L’influence chinoise grandissante en Afrique constitue visiblement le nouveau poil à gratter des Etats-Unis. Le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson (photo), a estimé, le 6 mars, que l’engagement de l’empire du Milieu en Afrique « met en danger la stabilité économique et politique » de ce continent.
08 Mar 2018 Afrique Media
« Une fois associée à la pression politique et fiscale, l’approche de la Chine en Afrique met en danger les ressources naturelles du continent et sa stabilité économique et politique à long terme », a-t-il lancé, lors d'un discours prononcé en Virginie, avant d’entamer une tournée d’une semaine dans cinq pays africains (Ethiopie, Djibouti, Kenya, Tchad et Nigeria).
Faisant les parallèles entre l’engagement des Etats-Unis sur le continent africain, dont il a promis la «croissance durable», et celui de la Chine, le chef de la diplomatie américaine s’est attardé sur les aspects négatifs des investissements de Pékin en Afrique.
« Les investissements chinois en Afrique encouragent la dépendance. S’il est vrai que ces investissements ont le potentiel de combler le déficit d'infrastructures du continent, il n’en demeure pas moins que l’approche de Pékin a conduit à l'endettement croissant des Etats et à peu d'emplois, voire aucun, dans la plupart des pays », a-t-il déclaré, indiquant que « les Etats-Unis soutiennent la création d'une nouvelle institution de financement du développement en Afrique ».
M. Tillerson a, par ailleurs, annoncé l’octroi d’une aide humanitaire de 533 millions de dollars aux populations touchées par la sécheresse et les conflits en Somalie, au Soudan du Sud, en Ethiopie et dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale, limitrophes du lac Tchad.
Sur l’enveloppe totale annoncée, 184 millions de dollars sont destinés au Soudan du Sud, plus de 110 millions à l’Ethiopie, 110 millions à la Somalie et plus de 128 millions de dollars à la région du lac Tchad, selon un communiqué du département d’Etat.
Faisant les parallèles entre l’engagement des Etats-Unis sur le continent africain, dont il a promis la «croissance durable», et celui de la Chine, le chef de la diplomatie américaine s’est attardé sur les aspects négatifs des investissements de Pékin en Afrique.
« Les investissements chinois en Afrique encouragent la dépendance. S’il est vrai que ces investissements ont le potentiel de combler le déficit d'infrastructures du continent, il n’en demeure pas moins que l’approche de Pékin a conduit à l'endettement croissant des Etats et à peu d'emplois, voire aucun, dans la plupart des pays », a-t-il déclaré, indiquant que « les Etats-Unis soutiennent la création d'une nouvelle institution de financement du développement en Afrique ».
M. Tillerson a, par ailleurs, annoncé l’octroi d’une aide humanitaire de 533 millions de dollars aux populations touchées par la sécheresse et les conflits en Somalie, au Soudan du Sud, en Ethiopie et dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale, limitrophes du lac Tchad.
Sur l’enveloppe totale annoncée, 184 millions de dollars sont destinés au Soudan du Sud, plus de 110 millions à l’Ethiopie, 110 millions à la Somalie et plus de 128 millions de dollars à la région du lac Tchad, selon un communiqué du département d’Etat.
Avec agenceecofin
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