CHINE AFRIQUE

POUR DES RELATIONS RESPECTUEUSES, AMICALES, FRANCHES ET FRATERNELLES

mercredi 16 novembre 2011

Le Figaro - Flash Actu : Les USA ne craignent pas la Chine(Obama)

Le Figaro - Flash Actu : Les USA ne craignent pas la Chine(Obama): Le président américain Barack Obama a déclaré aujourd'hui que les États-Unis ne craignaient pas la montée en puissance économique et militaire de la Chine et ne cherchaient pas à exclure ce pays.

"L'idée que nous craignons la Chine est une erreur. L'idée que nous cherchons à l'exclure est une erreur", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Canberra.

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lundi 14 novembre 2011

Afrique aux yeux des Chinois: terre d'opportunités pour des Chinois en quête de fortune

Afrique aux yeux des Chinois : terre d'opportunités pour des Chinois en quête de fortune- Le rendez-vous de l'Afrique sur Internet: L'Afrique, un continent autrefois si lointain et mystérieux pour la plupart des Chinois, est devenue aujourd'hui une terre d'opportunités pour des hommes d'affaires du pays, impatients d'y tenter leur chance.

Pour Wang Li, commerçante dans le centre-ville de Nanjing (est de la Chine), le premier mot qu'elle associe à l'Afrique est "business".

"Je voudrais faire du commerce avec les Africains, car j'entends dire qu'il y a plus d'opportunités et moins de concurrence en Afrique qu'ici", avoue cette trentenaire, propriétaire d'une boutique de vêtements dans un quartier commerçant de la ville de Nanjing.

N'ayant jamais mis les pieds en Afrique, elle obtient les informations concernant ce continent à travers la télévision et des amis. "C'est sûr que les paysages en Afrique sont magnifiques, mais c'est son énorme marché et sa forte demande qui m'intéressent le plus", affirme Wang Li.

"En Chine, la concurrence dans les grandes villes comme Nanjing est aujourd'hui acharnée pour les petits commerçants", explique-t-elle. "Mes amis m'ont dit que les pays africains manquaient de tout, en raison de la faiblesse de leur industrie. La demande là-bas pour les produits chinois bon marché et de bonne qualité doit être très forte. J'aimerais donc y aller pour trouver des opportunités afin d'élargir mes affaires et mes bénéfices", poursuit la commerçante.

Wang Li n'est pas le seul Chinois à envisager d'aller tenter sa chance en Afrique, et parmi ses compatriotes, beaucoup ont déjà franchi le pas. Depuis 2000, le nombre de Chinois partis en Afrique en quête de fortune a augmenté de manière considérable.

Wang Jinrong, représentante commerciale dans une entreprise privée basée à Shanghai, côtoie des clients africains quotidiennement. Pour elle, l'Afrique est à la fois synonyme d'opportunités et de difficultés.

"Par rapport aux marchés américains et européens, les marchés africains imposent moins de limites, voire aucune, à l'entrée de marchandises étrangères, ce qui facilite énormément la vente des produits. De plus, la concurrence y est moins forte qu'ailleurs", explique-t-elle. "Le problème, c'est qu'aujourd'hui, il y a sur les marchés africains toutes sortes de produits chinois dont la qualité n'est pas toujours garantie. Cela a entraîné une certaine méfiance envers les produits venus de Chine, souligne-t-elle.

Lors des négociations avec ses clients africains, Wang Jinrong se sent souvent frustrée par la difficulté de leur faire connaître les marques chinoises et de les convaincre de la qualité des équipements de transmission et de distribution d'électricité proposés par sa compagnie. "Les Africains sont attirés par les produits bon marché, mais ils attachent également une grande importance à la marque. Ils font davantage confiance aux marques occidentales qu'aux marques chinoises", observe-t-elle.

Cependant, elle ne se décourage pas et continue à promouvoir les produits chinois auprès de ses clients africains. "Les Africains connaissent peut-être mieux les marques de nos concurrents comme Schneider ou ABB, mais lorsqu'ils se rendent compte que nos produits sont d'aussi bonne qualité tout en étant meilleur marché, ils deviennent des clients fidèles", souligne-t-elle.

