévention vaccinale. Selon la déclaration, la Chine et les pays africains déploieront de nouveaux efforts pour trouver des solutions de santé durables et à long terme, par exemple en multipliant les partenariats sur la recherche conjointe et en palliant au manque de travailleurs de santé.« La Chine et les pays africains bénéficient d’un partenariat solide et efficace pour la santé depuis plus de cinquante ans. Celui-ci se fonde sur les expériences et la vision que nous avons en commun pour un avenir meilleur et plus sain pour tous nos citoyens, » nous explique la ministre Sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck. « La Déclaration de Pékin renforce les engagements de nos gouvernements qui consistent à élaborer et mettre en œuvre des stratégies relevant de l’initiative des pays afin de réaliser des progrès durables dans le secteur de la santé et d’améliorer la vie des habitants de tout le continent. »Cette année marque le 50e anniversaire de l’assistance médicale chinoise envoyée en Afrique, dont la première équipe en Algérie en 1963. Depuis lors, des milliers de membres du personnel médical ont assuré des services dans 43 pays africains. La Chine a également collaboré avec des partenaires africains et des organisations internationales pour construire des hôpitaux et des centres de prévention du paludisme, former du personnel médical et accroître l’accès aux traitements antipaludiques et autres technologies en santé. Les institutions universitaires et les entreprises privées ont également appuyé ces efforts. À présent, la Chine et les pays africains examinent les moyens de tirer parti de ces progrès pour dégager de nouvelles ressources, des innovations et un esprit d’initiative en vue de réaliser des progrès dans le secteur de la santé en Afrique. « Les citoyens chinois et africains vivent sur la même planète, sous le même ciel. Le partenariat entre la Chine et l’Afrique est enracinée dans l’humanitaire. Comme président Xi l’a décrit, cet amour n’a pas de frontières », a déclaré l’honorable Dre. Li Bin, ministre chinoise de la santé nationale et de la commission de planification familiale. « Je crois que les équipes médicales chinoises vont s’efforcer d’apporter une plus grande contribution dans le futur. »Dans cette nouvelle ère de collaboration, les fonctionnaires d’État chinois et africains et d’autres intervenants collaboreront étroitement pour trouver des solutions durables et relever les défis du secteur de la santé. Au nombre de ces moyens figurent le renforcement de la capacité des ressources humaines dans les pays africains, le soutien de la capacité de fabrication nationale, et l’accès accru à des produits de santé à faibles coûts et de haute qualité. La Chine et les pays africains inviteront le secteur privé dans le but d’encourager le transfert des technologies et d’accroître l’accès à des technologies en santé de haute qualité et à faibles coûts tout en s’assurant que les produits respectent les normes de qualité. La Déclaration insiste sur le fait que les efforts de coopération en matière de santé devront s’aligner sur les priorités des pays africains ainsi que sur les plans de développement nationaux et régionaux Ces efforts conjoints tireront parti des expériences de la Chine en matière d’amélioration de la santé publique dans des contextes où les ressources sont limitées. La Chine partagera également les outils et l’expertise qu’elle a acquis grâce à ses investissements dans la recherche et le développement pour la santé, la production des technologies en santé et ses efforts de réforme actuelle en matière de santé visant à offrir des soins de santé accessibles à tous ses citoyens. En outre, la Chine et les pays africains collaboreront étroitement avec les principaux acteurs en santé mondiale pour soutenir la coopération sino-africaine en matière de santé, notamment les organisations multilatérales, les ONG internationales et les organisations de la société civile. Les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, l’UNFPA, l’UNICEF, l’Union africaine, la Banque mondiale, GAVI Alliance et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme étaient présents au Forum, à titre d’observateurs. Ces partenaires internationaux jouent un rôle crucial dans les progrès ayant déjà été réalisés dans le domaine de la santé tant en Chine que dans les pays africains, et leurs expertises et expériences permettent de soutenir de manière plus efficace et plus organisée une coopération sino-africaine en matière de santé.« Les dizaines d’années d’une collaboration entre la Chine et l’Afrique sont l’expression de l’amitié et de la bonne volonté qui caractérisent leur relation depuis longtemps, » a déclaré la Dre Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. « La Chine est désormais une force importante dans le développement de l’Afrique et comprend une augmentation substantielle des engagements et des obligations. Cette relation offre un bon exemple de coopération Sud-Sud pour le développement qui se fonde sur le respect et les intérêts mutuels. »Le Forum ministériel repose sur des discussions importantes au Botswana à l’occasion de la 4e Table ronde internationale sur la coopération sino-africaine en matière de santé, qui a eu lieu pour la première fois en Afrique en mai 2013. Le Forum est tenu dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), et est organisé par la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de la Chine, anciennement intitulée le ministère de la Santé. Ensemble, ces conférences ont établi les fondements d’une collaboration continue Sud-Sud entre la Chine et les pays africains pour relever les défis urgents en matière de santé.

