Géopolitique africaine-Chine- Afrique le siècle de l'Afrique est en marche
« La RCA futur eldorado pétrolière et minière dont le dirigeant François Bozizé a fait le choix de la Chine, comme bon nombre de ses pairs africains, connaît la déstabilisation de son pouvoir par des gangsters politique centrafricains montés en sous main depuis l'extérieur pour faire tomber le signataire des contrats et ramener celui-ci sur la table de négociation française et américaine qui disent être neutre et pourtant ! Après la Centrafrique à travers son dirigeant, qui a délaissé la France de Hollande et les USA de Obama, pour le cap de la Chine dans l'émergence de son pays comme d'autres en Afrique et qui se voit déstabilisé aujourd'hui en sous-main par des puissances concurrentes, à qui le tour demain en Afrique de connaître le même sort que la Centrafrique? Et si le Cameroun de Paul Biya était dans l'œil du viseur de déstabilisation par les gangsters politiques sous le vernis de démocratie électorale ? Ne pas voir et comprendre ce qui se passe en ce moment en RCA relève tout simplement de la pure myopie géopolitique dans le contexte géostratégique. En matière de sécurité sous régionale, quand le feu d'une origine extérieure ou intérieur suspecte brule la maison du voisin, pouvant consumer la vôtre, il est stratégique par mimétisme de venir en aide à l'extinction de ce feu qui peut surprendre votre maison. Incendie en RCA qui justifie aujourd'hui l'envoie de 760 soldats de la force d'interposition déployée sur le terrain par les pays de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) qui regroupe aussi la RCA, l'Angola, le Burundi, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République démocratique du Congo (RDC), Sao Tomé & Principe, le Tchad et le Cameroun. Le dirigeant camerounais à lui tout seul a fourni 120 supers commandos des forces spéciales de l'armée camerounaise au sein du contingent de la force militaire de l'Afrique centrale (FOMAC) de réplique contre les incendies de déstabilisations des pays par des gangsters politiques rebelles soutenus en sous-mains par les puissances extérieures qui mettent à mal la construction sous régionale vers les États-Unis d'Afrique. Se mettre en alerte permanente sera le prix politique de l'émergence à payer pour le choix du renforcement de la coopération entre les pays africains et la Chine qui a du pognon pour faire les affaires avec l'Afrique mais qui fait jaser les puissances occidentales concurrentes.»
L'Occident court dernière l'Afrique depuis 600 ans. L'Afrique est l'avenir du monde à travers ses fils et fille, pour ce siècle. Car elle imprimera son empreinte sur la géopolitique de la marche du monde par sa posture géostratégique de première puissance mondiale des matières premières et ressources naturelles inépuisables.
Le continent africain, avec ses ressources naturelles et ses matières premières est le catalyseur du fonctionnement de l'économie mondiale. Comme quoi, l'Afrique est la clef. Pour dire que, la délocalisation des entreprises industrielles de l'Occident vers l'Afrique sera inéluctable et créera de facto la plus-value en transfert de technologie. La Chine l'a déjà compris et a pris le devant de la conquête du marché du milliard de consommateurs en s'installant de plus en plus sur le continent africain. Pendant que l'occident délocalise pour la Chine, la Chine lui abandonne le chez-elle pour se délocaliser au berceau de l'humanité afin de transformer la matière première sur place jusqu'au produit fini pour l'écouler sur le continent du milliard de consommateurs et dans l'Union Européenne et partout ailleurs dans le monde et engranger ainsi plus de devises.
Les États-Unis d'Afrique c'est la réalisation de ce grand projet d'unité mal vu par l'occident qui est avare et égoïste mais bien vu par la Chine qui a la caisse pleine en réserve pour faire le bizness avec l'Afrique. Car uni, l'Afrique sera forte et dictera son offre au bon payeur et non au moins-disant. Et rien ne l'arrêtera. Le mouvement dynamique de la jeune élite intellectuelle africaine qui impacte sous la gouvernance des États africains sous la pression de l'opinion publique est en marche dans ce noble objectif.Pour le compte des multinationales pétrolières et minières qui portent l'économie américaine, Madame Hillary Clinton ex-secrétaire d'état a voyagé partout de gauche à droite en Afrique sous le phare du voyeurisme démocratique au visage caché de la conquête des parts de marché minier et d'exploration pétrolière. Le mur d'endettement du gouvernement Obama qui porte vers l'asphyxie, et qui à besoin des portes de sorti des difficultés ne serait-il pas entre autres l'une des conséquences de la bagarre politico-géostratégique sur le sol Africain entre les USA et la Chine ? Cette bagarre pétrolière s'est observée au Soudan. La RDC riche en ressources minières dans la partie nord du territoire, le Kivu, serait l'appétit Anglo-saxons de la déstabilisation du pays sous le visage entretenu de communication internationale de guerre tribale ou ethnique à dessein des médias à la solde des multinationales.La RCA futur eldorado pétrolière et minière dont le dirigeant François Bozizé a fait le choix de la Chine, comme bon nombre de ses pairs africains, connaît la déstabilisation de son pouvoir par des gangsters politique centrafricains montés en sous main depuis l'extérieur pour faire tomber le signataire des contrats et ramener celui-ci sur la table de négociation française et américaine qui disent être neutre et pourtant !