"Les opportunités et les difficultés coexistent en Afrique. Tant que vous n'êtes pas effrayés par les contrariétés, vous trouverez toujours des opportunités pour réussir sur ce continent. C'est aussi pourquoi de plus en plus de Chinois choisissent d'investir en Afrique", conclue Wang Jinrong.

Selon le Livre blanc sur la coopération économique entre la Chine et l'Afrique publié fin 2010 par le Bureau de l'information du Conseil des affaires d'Etat (le gouvernement central chinois), sous l'impulsion du Forum de coopération Chine-Afrique, les investissements effectués par les entreprises d'Etat, les entreprises privées et les entrepreneurs individuels chinois sur le continent africain ont tous progressé très rapidement. Le volume cumulé des investissements directs de la Chine en Afrique a atteint 9,33 milliards de dollars fin 2009.

Les articles concernés

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mardi 26 juillet 2011

AFRICATIME - Le rendez-vous de l'Afrique sur Internet

"Lieve Joris brise les clichés entre l'Afrique et la Chine -
La romancière belge, Lieve Joris, auteur de «Mon oncle du Congo», s’intéresse depuis trois ans aux relations entre la Chine et l’Afrique. Des rapports bien plus complexes et positifs que ce qu’on veut bien en percevoir en Europe.

Lieve Joris est de retour, pour un temps, à Amsterdam. Sa «base», comme elle l’appelle, où elle a élu domicile à vingt ans, dans les années 1970. Installée à son bureau, à l’étage d’un appartement confortable d’une maison de canal, elle revient sur le vaste sujet qui la préoccupe depuis trois ans.

Elle a passé onze mois en Chine, depuis 2009. Et s’est rendue pour les besoins de son prochain ouvrage dans les deux Congo, mais aussi au Rwanda et au Burundi. Lieve Joris ne s’est pas contentée de Canton, où vit une communauté africaine forte de 30.000 personnes, dont les activités sont centrées autour de l’import-export, et d'où 150.000 personnes font des allées et venues vers les capitales africaines. Ses tribulations l’ont aussi menée à Pékin et dans différentes provinces, au gré de ses rencontres.

La voilà qui s’apprête à refaire sa valise, cette fois pour accompagner en Afrique du Sud l’un des deux personnages principaux de son prochain livre: un Chinois qui décide d’aller en Afrique pour «chercher sa vie». En contrepoint, elle suit aussi un jeune Africain qui va faire ses études en Chine, contraint d’apprendre une autre langue et de se familiariser avec une autre culture.
Cap sur la «Chin'Afrique»

Lieve Joris a décidé de s’attaquer aux relations entre la Chine et l’Afrique après avoir écrit trois livres d’affilée sur le Congo: Danse du Léopard, L’heure des rebelles et Les hauts-plateaux (Actes Sud). Un long cheminement qui l’a menée parfois «hors de ce monde», admet-elle. En s’ouvrant un nouveau champ d’enquête et d’aventures humaines, elle s’offre un bon bol d’air. Ancienne journaliste ayant toujours aimé travailler en immersion, Lieve Joris, écrivaine-voyageuse, continue de se baser sur le réel pour tisser sa toile sur la trame de ses rencontres.

«Je cherche toujours à entrer dans l’histoire par la petite porte, c’est sans doute la villageoise en moi», dit-elle.

Dans un documentaire récent que lui a consacré la réalisatrice belge Rita Mosselmans pour la télévision flamande, l’auteur, issue d’une famille flamande de neuf enfants, explique ne pas «avoir d’idéologie et ne vouloir convertir personne». Son ami de longue date, François Belorgey, ancien directeur de Centre culturel français (CCF) au Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo) à l'époque de l'ancien président Mobutu Sese Seko, au Sénégal et au Mozambique, actuellement en poste à Alger, raconte l’avoir vue débarquer à Kinshasa, «une ville qui ressemble à une cocotte-minute, comme une jeune fille toute propre avec sa petite robe plissée». Elle n’en a pas moins pris place à l’arrière de sa moto, pour l’accompagner dans ses rencontres avec les musiciens dans les soirées de Matonge, un quartier de Kinshasa, la capitale de la RDC.