La Côte d'Ivoire veut s'inspirer de l'expérience chinoise en matière de santé

La Côte d'Ivoire veut s'inspirer de l'expérience chinoise en matière de santé
La ministre ivoirienne de la Santé, Raymonde Goudou-Coffie, estime que l'exemple de la Chine en matière de collaboration entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne est "une voie à explorer" en Afrique et particulièrement en Côte d'Ivoire.
"L'exemple réussi de la Chine en matière d'utilisation de la médecine traditionnelle et moderne dans les structures sanitaires est une voie à explorer", selon une note d'information du ministère de la Santé citant Mme Goudou-Coffie de retour d'un voyage de trois jours en Chine.
La ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le sida a séjourné en Chine de jeudi à dimanche dans le cadre du 3ème forum sino-africain des ministres en charge de la santé visant à favoriser la coopération et la communication en matière de la santé et d'identifier les priorités entre les deux parties.
Au cours de son séjour en Chine, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le sida, a visité l'hôpital de l'Amitié sino- japonaise (ASJ) de Beijing, édifice entièrement "numérisé".
Un partenariat a été envisagé entre l'ASJ et le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon (Abidjan) où un embryon de télémédecine est en cours à travers la numérisation du dossier médical patient.
En sa qualité de présidente de l'assemblée des ministres de la Santé de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Mme Goudou Coffie a souligné les efforts conjoints des parties africaine et chinoise dans le cadre de cette coopération.
"Elle a permis de réaliser en Afrique de nombreux centres de recherche sur le paludisme et la construction ou la remise à niveau des hôpitaux", a-t-elle indiqué non sans relever les difficultés rencontrées par les pays africains en matière de santé.
"Nos pays sont exposés aux fardeaux des endémies et des pandémies de toutes sortes qui affectent les forces vives et dépouillent nos pays de ses bras valides, à cela s'ajoutent les faiblesses des systèmes nationaux de santé, la persistance des paiements directs et les ruptures récurrentes de médicaments et vaccins", a-t-elle souligné.
Pour Mme Goudou-Coffie face à la "faiblesse" des Etats africains à "relever seuls ces défis", il apparaît "nécessaire" d'engager la communauté internationale pour une synergie d'actions. Fin

Source: Agence de presse Xinhua

lundi 19 août 2013

L’ «empire du Milieu» s’ouvre aux journalistes de l’Afrique francophone - Gabonreview.com | Actualité du Gabon | | Gabonreview.com | Actualité du Gabon | 

L’ «empire du Milieu» s’ouvre aux journalistes de l’Afrique francophone - Gabonreview.com | Actualité du Gabon | | Gabonreview.com | Actualité du Gabon | 
Le Gabon, par le biais de deux journalistes du média en ligne Gabonreview, prend part depuis le 15 août 2013 et ce pendant trois semaines à Pékin, au séminaire pour les officiels de presse et les journalistes des pays d’Afrique francophone, organisé par le centre de formation du Bureau d’information du Conseil des affaires d’État de la République populaire de Chine, en partenariat avec le ministère du Commerce du même pays.
Les séminaristes africains devant la cité interdite, ancienne demeure de l’empereur, Beijing en Chine. ©Gabonreview/Loic Ntoutoume
Les séminaristes africains devant la cité interdite, ancienne demeure de l’empereur, Beijing en Chine. ©Gabonreview/Loic Ntoutoume
Dans le cadre du 10e anniversaire du projet de séminaire de formation destiné aux hommes de media du continent noir, la ville de Beijing en Chine accueille depuis le 15 août dernier, près d’une vingtaine de journalistes et officiels de presse des pays d’Afrique francophone.
«L’amitié entre la Chine et l’Afrique est vieille et se transmet de génération en génération et représente un volet important de notre diplomatie. C’est la raison pour laquelle nous attachons du prix à cette rencontre annuelle initiée depuis 2003», a déclaré le directeur adjoint du Bureau d’information du Conseil des affaires d’État de la République populaire de Chine, Ding Xiao Ming.
Il s’agit, en effet, pendant vingt-un jours, pour les représentants de l’Algérie, du Burundi, du Cameroun, des Comores, du Congo, de Djibouti, du Gabon, de Guinée Bissau, de Guinée Conakry, de Madagascar, du Niger, du Sénégal, des Seychelles et de la Tunisie, d’échanger à travers des conférences portant sur des thèmes divers tels que le développement économique et la réforme d’ouverture de la Chine, la situation générale de la Chine, la gestion de l’Internet chinois.
Et pour joindre l’utile à l’agréable, les séminaristes profiteront de leur séjour pékinois pour visiter les sites de l’histoire antique chinoise, à savoir la Cité interdite, le Temple du Ciel, et la grande Muraille à Mutianyu.
«Cette rencontre d’échange vise à renforcer la coopération entre la Chine et l’Afrique francophone et également à permettre aux hommes de média d’apprendre à mieux connaitre cette vieille civilisation qui est la Chine à travers ses réalités (culturelles, politiques, économiques et sociales). C’est pour nous une grande joie de vous inviter chez nous partager avec nous des informations justes, loin de celles distillées à travers certains médias africains», a poursuivi Ding Xiao Ming.
Relevant du Bureau de l’information du Conseil des affaires d’Etat et jouissant du statut de personnalité morale indépendante, le centre de formation du Bureau de l’information du Conseil des affaires d’Etat (Bicae) organise avec succès, depuis sa création, des stages de formation pour les fonctionnaires des pays africains et des séjours des délégations de haut niveau des médias des pays de l’Amérique latine