Voici le pourquoi du non recevoir de l'appel en détresse du président Bozizé en direction de la France et des USA: je cite le président Bozizé : « Avant de donner le pétrole aux Chinois, j'ai rencontré à Paris la multinationale pétrolière française Total et leur ai dit de prendre le pétrole, rien, j'ai donné aux Chinois et c'est devenu un problème.» FIN. C'est ça qui est la vérité peuple africain. En réaction sournoise française et américaine pour la perte de la manne, c'est la déstabilisation de la Centrafrique. Le président français François Hollande a affirmé être neutre, déclarant : « Si nous sommes présents, ce n'est pas pour protéger un régime, c'est pour protéger nos ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d'un pays, en l'occurrence la Centrafrique. Ce temps-là est terminé ». Je rétorque que c'est faux. Alors question: mais que dit le document annexe non révélé des accords de défense entre les pays africains du pré-carré français et la France ? Hollande à peur de le rendre publique car c'est un dol, une véritable escroquerie et banditisme d'État qui souleva les peuples entier à la connaissance des accords de prédations de leur richesse. La vraie tromperie sur la marchandise qui est à dénoncer avec la dernière énergie. J'ai mis cette partie dans un livre de « géopolitique africaine » que je publierai cette année 2013.
A en croire le site électronique www. mondialisation.ca, les USA profiterait de la crise Centrafricaine pour consolider davantage ses opérations militaires en Afrique. Le déploiement en RCA qui a eu lieu quelques jours à peine après l'annonce de l'armée américaine qu'une brigade armée spéciale forte de quelques milliers soldats allait mener des activités continues partout sur le continent. La brigade nouvellement créée fait partie intégrante de la décision de Barack Hussein Obama d'étendre les Forces américaines en Afrique (Africom) d'abord créées en 2007. Une nouvelle ruée sur l'Afrique est en cours.La poursuite agressive par l'impérialisme américain de ses objectifs pétroliers et visant les ressources naturelles des pays africains fait partie de la décision du gouvernement Obama de contrecarrer l'influence stratégique grandissante de la Chine dans le Pacifique et internationalement. Beijing a noué ces dernières années d'étroits liens diplomatiques et économiques avec plusieurs États africains. Washington exerce de plus en plus souvent des représailles en faisant usage de la force militaire. Pour rappel, la déstabilisation de la Libye en 2012 qui a essuyé120 missiles Cruise américaine en une seule nuit sur sa capitale: Tripoli. La réponse, le jour commémoratif de la date symbole du 11 septembre en mémoire de l'attentat du Wold Trade Center, a été l'assassinat de son ambassadeur Christopher John Stevens à Benghazi et 4 autres personnels d'ambassade en signe de représailles de l'assassinat du guide Mouammar Kadhafi.
Après la Centrafrique de Bozizé qui a délaissé la France de Hollande et les USA de Obama, pour le cap de la Chine dans l'émergence de son pays comme d'autres en Afrique et qui se voit déstabilisé aujourd'hui en sous-main par des puissances concurrentes, à qui le tour demain en Afrique de connaître le même sort que la Centrafrique ?
Et si le Cameroun de Paul Biya était dans l'œil du viseur de déstabilisation par les gangsters politiques sous le vernis de démocratie électorale ? Ne pas percevoir et comprendre ce qui se passe en ce moment en RCA relève tout simplement à de la pure myopie géopolitique dans le contexte géostratégique pour paraphraser le président camerounais dans son message de fin d'année 2012 et vœux de nouvel an 2013.