«Les Chinois ont leur regard sur l’Afrique, qui n’est pas si différent du nôtre, explique Lieve Joris. Il est chargé de leur propre histoire. Comme nous, ils recherchent des miroirs.»

Elle a ainsi découvert que les Chinois aiment particulièrement l’Ethiopie, «en tant que pays pauvre ayant une grande histoire et une culture très ancienne». Des pays aux gouvernements forts, comme l’Angola ou le Soudan, sont eux aussi appréciés. Il paraît toujours plus sûr, en cas de problème, de pouvoir se tourner vers une autorité forte. En revanche, «les Chinois ont du mal à comprendre que le Nigeria, un pays qui regorge de pétrole, puisse être aussi mal géré et connaître des pannes d’électricité, très loin du modèle d’Etat archi-organisé qui est le leur». D’ailleurs, quand elle raconte en Chine des histoires de rebelles congolais, on lui fait souvent cette remarque: «Mais ce n’est pas permis!»
Aventure et immersion

Pas question pour elle d’arriver en Chine avec ses gros sabots d’Occidentale. Elle ne pose pas de question sur les droits de l’homme ou la situation des dissidents à ses interlocuteurs, mais prend le temps d’instaurer des relations de confiance, en allant au restaurant plusieurs fois, en se faisant présenter des amis, en prenant le train pour accompagner untel ou unetelle dans une conférence… Le fait de connaître l’Afrique l’aide beaucoup, dit-elle, dans un pays où une vingtaine d’universités ont des programmes d’échange avec des facultés d’Afrique. Les chercheurs chinois s’avèrent très curieux, lui posent beaucoup de questions, et elle se sent parfois «comme une encyclopédie».

«Les Chinois sont arrivés en Afrique à un moment où les relations entre le continent et l’Occident étaient bloquées: au lieu de poser des conditions et d’apporter de l’aide, ils viennent avec un certain sens de l’aventure, pour aller dans des endroits où personne n’ose aller, et inventer une relation bilatérale dont les Africains commencent à se plaindre.»

Lieve Joris ne va pas parler de géopolitique, de nouveau colonialisme ou de routes construites à la va-vite dans son prochain livre –—à paraître en 2013— mais de tranches de vies. Elle a sondé la solitude de l’Africain en Chine qui doit se débrouiller tout seul, voit le changement du pays autour de lui et se met à rêver du changement de l’Afrique, avec une industrialisation qui paraît à portée de main.

«J’ai rencontré un Malien qui vit à Shangaï avec sa femme et leurs deux enfants. Il vient d’un petit village et veut fait de la farine avec des petits pois chiche, un produit très demandé. Il a la trentaine, n’a pas voulu habiter à Canton parce qu’il y a trop d’Africains, parle bien chinois et développe avec un partenaire local une machine spéciale pour la ramener au pays et fabriquer sa farine.»

Une kyrielle de clichés

Les clichés entre le continent noir et le grand pays émergent d’Asie ont certes la vie dure. Certains, en Chine, sont persuadés qu’on ne parle qu’une seule langue en Afrique, ou encore qu’on peut trouver du thé du Kenya n’importe où sur le continent. Sur la sexualité, Lieve Joris a parfois entendu des remarques sur «l’esprit nomade» des hommes sud-africains qui font des enfants avec des femmes différentes, mais aussi des jugements tranchés de Congolais qui estiment leurs femmes «physiquement incompatibles» avec les Chinois… Mais ce n’est pas ce registre qui l’intéresse le plus.

Elle s’est surtout appliquée à observer les changements à l’oeuvre chez les Africains de Chine et inversement, chez les Chinois d’Afrique. Un jour, un artiste chinois installé en Afrique du Sud a apporté de l’argent à sa banque, raconte-t-elle. La guichetière, une Sud-Africaine d’origine indienne, lui a fait cette réflexion:

«Vous ne faites que travailler et vous mettez tout votre argent à la banque. Ce n’est pas une vie!»

