Claudine Rigal
Février 9, 2018
Des techniciens de l'Union africaine ont découvert que des ordinateurs installés dans le siège offert par le gouvernement chinois à l'UA envoyaient régulièrement des informations aux serveurs de Shanghai, selon un article publié en janvier par le journal français Le Monde.
"Depuis toujours, la Chine aborde ses relations avec l'UA depuis une perspective stratégique et à long terme et soutient le rôle leader de l'UA dans la paix et le développement en Afrique", a souligné le ministre, ajoutant que la Chine coopérerait davantage avec l'UA dans tous les domaines, y compris la construction d'infrastructures transnationales et transrégionales, la paix et la sécurité, la santé publique, le tourisme et l'aviation.
Qualifiant le Forum de coopération Chine-Afrique de plate-forme importante, M. Faki Mahamat a indiqué que le sommet de ce forum qui se tiendrait à Beijing en septembre promouvrait efficacement le partenariat entre la Chine et l'Afrique.
Mais le président de la Commission de l'UA a nié en bloc: "L'Union africaine est une organisation internationale qui ne traite pas de dossiers secret-défense", a-t-il insisté. De même que des micros cachés ont été découverts dans des "zones sensibles" du bâtiment qui a été construit et financé par la Chine n'a pas tardé à démentir ces allégations. "Je ne vois pas quel intérêt a la Chine à offrir un tel bâtiment puis à l'espionner".
Des propos qui avaient tout pour plaire au ministre des Affaires étrangères chinois.
La partie chinoise, quant à elle, estime que ces accusations sont le fruit d'une certaine jalousie.
Le commerce sino-africain s'est élevé à 150 milliards de dollars en 2016.
Qualifiant le Forum de coopération Chine-Afrique de plate-forme importante, M. Faki Mahamat a indiqué que le sommet de ce forum qui se tiendrait à Beijing en septembre promouvrait efficacement le partenariat entre la Chine et l'Afrique.
Mais le président de la Commission de l'UA a nié en bloc: "L'Union africaine est une organisation internationale qui ne traite pas de dossiers secret-défense", a-t-il insisté. De même que des micros cachés ont été découverts dans des "zones sensibles" du bâtiment qui a été construit et financé par la Chine n'a pas tardé à démentir ces allégations. "Je ne vois pas quel intérêt a la Chine à offrir un tel bâtiment puis à l'espionner".
Des propos qui avaient tout pour plaire au ministre des Affaires étrangères chinois.
La partie chinoise, quant à elle, estime que ces accusations sont le fruit d'une certaine jalousie.
Le commerce sino-africain s'est élevé à 150 milliards de dollars en 2016.
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