Le “rêve chinois” des Africains de Canton
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Le quartier de Xiaobeilu, à Canton abrite, depuis les années 2000, des milliers de grossistes et de négociants, témoins des relations commerciales que la Chine a tissées avec l'Afrique. Les clichés de l'Américain Daniel Traub et ceux de deux photographes chinois ont été rassemblés dans l'ouvrage “Little North Road”.
Par Brice Pedroletti (Pékin, correspondant)
Les grandes villes du monde ont des « Chinatown ». Canton, la mégalopole du sud de la Chine continentale, peut, elle, se targuer d'abriter non une, mais deux « Africatown ». Des quartiers entiers investis par des grossistes africains de passage, mais aussi des négociants, souvent nigérians, qui choisissent de s'y installer pour servir d'intermédiaires entre les usines chinoises et des acheteurs africains.
La plus dense de ces enclaves s'appelle Xiaobeilu (« la petite rue du Nord ») : on y trouve des immeubles aux façades en verre remplis de boutiques où commerçants chinois et africains exposent leurs produits — tissus, babioles, appareils électroménagers, perruques, bondieuseries — et négocient âprement les commandes qu'on leur passe. Les rues avoisinantes regorgent d'échoppes, de restaurants chinois halal et d'agences de voyages.
Xiaobeilu est traversé par un boulevard à huit voies surmonté d'une autoroute. Pour le franchir, il faut emprunter une passerelle piétonnière pleine de poussière qui fut longtemps...
La plus dense de ces enclaves s'appelle Xiaobeilu (« la petite rue du Nord ») : on y trouve des immeubles aux façades en verre remplis de boutiques où commerçants chinois et africains exposent leurs produits — tissus, babioles, appareils électroménagers, perruques, bondieuseries — et négocient âprement les commandes qu'on leur passe. Les rues avoisinantes regorgent d'échoppes, de restaurants chinois halal et d'agences de voyages.
Xiaobeilu est traversé par un boulevard à huit voies surmonté d'une autoroute. Pour le franchir, il faut emprunter une passerelle piétonnière pleine de poussière qui fut longtemps...
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