Il a réfléchi, eu des remords, pensé à cette «culture de gens qui ne vivent que dans le futur parce qu’ils n’ont pas confiance —une posture qui vient du passé.» Lieve Joris se reconnaît dans cette trajectoire. Elle aussi en quête de miroirs, elle est toujours curieuse des expériences de «gens qui changent, à force de voyager».

Sabine Cessou

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lundi 18 avril 2011

AFRICATIME - Le rendez-vous de l'Afrique sur Internet

AFRICATIME - Le rendez-vous de l'Afrique sur Internet: "La Chine apporte à l'Afrique l'argent qui lui fait défaut
Par RFI

La Chine accorde des prêts à des conditions préférentielles aux pays africains et c’est tant mieux. C'est en somme ce qu'ont déclaré plusieurs ministres africains des Finances, ce samedi 16 avril 2011 à Washington. Il s’agit des représentants du Togo, du Tchad, du Lesotho et du Zimbabwe qui donnaient une conférence de presse en marge des assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Et, selon eux, Pékin accorde à leurs pays et, globalement au continent, les fonds qu'ils ne parviennent plus à obtenir de la part des partenaires traditionnels.

Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes

« La plupart de nos pays ne peuvent pas accéder aux marchés pour pouvoir emprunter. Nous sommes obligés de nous retourner vers des sources de financement plus concessionnelles ». Pour le ministre togolais des Finances, le recours massif des pays du tiers monde à l'aide financière chinoise est « une très bonne chose ».

Pékin accorde des prêts à des conditions préférentielles. Et tant pis pour les Occidentaux qui se plaignent que la Chine n'impose pas de conditions à ses financements, affirme Adji Ayassor. « Même si aujourd’hui l’occident critique, je le comprend. La Chine est en train de mener une guerre pour attirer la sympathie des pays africains. C’est de bonne guerre que l’occident s’inquiète et je ne pense pas que ce soit une très mauvaise chose pour l’Afrique ».

Les Chinois pratiquent également un meilleur transfert de technologies, ajoute son homologue tchadien, Ngata Ngoulou. « Nous avons une raffinerie de pétrole. Chose que nous n’aurions pas pu avoir si nous étions venus demander gentiment à nos partenaires traditionnels s’ils pouvaient bien accepter et même simplement leur demander de pouvoir le faire, ils nous l’auraient déconseillé ».

Et le ministre de l'Economie du Lesotho de conclure : « Nous accueillons volontiers les investissements chinois parce que, contrairement à ce que disent certains, ils n'entament pas notre souveraineté »

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lundi 31 janvier 2011

Les enjeux de la puissance chinoise en Afrique

Les enjeux de la puissance chinoise en Afrique: "– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

La Chine et l’Afrique : cela ne fait que commencer | le journal de la finance Africaine