La gestion chinoise de l’Internet expliquée aux journalistes africains - Gabonreview.com | Actualité du Gabon | | Gabonreview.com | Actualité du Gabon | 

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Avec ses 600 millions d’internautes, le gouvernement chinois dont le pays est ouvert à l’Internet depuis vingt ans déjà, a pris conscience du rôle important du réseau des réseaux dans le développement de son économie nationale, des services sociaux, de la promotion du progrès scientifique et technologique, mais également des dangers de cette technologie lorsque celle-ci n’est pas bien orientée. Aussi, la Chine se présente-t-elle, aujourd’hui, comme un modèle de gestion de cet outil, notamment avec son système d’encadrement et de sécurisation contre tout débordement.
Journalistes burundais pendant la conférence sur la gestion de l’internet chinois ©Gabonreview/Loïc Ntoutoume
Journalistes burundais pendant la conférence sur la gestion de l’internet chinois ©Gabonreview/Loïc Ntoutoume
Dans le cadre du séminaire de formation organisé à l’endroit des officiels de la presse et des journalistes des pays d’Afrique francophone, le professeur Min Dahong, spécialiste de la gestion d’internet en Chine et chercheur de l’Académie chinoise des sciences sociales, a mis à contribution son savoir pour expliquer, aux participants, les mécanismes et politiques adoptés par le gouvernement chinois pour gérer et promouvoir l’accès de l’internet en Chine, mais aussi au sein des médias.
Pour le Pr Min Dahong, «l’édification, l’usage et la bonne gestion de l’Internet concernent la prospérité et le développement de l’économie nationale, l’harmonie sociale, la sûreté, la souveraineté et la dignité de l’Etat ainsi que les intérêts fondamentaux du peuple». De ce fait, la République populaire de Chine a consenti 4300 milliards de yuans pour la construction d’infrastructures dédiées au développement de l’Internet dans l’ensemble du pays. Elle a également encouragé la création de l’association Internet de Chine ayant pour objectif de promouvoir le développement de l’Internet, de servir les internautes et d’appliquer les décisions du gouvernement.
«La Chine s’attache une gestion juridique, scientifique et efficace de l’internet, tout en cherchant à perfectionner son système de gestion qui associe législation, supervision administrative, autodiscipline professionnelle, surveillance publique et sensibilisation de la société», a expliqué Min Dahong avant de préciser que «cette gestion a pour objectifs principaux de promouvoir l’accès général et sans obstacle à l’Internet ainsi que le développement sain et soutenu de celui-ci, protéger selon la loi, la liberté d’expression des citoyens sur Internet, normaliser la diffusion des informations…».
«Pour intensifier la surveillance du public sur les services Internet, la Chine a créé successivement des établissements de réception des dénonciations publiques tels que : le centre de dénonciation des informations illégales et douteuses sur internet, le site de dénonciation des cybercriminalités, le centre 12390 de dénonciation des publications pornographiques et illégales et des violences des droits d’auteur», a conclu le professeur Min Dahong.
Pour Ndiaye Ibrahima, journaliste sénégalais, cet ensemble de mesures et texte adoptés par le gouvernement chinois, laissent penser que la gestion de l’internet made in Chine vise plutôt à contrôler et surveiller la population que de l’offrir un cadre optimisé d’accès à internet. Une idée partagée par l’ensemble des séminaristes qui trouvent que ce système est un peu trop restrictif.
En plus de ses 2,94 millions de sites web, la Chine regorge en elle seule 1918 quotidiens d’information, 9867 journaux, 2579 radios et TV, 2 agences de presse pour un quota de 248101 journalistes disposants d’une carte de presse

