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mercredi 14 novembre 2012

La Chine devrait devenir le deuxième débouché commercial de la France, Actualités

La Chine devrait devenir le deuxième débouché commercial de la France, Actualités

Par Claude Fouquet | 13/11 | 10:07 | mis à jour à 10:17



Selon une étude réalisée par HSBC, à l'horizon 2030 l'Allemagne restera le premier débouché commercial de la France mais la Chine passera du quatrième au deuxième rang. L'Asie mais aussi l'Afrique subsaharienne devraient offrir les plus belles opportunités de croissance pour les exportateurs.


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L'exercice de projection est toujours périlleux mais il n'est jamais inintéressant. Surtout alors que le gouvernement lance le débat sur la compétitivité des entreprises françaises et semble vouloir s'attaquer auproblème de la perte des parts de marchés de la France à l'international. Les experts de la banque HSBC se sont ainsi livré à l'exercice consistant à dresser les grandes tendances à venir des échanges extérieurs français au cours des prochaines années.

Cette étude permet de constater qu'à l'horizon 2030 le top cinq des marchés à l'exportation de l'Hexagone sera quelque peu bouleversé. Si L'Allemagne devrait conserver son rang de premier débouché pour les exportateurs français, par contre la Chine, actuellement en quatrième position devrait s'imposer comme deuxième partenaire à l'exportation, passant ainsi devant le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

Autre surprise, la Pologne actuellement cinquième débouché des exportateurs français disparaîtrait de ce top cinq au profit de laTurquie. Les liens commerciaux avec ce pays « sont déjà bien établis » depuis 1996 et devraient se renforcer estiment les experts d'HSBC. Une disparition qui d'une certaine manière consacre la montée en puissances des marchés hors Europe. Même si HSBC ne s'avance pas à dire si les exportateurs français continueront à privilégier, comme ils le font actuellement les marchés du vieux continent.
Asie et Afrique sur des rythmes de croissance à deux chiffres

En tout état de cause, ce n'est pas en Europe que le commerce international sera le plus dynamique puisque selon HSBC il ne devrait croître que de 3 % en moyenne d'ici à 2030. Il est donc nécessaire, selon HSBC, que la France réoriente ses exportations vers des marchés plus dynamique. l'Asie bien sur, mais aussi l'Afrique subsaharienne.

La progression de la Chine dans le classement des marchés à l'exportation reflète plus largement le dynamisme attendu des ventes à destination des marchés asiatiques au cours des prochaines années. Les ventes françaises devraient ainsi y progresser sur un rythme proche de 14 % entre 2013 et 2015, portées par la reprise attendue dans cette partie du monde. Par la suite, elles devraient s'installer sur un rythme de croisière plus proche de 8 % dans les années 2016/2020. Sur toute cette période, si la Chine restera une destination prisée des exportateurs français, l'Inde et le Vietnam devraient monter en puissance dans les carnets de commandes tricolores.

Souvent négligée, en d épit d'une présence ancienne des entreprises françaises, l'Afrique subsaharienne devrait également donner des motifs de satisfaction aux exportateurs français qui s'y intéressent. Selon HSBC en effet, les exportations vers cette zone devrait croître à un rythme proche de 12 % en rythme annuel entre 2013 et 2015.
Les exportateurs s'inquiètent de la santé de leurs clients et fournisseurs

Mais pour l'heure, le gouvernement devra gérer une situation de morosité croissante des exportateurs français. HSBC qui calcule, à partir des réponses de ses clients, un indice de confiance des exportateurs, relève en effet que celui-ci atteint actuellement son plus bas niveau depuis le début de la décennie. Et alors qu'au premier semestre de cette année seulement 35 % des exportateurs interrogés anticipaient une détérioration de l'économie mondiale ils sont désormais 49 %.

Désormais, 43 % des exportateurs français craignent que leur client à l'international se retrouve en situation de défaut. Ils n'étaient que 35 % au premier semestre. Et plus d'un sur quatre (27 %) s'inquiètent de la capacité de leurs fournisseurs à honorer leurs engagements.

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