Les Afriques | La Chine et l’Afrique : cela ne fait que commencer | le journal de la finance Africaine:
Depuis 2001, les performances économiques de l’Afrique ont dépassé les prévisions, et l’un des facteurs qui explique cette performance a été l’émergence de la Chine comme partenaire commercial du continent.
Reportage à Londres Dave Barraud.
La capitale britannique a abrité fin mai une rencontre sur la vitalité des relations d’affaires entre la Chine et l’Afrique. En 2008, le volume des affaires entre la Chine et l’Afrique a atteint 100 milliards de dollars, un objectif fixé en 2006, alors que ce volume commercial était tout juste de 55 milliards de dollars à l’époque. Londres étant une plaque tournante du monde des affaires, avec de nombreux pôles financiers s’intéressant à l’Afrique, cette rencontre a permis de rassembler ces acteurs, spécialistes, experts des relations sino-africaines pour analyser les perspectives d’avenir.
Hu Jintao l’africain.
En février dernier, le président chinois Hu Jintao est revenu sur le continent, visitant cette fois-ci des pays non producteurs de pétrole comme la Tanzanie, le Sénégal, le Mali et l’Ile Maurice. La rencontre de Londres voulait aussi être une plateforme pour des investisseurs potentiels dans le domaine de l’agro-business. Yuan Chen, l’un des directeurs de la Banque de développement de la Chine, confirmait que la Chine était prête à travailler avec les pays africains sur des projets d’infrastructures mais aussi agricoles. Ainsis en RDC, la Chine s’est engagée en janvier de l’année dernière, à mobiliser jusqu'à 9 milliards de dollars, dont six milliards uniquement pour des projets d’infrastructure. Ce financement, qui s’étale sur une période de trois ans, semble capital pour ce pays grand comme l’Europe de l’Ouest, même si tout le monde ne s’accorde pas sur ce genre de partenariat pour le développement. En 2007, les relations d’affaires entre la Chine et l’Afrique se sont élevées à 73,3 milliards de dollars soit un accroissement de 32% par rapport a 2006.
Soutenir le commerce Chine Afrique
Pour soutenir ce commerce Chine-Afrique, les Chinois ont d’ailleurs mis en place un Fond de développement Chine-Afrique. Ce fond vise, entre autres, à remédier au manque de prêts et d’aide sans intérêts dans la coopération entre la Chine et l’Afrique. Cette structure soutient donc les compagnies chinoises travaillant sur l’Afrique. Le capital de ce fond s’élève à 1 milliard de dollars mais passera bientôt à 5 milliards. La Banque Mondiale à également mis en place, en mai 2009, une plateforme de partage de savoir-faire entre l’Afrique subsaharienne, la Chine, la Malaisie et Singapour pour permettre aux pays africains de partager leurs expériences dans la mise en place de Zones économiques spéciales, afin d’améliorer leur compétitivité et leur interaction avec les marchés asiatiques.
Investir dans l’agriculture africaine
Au delà de sa boulimie pour les matières premières du sous-sol africain, la Chine a aussi commencé à s’intéresser à l’agriculture africaine. Car il faut garder à l’esprit, dira Raphael Kaplinsky, spécialiste des relations sino-africaine à l’Open University, que la Chine représente 20% de la population mondiale, mais ne dispose que de 7% des terres arables. La Chine a donc besoin de produits agricoles en tous genres. Pour l’instant des pays comme le Brésil, l’Argentine, la Russie, l’Ukraines les pays de l’est et du sud-est asiatique tirent avantage de ces besoins chinois en produits agricoles. Mais l’Afrique devrait aussi se positionner sur ce marché grâce à des investissements chinois. Par exemple, le Mozambique envisage d’exporter du riz vers la Chine. Un partenariat a été mis en place qui permettrait à 10 000 exploitants chinois d’être transférés dans ce pays. La Tanzanie vise aussi l’exportation de riz vers la Chine, alors que 400 exploitants chinois sont déjà opérationnels en Ouganda, et qu’il y a des projets de coopération agricole, dont les détails ne sont toujours pas publics, avec des pays comme le Zimbabwe, le Kenya et la Cote d’Ivoire.
Relations publiques
La rencontre de Londres organisée par le groupe de relations publiques Okra Express, a regroupé une centaine de participants et à donner l’occasion de présenter le potentiel existant sur le continent africain à tous les investisseurs potentiels. Il y a ainsi eu une exposition de produits agricoles et artisanaux du Rwanda, et Youssouph Diallo, un diplomate de l’ambassade du Sénégal est venu également présenter le potentiel et l’environnement des affaires mis en place dans son pays. Un contingent important d’investisseurs et d’institutions chinoises étaient présents, comme le directeur général adjoint de la Banque de Chine, Zhuanglei Li, avec de nombreux représentants de la Banque de développement de la Chine.

Voir Aussi :

* Les échanges tuniso-chinois ont franchi la barre du milliard $
* Afrique du Sud : Le Fonds de développement Chine-Afrique ouvre un bureau à Johannesburg
* Afrique du Sud-Chine : la Chine promet d'importer plus de produits à valeur ajoutée
* Afrique-Chine : commerce record
* Des mesures pour renforcer la coopération entre la Chine et l'Afrique
* Une rencontre pour les préparatifs du forum Chine-Afrique
* Mali : ouverture de la conférence Afrique-Chine sur l'agriculture à Bamako
* L’Afrique subsaharienne, un partenaire commercial convoité
* Kenya-Chine : Mwai Kibaki loue les relations avec la Chine.
* Le Nigeria veut devenir le plus grand partenaire commercial de la Chine en Afrique