Le rêve chinois trouve une résonance dans le rêve africain

Le rêve chinois trouve une résonance dans le rêve africain

Le rêve chinois trouve une résonance dans le rêve africain
Asha-Rose Migiro a déclaré que le « rêve chinois » suscite un immense attrait en Afrique, car il crée une vision d'accomplissement collectif et embrasse les mêmes objectifs que le continent s'efforce d'atteindre : atténuation de la misère, croissance économique et atteinte du développement durable.
CRI
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Asha Rose Migrio
Une ancienne haute fonctionnaire de l'ONU a déclaré récemment que le « rêve chinois » proposé par le président Xi Jinping trouve une résonance dans le rêve africain, car la Chine et l'Afrique peuvent réaliser un développement commun grâce à des efforts conjoints.

Asha-Rose Migiro, une ancienne sous-secrétaire générale de l'ONU, a fait ces remarques dans son allocution lors d'une conférence qui s'est tenue à l'université de Dar es-Salaam en Tanzanie.

Elle a déclaré que le « rêve chinois » suscite un immense attrait en Afrique, car il crée une vision d'accomplissement collectif et embrasse les mêmes objectifs que le continent s'efforce d'atteindre : atténuation de la misère, croissance économique et atteinte du développement durable.

Selon Mme Migiro, un partenariat avantageux pour les deux parties entre la Chine et l'Afrique pourrait déployer les potentialités économiques du continent.

« La Chine est devenue une importante destination d'exportation pour l'Afrique, et sa consommation intérieure grandissante est de bon augure pour le continent, car elle pourrait soutenir la demande des exportations africaines », a déclaré l'ancienne fonctionnaire de l'ONU.

Elle a ajouté qu'en tant que passage vers d'autres marchés asiatiques, l'Afrique se tient également prête à profiter de façon importante des relations commerciales accrues avec la Chine.

Par ailleurs, Mme Migiro a souligné que l'Afrique est une terre d'occasions stratégiques pour ceux qui souhaitent vraiment forger des partenariats fructueux, plutôt qu'une scène pour les investisseurs étrangers de ce qui a été souvent désigné comme une « destination pour l'exploitation des ressources naturelles ».
Elle a précisé que la coopération stratégique démystifiera l'allégation selon laquelle l'engagement accru en Afrique des économies émergentes comme les pays du BRICS est incité par les ressources naturelles du continent.

En citant des données récentes publiées par la conférence de l'ONU sur le commerce et le développement, Mme Migiro a indiqué que, de 2003 à 2012, seul un maigre 10 % de la valeur des projets d'investissement direct étranger en Afrique par les pays du BRICS avait été orienté vers les ressources naturelles, tandis que 75 % l'avaient été dans la fabrication et les services.

« Certains des pays africains qui sont relativement moins pourvus de ressources naturelles sont les principaux bénéficiaires des investissements chinois et des relations commerciales », a-t-elle noté.

Dans le cadre du Forum sur la coopération Chine-Afrique qui est basée sur les principes d'égalité, de confiance mutuelle, de coopération fructueuse pour les deux parties et d'échanges culturels bilatéraux, les relations Chine-Afrique seront équitables et durables en ce qui concerne leur effet cumulatif à long terme, a-t-elle indiqué