En matière de sécurité sous régionale, quand le feu d'une origine extérieure ou intérieur suspecte brule la maison du voisin, pouvant consumer le vôtre, il est stratégique par mimétisme de venir en aide à l'extinction de ce feu qui peut surprendre votre maison. Incendie en RCA qui justifie aujourd'hui l'envoie de 760 soldats de la force d'interposition déployée sur le terrain par les pays de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) qui regroupe aussi la RCA, l'Angola, le Burundi, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République démocratique du Congo (RDC), Sao Tomé & Principe, le Tchad et le Cameroun. Le dirigeant camerounais à lui tout seul a fourni 120 supers commandos des forces spéciales de l'armée camerounaise au sein du contingent de la force militaire de l'Afrique centrale (FOMAC) de réplique contre les incendies de déstabilisations des pays par des gangsters politiques rebelles soutenus en sous-mains par les puissances extérieures qui mettent à mal la construction sous régionale vers les États-Unis d'Afrique. Se mettre en alerte permanente sera le prix politique de l'émergence à payer pour le choix du renforcement de la coopération entre les pays africains et la Chine qui a du pognon pour faire les affaires avec l'Afrique mais qui fait jaser les puissances occidentales concurrentes.
N'est ce pas la diplomatie américaine par la bouche de l'ex-secrétaire d'état à même franchi la ligne rouge en manipulant la jeunesse africaine à travers son élite et opinion publique intellectuelle qui impacte sur chacun des pays à se méfier de l'embrassement ou du mariage aveugle des pays africains avec la Chine qui pour les USA, est une nouvelle colonisation de l'Afrique ? Cette conspiration de haine contre la Chine en Afrique par la puissance mondiale serait le fait que, la nouvelle génération d'élite intellectuelle pensante de plus en plus nombreuse, issue de chaque pays et contestataire du schéma de l'ordre ancien de soumission, semblerait avoir validé le choix de la Chine faite par leurs dirigeants comme coopération gagnante/gagnante qui a pour conséquence les fruits visibles du renforcement de cette coopération.
De ce point de vue, s'il découle que la construction des États-Unis d'Afrique deviendra pour l'avenir le cauchemar de l'Occident à cause de la crise culturelle, religieuse et économique latente qui couve là-bas, parce que ne pouvant pas faire concurrence le moment venu sur le marché des ressources minières et pétrolières que regorge l'Afrique face aux concurrents de taille, dont la Chine nouvelle idylle, alors, la déstabilisation des pays africains par des rebellions entretenues dans les différents pays pour freiner l'accélération de cette construction serait le faite de l'encouragement de l'Occident. Sur le chantier de cette construction des États-Unis d'Afrique, le feu guide Mouammar Kadhafi a fait un travail extraordinaire. Le dernier sommet Afrique-Europe avorté en Libye était lourd de conséquences. À savoir que l'Afrique parlera d'une même voix pour ses ressources naturelles et matières premières dont elle fixera elle-même les prix et non plus les prédateurs. À prendre ou à laisser. Et le sommet de Syrte en Libye a avorté pour aboutir purement et simplement à l'élimination physique de son promoteur : le guide Mouammar Kadhafisous la complicité occidentale des USA, de la France et du Royaume-Uni. C'est ça qui est la vérité jeunesse africaine. Car l'assassinat de Kadhafi confirme tout. Le chemin de la construction des États-Unis d'Afrique est difficile certes, mais rien n'y fera car l'Afrique vendra sa marchandise au plus-disant selon sa mercuriale de prix vénale fixé sur le continent que prendra en compte les ACP. Voilà la courageuse réalité de demain sortie du sommet de Syrte qui évanouit l'Occident.
Que les gangsters d'un autre genre politique sous la casquette de rebelles dans les pays africains qui pactisent avec la mafia occidentale contrôlée par les multinationales qui en retour dans les ordres mystiques leurs garantissent le contrôle du pouvoir, n'ont qu'à bien se tenir. Car maintenant, les rebelles auront en face d'eux, l'arme fatale. Celui du répondant idéologique qui est porté par une catégorie d'élite intellectuelle non frater des cercles mystiques et qui perçoit le fonctionnement du système mafieux et de ce faite, réveillera le peuple patriotique de prendre conscience et humer le parfum des contrats contre-natures et de dol du pillage de leurs richesses.
Les peuples piégés de la RDC et de la RCA en Afrique Centrale, du Mali en Afrique de l'Ouest sont dans cette situation d'éveil par ceux de leurs frères et sœurs africains qui ont des yeux doubles pour voir et dénoncés la mafia du banditisme organisé par les multinationales sous le couvert des puissances occidentales demanderesse des matières premières et ressources naturelles.
Douala, le 05 janvier 2013
Youssouf Bamen Calixte,Consultant politique de terrain/stratège
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