La Chine championne des investissements en Afrique de l’Ouest

La Chine championne des investissements en Afrique de l’Ouest Les Afriques:
Le Vice-premier ministre chinois Hui Liangyu effectue présentement un périple africain au Sénégal, au Cameroun, en Zambie, en RDC, au Congo et à Maurice. Mais la dernière note chinoise sur les investissements directs étrangers (IDE) révèle que l’Afrique de l’ouest est la région africaine préférée des Chinois avec notamment un flux d’investissement de 1,025 milliard de dollars au Nigeria en 2010.
Dans les pays de l’espace UEMOA, c’est le Niger qui gagne la préférence de l’Empire du milieu en termes d’investissements avec un flux de 184 millions de dollars contre 54 millions de dollars au Bénin, 37 millions de dollars en Côte d’Ivoire, 27 millions de dollars en Guinée-Bissau et 26 millions de dollars au Sénégal. Le Niger a surtout profité de la période (1996-2005), un moment pendant lequel beaucoup de pays de la sous région ouest-africaine comme le Sénégal avaient rompu leurs relations diplomatiques avec la Chine pour s’allier à Taïwan. En fait, les pays d’Afrique de l’ouest se trouvent dans l’une des régions les plus pauvres du monde avec un important volume de produitsimportés.Ledéveloppement économique demande aussi de nombreux capitaux et technologies. Alors, la Chine profite aujourd’hui de la fermeture totale ou partielle de grandes entreprises en Afrique de l’ouest du fait de la crise financière, de l’usure de l’équipement et du manque criant de capitaux. C’est d’ailleurs dans ce sillage que la Chine a jeté son dévolu sur le Niger et il y’ a deux ans, la China World Best Group LTD a investi 20 millions de yuans pour le rachat d’ENITEX, une usine textile nigérienne alors en situation de faillite généralisée. Aujourd’hui avec l’apport de l’expertise et du savoir-faire chinois, ENITEX se positionne comme l’une des meilleures compagnies ouest africaines de textile. Dans la même foulée, ZE China, un géant des télécommunications a signé trois contrats au Niger d’une valeur globale de 40 millions de dollars. La même entreprise a paraphé le même type de contrat au Bénin pour une valeur de 60 millions de dollars .Le Togo est aussi cité comme un pays attractif pour la Chine.70 PME chinoises ont investi 20 millions de dollars dans ce pays pour réaliser des chiffres d’affaires avoisinant les 40 millions de dollars. Dans le domaine névralgique de la santé, l’Afrique de l’ouest importe pour une valeur de 20 milliards de dollars en termes d’achats de médicaments notamment pour la lutte contre le paludisme. C’est ainsi que la Chine s’est engouffrée dans cette brèche pour proposer aux pays ouest-africains un médicament basé sur l’arteannuin et reconnu dans les milieux pharmaceutiques comme un produit sûr et efficace. En somme, la Chine s’investit beaucoup en Afrique de l’ouest à travers des projets de d’infrastructures, de transports, d’energie, de télécommunications ou de protection de l’environnement. Conformément aux recommandations du premier forum de coopération entre la Chine et l’Afrique (Beijing 2000) et du sommet Chine-Afrique de Beijing en 2006, Pékin continue de choyer les pays africains avec lesquels elle entretient des relations diplomatiques en accordant plusieurs facilités liés entre autres à des investissements massifs.
Par Mohamed Ndiaye

jeudi 20 janvier 2011

Les médias étrangers saluent la visite du président chinois aux Etats-Unis - china radio international

Les médias étrangers saluent la visite du président chinois aux Etats-Unis - china radio international

Coup de maître historique de la diplomatie sino-américaine d'une portée mondiale (SYNTHESE) - china radio international

Coup de maître historique de la diplomatie sino-américaine d'une portée mondiale (SYNTHESE) - china radio international

Hu Jintao superstar aux Etats-Unis

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Le Figaro - Conjoncture : Comment se fabrique la politique chinoise d'Obama