mardi 6 août 2013

Des marchands de Chine en Afrique - AgoraVox le média citoyen

Des marchands de Chine en Afrique - AgoraVox le média citoyen

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Il y a toujours des africains, attachés à des intérêts dont seuls eux savent ce qu’ils leur rapportent, qui drainent des masses noires derrière eux avec cette fumeuse idée que l’arrivée et l’enracinement progressif de la Chine en Afrique constituent le remède aux maux que l’Occident a infligés aux africains des siècles durant. Une telle idée est des plus farfelues qu’il ait été donné d'entendre. Quand bien même la désespérance puisse conduire à raisonner de travers, à délirer, il faut dire que là, on a atteint des sommets du larbinisme et de l'enfance. Il ne s'agit pas ici de haïr, encore moins de participer à un quelconque concert de diabolisation de la Chine. Il s'agit simplement de voir le monde tel qu'il est, dans sa réalité et de tirer des enseignements pour nous. Il s'agit de lire le comportement des Etats, et la Chine en est un, pour définir notre propre comportement en tant que continent sous domination qui veut briser ses chaînes et libérer puis réorienter l’énergie créatrice africaine trop longtemps confisquée ou détournée.
Tout d’abord : la Chine, comme tout autre pays, n’a pas vocation à résoudre les problèmes des autres. La Chine n’a pas, dans cette logique, pour mission de doter l’Afrique des attributs de la puissance. Si elle le faisait, cela conduirait ce continent à s’affranchir de sa propre tutelle, ou à tout le moins à le détourner rapidement de ses propres desseins. La Chine doit défendre ses propres intérêts et faire en sorte que sa population bénéficie, dans la mesure du possible, de tout ce qu’il lui faut pour rayonner davantage. Et sur ce plan, l'Afrique offre des atouts indéniables. Que ce soit sur le plan politique, commercial, culturel, agricole ou minier.
Ensuite, pour que la Chine arrive au stade où elle est actuellement, elle a dû payer un lourd tribut lorsqu’elle s’est engagée dans la lutte la conduisant à se débarrasser douloureusement, l’un après l’autre, de tous les facteurs inhibiteurs de sa renaissance, aussi bien sur le plan intérieur qu’extérieur. La révolution engagée par Sun Yat-Sen continuée et achevée par Mao Tse Toung a permis à la Chine d'écraser courageusement les envahisseurs étrangers ainsi que leurs suppôts, de véritables gendarmes locaux qui immobilisaient le peuple chinois pendant que leurs mentors pillaient le pays. C'est à partir de là que cette Chine qui rayonne aujourd'hui et qui ravit des africains s'est forgée les instruments de son "retour sur la scène mondiale" d'où elle a été écartée violemment par les Occidentaux et les Japonais. La Chine a, avant tout, puisé les éléments de sa renaissance en son propre sein en réintégrant sa culture, en comptant d'abord sur sa propre force, sa propre intelligence et son organisation interne sous la houlette d’un leadership clairvoyant. C’est dire combien il est pure vérité que l’identité et l’âme des peuples leur apparaissent lorsqu’ils décident de s’opposer à leurs adversaires, aussi puissants soient-ils. Toutes ces choses qu’elle a donc gagné dans la douleur, la Chine ne va pas les donner ou les enseigner aux populations miséreuses africaines sur un coup de tête.
Aussi, avec une classe dirigeante aussi corrompue, prévaricatrice, imbécile, imprévoyante, antipatriotique, totalement obscure, piteusement enfermée dans son tour d’ivoire colonial attendant de pieds fermes tout contestataire du désordre ambiant et pillard tenant lieu d’ordre établi, la Chine n’a rien d’autre à faire en Afrique que s’offrir les ressources qu’elle veut sauf à trouver les Occidentaux, maîtres des lieux, sur son chemin. Avec une telle gouvernance, c’est peu dire que l’Afrique ne va nulle part.
Croire et faire croire aux populations africaines qu’avec les Gnassingbé, les Bongo, les Biya, les Obiang, les Nguesso, les Djotodia, les Ouattara, les Compaoré, les Déby, les Yayi Boni, les Jonathan, les Guelleh et toutes les créatures de leur espèce flanqués de leurs ministrons « technocrates et intellectuels » comme dirigeants, l’Afrique a des chances sous les Chinois est une bonne blague dramatique. Même à supposer que les Chinois aient de bonnes intentions à l'égard de l'Afrique, les soi-disant dirigeants actuels de l'Afrique ne sauront pas quoi en tirer à part quelques maigres satisfactions à commencer par le soin de leurs propres panses d'abord, et ensuite obtiendront-ils quelques kilomètres de routes, quelques stades de football, quelques palais soi-disant présidentiels, quelques points d'eau, quelques ponts et quoi encore !? C’est pourquoi, pour que l’arrivée de la Chine en Afrique soit une « bonne nouvelle » pour les africains, il faut au minimum un agenda africain et un leadership crédible, éclairé et foncièrement patriote qui le conduise fermement. Ces éléments manquent cruellement à l'Afrique depuis que les razzias négrières islamiques et transatlantiques suivies du colonialisme brutal et pillard ont littéralement décapité les institutions africaines. Celles-ci étant remplacées par des hommes-liges intégralement illégitimes et joyeusement criminels qui n'ont que faire des problèmes des populations préalablement désorientées.
Il faut donc que les africains s'organisent pour se débarrasser de ces hologrammes abusivement appelés "dirigeants" qui les régentent et construire à la place un nouveau leadership éclairé, apte à conduire « l’émergence » de l’Afrique en défendant ce que sont leurs intérêts avec un agenda africain maîtrisé dans un monde si dur. Autrement dit, avant même de parler de partenariat sino-africain bénéfique au peuple noir, la maison Afrique doit d’abord être remise sur pieds. Ce n'est que suite à ce redressement vital que lorsque des étrangers, chinois ou pas, arrivent sur le sol africain, ils sauront qu'ils ont affaire à un peuple debout avec qui ils doivent traiter de manière plus ou moins équitable dans un cadre de respect mutuel. Seuls les africains peuvent et doivent accomplir cette tâche-là. La Chine ne le fera pas à notre place. Les Occidentaux ne l'ont pas fait et ne le feront pas à notre place. On ne s’affranchit jamais par délégation. Bien au contraire si tout ce beau monde peut concourir à fragiliser davantage l'Afrique pour la dépouiller, à bas prix, dans la logique capitaliste et libérale les biens dont elle dispose -et ce beau monde le fait déjà- il ne s'en privera pas. En tant qu’Etat normal, si la Chine arrive dans une maison qu’elle trouve dans un état de déliquescence avancée, où les autorités sont des laquais sans aucune ambition patriotique mais plutôt des amoureux fous de gadgets et du pouvoir colonial, où les populations sont désorganisées et muselées au point de ne s’intéresser qu’à leur pain quotidien fait de miettes, elle ne va pas se mettre à bâtir là un Etat, un peuple et des institutions fortes. Ceci n’est pas dans son intérêt. Les officiels chinois, d’ailleurs, le disent clairement. Ils sont « en Afrique pour du business ». Point barre ! Ils ne s’embarrassent pas des mots creux type : Etat de droit, droit de l’homme et autres balivernes avec lesquels les occidentaux continuent de bassiner les africains. Au moins sur ce plan, la Chine joue franc-jeu.
En définitive, il faut même dire que la Chine n’est pas le problème. C’est tout à fait normal qu’elle défende ses intérêts sur les terres africaines. Le problème c’est nous, africains. Sommes-nous capables de payer le prix de notre Renaissance ? Ceux qui prétendent qu’il est possible pour les africains de grandir en esquivant la lutte libératrice certes douloureuse mais formatrice et vivifiante, en se réfugiant sous les chinois à qui on déléguera ce combat qui est un combat pour la vie, après les fameux traités de protectorat extorqués aux africains au 19ème siècle par les Européens, les égarent.
Le chemin est long, rude et il va l'être davantage étant donné que les africains n'ont pas d'alliés dans le monde. Mais, les africains n'ont pas le choix et c'est vain de vouloir se réfugier dans la fuite en avant et dans des rêveries infantiles d’une Afrique pro-chinoise, pro-indienne, pro-russe, pro-brésilienne ou pro-japonaise après que cette Afrique ait été si longtemps pro-occidentale. Il est grand temps que l’Afrique pro-africaine émerge à présent. Cela sera le fait des africains avant tout et après tout. Le monde est un jeu d'intérêts sans pitié. Aucun peuple ne fait le bonheur d'un autre. Aucun peuple n'a ni le temps, ni la vocation, ni les ressources pour veiller au bien-être d'un autre. Surtout pas ceux qui, par camouflage et par propagande, répandent partout qu'ils sont la transfiguration de la bonté. L'histoire, la vraie, est là pour renseigner celles et ceux qui veulent, en la matière, se draper une fois encore dans le doute cartésien. De Gaulle, un des plus grands patriotes français ayant le plus bataillé pour maintenir l'Afrique dans "la vie de la Métropole" ne disait-il pas que la vie internationale, sinon la vie tout court est un combat et qu'en conséquence, il soit donné à chacun selon les œuvres de ses armes ? Autrement dit, les peuples défaits et vaincus n’occupent que la place qu'ils méritent. Si par indolence, par peur, par désorganisation et par attachement aux miettes ces peuples ne se redressent pas en reconquérant leur trône volé, ils n’ont qu’à s’asseoir à même le sol. Personne ne regrettera leur position.