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La Chine championne des investissements en Afrique de l’Ouest | le journal de la finance Africaine

Les Afriques | La Chine championne des investissements en Afrique de l’Ouest | le journal de la finance Africaine
l’Ouest
Le Vice-premier ministre chinois Hui Liangyu effectue présentement un périple africain au Sénégal, au Cameroun, en Zambie, en RDC, au Congo et à Maurice. Mais la dernière note chinoise sur les investissements directs étrangers (IDE) révèle que l’Afrique de l’ouest est la région africaine préférée des Chinois avec notamment un flux d’investissement de 1,025 milliard de dollars au Nigeria en 2010.

Dans les pays de l’espace UEMOA, c’est le Niger qui gagne la préférence de l’Empire du milieu en termes d’investissements avec un flux de 184 millions de dollars contre 54 millions de dollars au Bénin, 37 millions de dollars en Côte d’Ivoire, 27 millions de dollars en Guinée-Bissau et 26 millions de dollars au Sénégal. Le Niger a surtout profité de la période (1996-2005), un moment pendant lequel beaucoup de pays de la sous région ouest-africaine comme le Sénégal avaient rompu leurs relations diplomatiques avec la Chine pour s’allier à Taïwan. En fait, les pays d’Afrique de l’ouest se trouvent dans l’une des régions les plus pauvres du monde avec un important volume de produitsimportés.Ledéveloppement économique demande aussi de nombreux capitaux et technologies. Alors, la Chine profite aujourd’hui de la fermeture totale ou partielle de grandes entreprises en Afrique de l’ouest du fait de la crise financière, de l’usure de l’équipement et du manque criant de capitaux. C’est d’ailleurs dans ce sillage que la Chine a jeté son dévolu sur le Niger et il y’ a deux ans, la China World Best Group LTD a investi 20 millions de yuans pour le rachat d’ENITEX, une usine textile nigérienne alors en situation de faillite généralisée. Aujourd’hui avec l’apport de l’expertise et du savoir-faire chinois, ENITEX se positionne comme l’une des meilleures compagnies ouest africaines de textile. Dans la même foulée, ZE China, un géant des télécommunications a signé trois contrats au Niger d’une valeur globale de 40 millions de dollars. La même entreprise a paraphé le même type de contrat au Bénin pour une valeur de 60 millions de dollars .Le Togo est aussi cité comme un pays attractif pour la Chine.70 PME chinoises ont investi 20 millions de dollars dans ce pays pour réaliser des chiffres d’affaires avoisinant les 40 millions de dollars. Dans le domaine névralgique de la santé, l’Afrique de l’ouest importe pour une valeur de 20 milliards de dollars en termes d’achats de médicaments notamment pour la lutte contre le paludisme. C’est ainsi que la Chine s’est engouffrée dans cette brèche pour proposer aux pays ouest-africains un médicament basé sur l’arteannuin et reconnu dans les milieux pharmaceutiques comme un produit sûr et efficace. En somme, la Chine s’investit beaucoup en Afrique de l’ouest à travers des projets de d’infrastructures, de transports, d’energie, de télécommunications ou de protection de l’environnement. Conformément aux recommandations du premier forum de coopération entre la Chine et l’Afrique (Beijing 2000) et du sommet Chine-Afrique de Beijing en 2006, Pékin continue de choyer les pays africains avec lesquels elle entretient des relations diplomatiques en accordant plusieurs facilités liés entre autres à des investissements massifs.

Par Mohamed Ndiaye

Voir Aussi :
•Afrique du Sud : Le Fonds de développement Chine-Afrique ouvre un bureau à Johannesburg
•Forte hausse de investissements chinois en Afrique
•Afrique-Chine : commerce record
•Sénégal-Chine : les privés saluent le partenariat gagnant-gagnant entre leurs pays
•La Chine et l’Afrique : cela ne fait que commencer
•La Chine va accorder 10 milliards de dollars de prêts bonifiés à l’Afrique
•Maurice (Île) : Les IDE ont atteint plus de 274 millions de dollars en 2009
•Ethiopie : Le volume des échanges avec la Chine sera porté à 3 milliards $ dans six ans
•La Chine accorde 5 milliards de FCFA au Niger
•Congo (Brazza) : 45 ans de coopération avec la Chine en mars prochain

jeudi 13 janvier 2011

L'amitié Chine - Cameroun se consolide

L'amitié Chine - Cameroun se consolide: "L'amitié Chine - Cameroun se consolide
13 Janvier 2011 MAKON ma PONDI National - Politique
Le président de la République, Paul Biya reçoit aujourd’hui en audience et à déjeuner Hui Liangyu, vice-Premier ministre du Conseil des Affaires d’Etat de la République populaire de Chine, en visite au Cameroun. La première journée du séjour du dignitaire chinois a été marquée hier par la signature de trois accords qui consolident la coopération bilatérale.
M.Hui Liangyu a eu à peine le temps de s’installer hier au Hilton hôtel qu’il en est ressorti quasiment au pas de course. Pour honorer la première rencontre protocolaire de son séjour en terre camerounaise. A un jet de pierre de l’établissement où il a pris ses quartiers, le dignitaire chinois s’est retrouvé à l’immeuble Étoile où il a été accueilli par le maître des lieux, le Premier ministre Philemon Yang. Le temps d’un entretien en tête à tête, et les deux hommes se sont dirigés vers la salle des conseils de Cabinet où avaient déjà pris place quelques membres du gouvernement camerounais et leurs homologues chinois. Et ce sera le clou de la rencontre : la signature de nouveaux accords de coopération entre les deux parties.
Il y en aura en tout trois : un accord de coopération économique et commercial portant sur un don sans contrepartie de 50 millions de yuans (3 milliards FCFA) ; un accord de prêt préférentiel relatif au projet de construction de 1500 logements sociaux. Le troisième accord, quant à lui, est relatif au port en eau profonde de Kribi. Ces trois accords ont été signés, côté chinois par le vice-ministre du Commerce, Chong Quan, et côté camerounais par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis-Paul Motaze.
Empreinte de chaleur et de convivialité, la cérémonie s’est achevée par un échange de cadeaux entre le dignitaire chinois et son hôte, Philemon Yang qui a mis en exergue l’importance des accords signés, soulignant que ceux-ci allaient influer sur l’avenir économique du Cameroun. De nouveaux horizons s’ouvrent ainsi pour une coopération bilatérale appelée à se raffermir après un long compagnonnage de quarante ans

mercredi 12 janvier 2011

AFRICATIME - Le rendez-vous de l'Afrique sur Internet

AFRICATIME - Le rendez-vous de l'Afrique sur Internet: "Le vice-PM chinois appelle à approfondir les relations de partenaire stratégique sino-africaine
(Xinhuanet 12/01/2011)

KINSHASA-- Le vice-Premier ministre chinois Hui Liangyu, en visite à Kinshasa, a appelé mardi à approfondir les relations de partenaire stratégique sino-africaine avec les pays africains, dont la République démocratique du Congo (RDC). M. Hui a fait ces remarques lors de sa rencontre avec le Premier ministre congolais Adolphe Muzito.
Les Congolais et les Chinois se soutiennent et se connaissent depuis longtemps et les relations sino-congolaise ont passé le test des défis dans le contexte de changements mondiaux ces dernières années, a-t-il rappelé.
Le vice-Premier ministre chinois a proposé en même temps quelques conseils pour renforcer les relations avec la RDC, élargir les liens entre les deux gouvernements, renforcer la confiance mutuelle politique, et approfondir la coopération dans les domaines de l'exploitation minérale, des infrastructures, des commerces, de l'agriculture, des ressources hydrauliques et de la culture.
M. Muzito a fait remarquer que les relations entre la Chine et la RDC ont été renforcées ces dernières années et que quelques grands projets ont été réalisés.
La RDC souhaite que la Chine puisse encore approfondir cette coopération gagnant-gagnant et aide la RDC à se développer durablement.
M. Hui, arrivé mardi à Kinshasa pour une visite officielle, va rencontrer mercredi le président congolais Joseph Kabila.

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